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sur 206 notes
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Merci pour ce très bel album
des Éditions du Soleil .
Avec le regretté Hubert au scénario:
on part déjà avec un a priori favorable,
qui se vérifie vite.
Ce conte réveille notre âme d'enfant.
Cette histoire nous fait pousser des ailes
pour rejoindre le pays des oiseaux.
Les dessins rendent hommage
à leur grâce , leurs couleurs et si, si,
on entend même leurs chants..

Un patron qui exploite les talents
de son apprenti et s'enrichit à ses dépens.
les phénomènes de mode et
de folles consommations y sont traités
avec la dérision qu'ils méritent .
Imiter la nature, la remplacer ?
Les chants d'oiseaux font battre
Le coeur du jeune Illian
qui ne peut vivre que parmi eux...
A suivre.
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Magnifique.
C'est un conte poétique, servi par un graphisme léger et doux, il est question d'oiseaux, de leur chant, de leur ramage, de sculpture et cette beauté bucolique sert des thèmes plus profonds, l'influence de l'art sur la culture d'une société, les modes et l'exploitation dans le travail. Avec des personnages touchants, un méchant exploiteur digne de la marâtre de Cendrillon, un style d'écriture à la Charles Perrault ou des frères Grimm, on est émerveillé, parfois bouleversé. Encore un coup de maître de Hubert, parfaitement servi par le graphisme en totale harmonie.
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Comment résister au charme du Boiseulleur !? C'est un conte intemporel et de partout qui parle de l'amour de la vie et de la création mais aussi de l'exploitation, du consumérisme qui mortifie l'essentiel. le jeune Lillian est l'apprenti d'un odieux personnage qui n'a d'yeux que pour son compte en banque ,et il est vrai,un peu aussi pour sa fille. Lillian sculpte le bois avec une passion qui n'a d'égale que celle qu'il nourrit pour les oiseaux. Pourtant, son talent va l'amener malgré lui à commettre ce qu'il craint être irréparable. La fin est cependant riche d'espoir et de promesse d'amour et de vie...
Malheureusement, en cherchant le tome 2 j'ai découvert que le scénariste Hubert s'était lui aussi envolé vers d'autres cieux....le graphisme d'Hersent est tout simplement magnifique ! Je reste sous le charme de cette lecture et des merveilleuses images qu'elle a gravée en moi... peut-être aussi du chant du rossignol !
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Dans la ville de Solidor, Ilian est apprenti sculpteur chez Maître Koppel. Il s'occupe de l'intégralité des commandes de cages de l'atelier, dans cette ville où les oiseaux exotiques sont en abondance. Il aimerait bien posséder un oiseau comme tant d'autres mais il ne possède rien alors il commence à sculpter un oiseau dans un morceau de bois...
J'avais beaucoup aimé Joe la Pirate alors quand on m'a proposé le boiseleur de Hubert, je n'ai pas hésité et j'ai eu raison. le graphisme de Gaelle Hersent est magnifique : les oiseaux très colorés, les cages sont jolies et rendent moins difficile à voir l'emprisonnement des oiseaux. L'histoire est racontée comme un conte, une ville imaginaire, l'équivalent de la belle-mère acariatre (en homme), un peu d'amour et une belle fin. Tout oppose le jeune Ilian de son maître, le jeune homme donne tout ce qu'il peut grâce à son adresse d'artiste au contraire de son patron qui agit comme un véritable despote. Cette histoire pourrait se suffire à elle-même, je suis curieuse de savoir ce que peut donner le second tome.
Merci à Babelio et aux éditions Soleil pour ces très belles bandes dessinées.
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A Solidor, une petite ville sur une presqu'île éloignée, vit Illian, jeune apprenti sculpteur talentueux qui travaille pour le terrible maître Koppel. Illian est passionné par les oiseaux multicolores qui vivent à Solidor et par leurs chants magnifiques. Il a l'idée de reproduire un oiseau, ne pouvant en acheter un car n'ayant pas l'argent nécessaire mais Flora, la fille de son maître le prend ; cet oiseau fait la célébrité du jeune homme à tel point que les habitants de Solidor relâchent les oiseaux qu'ils avaient en cage. Mais la mode change et les crocodiles et lézards sont préférés aux oiseaux. A la fin de son apprentissage, Illian quitte Solidor et la belle Flora et s'éloignant de la ville, retrouve les oiseaux qu'il désespérait de revoir.

