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EAN : 9782367345222
408 pages
Au Vent des Iles (05/04/2024)
3.83/5   3 notes
Résumé :
Benjamin Teikitutoua, dit Ben, est un tuhuka, soit un maître de la société traditionnelle marquisienne. Témoin privilégié de tous les bouleversements qu’a connus la société polynésienne depuis le milieu du XXe siècle, et acteur du renouveau culturel marquisien, il rapporte ici ses souvenirs les plus marquants avec la truculence et l’impertinence qui le caractérisent. C’est ainsi que l’on croise un évêque breton, un gendarme japonais, un milliardaire déguisé en avent... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique

Les Marquisiens nous donnent une leçon de vie, de dynamisme culturel, de résilience collective et de tolérance. Ils sont les survivants d'un peuple qui devrait avoir disparu (il restait 2000 Marquisains en 1920 ) et les promoteurs d'une culture qui plonge ses racines dans le passé, pour mieux vivre le présent – une culture qui nous propose des pistes d'avenir.
«Sinon, la beauté des Marquises et tout ça, je laisse les touristes voir. Ils disent : «C'est bien, vous n'avez pas découpé vos montagnes comme à Tahiti ni mis des buildings comme à Hawai'i.» Pour l'instant… Pour l'instant le besoin n'est pas encore là. On est peu nombreux, on est encore loin du coeur, loin des yeux, ça nous protège aussi, cet éloignement de tout ce qui est constructible incontrôlable. Vous voyez les Marquises belles, sauvages, naturelles, dans leur splendeur. Et j'ai envie de dire pourvu que ça dure !...
Un très beau voyage et la découverte d'un peuple et de ses coutumes. le tout raconté avec un incroyable sens de l'humour et de la dérision
Un auteur qui utilise des expressions savoureuses : L'argent braguette pour les allocations familiales.
Un récit empreint de poésie, telle celle des «oiseaux de la pleine lune».
Aux Marquises, nous avons ce qu'on appelle des filles-mères, c'est-à-dire qui ont eu des enfants avec des amours occasionnels et tout ça, et on appelle tous ces enfants les «oiseaux de la pleine lune». Donc ils ne sont pas reconnus, mais ils sont là, vivants. Ça a été fait amoureusement, un coup de foudre, peut-être dans la nuit de la pleine lune, puisqu'on les appelle les oiseaux de la pleine lune, en marquisien te tama a te ohutumui.
J'ai bien aimé les histoires et les légendes qui comme chez nous sont la pour nous apprendre l'obéissance pour les enfants en les effrayant, le respect de la nature pour certain mais aussi une certaine proximité avec nos mythes :
… Ensuite, tu as Mauike : autrefois, les Ènana mangeaient les aliments crus, seule la tribu de Mauike connaissait le feu. Mauike dévoile à son neveu, le pêcheur d'îles, Maui, que le secret du feu est dans sa tête. Maui avec son casse-tête lui fracasse le crâne dont sortent des étincelles, il possède le feu.
Nous ne sommes pas loin du mythe de Prométhée.
Mais c'est aussi l'histoire de tribus structurées avec des classes particulières et une connaissance parfaite de leur généalogie :
Et une classe particulière, les kaioi, en tahitien ‘arioi, les jouisseurs, c'est l'initiation à une vie heureuse, jouisseuse, avant de devenir adultes responsables. Cette jeunesse de quinze à vingt-cinq ans vit librement, elle est sexuellement libre, elle chante, danse, fait l'amour, et se déplace de vallée en vallée, et parfois d'île en île.
Si l'église leur a apporté le code Dordillon et ses interdits ethnocidaires, elle leur a aussi apporté l'instruction et transmit la mémoire de leurs îles et la préservation de leur langue grâce à ses études car les épidémies ont décimé la population.
Une belle découverte que ce peuple en harmonie avec son environnement, avec sa culture mais qui s'est ouvert au monde et fait face à l'avenir.
L'avenir n'est pas sombre, l'avenir sera… au hasard.
Les Marquises de petites îles qui ne manquent pas d'intérêt grâce au talent de Ben et de Loïc Josse qui nous ont conté ses habitants, ses paysages, ses légendes et ses hommes politiques qui ont bien défendu leur culture car même si ils se sont occidentalisés, ils ont décidé de retrouver leurs racines pour aller de l'avant. Partez à leur découverte.
Merci «Au vent des îles» et à Babelio pour le coup de coeur qu'est ce voyage au long cours.
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Les îles Marquises furent découvertes en 1595.
Ça, c'est d'un point de vue occidental, car l'archipel Te Hunua Ènana était habité bien avant l'arrivée de ces pseudo-découvreurs. Et c'est exactement pour cela que j'aime et trouve important de lire des littératures étrangères, pour faire ce pas de côté et découvrir le point de vue d'autres cultures, et parfois voir la nôtre à travers leur regard extérieur.

