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sur 8052 notes
Début avril, je me suis dit que c'était l'année idéale pour m'attaquer à ce monument.
Et si les pavés ne me font pas peur (au contraire), en revanche je ne suis pas fan de classiques.
Et bien nous voilà mi décembre et j'ai (enfin) fini le premier volume de cette oeuvre (composé des 3 premières parties : Fantine, Cosette et Marius).
Entre temps, j'ai fait beaucoup de pauses pour lire autre chose et puis de temps en temps j'y revenais.
Certains passages étaient palpitants et d'autres beaucoup moins à mon goût. Mais il est certain que l'écriture de Victor Hugo nous transporte totalement.
Et au final, je trouve que cela reste assez accessible et programme pour 2021 la lecture du second volume !
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Je ne ferai pas de véritable critique de ce chef d'oeuvre, tout simplement parce qu'il n'y a rien à dire !
Je me contenterai donc de donner quelques impressions. Tout d'abord, je vous encourage fortement à le lire, si comme je l'ai longtemps été vous êtes toujours effrayé par les quelques 1500 pages (ou plus selon la taille de la police !) du livre ! Certes, il y a parfois des digressions que Victor Hugo revendique et qui peuvent ennuyer (comme le récit de la bataille de Waterloo !) mais c'est dans l'ensemble un classique qui se lit facilement. Les personnages tels que Jean Valjean, Cosette ou Gavroche sont devenus mythiques et sont connus de tous, et on suit leurs aventures avec intérêt. Quant aux nombreux propos généraux et commentaires de Victor Hugo sur la société de son temps, ils sont exprimés dans une langue simple et, selon le sujet, nous touchent ou nous font sourire. Comme dans tout roman, on s'attache aux héros et l'on est entraîné par l'histoire, mais Les Misérables est surtout une oeuvre engagée qui nous fait encore nous remettre en question, nous et nos idées reçues, près de 150 ans après.
Alors, certes, c'est long, mais lisez Les Misérables !
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Oeuvre écrite en 1848, l'année d'une nouvelle révolution en France, elle est sans doute l'un des textes les plus connus, si ce n'est le plus connu de ce grand homme que fut Victor Hugo. Né en 1802 et mort en 1885, l'homme n'a pas eu de tout temps une vie facile. L'on peut repenser à sa pièce, Hernani, refusée durant longtemps à la production sur scène dans les théâtres parisiens.
Jean Valjean est l'un des personnages principaux de cette oeuvre, un garçon, pas très beau physiquement. Il vivra souvent la nuit dans ce roman, comme beaucoup des autres personnages. En effet, beaucoup de scènes ont lieu la nuit, ce qui est sûrement fait exprès.
Ecrit il y a plus de deux siècles, l'oeuvre est encore saluée aujourd'hui par la critique et par les spécialistes du 19e siècle. Comment passer à côté d'un tel bijou de la littérature française?
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Que j'aime l'écriture de Hugo ! Elle est belle, elle est riche, elle est poétique. Si je ne devais citer qu'un seul auteur classique français, je citerais Victor Hugo.

Dommage, la vieille édition que j'ai voulu relire (bibliolycée) ne montre en réalité que des extraits, certains chapitres clés de l'histoire, je pensais lire toute l'oeuvre ! Ce sera donc pour une prochaine fois, dans une édition complète.

Les personnages sont très bien décrits et on se prend d'affection et ressentons de l'empathie pour chacun d'eux dans leur misère. J'adore les valeurs que Victor Hugo inculque dans son récit, ses principes et sa dénonciation de la misère et de l'hypocrisie des hommes. A cette époque en effet, la société se moquait pas mal de la misère et le peuple lui même trouvait "normal" ces conditions. Maintenant, je ne saurais dire si c'est mieux. du moins, ca a l'air nettement mieux en apparence. Malheureusement, il n'y a qu'à voir comment on traite les étrangers ou les miséreux de notre pays, comment on le cache et comment on poursuit notre petite vie en fermant les yeux. Est-ce donc finalement si différent des conditions du XIXe siècle ?

Lire du Victor Hugo, ca remet les idées en place, en mêlant plaisir de lecture, littérature soignée et culture sociale et historique.

