AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,73

sur 653 notes
Et si tout ce que l'auteur écrivit était prémonitoire? La chair de poule me monte. Nous sommes entre le livre "catastrophe" et le livre "science-fiction". Je le verrais très bien en film. Jisele, l'héroïne, amoureuse du beau commandant Mark n'imagine pas, lorsqu'elle tombe dans ses bras, les épreuves qu'elle va subir. Les remarques acerbes de sa mère, de collègues ne sont rien à côté de l'accueil de sa belle-fille Sara qui lui-même n'est rien à côté de la peur provoquée par la "grippe de Phoenix", la peur, le non-dit de la nation, l'embargo établi par l'Europe. Petit à petit on pénètre une planète qui se détruit, les saisons perdent la tête, le psy de Jisele meurt sans l'avoir prévenue!, les hommes ne s'y retrouvent plus, l'éthique disparaît chez certains, on assiste à un retour à l'élémentaire et à la débrouillardise. Dans cette tension permanente, les êtres se retrouvent et se resserrent autour du peu de vie qu'il faut occuper à tout prix. Les amours éclatent, les espoirs s'absentent. Comment tout cela finira-t-il? A chacun de l'imaginer... le style simple d'apparence joue les montagnes russes avec nos émotions : on se baigne autant dans l'angoisse que dans la poésie, on vit un monde parallèle et on s'interroge sur ce qui se passe dans la réalité : il faut ab-so-lu-ment agir, nos enfants et petits-enfants ne peuvent vivre un tel cauchemar. La dégradation de la planète : cela risque bien de nous arriver.

Commenter  J’apprécie          60
Tout démarre par une histoire d'amour entre Jiselle, une hôtesse de l'air, et Mark, un pilote. Dès qu'ils se marrient, Jiselle décide d'arrêter de travailler pour s'occuper des enfants de Mark.
Alors que le monde est dévasté par une foudroyante pandémie de grippe de Phoenix, Jiselle, elle, souffre davantage de la solitude de rester seule à la maison. le monde s'écroule, mais elle est dévastée par la tournure que prend son mariage.
Sympa, fluide, mais pas révolutionnaire.
Commenter  J’apprécie          50
Jiselle est hôtesse de l'air. Mark est pilote de ligne, veuf et père de trois enfants : Camilla, Sara et le jeune Sam. Mark veut épouser Jiselle, au grand dam de la mère de cette dernière, persuadée qu'il cherche juste une bonne doublée d'une gouvernante. Il est beau, gentil, attentionné et Jiselle rejette la version de sa mère : elle l'épouse donc, en dépit de l'hostilité des deux adolescentes.
Parallèlement, les Etats Unis sont frappés par la grippe de Phoenix qui ressemble terriblement à la peste noire et les victimes sont de plus en plus nombreuses. L'Europe et d'autres continents ferment alors leurs portes et les américains sont livrés à eux-mêmes. L'économie du pays s'écroule, tandis que l'avion de Mark reste bloqué en quarantaine en Allemagne … La vie de Jiselle s'organise alors tant bien que mal pour la survie des enfants de son mari.
Laura Kasischke n'a pas son pareil pour nous dépeindre le chaos brutalement survenu dans un monde autrefois “parfait” et dont il ne reste pratiquement rien ! Un roman prenant et - espérons-le - d'anticipation très très éloignée !…
Commenter  J’apprécie          51
j'ai pas mal hésité avant d'acheter un des ses romans. Je ne sais pas pourquoi mais en lisant les 4e de couv', j'avais un peu peur de retomber dans ce que je n'aime pas dans littérature américaine (ici par exemple). Donc pour commencer, comme je suis une fille pratique et rationnelle (j'ai fait des études scientifiques), j'ai pris un roman pas trop long.

Jiselle donc, la trentaine, hôtesse de l'air, se fait demander en mariage par Mark, séduisant plilote de son état et accessoirement veuf et père de 3 enfants (là, tu prends peur, tu regardes à 2 fois si tu ne t'es pas trompé et a pioché par mégarde dans le rayon Harlequin de la fnac). Et donc, voilà notre Jiselle qui quitte sa vie d'hôtesse de l'air pour s'installer dans une maison isolée en bordure d'une bourgade typique de la banlieue de Chicago. Elle se retrouve bientôt souvent seule - un pilote de ligne, par définition, ça pilote des avions donc c'est souvent absent - avec ô joie, ô bonheur, 3 enfants à gérer dont 2 adolescentes pas réellement enthousiasmées par son arrivée. le rêve de la femme au foyer prend quelques plombs dans l'aile. Tout ceci sur fond de grippe mystérieuse qui commence à se propager sur le territoire.

