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sur 1040 notes
À lire pour découvrir Jaja avant "Gagner la guerre".

Je suis déçue. Quel dommage d'avoir d'abord tant voyagé avec Gesufal Benvenuto. Je ne me suis pas du tout épanouie dans ce recueil de nouvelles du coup. J'attendais les frissons, l'exaltation, les tourments. Et ça a plutôt été soupirs, lassitude et déception.
En effet, il est indéniable que la plume de Jaja est d'un "poétisme" digne d'un galant courtois chantant son amour pour sa belle. Car c'est principalement de ça qu'on parle dans ces écrits.
Au royaume de Léomance, les croyances sont nombreuses et font rêver comme trembler ses habitants. On rencontre un preux chevalier en quête de vengeance d'un territoire, d'une jeunette éprise d'un court d'eau, de villageois terrifiés par les ombres du passés en quête de vengeance qui hantent leurs bois, d'un Benvenuto en cavale pour échapper à un complot contre le Podestat, ou encore un homme en peine au désespoir qui décide de tout abandonner pour rejoindre le culte et faire voeux d'obscurité.

Des écrits très poétiques, exigeants, médiévaux, ambitieux qui ne doivent pas décourager le lectorat moins aguerrit à ce genre littéraire. Il n'en reste que Jaja excelle dans son domaine. Je ne manque pas de m'atteler vite à Te Deum ainsi que sa saga des Rois monde.

Auteur à suivre donc.
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Difficile d'évoquer Janua Vera alors qu'on a déjà si souvent et si bien vanté ses mérites. Difficile de parler correctement d'un titre de Jean-Philippe Jaworski parce que rares sont ceux qui possèdent son talent pour embellir les mots et transmettre les émotions.
J'y vais tout de même de mon petit commentaire qui n'apportera rien de bien nouveau mais qui confirmera une fois de plus – est-ce vraiment nécessaire ? – que oui, ce recueil de nouvelles est une petite pépite pour qui aime les univers denses, les personnages hauts en couleur et les styles clairement littéraires.

Outre un très bel objet – je possède la version « deluxe » reliée et avec une tranche dorée – j'ai surtout l'impression que cette réédition contient quelques nouvelles que vous ne trouverez pas dans les exemplaires précédents et notamment en poche. Car ici ce ne sont pas 7, pas 8 mais bien 10 nouvelles qui se succèdent.
Imaginez une grande fresque peinte représentant un univers riche et bien construit, à tendance médiévale avec un soupçon de fantasy : le Vieux Royaume. Vous y voyez divers paysages (des montagnes en arrière-plan à droite, un bord de mer au premier plan en bas à gauche, des plaines cultivées entre les deux, des villes trop peuplées, les tours d'un château, une forêt sombre…) et y apercevez de nombreux figurants, femmes, hommes, enfants, travaillant, espionnant, priant, se promenant… bref, des personnages pris en flagrant délit à un instant -T de leur vie. Maintenant, imaginez que Jean-Philippe Jaworski zoome sur 1 personnage à chaque fois, et cela à 10 reprises. C'est parti, vous voilà entrés dans le Vieux Royaume, accrochez-vous !

Ce qui fait la force de chaque histoire, c'est que l'auteur parvient à chaque fois à créer un cocon dans lequel le lecteur est immergé pour suivre l'aventure, le devenir de telle figure mise en avant. Tantôt dans un village isolé près d'une forêt, tantôt évoluant dans une très grande citadelle aux ruelles malfamées ; dès les premières lignes vous savez exactement où vous vous trouvez et tout est fait pour que vous ne soyez jamais perdus.
La nouvelle est un exercice difficile pour lequel il faut savoir faire preuve d'équilibre et de dosage. Souvent, on regrette une situation initiale qui prend trop de place par rapport au reste, un développement qui se perd dans des méandres inutiles et souvent, un dénouement qui arrive trop brutalement, comme un cheveu sur la soupe. Rien de tout cela chez Jean-Philippe Jaworski : tout est à sa place, tout est maîtrisé.
On sent que l'auteur passe du temps sur chaque détail et que chaque mot est choisi avec soin. Un peu comme un Flaubert qui réécrivait plusieurs fois chaque page jusqu'à trouver le terme qui ferait chanter tout le reste. On pourrait redouter un style trop littéraire, trop maîtrisé mais là encore, Jaworski surprend car il parvient à nous offrir une histoire passionnante, une lecture fluide et pleine d'émotions, sans en oublier la forme. Et ce n'est pas donné à tout le monde, loin de là !

