AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,71

sur 1684 notes
J'ai d'abord été un peu surpris et déçu par ce roman qui comporte quelques longueurs mais au final, je trouve que c'est un très bon livre, avec une bonne histoire et des personnages attachants et bien campés.

La première partie se déroule vers 1970 et s'attache à Hannah Latham, fille d'intellectuels progressistes. Contrairement à ses parents, Hannah est plutôt conformiste et se marie très jeune avec Dan Buchan, étudiant en médecine plutôt falot. La carrière de Dan les amène à passer un an au fin fond du Maine, dans une bourgade où Hannah s'ennuie ferme. Lors d'une absence de son mari, Hannah héberge Tobias Judson, un jeune activiste, étudiant recommandé par son père. Hannah est un peu éblouie par ce brillant interlocuteur qui la valorise, lui donne confiance en elle et une brève passion se déclenche, vite interrompue car Tobias doit fuir, suspecté par le FBI.

On retrouve Hannah en 2003, 30 ans plus tard, installée à Portland, toujours dans le Maine. Hannah enseigne, Dan est chef du service de chirurgie orthopédique, leurs enfants sont l'un dans le Connecticut, l'autre à Boston. Alors que la famille est plutôt libérale et démocrate, leur fils Jeff est un réac de choc anti-avortement marié à une grenouille de bénitier (si cela se dit aussi pour les évangélistes) encore plus sectaire ; leur fille Lizzie mène une brillante carrière dans la finance.

Cette belle famille américaine va exploser avec 2 évènements concomitants : un pétage de plombs carabiné de Lizzie qui disparaît après une rupture compliquée et le retour de Tobias Judson ; c'est là que le roman prend vraiment sa dimension et devient passionnant.

L'as de la finance est une fille pas si sûre d'elle, embringuée dans des histoires de couple compliquées. Sa dernière histoire se termine par un avortement suivi d'un harcèlement hystérique avant qu'elle disparaisse sans laisser de traces ; on va bien entendu évoquer toutes les possibilités, même les plus lugubres. Et comme si cela ne suffisait pas pour secouer la famille, voilà que Tobias Judson, devenu un bigot qui prêche à la radio, publie ses mémoires où il raconte à sa manière sa rencontre avec Hannah et sa fuite au Canada. Hannah voit tout exploser en vol mais va faire face avec courage et panache.

Le roman nous offre de beaux portraits de femmes, Hannah et son amie Margy, mais aussi une charge réjouissante et décapante contre l'Amérique bien pensante, patriote, bigote et parfaitement réactionnaire du règne de George W Bush.
Lien : http://jimpee.free.fr/index...
Commenter  J’apprécie          120
Un roman comme je les aime, qui décortique les gens, les moeurs, la société. Et ça, Douglas Kennedy le fait tellement bien!
On suit donc Hannah, jeune fille de 20 ans au début du livre, qui effectue ses études dans les années 70's. Son père est un chantre de la résistance à la guerre du Vietnam et sa mère une artiste reconnue. Hannah est partagée entre vivre pleinement ses rêves et ses aspirations et se laisser porter par la vie qui lui tend les bras, une vie tranquille de femme de médecin de campagne, ce qu'elle choisit d'être finalement...
Un fait marquant de la période où elle résidait dans le Maine, dans une ville minuscule, va venir bousculer sa vie bien rangée des décennies plus tard.
C'est passionnant, bien écrit et les personnages sont vrais, entiers, fouillés.
J'ai adoré cette lecture et cela confirme l'attrait que Douglas Kennedy exerce sur moi!!
Commenter  J’apprécie          110
State of the Union
Traduction : Bernard Cohen

Disons-le tout de suite : Douglas Kennedy n'est ni Philip Roth, ni John Updike. Mais il a ce génie brut, emballant et béni par les Dieux qui fait le bon romancier, l'un de ceux qu'on n'oublie pas même si, côté style, ils écrivent plutôt à la va-vite, sans se soucier beaucoup de la forme et parfois de manière très fantaisiste. (Un peu comme notre Alexandre Dumas, par exemple, la connotation "roman historique" en moins.)