Donc tu pars dans le roman en ayant un peu peur quand même. Tu te dis que si tu as en effet bien évité la collection Harlequin, Marc Levy n'est pas très loin. Tu trembles donc. Et bien non, petit à petit, ce qui paraissait une intrigue cousue de fil blanc évolue à mi chemin entre l'étude psychologique et le roman catastrophe sans rebondissements majeurs mais lentement, tout doucement. Et au milieu de tout cela, surgit l'émotion et la beauté, pas forcément quand et où on m'attendrait.

Je suis convaincue.
Lien : http://sevandco.canalblog.com
Commenter  J’apprécie          50
Dans mes lectures de ce début d'été, figure l'avant dernier roman de Laura Kasischke sorti en France, En un monde parfait. Et vous savez quoi? Il est un peu dommage que je vous parle de cet auteur par le prisme de ce roman qui, de loin, m'a paru être le plus faible de tout ce que j'ai pu lire d'elle.
je m'engageais en terrain totalement conquis avec cette livraison de l'auteure parue récemment en Ppche ,En un monde parfait ( et pourtant, là le titre est meilleur, faisant penser à un beau film de Clint Eastwood :o)

Une nouvelle fois, le début de l'intrigue semble tirer sur l'histoire sentimentale la plus convenue qui soit : l'histoire de Gisèle, une hotesse de l'air assez lisse, qui tombe amoureuse folle d'un pilote beau comme un dieu et veuf, et qui cherche une épouse pour s'occuper de ses 3 enfants.

Le problème est que si toute cette première partie reste en effet plutôt lisse et un peu mièvre, le tournant que Kasischke va prendre, qui ici, ne verse pas dans le fantastique comme lors de ses autres oeuvres, mais plutôt dans le genre catastrophe, ne m'a pas vraiment convaincu:

En effet, suite à une pandémie de grippe, les Etats-Unis, pays le plus touché et d'où est née cette grippe dévastatrice, sont diabolisés et refermés sur eux même, ce qui aura pour conséquence l'isolement et la restriction. Et cette si frèle hotesse de l'air va se muer en mère courage qui fera tout pour tenter de sauver sa famille de subsitution.

En un monde parfait est un roman post-apocalypse discret qui se concentre sur la reconstruction d'une famille quand le monde tout autour d'elle semble s'écrouler. Mais sans doute est ce parce que la Science Fiction n'est pas mon genre de prédilection, j'ai trouvé cette partie vite répétitive, et sans grande intensité dramatique.

Une déception, donc, mais rassurez vous, depuis, miss Kasischke ( je me suis jamais fait à son nom, impossible de l'écrire sans coper coller) a publié en France un autre roman, les Revenants, qui parait il est est abolument extraordinair. Comme j'ai quelques retards dans mes lectures, je n'ai pu encore le découvrir, mais promis, je vous en parle très bientôt.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          55
Une histoire de conte de fée : une jolie hôtesse de l'air qui épouse le séduisant commandant de bord.
Et dans les 2 premières pages un fait inattendu : la mort de Britney Spears...
Mais où va nous emmener ce livre???

La vie de Jiselle va se transformer du jour au lendemain. en épousant Mark. Elle devient à la fois femme, belle-mère et mère au foyer. Pas facile de prendre ses repères dans cette nouvelle vie lorsque son mari est plus souvent absent qu'à la maison. Il n'est pas là pour la soutenir dans ses relations avec les deux ados, Sara et Camilla. Si l'une semble faussement indifférente, l'autre est très clairement hostile.
Malgré tout, Jiselle s'accroche, notamment grâce au petit Sam dont elle acquière rapidement la confiance.
Tout ceci pourrait paraître banal si il n'y avait cette grippe de Phoenix qui ravage les Etats-Unis et les force à un retour en arrière brutal.
Jiselle va tenir la maison, la famille, pour leur faire traverser cette épreuve.
Le lecteur est embarqué par la précision de Laura Kasischke pour décrire les situations mais surtout les sentiments de ses personnages.
La tension monte doucement. On se demande un peu où nous allons mais le style est agréable et on se laisse guider par l'auteur qui fait évoluer tranquillement personnage et histoire de fond.
Lien : http://lebacalivres.blogspot..
Commenter  J’apprécie          50