C'est donc une plongée dans la culture marquisienne que nous propose Benjamin Teikitutoua, derrière qui l'auteur Loïc Josse s'efface complètement pour lui laisser terrain libre. J'ai beaucoup aimé rencontrer cette personnalité intéressante et très humaine. Son style frais tout en oralité laisse entendre le conteur, et à un moment même le chanteur. On devine les intonations et les émotions derrière ces mots retranscrits et j'ai beaucoup apprécié ce ton vivant qui nous entraîne dans une multitude d'anecdotes qui donne vie à cette culture que je connaissais trop peu.

La première chose que j'apprends, c'est la place centrale de la religion catholique dans la culture marquisienne. Colonisées par la France en 1842, les Marquises se voient appliquer en 1863 le code Dordillon, du nom de l'évêque régissant ces îles. Celui-ci punit toute manifestation de la culture marquisienne. Il y a une véritable violence dans cette volonté d'acculturer tout un peuple. Ben raconte que dans son enfance (dans les années 1960), le curé avait une telle emprise sur les gens qu'ils avaient plus peur de lui que du diable.
De ce que décrit Ben, le rapport de la population à ce colonialisme n'est ni tout noir ni tout blanc. le peuple marquisien dépérissait de famines et d'épidémies, et les Français ont occupé un rôle de sauveurs tyranniques. Les habitants ont tout de même voté « oui » au référendum de 1958 pour intégrer la Polynésie française.

L'aspect qui m'a le plus intéressée dans ce livre, c'est lorsque Ben décrit le long processus d'émancipation culturelle des Marquises par rapport à Tahiti et à la France, qui a débuté dans les années 1980. Ben semble d'ailleurs y avoir joué une place de premier plan aux côtés d'autres enseignants revenus à leurs îles natales, avec aussi l'appui important de l'évêque de l'époque. Ce dernier, grand passionné de culture marquisienne, attendait avec impatience que celle-ci se « réveille ».
Plutôt que d'opposer ancienne culture et culture catholique, il s'agit de faire marcher les deux main dans la main. Comme Ben aime à le répéter : il faut nager avec le courant et non contre.

Réveiller la culture d'accord, mais qu'est-ce que la culture ? Les Marquisiens n'avaient pas de mot pour illustrer ce concept flou (« Euh, vous voulez parler d'agriculture ? »). Ce qui fait la spécificité de la région ? Il y a donc un immense travail à entreprendre pour préserver, redécouvrir, collecter, se réapproprier, recréer et diffuser les divers aspects culturels propre aux îles Marquises : langue, tatouage, chants, danses, Histoire, cuisine, techniques, légendes, spiritualité, sculptures, tressage, moeurs (en dehors du cannibalisme !)…

La culture commence avec la langue. Èo ènana, la langue marquisienne, est en danger de disparition à force de se mélanger au tahitien et au français. Ben raconte comment il a participé à la création d'une académie marquisienne pour promouvoir la langue et créer des mots pour les concepts nouveaux.