De Victor Hugo, j'avais adoré aussi son roman L'homme qui rit qui figure à mes yeux comme un des sommets de la littérature classique française et un des meilleurs romans de Victor Hugo.
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Est-il concevable de ne pas admirer ce roman ? Sans doute, si l'on a complètement perdu le sens du beau, du juste, du bien. Est-il possible de ne pas aimer sa magie ? Oui, si l'on a oublié que l'on a été enfant. Peut-on le trouver trop complaisant, comme le firent certains critiques de son temps ? Bien sûr, si l'on ne sait lire qu'avec les yeux. Peut-on lui reconnaître du style mais regretter qu'il manque de fond ? Hugo répondait « il n'est pas plus possible d'avoir le style sans avoir la pensée que d'avoir la beauté sans avoir le visage. Avoir du style c'est savoir ramener sans cesse le fond à la surface » ; « les mots sont la chair de l'idée et cette chair vit ».
Lire Les misérables c'est toucher du doigt le ciel, entrevoir l'éternité, recevoir une lumière en plein coeur. Parce que ce livre est un joyau taillé de mille facettes,, une symphonie aux pures harmonies qui vous émerveille de bout en bout. Mais encore, et tout autant, parce qu'il livre dans cet écrin un message aussi bouleversant que la vérité.
Le sort de Jean Valjean semble scellé par cette quasi loi sociologique, énoncée dès les premières lignes du roman : « Vrai ou faux, ce que l'on dit des hommes tient souvent autant de place dans leur vie et surtout dans leur destinée que ce qu'ils font ». L’ancien forçat aura beau faire tout le bien et plus même, pour se racheter, aux yeux de la société comme aux siens propres, l'étiquette, que dis-je... le marquage qu’on lui a apposé est un stigmate ineffaçable qui, à l'heure tardive de son possible bonheur, vient lui rappeler qu'il n'y a pas droit, qu'il n'est pas légitime à y prétendre. Telle est la mécanique sociale, implacable et cruelle... Contre ces puissantes forces aveugles et sourdes au cas de chacun, face à cette loi d’airain du tous contre un, la volonté d’aimer peut seul ; et elle seule, sans doute, peut absolument sauver de la damnation même le plus misérable, même l'oublié, le relégué, le proscrit, et jusqu'au moins que rien. Lui rendre sa valeur, sa place parmi ses frères, sa dignité d'homme. Les Misérables, c'est le grand roman de l'amour fraternel. Comme on regrette de ne pouvoir lui décerner que cinq étoiles.
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La question est que ressent-on quand on tombe dans l'aventure livresques des misérables ? Oh, combien j'aurais aimé acheter ce roman en 1862 et le lire pour la première fois, sans cette pesanteur de la sanctification littéraire du roman et de l'auteur.

Je devais avoir entre 17 et 19 ans quand je l'ai lu, je venais de lire le « cycle de Dune » de F. Herbert, ce qui m'avait conduit à dévoré « Guerre et Paix » de Tolstoï, d'où mon envie de lire « Les Misérables » de saint Victor Hugo.

Des personnages qui fonctionnent par paire étrange, Azelma et Cosette, Enjolras et Marius, Éponine et Gavroche, Fantine et Évêque Myriel, Javert et Jean Valjean, et les deux Thénardier et une action qui va vers la conscience du siècle vécu en cette fin napoléonienne et la révolution de 1830.

Il y a certes l'écriture de Hugo que l'on nous a appris à lire dès notre plus jeune enfance et le rappelle constant du génie du bonhomme Totor.
Ce qui fait que le souvenir de cette lecture reste présent, il a structuré toutes mes lectures futures de la littérature française, mais je ne sais pas si je suis libre et vierge par rapport à ces grands noms de la littérature classique.

