AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782381221175
480 pages
Hauteville (29/09/2021)
3.99/5   51 notes
Résumé :
La première victime est rarement la dernière...

La brigade criminelle d'Oxford est en effervescence : une jeune fille a été enlevée en pleine rue. Adam Fawley en a vu d'autres, pourtant cette affaire ne ressemble à rien de connu. L'agresseur de Faith Appleford lui a mis un sac sur la tête avant de la séquestrer dans un endroit isolé. L'adolescente a réussi à échapper par miracle, mais contre toute attente, elle refuse de porter plainte. Sans preuves s... >Voir plus
Que lire après Dernier criVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
3,99

sur 51 notes
5
5 avis
4
8 avis
3
1 avis
2
1 avis
1
0 avis
Quatrième enquête de l'inspecteur d'Oxford, Adam Fawley, et de sa brigade criminelle.
Une adolescente a subi une agression qui a commencé comme un kidnapping. Problème : elle ne veut pas témoigner... Mais l'inspecteur Fawley , pressentant que ce n'est que le début d'autres agressions, décide avec son équipe de creuser un peu .
Et un autre enlévement a lieu...

C'est un roman plein de supens, de fausses pistes, à chaque suspect, la brigade devant enquêter jusqu'au bout , ne serait-ce que pour "fermer" la piste. Enquête sérieuse comme si on y était , le lecteur ne sait plus où donner de la tête, seulement voilà... moi , je n'aime pas trop quand la vie privée du personnage policier est mise en avant pour créer encore plus de suspens, plus de drame. il y a un côté surenchère qui passe mal chez moi, je ne trouve âs cela vraisemblable. Combien y -a-t'il ,dans la vraie vie, de flics, dont la femme a subi une agression, ou un viol, ou un enlèvement ,et autres réjouissances ? Ne peut-on pas une fois au moins, avoir une série policière dont le personnage principal ne doit pas se battre, en plus de sa difficile vie professionnelle, avec une vie privée dramatique et sordide ? Là, le pauvre Adam, à peine remis du suicide de son fils , doit faire face à son passé... N'en jetez plus !
Et puis, il y a autre chose, pour ceux qui ont déjà lu du Cara Hunter, il leur apparaitra comme une trame récurrente, pas besoin de chercher le coupable, je ne peux pas vous en dire plus, sinon que cette auteure ne fait pas dans l'angélisme.
C'est un plus en matère de suspens, de résolution de l'enquête. je n'ai rien deviné...
Mais il ne faudrait pas que cela devienne répétitif, sinon, je connaitrai le ( ou la) coupable dés les premières lignes.
Mais je fais ma chipoteuse, la vérité, c'est que je n'ai pu fermer ce livre qu'une fois le mot FIN, écrit , et ça messieurs, dames, c'est la première chose qu'on demande à ce genre de littérature...
Original , tendu et haletant...
Commenter  J’apprécie          430
Le titre anglais est "All the Rage" (Toute la rage). Donc ça m'énerve, mais passons. J'aime bien Cara Hunter, et j'ai lu ses trois premiers : "Sous nos yeux", "Dans les ténèbres", livre que je m'aperçois n'avoir pas chroniqué ici, et "Que du feu". Ce "Dernier Cri" est le quatrième tome (qui peuvent être lus séparément) des enquêtes de la Brigade Criminelle d'Oxford, en Angleterre, dont le directeur des enquêtes est Adam Fawley, avec d'autres lieutenants et sergents qui sont récurrents dans ses livres : la coéquipière de Fawley est Erica Somer, il y a Quinn, Verity Everett, Baxter, le légiste et son assistante, le spécialiste informatique etc. le seul reproche que j'ai à faire est que d'une année sur l'autre -d'un tome à l'autre- chaque personnage de la Brigade avance dans sa vie : liaisons, ruptures, avancement d'échelons, maladies, caractères, et c'est parfois un peu difficile de se rappeler de tout ça. Sinon c'est vraiment prenant.