La même idée de préservation et recréation a été appliquée aux chants et aux danses. Ben a fondé un groupe de jeunes danseurs pour représenter les Marquises aux spectacles du festival de Polynésie, alors que l'archipel était considéré comme étant déjà englobé par les représentations de Tahiti. Cette initiative a redonné vie aux quelques danses traditionnelles marquisiennes ayant été conservées, et par la suite elles ont inspiré de nouvelles créations.
Il y a aussi des recréations de danses perdues. Concernant le « haka toa » néo-zélandais mondialement connu, Ben fait remarquer qu'en marquisien il y a aussi les mots « haka » (danse) et « toa » (guerre), ce qui peut laisser penser que les Maoris l'aient héritée des Marquisiens.
L'Histoire des Marquises avant l'arrivée des Européens reste par ailleurs assez méconnue, et des recherches récentes (années 2010) en linguistique et génomique tentent de retracer les migrations des peuples de Polynésie.

Il y a également la redécouverte des tatouages marquisiens, centraux dans la vie sociale pré-coloniale, puis interdits sous Dordillon et peu à peu oubliées depuis. Les motifs des tatouages et leurs sens ont heureusement été compilés par un ethnologue allemand, mais cela signifie donc que les Marquisiens doivent se réapproprier leur propre culture à travers ce que d'autres peuples ont pu écrire sur eux.

Ensuite, lorsque l'on parle de la culture d'une région, la cuisine est souvent citée. Ben évoque son enfance au cours de laquelle la faim n'était pas rare. Pour trouver de quoi se nourrir, cela nécessitait des connaissances du milieu et des techniques : construction de pirogue, lieux où pêcher (indiqués par la légende du Taikahano), pêche de dauphins (plus d'actualité car tuer n'est plus nécessaire pour survivre), pièges à poules sauvages, élevage de cochons (propriétaire d'un troupeau et non d'un territoire), lieux de cueillette de fruits… Ben donne aussi beaucoup de recettes de cuisine marquisienne.
Il existait des « tapus » interdisant à certains moments et endroits la pêche, la chasse ou la cueillette, ce qui laissait le temps aux ressources limitées de se régénérer. Mais aujourd'hui, le commerce mondialisé dérègle fortement cet équilibre écologique et nuit à l'auto-suffisance des îles.

Pour ce qui est de la spiritualité, la religion catholique n'a pas supplanté toutes les croyances des Marquisiens. Il y a notamment des superstitions autour de l'arbre sacré censé éloigner les mauvais esprits. Ou encore, les tikis, qui représentent l'humain-dieu, le premier homme à l'origine de l'humanité. Les sculptures de tikis sont prétendument chargées de « mana » ; ce que les courants New Age occidentaux désigneraient sans doute par le terme fourre-tout d'« énergie ».

Et une dernière anecdote avant de conclure sur mon avis ! En langue marquisienne, il n'y avait pas de mot pour dire « merci », du moins pas avant l'importation de ce concept par le tahitien et le français.
Leur culture du don et contre-don (le « potlach ») amène parfois à donner à l'excès afin d'asseoir son prestige et de créer une dépendance, mais cela peut aussi devenir très ruineux (surtout face à des colons ayant d'autres moeurs !). Ben s'interroge : « Le fait de dire merci, pour vous Européens, ça signifie quoi ? C'est une façon de se débarrasser de la culpabilité de recevoir ? J'ai été reçu par toi, j'ai été gêné, je te dis merci pour le dérangement. » (p.294)