Toutefois « 93 » reste le roman de VH que j'ai aimé sans le poids du mythe. Ce qui veut dire que je réponds un peu à ma question.
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Les Misérables sont un roman social mêlé de romantisme, Hugo chef de file oblige ! Ce premier tome (à l'époque, l'oeuvre est sortie en dix volumes) rassemble 2 parties et demie : Fantine, Cosette et le milieu de Marius. L'action s'y mêle à une réflexion sociale et historique ( tel aime l'Histoire du 19e sera servi, le génie des Misérables demeurant pour moi "Waterloo"), le spleen à l'idéal (tel autre aime la poésie sera aussi servi !), le blanc au noir, la misère au vice, la vie à la mort, Dieu aux hommes. Et pour ma part, je ne trouve Hugo jamais aussi bon que quand il s'agit de rendre la noirceur de l'âme humaine, celle du plus sombre de ses vices, et là où Baudelaire savait raconter le "rayon" tombé de son au-delà métaphysique, l'auteur des Misérables, lui , peint l'étoile toujours accrochée, têtue , loin au-dessus de la destinée des hommes.
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J'ai lu ce livre en espagnol toute petite. C'est un roman qui avait été sauvé par mon grand-père fuyant le franquisme et la guerre d'Espagne. Il trouve donc une résonance toute particulière à mes yeux.
Pour moi, Jean Valjean est mon grand-père, un homme fort et courageux qui ressemble un peu à Jean Gabin à qui on offre une deuxième chance dans la vie. Parfois, la vie, c'est deux chandeliers ou un accueil dans un autre pays qui sait ? Bref, ce personnage superbe cherche à faire le bien autour de lui et à se construire une vie meilleure. Mais son passé le rattrape et de mauvaises personnes (Javert) ne croient pas en son innocence passée et ne souhaitent pas sa rédemption. Alors Jean Valjean se cache. Il prend les traits de Monsieur Madeleine, d'un pauvre jardinier, adopte Cosette l'orpheline de la pauvre Fantine. Valjean sauve une vie mais ne s'en vante pas même s'il en perd l'être aimée de sa vie. Puis, le pardon lui est demandé et la mort vient le prendre en amie.
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En cette période estivale, j'ai ressenti l'envie de piocher dans la littérature classique, afin de me cultiver davantage en la matière. Et je ne pense pas m'être dirigée vers la simplicité en attaquant "Les Misérables", pavé de 1800 pages. Ceci dit, c'est un ouvrage tellement culte, que je me suis toujours dit qu'il fallait que je le lise au moins une fois dans ma vie (comme des tonnes d'autres classiques bien entendu, affaire à suivre...). Et c'est maintenant chose faite ! du moins, les 913 premières pages qui composent le premier tome.

Il est assez difficile de proposer un résumé clair, concis, essentiel, à cet ouvrage qui met en scène une myriade de personnages et de destins croisés. Mais je vais tâcher de faire au mieux. Nous suivons principalement l'existence de Jean Valjean, Un ancien bagnard sans le sou, qui va tâcher de se réintégrer tant bien que mal dans la société. Cependant, son passé et sa misère vont être de véritables barrages pour sa réinsertion. Heureusement, il va croiser la route de Monseigneur Myriel, qui va l'aider sur le chemin de la rédemption. S'en suivra de bonnes actions, mais une vie néanmoins difficile. le sauvetage de la petite Cosette va lui redonner du baume au coeur, et un autre but à atteindre: l'éducation de la jeune fille et son bien-être.

Que dire des personnages ? J'ai trouvé Jean Valjean terriblement humain, avec ses faiblesses, mais aussi son grand coeur. Sa vie bien remplie se révèle passionnante, et sa rencontre avec la petite Cosette a été très attendrissante. Cette dernière, tellement misérable qu'elle en devient laide d'après Victor Hugo, va être un personnage suscitant l'émotion au fil des pages. A l'inverse, j'ai détesté les Thénardier, avides d'argent et égoïstes. Quand à Fantine, mère biologique de Cosette, je ne m'y suis pas fortement attachée, malgré un destin tragique. Je ne saurais expliquer pourquoi.
Enfin, dans la troisième partie de ce tome, nous suivons Marius, orphelin de père, pauvre, mais très intelligent. Sous sa froideur, va naitre des sentiments envers la gente féminine. Hors ! Affaire a suivre dans le deuxième tome de cette présente édition des Misérables...