Je ne reviendrai pas sur chacune des 10 nouvelles mais plutôt sur celles qui m'ont durablement marquée. Bon, très sincèrement, toutes méritent notre attention et toutes ont un petit quelque chose ; mon choix est totalement subjectif et relève donc de mes goûts à moi en terme d'intrigues, de thèmes, de personnages… La qualité littéraire – bien que le ton et le langage employés varient d'une nouvelle à l'autre – est au rendez-vous tout au long du recueil, c'est indéniable.

Le Conte de Suzelle. Voilà des mois (des années) qu'on m'assure que cette nouvelle va me parler, qu'elle va me plaire. J'ai même un ami qui m'a avoué la relire tous les ans tant elle est émouvante… merci Raphaël, je comprends maintenant pourquoi ! Suzelle est une petite fille un peu rêveuse qui oublie souvent de mener à bien les corvées familiales. Un jour qu'elle doit s'occuper du linge au lavoir, elle fait une rencontre qui aura un impact définitif sur son avenir. Un jeune homme, beau, élégant (bien qu'un peu étrange) qui lui promet qu'il reviendra la voir dès que possible. Suzelle se propose dorénavant pour toutes les lessives, impatiente de revoir l'inconnu. Elle grandit, devient une jeune femme, met de côté ses rêveries d'enfant sans jamais les oublier pour autant et puis, la vie reprenant ses droits, elle accepte de se marier, donne naissance à de nombreux enfants, affronte la mort de certains, voit la guerre arriver… mais jamais l'inconnu rencontré pendant ses jeunes années. le Conte de Suzelle est magnifique mais terriblement triste. Il nous parle d'espoir, de la vie qui passe, de fatalité… avec une touche de merveilleux, évidemment ! Et la chute, bien qu'attendue, est exactement celle que j'espérais. Une nouvelle très émouvante que moi aussi, je relirai régulièrement.
Mauvaise donne est sans doute la nouvelle la plus célèbre du recueil puisqu'elle met en scène Benvenuto Gesufal, un « salopard » anti-héros qu'on ne peut s'empêcher d'apprécier et qui est surtout connu pour être le personnage principal de Gagner la guerre, le premier roman de Jaworski. Dans les ruelles malfamées de la ville de Ciudalia – dont les consonances nous font penser à une ville d'Italie – Benvenuto assassine sur commande. Alors qu'il accepte une nouvelle mission, il se retrouve coincé dans une histoire de plus grande ampleur où les manipulations et complots politiques sont de mise. C'est le genre de héros qui pense à sauver sa pomme avant le reste et qui fait preuve d'une grande ingéniosité pour cela. C'est une nouvelle à la fois dynamique, même un peu drôle et qui témoigne de la richesse de l'univers mis en place par Jean-Philippe Jaworski (une ville avec un historique, un gouvernement, une politique…).
Jour de guigne qui fait directement suite au Conte de Suzelle prend le contre-pied de celui-ci. Si des larmes de tristesse avaient pu couler lors de la découverte de l'aventure malheureuse de la jeune fille, en suivant Maître Calame, ce sont des larmes de rire que l'on ne peut retenir. Hommage assumé au grand Terry Pratchett, Jean-Philippe Jaworski met en scène un homme frappé d'une malédiction qui, toute la journée durant, devra subir les conséquences de celle-ci. de la perte de son argent à l'attaque de chiens enragés en passant sous les fenêtres des ménagères qui vident leurs sceaux d'aisance, le héros a bien du mal à rester debout. le voilà d'ailleurs engagé – contre son gré – dans la résolution d'un mystère entourant la ville. Les gags s'enchaînent, c'est toujours drôle, fin, jamais lourd et exagéré. C'est aussi l'occasion pour l'auteur de glisser de nouveaux éléments sur la conception de son univers, notamment sur les créatures qui le peuplent.
Avec le Confident, là aussi le lecteur en apprend davantage sur le Vieux Royaume et notamment sur un de ses aspects religieux puisque l'on fait la connaissance d'un homme qui a fait voeu d'obscurité en l'honneur du culte du Desséché. C'est assez sombre, assez étrange. Les premières pages sont sibyllines mais le voile se lève petit à petit et ce qu'on découvre est assez passionnant. Là encore, Jaworski nous prouve qu'il a pensé aux moindres détails de son univers.
Un amour dévorant et le Service des dames m'ont également fait forte impression. La première nouvelle pour son atmosphère très inquiétante, je n'aimerais pas errer dans cette forêt qui abrite des fantômes agressifs une fois la nuit tombée (j'ai beaucoup aimé la scène finale, inspirée de Shaekespeare/Millais ?) ; et la seconde pour son clin d'oeil aux romans courtois de Chrétien de Troyes (le chevalier errant, la châtelaine toute puissante en son domaine, le combat en duel…). L'immersion du lecteur est totale et là encore, ces deux textes nous le rappellent.

