AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,73

sur 653 notes
Jiselle est hôtesse de l'air, trentaire et célibataire quand Mark, commandant de bord, superbe veuf père de trois enfants, lui demande de l'épouser. Les filles aînées de Mark – Sara et Camilla - détestent la nouvelle venue, tandis qu'elle arrive à apprivoiser le jeune Sam.

Jiselle a démissionné pour s'occuper de sa maison et des enfants de son époux, tandis que celui-ci est de plus en plus absent.

Pendant ce temps, une terrible épidémie, qualifiée de « grippe de Phoenix », continue de frapper les Etats-Unis, et les citoyens américains sont persona non grata hors de leurs frontières. Mark est ainsi retenu en quarantaine lors d'une escale en Allemagne, et Jiselle doit faire face seule aux coupures d'électricité et aux restrictions d'essence et alimentaires, tandis que le pays sombre dans le chaos.

Jiselle doit tout mettre en oeuvre pour protéger sa nouvelle famille, malgré les différends qui les oppose. Elle organise donc leur vie autour de leçons, de jeux, en attendant que les choses s'arrangent.

Encore une fois, Laura Kasischke mêle la poésie à l'horreur, elle dépeint les paysages, les relations humaines, elle nous tient en haleine jusqu'au bout… et on reste encore imprégné de son écriture après avoir refermé le livre. Moi qui n'aime pas particulièrement les descriptions, je suis toujours fascinée par son aptitude à me faire ressentir (voir, sentir, éprouver) ce qu'elle expose, comme un tableau.
Commenter  J’apprécie          40
C'est un drôle de roman dont l'univers est à mille lieues de ce que j'imaginais en commençant ma lecture. L'atmosphère est calme tout en étant pesante. On a l'impression qu'on est en vacances dans une maison de campagne mais de temps en temps, un élément extérieur vient nous rappeler qu'à l'extérieur, un drame est en train de se jouer.

C'est un roman très lent, un roman d'attente avec une ambiance post-apocalyptique qui m'a fait penser à L'âge des miracles ou aux Chroniques de la fin du monde, mais il y a une dimension psychologique plus profonde. Jiselle est un personnage bien plus profond qu'il n'y paraît, bien plus forte que ne le laisse paraître son physique d'hôtesse. Une sorte de reine de beauté qui en aurait dans le bide ! La nunuche du début de roman dont le ton était plus proche du roman à l'eau de rose, disparaît peu à peu au profit d'une femme de caractère qui tâtonne dans cette nouvelle vie de parent mais s'en sort plutôt bien comme chef de famille dans un monde en crise.

En un monde parfait mêle les genres, tout à la fois roman initiatique et distopique avec ça et là quelques codes empruntés au conte. Peu importe l'étiquette qu'on lui collera, c'est une réussite.
Lien : http://milleviesenune.com/en..
Commenter  J’apprécie          40
Une lecture à mi-chemin entre le roman écologique et le scénario catastrophe. Je ne connaissais alors pas du tout l'écriture de Laura Kasischke, c'était donc l'occasion de la découvrir. Malheureusement, plutôt une mauvaise pioche : je me suis sentie partagée et quelque peu déconcertée par ce roman. On passe ainsi de la présentation d'une histoire d'amour idyllique à un quotidien où tous les repères construits se fissurent. L'auteure nous fait progressivement basculer vers un roman quasi apocalyptique. Et… j'ai eu du mal. Il faut que je vous avoue que déjà, à la base, je n'apprécie pas franchement les intrigues mettant en scène un univers chaotique. Je trouve ceci terriblement angoissant. Et malheureusement, c'est précisément ce que ce livre m'a fait ressentir. Si j'ai réussi à adhérer aux personnages ainsi qu'au rythme prenant du récit, je n'ai pas accroché à ce climat destructeur. Je n'ai pas non plus apprécié le fait que le roman se termine en queue de poisson, l'auteure nous laissant sur un gros point d'interrogation.

Jiselle, hôtesse de l'air, nage en plein bonheur lorsque Mark Dorn, un pilote d'avion très admiré des femmes, la demande en mariage. La jeune femme quitte alors son travail pour partir s'installer chez Mark et ses trois enfants. Si elle est rapidement acceptée par Sam, le plus jeune des enfants, le quotidien est plus compliqué avec Camille et Sara, bien décidées à lui mener la vie dure. D'autant plus que les absences de Mark se multiplient, et qu'une mystérieuse épidémie surnommée « la grippe de Phoenix » menace l'équilibre de tout un pays.