L'histoire : Une jeune fille de seize ans a été enlevée en pleine rue, agressée, emmenée menottée par des Serflex, un sac sur la tête. Problème : elle ne veut pas porter plainte. Erica Somer et Adam Fawley vont tout de même au domicile de la jeune victime, qui a réussi à se libérer et a été retrouvée en piètre état par un taxi, mais elle prétend que c'était juste un Poisson d'Avril. On est bien le 1er Avril. Mais Fawley et Somer sentent bien qu'il y a quelque chose là-dessous. le chauffeur de taxi qui a signalé avoir retrouvé Faith a raconté qu'elle avait les vêtements déchirés, qu'elle avait les cheveux emmêlés, le mascara barbouillé, les pleurs... il y a vraiment eu une agression, ce n'était pas une plaisanterie. En désespoir de cause, la police se penche sur les réseaux sociaux, sur la chaîne Instagram de Faith, qui a énormément d'abonnés. Et ne trouvent rien de plus vieux qu'il y a un an. le mystère s'éclaire lorsqu'à force de recherches ils comprennent que Faith, avant, s'appelait Daniel. C'est une jeune transsexuelle. Erica Somer réussit à faire parler Faith, en lui disant qu'elle connaît son secret, et la jeune fille lui raconte l'agression, qui n'a en fait pas été trop loin : les sirènes de la police ont fait fuir l'homme. Qu'elle n'a pas vu. le souci, c'est que le mode opératoire ressemble à celui d'un violeur en série que cette même Brigade a arrêté et fait emprisonner il y a vingt ans.


C'est pour la Brigade une énorme source d'embarras, en plus des tweets, des commentaires sur les sites d'information, des tabloïds qui soulèvent les similarités aussi, et la télévision qui veut maintenant des réponses. Lorsqu'une autre jeune fille du même âge disparait, c'est la panique à Oxford. Lorsqu'elle est retrouvée morte, les hommes de la police d'Oxford sont mis en difficulté par l'opinion publique : auraient-ils emprisonné un innocent ? Si c'est ça, le meurtrier va recommencer.

Sur un rythme soutenu, on est emportés dans les secrets, les histoires et les préjugés, et on découvre aussi les rapport des adolescentes entre elles, vraiment pas simples. Certaines sont pleines de rage.

C'est encore un bon cru pour Cara Hunter. Un excellent thriller.

Lien : https://melieetleslivres.fr/..
Commenter  J’apprécie          313
L'histoire :
Lorsqu'une jeune fille est agressée et qu'une autre est assassinée peu de temps après, les indices font penser à un tueur en série surnommé « le tueur des bas-côtés ». Sauf que l'homme est en prison depuis déjà plusieurs années. S'agit-il d'un copy-cat ou l'homme qui est derrière les barreaux est-il innocent, comme il n'a cessé de le proclamer ?
L'inspecteur chef Adam Fawley et son équipe sont chargés de l'enquête qui va leur révéler bien des surprises…

Mon avis :
C'est le quatrième roman mettant en scène Adam Fawley mais le premier que je lis. J'ai cru que c'était pour cette raison que j'étais perdue avec tous les personnages, que ce soit du côté des policiers ou des suspects. Mais je me suis aperçue qu'il s'agissait en fait de la construction de l'histoire, notamment après avoir lu certaines critiques qui rejoignent mon ressenti.
Seul Adam Fawley est identifié dès lors qu'un dialogue ou une scène commence par son personnage, incluant la date complète et l'heure. Les personnes et les lieux suivants sont mal ou pas du tout identifiés, ce qui a rendu ma lecture plutôt compliquée.
De même, lorsque quelqu'un parle puis pense quelque chose, tout est écrit à la suite sans précision. Ce qui n'a pas manqué de me surprendre à chaque fois. J'ai donc mis assez longtemps pour lire ce livre que j'aurais terminé bien avant en temps normal. Car malgré tout l'histoire est passionnante ; si j'ai persisté dans ma lecture c'est parce que j'avais vraiment envie de connaître l'identité du coupable.
Néanmoins je ne lirai pas d'autre livre de cette auteure, bien que la fin m'ait presque incitée à revenir sur ma décision, car les critiques sont quasiment unanimes concernant les aspects négatifs que j'ai cités plus haut et que l'on rencontre à nouveau.
Commenter  J’apprécie          81
J'ai découvert Cara Hunter l'année dernière et depuis, j'essaye de rattraper mon retard sur sa série. « Dernier cri » est le 4e épisode.