Je pourrais insister sur la beauté de certains textes, sur l'émotion et sur l'extrême attention portée aux mots… mais j'arrête là ce blabla déjà bien trop long et bien moins digeste que les 420 pages proposées par Jean-Philippe Jaworski. Si vous souhaitez découvrir l'auteur, si vous aimez les nouvelles, si vous aimez les univers bien construits et denses à la façon d'un Tolkien, alors laissez-vous tenter par Janua Vera. A mon avis, vous aurez envie de poursuivre un peu plus l'aventure en vous plongeant dans les romans de l'auteur…

PS : à noter que pour parfaire l'aventure, des annexes ont été ajoutées au recueil. Vous voilà en possession de quelques anecdotes nouvelles au sujet du Vieux Royaume et surtout en possession de toute sa chronologie (qui s'étale sur des millénaires)… au cas où vous doutiez encore que Jaworski a pensé à tout !
Lien : http://bazardelalitterature...
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Pour ma part j'ai vraiment beaucoup aimé, sans qu'il y ait pour autant le petit truc pour en faire un vrai coup de coeur.
Si la première nouvelle, qui donne son nom au recueil, est sans doute la moins réussie (que ça soit au niveau du style ou de l'histoire), les autres m'ont toutes beaucoup plu, avec une plume toujours travaillée mais pour moi aussi fluide, et qui sait s'adapter aux ambiances et récits qu'elle narre.
Par contre je ne sais pas si je l'aurais tout autant apprécié si je n'avais pas déjà lu Gagner la Guerre avant (et Même pas Mort dans une moindre mesure).
En tout cas ça m'a sérieusement donné envie d'aller voir du côté du Sentiment du Fer, son nouveau recueil de nouvelles du Vieux Royaume.
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C'est avec un plaisir non dissimulé que je retrouve le Vieux Royaume...et surtout Benvenuto...j'avais adoré "Gagner la Guerre" et bien je confirme, ces nouvelles complètent à merveille ce roman...On apprend plein de chose sur le passé de ce Royaume...Pour les fans de Gesufal, qui veulent compléter leurs connaissances....
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8 nouvelles, toutes plus ou moins rattachées ente elles par quelques éléments, au moins par l'univers du vieux Royaume et donc son Histoire et ses mythes. Sait construire des ambiances de l'épique au confiné ainsi que des personnages aux caractéristiques propre à chaque nouvelle en seulement quelques phrases. Nouvelles à chutes pour la plupart percutantes, qui ont fait mouche à chaque fois pour moi. La fantasy est ici présente en filigrane, dans un univers médiéval sombre et cruel, avec la présence discrète de magie et d'elfe. [...]