J'ai trouvé la transformation de Jiselle très intéressante. Plutôt timide et effacée, la jeune femme finit ainsi par montrer toute sa force et sa détermination (ce qui n'est pas sans rappeler la magnifique intrigue de Rebecca de Daphné du Maurier). le découpage du livre en chapitres est également efficace, il permet à la tension de s'installer crescendo. L'angoisse monte peu à peu. Certains passages font froid dans le dos : les victimes de l'épidémie, le changement des mentalités, les coupures d'électricité, le climat d'insécurité etc. J'ai réussi à me prendre d'affection pour Jiselle et les trois enfants (surtout le petit Sam que je trouve touchant), mais j'ai été rebutée par l'atmosphère anxiogène de ce roman.

Je reste donc partagée. Un récit qui fait réfléchir, notamment sur le fonctionnement de nos sociétés modernes. Une chose est sûre : ne vous fiez pas à la couverture paisible du livre !
Lien : http://labibliothequedebened..
Commenter  J’apprécie          40
J'ai beaucoup aimé ce livre original qui nous fait réfléchir sur le monde moderne dans lequel nous vivons et sur un éventuel futur.
Commenter  J’apprécie          40
Jiselle, jeune trentenaire hôtesse de l'air, un peu désespérée d'être seule, est demandée en mariage par LE superbe pilote Mark Dorn. On l'envie, la félicite sauf sa mère qui pense que ce jeune homme a surtout besoin d'une femme de ménage et d'une mère de substitution pour ses trois enfants, car ce cher homme est malheureusement veuf. Il est adorable, l'entoure de cadeaux et d'attentions et par amour elle laisse son métier pour se consacrer à son nouveau foyer. Voici la phrase écrite par une de ses belles-filles dans son journal intime qu'elle laisse traîner intentionnelle-ment : « Si jamais il l'épouse, je vais faire de la vie de cette **** un enfer ». Et bien elle reste, elle paraît fragile, peine à finir ses phrases dès qu'elle est un peu stressée mais au fil du roman elle va devenir le pilier de cette famille car une terrible épidémie se répand dans le pays, l'électricité est souvent coupée, son mari est retenu en Allemagne et elle va réussir à tenir tout le monde à bout de bras, à trouver de la nourriture, du bois pour se chauffer, à tuer des animaux pour sauver Sam qui se meurt à force de mal manger…Bon c'est un petit roman qui se lit vite, qui ne me laissera sûrement pas un grand souvenir, surtout que la fin et bien il n'y en a pas, vont-ils s'en sortir ou pas ? le mari fantôme va-t-il revenir ou pas ? A vous de continuer l'histoire, mais ma fin à moi est que toute la famille s'en sort et le mari reste là où il est ou ailleurs car je pense que sa retenue loin d'eux n'était pas vraiment forcée. Nena
Commenter  J’apprécie          40
J'ai aimé ce roman qui montre des gens confrontés à d'autres, à eux-mêmes, mais aussi à une «catastrophe» dont ils ne peuvent prévoir les retombées. En effet, c'est à la fois le vécu et l'imminence du danger qui fait qu'un glissement subtil s'opérera dans le caractère de certains. Au départ, cela commence comme un conte aux codes inversés puisque c'est la «marâtre» qui est martyrisée par les enfants (au moins deux sur trois). D'autant que Giselle est quelqu'un d'assez gentil.
Ensuite, on ne sait pas trop où ira l'auteur. Cela m'a plu. Je n'aime pas que les choses soient trop balisées.
[...]
Lire la suite sur:
Lien : http://www.lalivrophile.net/..
Commenter  J’apprécie          40
L'histoire: Jiselle, une jolie trentenaire hôtesse de l'air vit une vie assez tranquille, sans raz-de-marée, en se faisant quelques plaisirs au gré des escales comme ses superbes escarpins noirs achetés dans un magasin madrilène. Jiselle croise un jour la trajectoire du beau pilote de ligne, le commandant Mark Dorn, véritable fantasme ambulant. Mark la "séduit", lui propose le mariage très rapidement, la couvre de bijoux et de mots doux (qui sonnent un peu creux??). Jiselle se marie donc avec le beau Mark mais sans rencontrer les enfants de ce dernier, fruits d'un précédent mariage dont la mère est morte tragiquement et accidentellement. Jiselle s'installe donc chez Mark, découvre que se faire accepter par les enfants n'est pas si facile que ça, abandonne son boulot (nan mais ...!!???!!) et devient une bonne petite mère au foyer, bien gentille, bien docile. Parallèlement, les Etats-Unis vivent de mauvais jours, une épidémie mystérieuse, apparue depuis peu, se propage de plus en plus, perturbant de façon radicale la vie de tous les jours des citoyens... les morts s'accumulent, même Britney Spears y passe. Jiselle va devoir faire face à ces complications, seule puisque Mark n'est jamais là, toujours en déplacement.