D'ailleurs, personnellement, j'ai eu un peu de mal à accrocher car ce passé composé employé systématiquement à la place du passé simple, brrrrr ! ... Pour un écrivaillon sans rêves ni imagination, c'est un coup à se casser la ... plume et le clavier. Pour Kennedy, qui possède et les rêves et l'imagination qui va avec, nous dirons qu'il s'agit simplement d'une bizarrerie - et peut-être d'une marque de fabrique. Je n'en sais rien encore : "Les Charmes Discrets de la Vie Conjugale" est le premier roman de cet auteur que je lis.

Mais ce ne sera pas le dernier. ;o)

Ce roman a pour narratrice Hannah Latham qui, en épousant l'étudiant en médecine Dan Buchan à la fin des années soixante, choisit une vie calme et tranquille - un peu coincée, un peu captive aussi - dans une suite de petites villes américaines.

Hannah est pourtant la fille d'un universitaire qui milite activement, quand s'ouvre le livre, contre la guerre au Viêt-nam et possède un épais dossier au FBI. Sa mère aussi, artiste-peintre reconnue, est une forte personnalité. Trop peut-être pour cette fille unique qui, depuis déjà de longues années, cherche désespérément, comme elle l'admet elle-même, à recevoir l'approbation maternelle. Arrivée à la conclusion que, de toutes façons, elle ne l'obtiendra jamais, Hannah jette en quelque sorte l'éponge et prend le contrepied de ce que sa mère souhaitait pour elle.

Elle a assez vite un enfant, le petit Jeff, l'un de ces bébés qui, malheureusement pour leur mère, mettent au moins trois ans à distinguer la nuit du jour. Evidemment, son mari, qui a trouvé un poste à l'hôpital de la petite ville de Pelham, ne peut guère l'aider. Mais, même s'il le pouvait, il ne le voudrait pas et ça, tandis que le lecteur le comprend très vite, Hannah, elle, a le tort de le comprendre aussi mais de le refouler.

Un jour, alors que Dan est parti en catastrophe au chevet de son père moribond, la jeune femme reçoit la visite de Tobias Judson, ancien élève de son père et gauchiste impénitent qui entretient d'excellentes relations avec les Black Panthers. Tobias lui fait tout d'abord son numéro de charme, finit par l'attirer au lit et ensuite - ensuite seulement - lui révèle qu'il est en fuite, après avoir "soutenu" deux Panthers ayant fait sauter une bombe à Chicago. Consciente d'avoir été manipulée, Hannah pense à le flanquer dehors mais Judson - qui est une ordure finie - lui met le marché en main : ou elle l'aide à passer la frontière canadienne, ou il révèle tout à son mari et, en prime, déclare au FBI qu'elle est sa complice.

Judson expédié au Canada, l'incident pourrait se clore sans plus attendre. Et, effectivement, c'est ce qui semble se produire. Seulement, près de trente ans plus tard, Judson est de retour aux Etats-Unis et a troqué ses atours de gauchiste exalté contre la défroque - non moins exaltée - de l'évangélique bon teint, qui a serré la main de Dabelyou à la Maison Blanche et désormais prêche vertueusement le repentir à tout va. Comme on ne peut vivre d'amour et d'eau fraîche - surtout pas quand on est un évangéliste américain - Tobias publie aussi ses mémoires dans lesquels il dépeint son aventure avec Hannah comme un véritable roman d'amour entre deux gauchistes sans foi ni loi.

Je m'arrête là dans ma présentation de ces "Charmes discrets de la vie conjugale" pour vous laisser le plaisir de découvrir tout le parti que l'auteur a su tirer de son intrigue.

