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sur 1791 notes
quels souvenirs de voyage ramènons-nous ?
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John Irving est un véritable magicien, qui, d'un coup de plume, donne au quotidien un air de conte de fées.

Win Berry est un rêveur. Et son plus grand rêve est de tenir un hôtel. Sa femme, Mary, en plus de s'occuper de leurs cinq enfants, sait transformer en réalité les désirs les plus fous de son mari. Ainsi, les enfants de Win Berry vont grandir dans trois hôtels différents : deux aux États-Unis et un dans l'Europe d'après-guerre. C'est au milieu de la clientèle parfois particulière, comme les anarchistes, les prostituées, les ours ou Sorrow, le chien qui n'arrive pas à disparaître, que va vivre la famille Berry. Une vie atypique et pleines de péripéties.

John Berry, troisième enfant et narrateur, raconte la vie de sa famille. La rencontre de ses parents, l'homosexualité assumée de son frère ainé. Son amour incestueux pour sa soeur Franny, la plus coriace mais aussi la plus vulnérable. Sa jeune soeur qui veut grandir et le petit dernier qui ne grandira pas. C'est juste l'histoire d'une famille avec ses drames et ses joies. Mais les personnages principaux ou secondaires sont tellement attachants qu'ils obligent le lecteur à vouloir découvrir la suite, tout en sachant qu'il n'y aura pas de de revirements spectaculaires. En fait, tout est là : le talent de John Irving est de créer des personnages aux personnalités très marquées. En y réfléchissant, quel intérêt de lire l'histoire d'une famille dont le rêve est de posséder un hôtel ? Mais avec John Irving, les joies et les peines du quotidien, la façon dont il raconte la vie, devient une aventure palpitante. Il le dit lui-même à un moment pour résumer un mauvais livre : "les introspections qui ne mènent à rien, l'absence d'intrigue, les personnages sans logique ni consistance, l'indigence du récit". Ici, rien de tout cela. le narrateur décrit sa famille et son environnement sans mièvrerie. Avec talent, l'auteur arrive à faire ressentir à travers la narration de John Berry l'émerveillement de l'enfance, les interrogations et le sens critique de l'adolescence la tendresse nostalgie de l'âge adulte. Il est souvent question de rêves (est-ce innocent qu'un des personnages se nomme Freud ?). Comment réagir lorsqu'ils se réalisent, lorsqu'ils échouent. Comment les rêves ou ceux des autres peuvent-ils influencer une vie ? Comment trouver sa place au milieu des rêves ? Celui de Win Berry profite à John et Suzie. Celui de Lili à Franck et Franny. Mais d'autres n'ont pas su éviter les "fenêtres ouvertes" …. Et vous ? Comment vivez-vous vos rêves ?
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C'est avec ce livre que je découvre John Irving. L'histoire est difficile à résumer, les évènements sont étranges et cette famille est vraiment particulière. Je l'ai ressenti comme une suite de drames, racontés avec de l'humour noir et sans pathos. Moi qui ai la larme facile, ce ne fut pas le cas, et pourtant, la famille Berry subit beaucoup. le style est vraiment plaisant. Malgré tout, j'ai trouvé qu'il y avait pas mal de longueurs.
Ce roman m'a donné envie de découvrir un peu plus de cet auteur.
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Un des premiers Irving lus (un des premiers écrits aussi), et comme avec Garp il a su me captiver, me faire rire, sourire, penser, rêver. J'avais alors découvert l'un des grands du roman américain, qui m'a accompagné de très nombreuses années. Un livre plein de fantaisie et de gaité, je le recommande pour découvrir cet auteur magnifique.
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J'ai attendu les vacances pour lire ce pavé, John Irving est un auteur qui peut être pénible à lire car il a des passages longs et une écriture parfois un peu brouillon. Jusque là je n'étais arrivé qu' à finir qu'un de ces livres " une prière pour Owen" après plusieurs abandon "le monde selon Garp", " je te retrouverais"... . Une amie qui aime l'auteur m'a conseillé ce livre, j'ai donc suivi son conseil.
J'ai bien aimé l'histoire de cette famille peu ordinaire, la première moitié du livre est intéressante, John nous parle de sa famille : un grand père sportif, un père aventurier, des frères et soeur hors du commun, mais à la moitié du roman, j'ai retrouvé, durant 2 chapitres ce que je redoute chez cet auteur, c'est long, confus, j'ai sauté quelques paragraphes. Puis cela redevient intéressant et l'histoire avance de nouveau.
J'ai un autre roman de John Irving dans ma PAL, je me le réserve pour les prochaines vacances, sachant qu avec lui, il faut s'attendre à des passages fastidieux mais l'originalité de ses histoires vaut le coup d'aller au bout.
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Je n'aurai jamais ouvert ce livre si un ami ne me l'avait recommandé. Ce roman fait partie des livres que je dévore. Un ouvrage très coloré, très surprenant : Irving est d'une créativité débordante. On s'attache aux personnages comme à des proches, on se demande à chaque page ce qui va bien encore leur arriver, et on les quitte avec regret quand le livre est terminé...
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Dès les premières pages, j'ai été captivée par cette famille qui est soudée et malgré des tragédies, des échecs… ils se relèvent toujours. Win Berry, le père de famille, qui est un grand rêveur réalise ses rêves même si cela doit vouer à l'échec et c'est à travers cela qu'on le suit dans ses hôtels avec des protagonistes atypiques notamment : Susie, une jeune femme se trouvant laide qui préfère porter un costume d'ours mais qui est très intelligente et pédagogique.
A travers John Berry, l'auteur nous dépeint une saga familiale hors du commun et arrive à ne pas trop nous émouvoir sur des évènements tragiques car, il ne s'attarde pas dessus et met en avant la complicité existante entre chacun des membres de cette famille.
« L'Hôtel New Hampshire » est un livre que l'on prend le temps de lire car, on n'a pas envie de quitter cette famille à laquelle on s'attache beaucoup. C'est aussi un roman qui nous fait prendre conscience à quel point il est important de rester solidaire avec ses proches.
Néanmoins, et cela n'est que mon ressenti mais, j'ai parfois été « choquée » par quelques passages entre John et Franny car sinon, il n'y aurait pas eu ce petit point négatif pour moi ce livre aurait sans aucun doute été un coup de coeur.
Bref, cela reste tout de même une lecture agréable et que je ne suis pas prête d'oublier !
Lien : https://les-breves-de-celine..
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Ma deuxième lecture d'un livre de John Irving me confirme l'excellente impression de l'auteur, tout en ajoutant une nouvelle dimension à ce que je découvre de son style. Car ici, en plus de nombreux thèmes communs de l'auteur, on retrouve la patte de son humour qui est largement plus prononcé que dans le monde selon Garp (ouvrage pourtant déjà bien humoristique également). L'hôtel New Hampshire est un livre qui arrive à être formidablement drôle, au point que j'ai du interrompre plusieurs fois ma lecture pour éclater de rire, notamment autour de ce merveilleux chien Sorrow. Mais le livre sait aussi être grave, voir violent (et je dois dire que j'ai trouvé presque insoutenable la description qui est faite dans le chapitre 4, autour de cette incapacité d'agir pendant un acte aussi grave). L'auteur explore plusieurs thèmes importants, qui transparaissent brutalement au milieu de cette fantasy déjanté et de cette famille atypique. Cette irruption de la réalité crue, sordide et froide est d'autant plus contrastée avec ce qui se passe autour, et j'ai adoré la façon dont nous est régulièrement rappelé que tout ceci n'est pas que drôle.