Alors, alors,... que dire de ce livre. J'annonce tout de suite la couleur, je n'ai pas eu de coup de coeur pour ce roman, loin de là. Cependant, j'ai réussi à le lire en entier. L'histoire de Jiselle m'a profondément ennuyée. Jiselle est transparente et passive. Elle se laisse faire, elle accepte tout, tout coule sur elle, comme une goutte sur une feuille. Jamais elle ne se rebellera devant les propos autoritaires et parfois irrespectueux de sa mère, elle ne questionne jamais Mark et se borne à lui dire "Je t'aime", et je ne parle pas des couleuvres qu'elle doit avaler de la part de ses belles-filles. Mais outre ce trait de caractère, ce qui m'a le plus gêné, c'est l'absence totale de dialogue intérieur de Jiselle, pas de questionnement, pas d'analyse de la situation, pas de remise en question, rien. Jiselle m'a donné vraiment l'impression d'être un grand gouffre de vide.
Un exemple? Une connaissance vient lui rendre visite au plus fort de la pénurie alimentaire, se gave de lait en poudre offert par Jiselle et repart tranquillement, comme si de rien n'était, avec la boîte de lait en poudre... Jiselle le voit, Jiselle ne dit rien... tant pis... il y a encore une boîte dans le placard.

Par contre, j'ai beaucoup aimé les mutations de la société entrant dans une ère post-apocalyptique. Les gens qui dépensent à tord et à travers, qui quittent leur vie qu'ils trouvaient trop mornes. le besoin urgent de vivre vite, du mieux qu'on puisse avant de mourir, sans réfléchir aux conséquences futures, puisque tout le monde peut mourir. Laura Kasischke nous décrit un monde où les Etats-Unis ont perdu leur hégémonie, ou le monde entier se contre-fout de ce qui arrive ou en font même une vengeance. du coup, je reste un peu sur ma faim car j'aurais aimé que ces aspects soient un peu plus développé.

Lien : http://lisouworld.blogspot.f..
Commenter  J’apprécie          40
L'histoire commence "gentiment" : une hôtesse de l'air trentenaire et dont quasiment toutes les copines sont casées rencontre un commandant de bord, veuf, et ils se marient... du coup, je commence à me dire : "oh la la...".
Heureusement, le conte de fées ne dure pas ! et l'histoire devient plus intéressante !
Roman sur les difficultés d'être une belle-mère, qui plus est, dans une ambiance fin du monde.
Je n'en garderai pas un souvenir impérissable mais j'ai bien aimé.
Commenter  J’apprécie          40
Dans une ambiance de fin du monde, un huis-clos dans une famille recomposée, forcée de cohabiter et de s'organiser pour survivre à un terrible virus, entre coupures de courant, pénurie d'essence et de denrées alimentaires. Avec ce scénario catastrophe, l'auteur flirte avec la science-fiction. L'atmosphère est lente, pesante, de plus en plus sombre, sans jamais devenir plombante, ni ennuyeuse. Encore une fois, Laura Kasischke nous entraîne aux confins du terrible et nous maintient au bord de l'abîme, en suspens. (janvier 2011)
Commenter  J’apprécie          40
Jolie trentenaire célibataire, Jiselle, hôtesse de l'air, incarne l'héroïne si typique de Kasischke : apparemment sans histoires, fille de la classe moyenne, rêvant au prince charmant. Comme un cliché, elle rencontre un beau commandant de bord, veuf et père de trois enfants, Mark Dorn, qui tombe fou amoureux et lui demande de l'épouser après quelques semaines. Si ce conte de fées est le rêve de ces collègues, certains éléments font s'interroger les proches de Jiselle – et le lecteur au passage : pourquoi le charmant Mark attend-il pour lui présenter ses enfants, comment expliquer la précipitation de cette demande, pourquoi tant d'insistance pour que Jiselle arrête de travailler et s'occupe de son nouveau foyer, quelles sont les raisons des nombreux petits mensonges de Mark – en cachent-ils de plus troublants ?
Ravie de ce changement de vie idyllique, Jiselle balaie ces doutes et s'installe avec joie dans la grande maison. Mais elle déchante rapidement : Mark est le plus souvent absent, les deux filles sont impossibles (l'aînée, Sara, est franchement hostile), les journées sont longues et creuses, les nuits tristes. Et les questions que pose cette union restent sans réponse. S'il n'y avait la bienveillance du petit dernier, Sam, et une foi tenace en l'avenir, Jiselle sombrerait dans le désespoir.

En toile de fond depuis le début de roman, l'étrange « grippe de Phoenix » (ersatz de grippe A, aviaire ou autre) se propage aux États-Unis et fait extrêmement peur : pour l'ampleur de la contagion mais surtout pour son origine et son mode de transmission toujours inconnus. L'épidémie enfle, touche toutes les catégories de population (même Britney Spears !), menace le reste du monde (qui n'en déteste que plus le géant yankee) et provoque bien entendu une panique exponentielle.

La suite sur le blog...
Lien : http://monbaratin.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (1255) Voir plus



Quiz Voir plus

Dead or Alive ?

Harlan Coben

Alive (vivant)
Dead (mort)

20 questions
1822 lecteurs ont répondu
Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

{* *}