Pour conclure, j'ai adoré découvrir les Marquises (ou plutôt Te Henua Ènana), ce fut un très bon moment de lecture. Cette immersion était passionnante et me donne envie d'en apprendre bien plus sur cette culture riche qui a traversé l'acculturation, l'oubli puis le réveil.
De nos divergences de mentalité, j'en retire de la richesse et davantage de curiosité, et je suppose que c'est exactement le message que Ben souhaitait faire passer, du peu que je le connais à travers ses mots retranscrits.
C'était une très belle rencontre avec Ben, tuhuka de Ua Pou, et si vous souhaitez comprendre la signification de ce titre, je vous recommande chaudement de lire ce livre !
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J' ai obtenu ce livre en participant à masse critique et j'étais content de le recevoir d'autant plus que j'ai vécu à Tahiti pendant 4 années pendant mon adolescence il y a plus de 30 ans et que j'ai adoré la culture polynésienne et ses habitants.
Donc le livre reprend le témoignage de Ben, de son enfance aux Marquises, à sa scolarisation,sa vie professionnelle en tant qu'instituteur et son retour aux Marquises pour instruire ses semblables.
L'écriture est particulière puisqu'elle reprend le langage parlé de Ben donc on retrouve des fautes de syntaxe mais ça donne un certain charme puisque qu'on est plus proche du conteur, comme si celui-ci nous racontait un peu ses souvenirs directement au bord de la plage,une bibine ( euh une hinano) à la main .On retrouve des noms et mots marquisiens également de façon régulière et pour celui qui n'est pas habitué c'est sans doute un peu pénible à lire( la langue polynésienne faisant une part belle aux voyelles.Exemple le Maire de Faa'a à Tahiti mais là c'est simple à dire.😁.) Non ce qui est gênant dans ce livre c'est que les souvenirs de Ben et anecdotes ne sont pas toutes bien détaillées.On à l'impression que parfois c'est tellement vieux que finalement il n'a pas grand chose à nous raconter. Un peu comme si j'essayais de vous résumer mes souvenirs de maternelle. J'aurais pas grand chose à vous raconter et sinon de manière très vague. C'est le cas de son enfance, on apprend qu'il n'y avait pas d'électricité, que la vie était très simple sans les apports de la modernité mais guère plus. Sur la partie où il tente de nous expliquer la vie bien avant lui dans les vallées aux temps anciens ne fourmille pas vraiment de détails.La partie la plus intéressante finalement reste lorsqu'il nous explique l'influence du catholicisme sur les Marquisiens et que finalement c'est un peu grâce à eux qu'ils ont pû accéder à l'instruction et finalement retrouver leur culture.
Bref on apprend un peu mais on ressent un manque dans le sens où ça ne fourmille pas de détails et qu'on à plus l'impression de survoler l'évolution des marquisiens sur plusieurs centaines d'années.De plus certaines anecdotes sont redites dans divers chapitres ce qui finalement renforce le côté qu'il n'y a pas toujours grand chose à dire.Les anecdotes concernant la rencontre de Ben avec Jacques Brel ou Giscard d'Estaing peuvent se résumer à quasiment 2 phrases par exemple, tellement il y a peu à dire.Bon finalement pour être franc je dirais que je suis allé au bout de ce livre juste pour donner une appréciation pour masse critique sinon je pense que je l'aurai lâché avant la fin.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Leur définition de l'identité, dans un contexte de métissage flagrant tant il est généralisé, ne pouvait évidemment pas être de nature raciale ou ethnique ou même être liée au retranchement, au repli. Les Marquisiens sont vaccinés contre ce virus-là.
Ils démontrent dans leur démarche à quel point la notion de droit du sang est une absurdité totale. Ils nous délivrent cette certitude rassurante avec une force et une évidence incontestables.
Être Marquisien, c'est certes relever d'une lignée marquisienne, même s'il y a eu métissage, mais c'est surtout se définir comme Ènana/Ènata, c'est revendiquer son appartenance à un peuple, à une culture. L'identité n'est pas dans les gènes, elle est d'abord dans la culture. Je suis Marquisien parce que je le veux, parce que je le sais, parce que je me réfère à mes racines, mais nullement parce que je suis, ou ne suis pas, de sang «pur» ou «mêlé».