Un mot et une note pour chacune des nouvelles sur le blog

Celles qui m'ont le plus marqué sont le conte de Suzelle et le confident récits les plus émouvants. Et j'ai aussi beaucoup apprécié Mauvaise donne et Jour de guigne, pour leur côté un peu plus enjoué. Les chevaliers, la forêt regorgeant de mystère et de danger, la guerre qui couve dans les territoires, les dieux qui errent servent à merveille à la construction du folklore du vieux royaume démembré et font de ce recueil un bon moment de lecture.
Lien : http://le-fataliste.fr/justi..
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Si le genre de la nouvelle est assez peu courant dans la littérature française actuelle, il s'épanouit en de bien jolies fleurs dans les domaines dit de l'imaginaire. Janua Vera est l'une d'entre elles, particulièrement réussie.
L'édition originelle de 2007 se compose de sept nouvelles. Sept récits en écho pour créer un monde : le Vieux Royaume, né du rêve d'un conquérant puis émietté au fil de l'histoire et des guerres en de multiples Etats. Un monde médiéval qui ressemble un peu au nôtre mais se peuple d'autres êtres, d'autres religions, d'autres rêves.
*
On y croise un Roi-Dieu flamboyant, aux prises avec un rêve obsessionnel.
Un maître-assassin gouailleur tombé dans de tortueuses manigances politiques.
Un chevalier superbe au service des dames, pour le meilleur comme pour le pire.
Un barbare en déroute, confronté aux mystères de la forêt et aux troubles de son propre passé.
Une paysanne amoureuse d'un rêve tout juste effleuré.
Un copiste malchanceux luttant contre les sortilèges d'un palimpseste.
Un prêtre enfermé dans les tréfonds obscurs d'un sanctuaire.
*
Le tout servi par une plume excellente, aussi à l'aise dans la légèreté et l'action que dans la description fastueuse, le mystère et l'introspection. Un peu moins, peut-être, dans l'humour – l'avant-dernier récit, qui en relève essentiellement, m'a moins plu que les autres, peut-être parce que le ton en est un peu trop décalé, inattendu par rapport à ce qui l'entoure. Une réticence bien minime face à la qualité de l'ensemble. Outre ses talents de créateur d'univers et de personnages, J.P. Jaworski témoigne aussi d'une belle maîtrise du récit, avec ces textes bien calibrés, toujours terminés par une chute comme je les aime - cette note épicée qui relève la saveur de ce qu'elle clôt.
*
Le recueil, épuisé dans sa version originale, a été republié en 2010, toujours aux Moutons électriques, mais dans une édition augmentée de trois récits. Que j'ai hâte de découvrir !
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Janua Vera est un recueil de 8 nouvelles. Enfin, plus ou moins, il pourra y en avoir une de plus ou une de moins selon l'édition que vous aurez en main. Donc, je reprends. Janua Vera est un recueil de 8 nouvelles écrite par un auteur français (!). En plus d'être francophone donc et nous épargner les affres parfois douloureux de la traduction, ce monsieur écrit bien. Vachement bien même. A une époque où le sms est en passe de devenir la première langue mondiale (j'exagère mais à peine), où la richesse de vocabulaire semble se perdre de génération en génération, il est vraiment plaisant de lire un livre aussi riche. Ha oui, évidemment parfois, faudra ouvrir un dico ou se faire une raison.

Janua Vera c'est aussi de la fantasy. Mais ne cherchez point trop les gros effets spéciaux. La fantasy de Jaworski est discrète, une pincée de magie par-ci un poil d'elfe par-là, au profit d'une ambiance résolument médiévale, avec des châteaux-forts, des damoiselles en détresse (ou presque), des chevaliers, des guerriers sanguinaires, des paysans, ... Bien davantage du merveilleux à la Chanson de Roland que de la fantasy tolkienesque.

Bon allez place aux nouvelles...

Janua Vera. Cette première nouvelle sert d'introduction aux suivantes. Elle se passe bien avant les intrigues de la plupart des nouvelles du recueil, si j'ai bien compris l'affaire et raconte l'histoire du Roi du Vieux Royaume qui a quelques soucis avec ses rêves. Plaisant, on veut lire la suite.

Mauvaise donne. La nouvelle la plus longue du recueil. Elle sert de prélude à Gagner la Guerre, le roman de l'auteur sorti l'an dernier aux Moutons Électriques. On se retrouve ici dans une histoire tout à fait mafieuse dans une ambiance médiévale. Des assassins, des complots et des intrigues politiques, des courses poursuites à travers la ville. C'est prenant.

Le service des dames. Nouvelle tournant autour de la thématique de la courtoisie chevaleresque. Là où Jaworski déchire tout dans cette nouvelle c'est dans la description des chevaux. Enfin un auteur dont on a l'impression qu'il a déjà mis un pied dans une écurie (et si ce n'est pas le cas, je lui soulève mon chapeau). On est conquis.