Niveau thématique, nous avons l'embarras du choix, et John Irving se permet de revenir sur des thématiques qu'il avait déjà développé dans le monde selon Garp, notamment autour de la condition de la femme. J'aime beaucoup la façon très douce dont il peut parler de ces thématiques, notamment de la violence faite aux femmes. C'est en nuance, mais extrèmement bien représenté. Et je ne parlerais même pas de l'inventivité dans les personnages tout en les faisant d'un réalisme saisissant.
Le livre n'est cependant pas exempt de quelques petits défauts, et notamment pour moi la fin un peu trop rapide, avec quelques petites choses qui passent rapidement à la trappe (la dernière mort du livre est à peine balayé quelques pages avant qu'on ne finisse, sans qu'il n'y ait le temps de le digérer réellement). D'autre part j'ai senti que l'auteur tentait un peu trop de rendre des moments dramatiques, oubliant un peu le ton léger et humoristique de l'ambiance générale. Comme s'il s'était senti obligé de rajouter un petit drame régulièrement pour ne pas tomber dans une facilité d'humour. Pour autant, le ton général du livre est plus proche du drame que de l'humour, et ces petites touches paraissent forcées du coup.

Mais pour le reste, j'ai beaucoup apprécié cette lecture qui fait vraiment plonger dans un monde décalée. Entre les ours, les rêves, l'idée de grandir, la violence aux femmes, on navigue dans un monde étrange mais trop réel pour être fantastique. On rit et on pleure au fur et à mesure de la lecture, et j'ai refermé avec une petite pointe au coeur, simplement parce qu'on ne pourrait découvrir la suite de cette famille atypique mais ô combien adorable. John Irving maitrise son sujet et son écriture, la découverte m'a régalé.
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le narrateur raconte la vie de sa famille : ses parents, ses frères et sa soeur, une famille peu conventionnelle, excentrique à laquelle il arrive des aventures loufoques ou tragiques. le père, ambitieux mais rêveur, peu doté du sens des affaires ouvre successivement trois hôtels, un dans le New Hampshire, un dans le Maine et un à Vienne en Autriche. On trouve aussi dans cette histoire le grand-père, un chien, des ours, un certain Freud l'Autrichien, ami de la famille (pas celui auquel vous pensez même si...).
L'aspect drôle et loufoque l'emporte alors que des sujets graves sont abordés (viol, inceste, handicap, mort...)
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C'est l'histoire folle d'une famille américaine rêveuse. Cette famille grandit avec un ours et passe sa vie d'hôtel en hôtel dont elle sera propriétaire.

On y découvre plusieurs enfants qui vont grandir : Franck, l'éternel réaliste, Franny, la futur femme indépendante, John (et oui encore un John) l'éternel rêveur (comme son père), Lilly,la petite fille qui ne grandit pas et Egg, le jeune garçon sourd.

Ce livre aborde plein de thème qu'on retrouve dans l'ensemble de l'oeuvre de John Irving : les femmes indépendantes voir ultra féministe, l'Europe avec la ville de Vienne, le viol, l'enfance et l'inceste (quoique thème nouveau).

Je n'ai pas vraiment aimé et pour moi ce n''est pas un des livres à retenir chez John Irving. le ton m'a paru trop léger trop détaché (vous allez me dire c'était ca le but) pour aborder le viol et l'inceste. Ca m'a laissé un arrière goût de révolte.

Bref je suis contente je l'ai lu mais cela ne restera pas un bon souvenir.
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