La critique est fine et - vous ne vous en rendrez peut-être compte qu'après avoir reposé le livre - l'ironie qui la sous-tend est féroce. Elle n'épargne pas l'hypocrisie des bien-pensants et même si Douglas Kennedy permet à Hannah de sortir de la curée sur une note d'espoir, on ne peut pas dire vraiment qu'il ait le complexe de la "happy end". Bref, "Les Charmes Discrets de la Vie Conjugale" ont certes quelque chose du mélo avec une pointe de soap mais ce n'est ni l'un, ni l'autre : c'est un excellent roman, qui donne envie de découvrir son auteur et le reste de son oeuvre. ;o)
Commenter  J’apprécie          112
Un roman dont j'ai eu du mal à avancer ou à m'enthousiasmer dans la première partie! Anna et Dan forment un couple sans passion et sans histoire, ils se conforment à leur routine quotidienne, essayant à chaque fois de saisir des opportunités professionnelles leur permettant de subvenir à leurs besoins. Puis arrive un troisième personnage Toby, un jeune révolutionnaire dont les allures chevaleresques rappellent à Anna son propre père, un mentor pour Toby dans l'esprit révolutionnaire! Dans un premier temps, il apparait comme celui-là qui doit la sauver de cette vie terne , puis très vite, ses allures de gentleman vont vite se transformer en un bourreau sans coeur, un charmeur opportuniste....
Mais dans la deuxième partie, l'adrénaline va monter d'un cran! En une journée, tout s'écroule autour de ce couple qui a réussi à bâtir une vie commune qui à l'air solide mais en fait les piliers ne tenaient que sous des secrets qui méritaient bien de voir le jour....
Commenter  J’apprécie          100
Hannah Buchan mène une vie des plus ordinaires dans l'Amérique des années 70 : mariée jeune à un médecin, mère au foyer bien intégrée socialement dans une ville du fin fond du Maine. Rien de bien excitant à l'horizon, jusqu'à ce que frappe à sa porte un vieil ami de son père en quête d'aide. Trente ans plus tard, cet évènement va lui revenir en pleine figure provoquant l'effondrement de son monde si parfait.

Première fois que je lis Douglas Kennedy et je ne suis pas déçue de cette lecture, qui mêle social, politique et un brin de thriller psychologique. Sans être menée tambour battant, Kennedy mène son intrigue en posant tous les acteurs, apparemment sans liens les uns avec les autres jusqu'à ce que... J'ai beaucoup aimé cette plongée dans l'Amérique bien pensante des années 70. J'ai appris beaucoup de choses sur cette période et ai accroché à la plume de Kennedy, que je pensais, à tord, écrivain de roman l'eau de rose. Je suis ravie de m'être trompée sur son compte et je reviendrai sans doute vers lui pour d'autres découvertes.
La voix de la lectrice colle parfaitement à l'ambiance que je me fais du roman: calme, posée et douce, presque relaxante mais qui sait hausser le ton quand l'intrigue s'en ressent. Une belle découverte audio.
Commenter  J’apprécie          100
J'ai lu plusieurs livres de Douglas Kennedy. Cet auteur propose toujours le même canevas : plus ou moins 200 pages pour poser le décor et puis un enchainement, l'histoire qui s'emballe.

Ici, les 200 premières pages nous présentent Hannah, jeune étudiante américaine qui tombe amoureuse de Dan, étudiant en médecine. Ils décident de partir vivre dans une petite ville du Maine afin que la carrière de Dan prenne de l'ampleur. Hannah met sa vie de femme active de côté et devient la parfaite épouse et maman de deux enfants. Sauf qu'un évènement va venir troubler ce petit train-train.

Deuxième partie du livre : 30 ans plus tard, on retrouve Hannah et Dan, toujours mariés, les deux enfants devenus adultes et indépendants.

Je m'attendais à ce que "l'évènement" troublant vieux de trente ans refasse son apparition et que tout bascule, comme annoncé en 4e de couverture. C'est bien ce qui va se passer mais presqu'à la fin du roman.