Une offrande très précieuse. Une nouvelle onirique à laquelle j'ai accroché jusqu'à ce que l'aspect onirique se dévoile. On est dans le brut, la guerre, la fuite sous la pluie dans la forêt, la peur, la douleur, le sang et puis pouf on est dans le rêve. J'ai eu un peu de mal. Au niveau de la psychologie et la profondeur du personnage principal, c'est très fort cependant. On sent le passé de cette homme qui pèse une tonne sur son dos bien plus que le moribond qu'il transporte dans sa fuite.

Le conte de Suzelle. Une nouvelle que j'ai trouvé longue et lente. Sans doute l'effet désiré cela dit. Raconte la vie de Suzelle, petite fille paysanne plutôt délurée, et sa rencontre avec un personnage sorti tout droit d'un conte de fées.

Jour de guigne. Les déboires de Calame, un pauvre type atteint du Syndrome de Palimpseste. Comment vous ne connaissez pas cette maladie ? Un mal qui sévit chez les copistes quand la magie n'a pas bien été ôtée des parchemins. Les symptômes ? Un manque de bol consternant, pouvant mener à la mort... On sent l'hommage à Pratchett dans cette nouvelle humoristique. Attention hommage pas copie (encore que le parallèle avec le métier du héros est tentant) : le texte est animé de sa vie propre. Pour jubiler.

Un amour dévorant. Ha ! Ce n'est pas une nouvelle, mais un conte. Superbe tout simplement. Je me demande si l'auteur s'est inspiré d'une légende existante où s'il a forgé celle-ci de toute pièce. Une histoire de fantômes médiévales. Pour se faire peur tard le soir.

Le confident. Texte très sombre, voire lugubre. Drôle d'impression de malaise tout au long de la lecture. de quoi faire ressortir des penchants claustrophobes. C'est l'histoire d'un gars qui a choisi de vivre dans l'obscurité ... pour écouter les morts. le pire, c'est que ces derniers lui parlent. Brrr.
Lien : http://ledragongalactique.bl..
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A nouveau un recueil de nouvelles absolument passionnant!

Bon ça c'est fait mais développons un peu ^^

Dans ce recueil, nous retrouvons plusieurs histoires qui donnent encore davantage d'épaisseur à l'univers fantasy de l'auteur: le vieux royaume. C'est parfois touchant, parfois drôle, parfois haletant mais jamais ennuyeux.

ET, aucune nouvelle ne fait tâche dans ce magnifique "tableau" fantastique!

Bref c'est à nouveau très bon!
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Pour avoir lu "gagner la guerre" il y a quelques années, l'avoir adoré, et m'en souvenir avec une petite larme à l'oeil, je me devais de lire ce recueil, base de toute l'oeuvre de ce très bon auteur.
Aucune déception, toutes les nouvelles sont intéressantes et originales. Evidemment, toutes ces histoires tournent autour du même univers mais avec chacune leur originalité.
Finalement aucune ne sort vraiment du lot, mais cette belle qualité constante tout au long du recueil est à signaler puisque assez rare dans ce type d'exercice.
Une très belle plume qui nous immerge en quelques pages dans ce sombre univers médiéval. Et contrairement à son cycle actuel "les rois du monde", je trouve que dans ce recueil, la qualité de plume ne nuit pas à la fluidité de la lecture. Alors que dans ces derniers livres, ce bel équilibre n'est plus vraiment là...
Pour conclure, un très bon moment de lecture....
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Dix nouvelles et six notices qui viennent approfondir et enrichir l'univers de « Gagner la guerre » ( pourtant elles ont précédés le roman). On y retrouve le Vieux Royaume avec ses pays (Léomance , Bromael, la Marche Franche… ), ses cités (Ciudalia , Vieufé, Bourg-Preux ..) et certains personnages secondaires (Cecht le barbare,Dame Plectrude,le centenier Gaideris,l'Elfe Annoeth ) . « Mauvaise donne » est quasiment une préquelle de « Gagner la guerre » . On retrouve aussi l'écriture ciselée et l'extrême attention aux détails de l'auteur . de plus,malgré leur cohérence interne ,ces nouvelles explorent des tons et des genres variés avec autant de réussite : parodie grinçante de roman de chevalerie (Le service des dames ) , comique (Jour de guigne) , conte doux-amer (Le conte de Suzelle) , horreur ( Un amour dévorant,Le confident ) … C'est très réussi
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