Je n'avais jamais entendu parler de cet album que j'ai découvert parmi les nouveautés de la médiathèque de ma commune. Intriguée par le tire et la couverture noire et or esthétique, son contenu m'a attirée et j'ai eu envie de le découvrir.
Je ne regrette pas mon choix car j'ai trouvé cet album très poétique, l'histoire est très belle et symbolique. L'histoire de ce jeune homme est très émouvante, il attire notre sympathie et notre peine tant son maître d'apprentissage est dur avec lui.
J'ai été intriguée par le mot "boiseleur" que je n'ai retrouvé nulle part, il s'agit sans doute d'une création de l'auteur.
Cette BD nous offre une belle réflexion sur la création, les arts, en particulier la sculpture. L'histoire se passe vraisemblablement à la fin du Moyen Age ou au XVIème siècle mais elle pourrait être transposée n'importe quand car elle semble atemporelle.
Les dessins sont relativement simples, les couleurs utilisées majoritairement sombres, variant du jaune beige au orange, avec beaucoup de nuances dans des marrons, gris ou noirs.
Je ne sais pas si une suite est prévue, j'imagine que oui car cet album porte le chiffre 1 mais si cela s'avère être le cas, je lirai cette suite avec un grand plaisir. Je pense que cette lecture est plus destinée à un lectorat adolescent ou adulte.
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Je remercie vivement Babelio et les Editions Soleil pour cette très belle masse critique

Illian est en apprentissage chez Maître Koppel, un maître exigeant dont il admire secrètement la fille. Il sculpte le bois, des cages essentiellement parce que à Solidor les oiseaux exotiques sont à la mode et chacun se doit d'en posséder un exemplaire.
Illian aime profondément sa ville et ne se lasse pas des chants des oiseaux qui résonnent dans tous les quartiers. C'est tout naturellement que dans ses rares temps libres il commence à sculpter un petit rossignol. La sculpture est si jolie, si réaliste que bientôt les habitants s'arrachent ses petits oiseaux de bois à la satisfaction de son maître qui empoche les bénéfices.
Mais Illian ne pouvait pas soupçonner quelles seraient les conséquences désastreuses de ce marché juteux...

Quel magnifique album ! le récit se fait essentiellement par la voix d'un narrateur et résonne à la façon des contes de notre enfance. Tous les ingrédients sont là, le jeune homme pauvre, le talent, la situation problème, l'amour impossible. Ce premier tome plein de charme et de poésie est porté par les superbes dessins. Les plans variés des paysages, de la ville, les couleurs, les détails inscrivent l'histoire dans une époque révolue. Les émotions affleurent sur les visages, les pleines pages sont superbes !. Et que dire de la couverture, tellement élégante et travaillée !

Au delà du conte, les auteurs nous parlent de la nature, de l'Art, de la société de consommation et de ses conséquences et donnent une profondeur au récit.
Un premier tome très réussi, à la fois esthétique, sensible, captivant et inventif.
Lien : https://chezbookinette.blogs..
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Illian est apprenti sculpteur sur bois dans la jolie ville de Solidor, connue pour ses oiseaux exotiques qui chantent à travers la ville. Son maitre lui fait sculpter des cages ouvragées jusqu'au jour où il s'aperçoit du talent du jeune homme pour reproduire des oiseaux plus vrai que nature.

Cette histoire est racontée comme un conte avec du texte et très peu de dialogue et surtout de grande illustrations qui a elles seules illustrent magnifiquement le propos.
Illian a du talent, beaucoup de talent, mais mal exploité et utilisé à mauvais escient, il a des conséquences terribles. Quelque chose de beau se transforme en une malédiction bien lourde à porté pour celui qui en est la cause involontaire. Un conte donc avec sa morale et sa fin mi figue mi raisin, mi heureuse, mi malheureuse.
L'objet livre est très beau avec une couverture vraiment soignée. Encart en relief, enluminures dorées... La collection métamorphose soigne bien ses ouvrages qui donne vraiment envie d'ouvrir la bande dessinée également un peu plus épaisse que les standard. 94 pages pour permettre à Hubert de développer son histoire avec ce qu'il faut de temps. Il y a une certaine poésie dans ces propos.
Le dessin n'est pas mal mais j'aurai aimé plus de couleurs pour traduire tous ses oiseaux exotiques plus beaux le uns que les autres. A la place nous avons des teintes sépia un petit peu nostalgiques.

Si ce tome peu presque se suffire à lui seul, il est indiqué tome 1 sur la couverture. L'on peut donc supposer qu'au moins un second tome était prévu. Hélas le décès du scénariste remet certainement en question cette affirmation. Hubert savait créer des contes modernes, originaux et de grandes qualités. Je vais regretter de ne plus lire ses scénari.
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Dans la ville de Solidor, les oiseaux sont prisés pour leur chant et leur beauté Illian est un apprenti sculpteur qui fabrique des cages en bois pour les propriétaires d'oiseaux.
Conte initiatique, ce récit dénonce à travers la ville de Solidor, la cupidité des uns et le consumérisme effréné des autres. Difficile de rester indifférent au destin d'Illian qui, sans arrière pensée va signer la fin de son utilité. le personnage, très attachant et un brin naïf est un doux rêveur qui a de l'or dans les mains. Exploité, il ne rêve que d'oiseau et de pouvoir retrouver sa liberté. La vie va lui donner une leçon bien amère.
Les dessins de cet album sont assez classiques, mais pourtant très beaux et d'une grande finesse, se déclinant dans une palette majoritairement brune.
Si la fin est assez ouverte et donne envie de poursuivre les aventures d'Illian, elle conclut quand même de manière satisfaisante l'épisode de cette série.
Une très jolie découverte.
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Merci à Babelio et aux Éditions Soleil pour cette masse critique privilégiée.
Décidément, Hubert fut véritablement un POISSON PILOTE de la bande dessinée ; son talent de scénariste est pratiquement un laissez-passer pour qui souhaite profiter d'albums étonnants (Ma Vie Posthume, Miss Pas Touche, Monsieur désire ?, les Ogres-Dieux, Peau d'Homme, L'Île aux Femmes et tant d'autres).
LE BOISELEUR est un très beau double album qu'il signe avec Gaëlle Hersent.