L'autrice a une recette qu'elle maîtrise de bout en bout et qui est sa marque de fabrique. Pour chaque aventure, elle utilise les mêmes ingrédients. La structure de son texte d'un seul bloc, sans chapitre, pourrait rebuter mais elle réussit tout de même à imposer un rythme à l'histoire. Les événements sont vécus et racontés par différents acteurs et sont parsemés d'articles de journaux, de rapports d'interrogatoires ou d'échanges sur les réseaux sociaux. le lecteur a ainsi une vision globale de l'affaire et en connaît tous les tenants et les aboutissants.

Comme à son habitude, elle s'intéresse à la famille et à l'entourage de la victime. Elle nous place au coeur de cette communauté et nous met face à ses dysfonctionnements. En plaçant son intrigue dans cet environnement, elle met aussi en lumière les non-dits, les secrets qui émaillent souvent les foyers aux apparences sereines.

Le scénario particulièrement travaillé et rempli de rebondissements s'avère réellement efficace. Au cours de la lecture, les suspects se succèdent à tour de rôle. A chaque nouvelle révélation, toutes les certitudes sont remises en cause. On ne sait jamais si l'on détient la vérité. Cette mécanique est une nouvelle fois identique aux précédentes enquêtes et pourtant cela fonctionne toujours sur moi.

Imprégné des autres aventures, je me suis attaché aux membres de cette brigade policière. Mais grâce à la malice de l'autrice, j'ai aussi été touché par le destin des autres protagonistes. Cara Hunter a profité de cette situation de fébrilité, pour me berner une nouvelle fois en perçant l'armure de chacun d'entre eux et faire exploser tous les bons sentiments. Je continue donc avec plaisir l'exploration de cette série qui confirme toutes ses promesses.
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
Commenter  J’apprécie          110
Bienvenue chez Cara Hunter, dont les livres de la série Adam Fawley sont tous bâtis sur le même modèle, une sorte d'écriture automatique telle que les générateurs de C.V.

Elle choisit un point de départ de l'intrigue relativement glauque (et qui le devient plus encore au fil de l'histoire), insère (remplissage ? 20 % en moyenne), des facsimilés d'articles, de tweets, de comptes rendus, de courriels ou de transcriptions d'auditions lassants à la longue et peu réalistes, dont la mise en page sur les liseuses est pénible et l'intérêt plus limité du fait de cette répétitivité dans ce dernier cas (un bon vieux dialogue est tout de même bien plus « vivant »).

Puis, elle saupoudre de digressions sur la vie (amoureuse la plupart du temps) de ses personnages récurrents dont les liens + ou – directs avec la ou les enquêtes sont pour le moins tirés par les cheveux et non crédibles en termes de statistiques (trop de coïncidences tuent celles-ci…).

Ah, j'ai failli oublier : vous découvrez forcément de manière chronologique les fausses pistes suivies par les forces de l'ordre jusqu'au dénouement (que vous n'aurez, il est vrai, que peu de chances d'avoir prévu puisque vous ne disposez pas des éléments). Les mobiles, modes opératoires, etc. du ou des coupables sont pour la plupart sordides, pas toujours vraisemblables ou tellement évidents que l'on se demande pourquoi ils n'ont pas été soupçonnés dès le départ.

Soit je me fais « ronchon », soit je deviens difficile… Ce qui n'arrange rien est que l'éditeur là encore ne fait pas son travail. On trouve de nombreuses coquilles ou fautes, des inversions, des erreurs grossières, de traduction et donc un manque de sérieux manifeste. de fait, le dernier ouvrage, « Dernier cri », bat tous les records en la matière. Auraient-ils envoyé le brouillon à l'imprimeur ?