Laura Kasischke est une romancière délicieusement perfide, qui s'amuse à semer la pagaille dans les décors pastel qu'elle a mis en place. En un monde parfait débute comme une idylle à l'eau de rose : une hôtesse de l'air tombe amoureuse d'un commandant de bord, séducteur à l'ancienne qui fait tourner toutes les têtes. Coup de foudre, mariage. La belle décide de plaquer sa carrière pour s'installer dans l'une de ces banlieues paisibles si chères à l'Amérique et prendre soin des trois enfants issus du premier mariage de son nouvel époux. Entre une belle-fille adolescente un peu peste et l'ombre de la première épouse qui pèse sur la famille, sa nouvelle vie n'est pas de tout repos. Sauf que bientôt, ces problèmes domestiques vont s'avérer le cadet de ses soucis. Quand une mystérieuse épidémie s'abat sur le pays, tout bascule. Un peu comme si le fantôme de Philip K. Dick prenait les commandes d'un épisode de Desperate Housewives, rien ne va plus. (...)
Lien : http://horstemps.blog.lemond..
Commenter  J’apprécie          50
Roman apocalyptique, dystopie,... finalement peu importe le genre, peu importe comment classer ce roman ( et les autres d'ailleurs 😉) ce qui est certain c'est que Laura Kasischke a un don : elle sait avec beaucoup de poésie créer une ambiance, une tension, un malaise qui ne peut laisser indifférent... Une fois les premiers chapitres dépassés, où l'atmosphère sirupeuse ne laisse rien présager de bon, les conséquences de l'étrange pandémie modifie progressivement la vie bien rangée de Jiselle...
Il est important de noter que ce roman est paru en France en 2009 ! Si à l'époque il s'agissait de la part de l'auteure de faire une critique de notre monde consumériste, il est évident que ma lecture post-covid donne un éclairage différent à l'histoire ... Laura Kasischke aurait elle des dons divinatoires ?
D'autres thèmes de prédilection de la romancière sont également abordés : le couple, le passage de l'adolescence à l'âge adulte qui font de cet ouvrage un incontournable 😉

Traduction : Éric Chedaille
Commenter  J’apprécie          40
Tout commence comme un roman gentillet. Une jeune femme, semble-t-il idéale, accepte très rapidement une proposition de mariage. Elle est américaine, plus si jeune pour être « mariable », relativement seule, pleine d'illusions et pressée de cocher toutes les cases. Surtout veut être tranquille vis à vis de sa mère.
Lui est américain, pilote de ligne, elle est hôtesse de l'air dans la même compagnie. Il est veuf, a trois enfants. Il persuade sa nouvelle femme de cesser de travailler. Les deux ainées sont des adolescentes accomplies qui vont mener la vie à dure à la jeune femme. Elle crée un lien avec le petit dernier.
Puis patatras, tout bascule. Une bizarre pandémie survient en Amérique. A noter que ce livre est paru en France en 2009 !
Tout se désagrège tranquillement et le père est coincé en Allemagne. Une défiance internationale se créée contre les américains, porteurs potentiels de la maladie inconnue et qui tue rapidement.
Ainsi le monde parfait se déglingue peu à peu … pour aboutir à autre chose. Fascinant et bien mené, le récit conduit à réviser les attentes, les besoins et les contraintes des personnages. Ainsi, le divertissement s'accompagne d'une bonne réflexion sur notre monde parfait, ou que l'on s'invente comme parfait.
Lien : http://objectif-livre.over-b..
Commenter  J’apprécie          40
Cela démarre comme une histoire à l'eau de rose. Une hôtesse de l'air éperdument amoureuse (et un peu niaise) épouse un commandant de bord. Veuf. Trois enfants à charge.
Une pandémie, la grippe de Phoenix, se déclare aux Etats-Unis. Ce virus s'étend au monde entier.
Etranges résonances avec notre propre réalité, ce que nous vivons, hic et nunc.
Commenter  J’apprécie          42




Lecteurs (1255) Voir plus



Quiz Voir plus

Dead or Alive ?

Harlan Coben

Alive (vivant)
Dead (mort)

20 questions
1822 lecteurs ont répondu
Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

{* *}