Le Boiseleur… Voyez en ce titre un habile assemblage entre les mots bois et oiseleur. Mais que l'on ne se méprenne - et c'est tout l'art de ce titre ambigu - il ne fait certainement pas référence à l'oiseleur qui prenait au filet dans les bosquets de petits oiseaux pour les revendre sur les marchés, non… plutôt celui qui, sans malice, attrapait tout son petit monde (bourgeois, nobles, puissants) avec en guise d'appeau de petits oiseaux sculptés si parfaitement que toute la bonne société se les arrachait à qui mieux mieux.
Illian est un jeune apprenti sculpteur qui ne peut vivre sans ses maillets et ses ciseaux ; le cliquetis constant de ses outils résonne dans sa rue du quartier de Solidor où il travaille et où il vit. Son habileté intrigue et séduit, ce qu'a très vite compris son maître qui semble l'exploiter sans aucun état d'âme.
Mais ce jeune homme mélancolique, dont les parents simples paysans sont restés loin de la ville, trouve sa joie de vivre et son réconfort dans le plaisir qu'il prend à écouter chanter les nombreux oiseaux prisonniers malgré eux - tout comme lui - de Solidor ; de cage en volière, ils se répondent de part et d'autre des rues formant ainsi un paysage musical si changeant et si particulier que chaque quartier possède sa signature propre. Et leur chant inspire tant Illian qu'il se met à les sculpter avec amour et frénésie. Ses sculpture sont si parfaites qu'elles procurent émerveillement et convoitise de la part des bourgeois qui remplaceront bientôt leurs vrais oiseaux par ses productions. L'habileté d'Illian signe aussi la fin de son enthousiasme car il voit peut à peu s'éteindre et disparaitre les trilles de ses amis relâchés dans le lointain…
Et puis Flora, la fille de son maître, aussi belle et aussi ensorcelante que le chant des oiseaux semble devenir de plus en plus inaccessible…
C'est un conte philosophique, doux et amer sur la société de profit, le pouvoir et l'influence.
Encore merci aux Éditions SOLEIL, Collection Métamorphose, pour ce bel et grand album soyeux à la couverture enluminée, doux mélange d'art oriental et occidental. Quand on l'ouvre, le charme continue d'opérer avec ces contre-pages où se mêlent des outils de sculpteur, des motifs floraux et ornementaux, des oiseaux, le tout formant une belle invitation au voyage pour entrer babouches aux pieds dans ce nouveau conte des 1001 nuits.
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Dans la ville reculée de Solidor, Illian est l'apprenti de maître Koppel. Dans l'atelier de ce dernier, il travaille sans cesse pour produire des cages ouvragées et finement ciselées qui accueilleront les oiseaux qui font la renommée de la cité. le jeune homme est un sculpteur talentueux, exploité par son employeur et impatient de gagner enfin son indépendance. Mais plus que tout, il aime les oiseaux. « Illian désirait tellement avoir un oiseau à lui qu'il se serait contenté d'une griselotte malgré son chant disgracieux. » (p. 12) Quand, par hasard, un de ses oiseaux sculptés attire l'attention de la bonne société, Illian ne se doute pas que son talent va profondément modifier Solidor et attrister son propre coeur. « Il désirait passer le reste de ses jours précisément là, au milieu des fleurs, des arbres et des chants d'oiseaux, de ces oiseaux que son art avait involontairement libérés de leurs cages. » (p. 92) L'artiste apprend douloureusement que la nature peut être plus belle que l'art.

Dans le premier volume de cette bande dessinée très poétique, aux airs de conte philosophique, les auteur·ices rappellent que la nature est la première forme d'art et fustigent la course effrénée à la consommation et à la possession, souvent motivées par des modes éphémères. À suivre le chemin d'Illian, le lecteur, à son tour, se demande s'il existe un sens à emprisonner ce que l'on aime. « Un oiseau en cage, ça ne vit pas très vieux. » (p. 76)

L'ouvrage est superbe, dès sa couverture magnifiquement dessinée et bosselée. Mention spéciale pour l'expressivité des visages et la délicate façon dont les chants d'oiseaux sont matérialisés dans l'image, comme la traînée subtile et envoûtante d'un parfum. Je vais sans attendre lire le deuxième tome de cette histoire.
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