En fait, une relecture attentive par au moins une personne parlant anglais, une capable de corriger les problèmes de syntaxe, d'orthographe, etc., et une troisième au fait des procédures et usages de la police au Royaume-Uni et pouvant la rendre intelligible pour des « gaulois » serait un minimum. Je n'évoque même pas le passage à l'édition numérique qui relève d'un rare amateurisme, mais moins cependant que celui de la dernière traductrice.
Je pense que vous avez compris que je ne vous recommande pas de lire des ouvrages de cette série (un à la limite, les autres ne lui ressemblant que trop…).

P.-S. Quel est l'intérêt et surtout la pertinence de raconter une bonne part de l'intrigue dans les critiques ? D'autant que vous n'utilisez pas la possibilité de « masquer » qui vous est offerte… Je ne pense pas que vous aimeriez lorsque vous cherchez une critique sur un film avant de vous décider que l'auteur vous dévoile l'histoire et une partie de la fin. Soyez prévenants pour les personnes qui vont lire votre avis.

Commenter  J’apprécie          21

Citations et extraits (50) Voir plus Ajouter une citation
Ces habitations ont dûes être révolutionnaires à une époque, mais l'architecture des années 1970 n'a pas bien vieilli. Les fenêtres sont trop petites et la quasi totalité de la surface au rez-de-chaussée est occupée par des garages qui saillent des façades. Mais ils tiennent lieu de débarras aujourd'hui ; les voitures modernes sont trop grosses pour passer les portes.
Commenter  J’apprécie          90
Encore un type d'âge moyen qui a largué une épouse bonne pour la casse au profit d'un modèle récent dans la vingtaine et de la famille flambant neuve qui va avec.
Commenter  J’apprécie          120
Cette fille est jolie dans un genre lessivé et en manque de sommeil, mais elle ne peut avoir plus de vingt-cinq ans. Au moins vingt ans de moins que Jonathan Blake, qui est sans doute le père du bébé. Encore un qui remet ça, se dit Bonnett. Encore un type d’âge moyen qui a largué une épouse bonne pour la casse au profit d’un modèle récent dans la vingtaine et de la famille flambant neuve qui va avec.
Commenter  J’apprécie          30
Elle essaie de tout laisser comme elle l’a trouvé, de telle sorte que si Sasha rentre chez elle, elle n’aura pas l’impression que son espace intime a été violé. D’autant plus – et c’est une pensée qui lui glace le sang – si elle a déjà subi un viol d’une bien pire espèce. Mais, malgré la précaution avec laquelle elle fouille, elle n’en est pas moins indiscrète, pas moins intrusive. Elle a l’impression de trahir cette fille qu’elle a commencé à apprécier. Les vêtements dans la penderie sont les mêmes que ceux qu’elle portait à une époque – des pièces que Faith Appleford pourrait porter ou dont elle vanterait les atouts dans l’un de ses vlogs : les lignes épurées, la préférence pour les unis plutôt que les motifs, les deux, trois articles rétro sélectionnés avec soin dans des friperies, les accessoires plus onéreux qu’elle a choisis avec amour pour pouvoir les assortir avec sa garde-robe.
Commenter  J’apprécie          00
Il existe différents types de silence, dans ce métier. Celui de la colère et l’impuissance, lorsqu’on a une intime conviction, mais absolument aucune preuve et qu’on ne peut rien y faire. Celui de la pitié, devant les horreurs que les gens traversent, même – ou surtout – de la part de ceux qui sont censés les aimer. Et celui de l’échec et du regret, lorsqu’on a fait tout ce qui était en notre pouvoir et que ça s’avère insuffisant. Mais lorsque Somer punaise la copie du certificat de naissance de Faith, c’est une tout autre sorte de silence. L’effroi est palpable. Cette découverte fait apparaître l’affaire sous un jour nouveau, encore plus inquiétant.
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : thrillerVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (207) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2868 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..