D'un avis général, j'ai apprécié de suivre la première partie de cette histoire. Celle-ci est tellement intense, complète, qu'il faut savoir s'accrocher pour ne pas perdre le fil conducteur car avec les flash-back, les biographies des différents personnages, les descriptions de Waterloo, etc, il est facile de s'y perdre. Beaucoup de personnages, de lieux etc. Heureusement, je m'en doutais et c'est pour cela que j'ai lu tout d'une traite en ce qui concerne la première partie, afin de ne pas me mélanger les pinceaux. Les personnages sont attachants, tant Jean Valjean que Marius ou Cosette. le destin de Jean Valjean suit son petit bonhomme de chemin, entre la difficulté et les rares moments de bonheurs qu'il connaitra avant Cosette. Donc une histoire pleine de sentiments, d'humanité, des personnages creusés et attachants. Ceci dit, je dois admettre que je n'ai pas aimé certains passages tels que la bataille de Waterloo, l'histoire du petit Picpus, ou encore l'histoire des étudiants de Paris, moments que j'ai trouvé incroyablement longs. Cela cassait un peu le rythme de l'histoire. Ceci dit, plus on avance, et plus je remarque que tout est lié...

En conclusion, je me suis lancée dans la découverte des Misérables, ouvrage ardu mais néanmoins complet. L'intrigue principale est humaine: Jean Valjean sur le chemin de la rédemption, pour avoir "volé un pain". Les personnages sont attachants. La misère décrite, suscite un sentiment de révolte. Entre les femmes maltraitées à l'époque, les petits orphelins etc, il y a matière à suivre. Toutefois, je ne peux m'empêcher de relever quelques longueurs que je n'ai pas apprécié. Mais cela reste un excellent ouvrage, où l'éducation, le progrès, la pauvreté, la révolution, la religion, y sont abordés. Je lirais la seconde partie d'ici peu.
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Je me suis attaquée à un grand classique de la littérature française, grand par sa renommée, et grand par le nombre de page que représente le livre en version papier (1600 pages en format poche). Commencer ce classique, c'est connaître les personnages tels que Jean Valjean, Fantine, Cosette, les Thénardier, Javert, Marius et bien d'autres encore. Mais pour avoir le privilège de connaître ses personnages et leurs histoires, il faut s'armer de patience, car les passages descriptifs sont nombreux. Victor Hugo s'attarde sur ses personnages, il nous raconte leurs vies, leurs fils de pensée, l'auteur s'attarde aussi sur la description de lieu, je pense notamment aux passages du couvent Petit Pictus ou encore les égouts de Paris, il s'attarde aussi sur les évènements, comme la bataille de Waterloo ou les barricades, il nous parle aussi du contexte politique. Ce livre s'est donc plus que la destinée de personnages tels que Jean Valjean ou Cosette, c'est aussi un livre historique.

La première chose qui m'a frappé et agréablement surprise, c'est que Victor Hugo a un style à la fois simple et poétique, ce qui fait que ce classique, à qui sait faire preuve de patience, est à la portée de tous. J'ai vraiment eu l'impression d'avoir à faire à une belle poésie en prose en lisant ce roman. La deuxième chose qui m'a beaucoup plut, est le fait de découvrir le récit à travers différents personnages, que se soit les personnages principaux, comme Jean Valjean ou les Thénardier, ou les personnages secondaires. Malgré les nombreux passages descriptif qui peuvent couper l'action du roman, on a envie de continuer, pour retrouver l'action, et savoir où les pas des personnages vont les emmener. Les personnages sont tous liés, on sait qu'ils vont finir par se rencontrer ou se revoir, on a envie de savoir comment. J'ai un seul regret, c'est de n'avoir pas tant eu que ça des passages avec Javert, un inspecteur de police, c'est un personnage que j'aime beaucoup, ou contraire de Cosette, qui finalement, vit plus à travers les pas des autres personnages, que sur les siens.

Les Misérables est un roman que j'ai beaucoup aimé, il nous plonge au coeur d'une réalité qu'on peut surement retrouver dans nos rues au jour d'aujourd'hui. Ce roman ne parle pas seulement des misérables sans le sous, mais aussi des misérables avec leurs tourments de coeur ou d'esprit... finalement, nous sommes peut-être tous des misérables...
Lien : http://leslecturesdecristy.b..
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