La puissance de cette démonstration est considérable et prend une dimension universelle en ce qu'elle est un repoussoir à toute forme d'identité exclusive, «enfermante», ethnique, raciale ou raciste, identitaire au sens politique du terme. Quand on connaît ses racines, on ne craint pas les autres.
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Benjamin Teikitutoua pour l'état civil, dit Ben ou Piri, ou bien même, pour ceux qui l'ont connu étudiant, Socrate, habite à Ua Pou, l'une des îles de l'archipel des Marquises.
Il est enseignant et directeur d'école à la retraite, vice-président de l'association culturelle Motu Haka. Il est l'un des artisans du renouveau culturel marquisien.
Conteur, chanteur, il a de multiples talents qui font de lui un incontestable tuhuka, un de ces maîtres artisans ou artistes de la société traditionnelle qui possèdent et transmettent un savoir ancestral.
Ben est l'un de ces rares personnages qui possèdent parfaitement deux cultures différentes et qui, loin de privilégier l'une au détriment de l'autre, ou de parvenir à un syncrétisme bancal, savent les faire coexister dans une constante confrontation sans domination. Il a clairement fait le choix de ne pas abandonner la culture de son enfance pour se fondre dans l'occidentalisation, mais de vivre conjointement les deux.
(Incipit )
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Chacun a son regard, ce sont des regards croisés, mais l'interprétation est différente, c'est ç a la beauté, ce n'est pas l'uniformité maisz la différence, Si on était uniformes comme des têtes de clous, tu n'aurais pas besoin de venir chez moi, tu l'as chez toi. Par contre, si tu as cette particularité, c'est ça la culture. Tu as la culture générale desq Marquises, mais chaque île a sa particularité, c'est comme des régions en France, tu as des spécificités locales.
Ua Huka, tu as le très beau musée, l'île aux oiseaux, les beaux tiki, un paysage magnifique qui ressemble à Rapa Nui ; Ua Pou, ses pics, sa pierre fleurie ; Nuku Hiva, ses pétroglyphes à Hatiheu, l'arbre à crânes des morts ; Hiva Oa , ses deux morts célèbres et en dehors de ça, les plus grands tiki de Polynésie ; Tahuata où l'idée de l'airez marine éducative est sortie d'un petit bled comme Vaitahu ; Fatu Hiva, bien sûr le tapa. Nos artisans, dont certains sont des artistes, ont un savoir-faire hors du commun. C'est cela que les touristes devraient entendre.
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Un jour, un gendarme arrive, va chercher des oranges dans la vallée d'à côté avec le bateau. On nze peut pas accoster, il faut sauter dans l'eau et nager vers les rochers. Moi je regarde d'abord, je vois des couches noires au fond, j'évite, je vais ailleurs, je monte sur les rochers sans problème. Le gendarme, guerrier, il saute dans l'eau, direct dans les champs d'oursins ! Lorsque la mer s'est retirée, il était couché sur un tapis d'oursins, finie la cueillette des oranges, il avait des piqûres partout !
Un de mes oncles dit : «Il faut pisser dessus !
Ah non ! non, non !
_ Mais si !»
Alors mon oncle a pissé dessus, des piquants sont sortis, petit à petit ça c'est calmé.
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Tous les navigateurs au début ont traité les Marquisiens de voleurs, comme des enfants qui prenaient. Mais vraiment, le vol n'existait pas. Ça explique beaucoup l'incompréhension qu'il y eu. C'est normal, ce sont deux civilisations qui se sont rencontrées, dont une qui a mis la propriété au cœur de ses valeurs. C'est pourquoi il y a eu pas mal d'incompréhension, des scènes de tuerie, comme cet homme, tenant un cierge sur le bateau de Mendaña (navigateur). Coup de sabre sur les deux bras pour le faire tomber à l'eau : il a eu les bras coupés.
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Video de Loïc Josse (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Loïc Josse
Loïc Josse - La morue, voyages et usages .Loïc Josse vous présente son ouvrage "La morue, voyages et usages" aux éditions Glénat et Chasse-Marée. http://www.mollat.com/livres/josse-loic-morue-voyages-usages-9782344001165.html Notes de Musique : Spy Over There/Artsongs_ Songs Inspired By Artists and Works of Art/14 The Ocean. Free Music Archive.
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