J'ai trouvé ce roman ennuyeux. Plein de promesses en première partie et puis rien de très haletant dans la deuxième partie. Beaucoup trop de détails inutiles à mon goût. Je n'avais qu'une hâte : terminer pour passer à autre chose.

J'avais adoré La poursuite du bonheur. Et chaque fois que je lis un roman de Douglas Kennedy, j'attends de retrouver le plaisir que j'avais éprouvé en lisant ce roman.
Commenter  J’apprécie          100
Depuis "Cul se sac", je profite de toutes les occasions pour suivre cet auteur dont j'apprécie l'esprit, non dénué d'humour et parfois même d'ironie.

Ce roman-ci n'échappe pas à la "patte" Douglas Kennedy. On y retrouve une fresque sociale de l'Amérique contemporaine, mais cette fois-ci, non pas du côté des traders du "Désarroi de Ned Allen", mais de la gauche post guerre du Viet Nam.

Le roman nous raconte la vie d'Hannah Buchan, entre deux voyages à Paris. le premier, auquel elle renonce, à l'âge de vingt ans, de peur de perdre son fiancé étudiant en médecine lui promettant une vie rangée et tranquille, le deuxième, la cinquantaine bien entamée, mais après avoir vu s'écrouler toutes ses certitudes.

La première partie m'a paru souffrir de quelques longueurs. En revanche, dès qu'il s'agit de faire éclater la crise, Douglas Kennedy entraîne son héroïne, et nous avec, dans le tourbillon d'une descente aux enfers, et dans une critique acerbe de l'Amérique des néo-chrétiens de l'ère G. W. Bush.

Un bon roman, agréable à lire, mais pas le meilleur de cet auteur.

Lien : http://meslecturesintantanee..
Commenter  J’apprécie          100
A travers l'histoire d'Hannah et de sa famille, c'est une vision "gentiment" critique de la société américaine conservatrice que nous propose ce roman de Douglas Kennedy. Hannah ne recherche au fond qu'une vie de couple bien tranquille et provinciale, qu'elle va très vite trouver en épousant un raisonnable étudiant en médecine, rencontré à l'Université. Son parcours semble donc tout tracé : un mari, un enfant, un petit boulot sans prétention dans une bibliothèque pour s'occuper, dans ce trou perdu où ils finissent par atterrir. Tout cela au grand dam de ses parents : un père intellectuel célèbre pour son engagement contre la guerre du Vietnam, et une mère artiste peintre à la personnalité perverse. Un instant d'égarement dans la vie sans histoire de la jeune femme va avoir des conséquences incalculables de nombreuses années plus tard. Des ennuis en tout genre vont alors s'accumuler pour Hannah, dont la vie bascule. Aidée de quelques amis, elle devra se battre chèrement pour retrouver sa dignité perdue aux yeux de la société et de sa propre famille.
Ce livre au style limpide est agréable à lire, on s'attache très vite aux personnages, et on suit avec intérêt les diverses péripéties de l'histoire pour connaître la façon dont l'héroïne va s'en sortir. Bien que présente, la critique sous-jacente de l'Amérique pro-Bush, réactionnaire et conservatrice, du pouvoir manipulatoire des médias et des groupes de pression, est cependant trop feutrée pour pouvoir être qualifiée de virulente.
Commenter  J’apprécie          100
Hannah est une jeune femme issue d'un couple d'imminents intellectuels et décide de vivre une vie assez rangée, voire calme, trop calme.
Son destin bascule à la suite d'une tragédie familiale.

Du Kennedy : un livre très construit, qui se lit bien, où la place de la famille et des personnages est important. On sent un vrai travail détaillé et soigné sur le contexte et la mise en scène du livre.
On est immergé ici dans la politique américaine et les contestations. C'est un volet intéressant du livre mais qui est redondé trop souvent et finit par devenir ennuyeux.
Le dernier quart du livre s'accélère et devient réellement intéressant. On aura pu tronquer 150 à 200 pages sans altérer vraiment l'histoire.
J'ai quand même passé un bon moment à sa lecture
Commenter  J’apprécie          90
Un peu d'appréhension en débutant ce livre car connaissant parfaitement Douglas Kennedy, je me suis doutée qu'il faudrait s'accrocher pendant un bon tiers du roman car les débuts de ses livres sont généralement assez lents mais ses histoires valent le coup. Autant le dire. Partir avec cette appréhension n'a pas fait de mal finalement puisque j'ai été agréablement surprise. J'ai très vite été entraînée par l'histoire même s'il ne se passe pas grand chose.

Ce livre se découpe en deux parties. La première retrace les années de 1966 à 1974 où on découvre Hannah, une étudiante d'une vingtaine d'année qui va tomber enceinte trop tôt et qui va se retrouver au piège dans une vie qu'elle n'avait pas choisie. Mariée à un jeune médecin qui débute sa carrière, ils sont forcés d'habiter une petite ville du Maine où tout se sait. On goûte alors comme son titre l'indique, aux charmes de la vie conjugale. Titre ironique puisqu'il n'y a rien de charmant là dedans. Douglas Kennedy nous offre là une peinture d'une vie conjugale qui ne donne pas vraiment envie de s'y embarquer. Avec un mari souvent occupé, Hannah âgée de vingt-trois ans se retrouve souvent seule avec son bébé. de plus, les problèmes d'argent que rencontrent le couple n'arrangent pas les choses. Je me suis rapidement attachée au personnage d'Hannah qui, parce qu'elle a trop peur de changer de vie, décide de rester dans la sienne jusqu'au bout. Malheureusement, Hannah commet une erreur, la seule de toute sa vie. Mais une erreur qui basculera toute sa vie des années plus tard. Et nous voilà devant la seconde partie. Nous sommes maintenant en 2003 et Hannah a désormais une cinquantaine d'années. Suite à un problème familial, avec sa fille, son erreur est révélé au grand jour.

Avec ce roman, Douglas Kennedy crée une descente aux enfers d'une femme ordinaire à la vie bien rangée dans une société américaine. de plus, il dresse un portrait très intéressant sur les Etats-Unis des années 70 à celles de 2000. Un portrait historique et politique qui m'a beaucoup intéressé qui amène à réfléchir tout en passant un bon moment de lecture devant certes une histoire toute simple mais bien écrite. Douglas Kennedy met aussi l'amitié sur un piédestal vu que notre héroïne a une superbe meilleure amie qui m'a énormément plu. Touchante, amusante, de bons conseils et qui soutient son amie jusqu'au bout. le père d'Hannah m'a beaucoup plu aussi devant ses erreurs qu'il assume et le fait qu'il soit toujours là pour sa fille. D'autres personnages sont intéressants, d'autres moins, j'ai eu un peu de mal avec le mari d'Hannah et cela dès le début de l'histoire.

Finalement, Les charmes discrets de la vie conjugale est un bon roman comme d'habitude avec Douglas Kennedy. Ce n'est peut-être pas l'histoire du siècle, ni même le meilleur de l'auteur mais il reste un bon livre qui nous entraîne et où l'histoire est très bien menée. Certains passages peuvent être longs mais d'autres sont passionnants si bien qu'on ressent le besoin de le continuer. J'ai passé un bon moment avec ce livre et vous invite à l'ouvrir si le coeur vous en dit.
Commenter  J’apprécie          90




Lecteurs (4293) Voir plus



Quiz Voir plus

Douglas Kennedy

En quelle année parait son premier roman Cul de Sac (parfois titré Piège nuptial)?

1973
1987
1994
2003

10 questions
217 lecteurs ont répondu
Thème : Douglas KennedyCréer un quiz sur ce livre

{* *}