AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,93

sur 3213 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce roman est passionnant avec un suspense bien maitrisé. de l'imagination et de l'aventure malgré un début en demi-teinte, on se glisse facilement dans ce personnage, la lecture est aisée, la fin est toutefois assez habile.
Commenter  J’apprécie          70
C'est le premier Douglas Kennedy que j'ai lu. Je trouve que c'est le plus efficace. Sa fuite est intéressante et palpitante. Ce livre m'a donné envie de lire ses autres romans.
Commenter  J’apprécie          70
L'homme qui voulait vivre sa vie. /Douglas Kennedy
Comme d'habitude Douglas Kennedy nous fait vibrer, haleter et palpiter : en un mot il nous régale.
Après « Cul de sac », « La poursuite du bonheur », et « Les charmes discrets de la vie conjugale », je viens de terminer cet excellent roman.
Certes ce n'est pas de la littérature, mais c'est du solide, du Kennedy haut de gamme, bien charpenté avec du tonus et de l'action, bien construit avec comme à l'accoutumé une peinture sans concession, précise et minutieuse des moeurs et des valeurs hypocrites de la société WASP.
La fine analyse à laquelle se livre l'auteur d'une société au sein de laquelle le dollar règne en maître absolu, où la fortune personnelle est constamment mise en avant, où le qu'en dira-t-on et l'image que les autres ont de vous guident l'action de chacun des protagonistes, où le culte de la réussite est une véritable religion (voir page 430 : « Dans notre culture, l'image de celui qui lutte pour arriver est intrinsèquement négative », ne laisse pas de nous séduire durant les 500 pages de ce thriller. « L'image, c'est ce qui compte », (page 209) : voilà le fil conducteur du comportement de chacun.
L'amour de la musique et de l'art en général que ce soit des Suites anglaises de Bach ou de la Sixième symphonie de Mahler ne parviennent pas à occulter le matérialisme fondamental de cette société (amour des marques !) où le mensonge articule la psychologie des personnages. A noter de très bons passages comportant une réflexion sur la photographie, et le journalisme, et de très belles descriptions qui vous font bouillir au coeur d'un suspense intolérable. A lire absolument cette histoire incroyable d'un homme qui est mort deux fois et ressuscité deux fois parce qu'il voulait vivre sa vie, une vraie vie, différente de celle que la société lui imposait.
Commenter  J’apprécie          60
Deuxième roman de Kennedy traduit en français, après le terrible "cul-de-sac" (série noire). Ben Bradford est un avocat new-yorkais spécialisé dans les successions, il bosse dans un gros cabinet et ses succès le promettent sans doute à un poste d'associé. Mais Ben n'est pas un requin, c'est un type discret, passionné de photographie, marié avec deux gosses, et dont le ménage coule tout doucement à pic. Beth a un amant, c'est certain ; par un concours de circonstances malheureux, Ben va perdre la boule et massacrer le bonhomme. Passons sur les traitements peu ragoûtants qu'il fera subir au macchabée pour se tirer d'affaire… Ben va mettre habilement les voiles et refaire sa vie ailleurs, dans le froid Montana. Mais le destin joue parfois de drôles de tours.

Ce roman est un délice. L'écriture est vraiment parfaite, la traduction de Bernard Cohen ad hoc, et on suit l'itinéraire de Ben comme drogué. Alors quoi, la mariée est trop belle ? Oui, c'est un peu ça : la belle célibataire est là où il faut quand il faut, et puis sur la fin, il y a cet accident de bagnole qui tombe plus qu'à pic… un peu cousu de fil blanc tout ça ? peut-être, mais on marche à fond, alors ne boudons pas notre plaisir. Notons tout de même cette cerise sur le gâteau, ce missile délectable, l'évocation par un journaliste au début du roman d'une ex de Ben, grand reporter aux dents longues, qui eut comme amants des "personnalités aussi intellectuellement impressionnantes que le réalisateur français Luc Besson"... Vive Kennedy !
Commenter  J’apprécie          60
je n'aurais pas cru qu'un titre pareil pouvais être un romain policier. Quoique le terme policier n'est pas non plus adapté, mais quand même cette fuite en avant a quelque chose de non conforme.
Je me suis laissé emporté par cette "énigme" et les heures de lecture n'ont pas été comptées dans mes heures de temps perdu, bien au contraire.
Douglas Kennedy nous tiens en haleine tout au long de ce roman de 497 pages (édition pocket) et lorsque je suis arrivé à la dernière page, j'aurai encore pu en lire 300, sur le même rythme. Pourquoi pas une suite ?
Elle existe peut-être une d'ailleurs, je vais me renseigner.
Ce Ben (Gary) ne domine pas son destin. Celui-ci lui joue des tours. Ce qui est intéressant, selon moi, c'est qu'à partir d'un évènement catastrophique non recherché, l'intelligence de ce type, (avocat-photographe) le remet sur des rails qui le rendent encore plus fort, jusqu'à ce que le destin, à nouveau le contrarie. Mais, là encore, il rebondit.....
Très bon roman auquel j'attribue la note de 5/5
Commenter  J’apprécie          60
C'est le premier livre de Douglas Kennedy que je lis et j'avoue, je n'ai pas été déçue. C'est un exellent roman. Malgré que, pour ma part, j'ai trouvé le début de ce livre ennuyeux et inintéressant, la suite est captivante.

Tout d'abord, lorsque Ben Bradford apprend que sa femme lui est infidèle, est qui plus est avec un photographe, un métier qu'il ambitionnait d'exercer. On épprouve alors de la compassion pour ce protagoniste, et on peut même ariver à comprendre son meurtre. Ensuite, sa "résurrection" est également prodigieuse.
Ce livre tient le lecteur jusqu'au bout, en se demandant s'il est possible d'arriver à échapper à la justice et aussi au manque de son "ancienne vie".
Commenter  J’apprécie          60
Est-ce que vous aussi vous aimer faire confiance à votre libraire pour vous conseiller une lecture dont vous n'avez jamais entendu parler ?

Moi, c'est ce que j'ai fait pour cette lecture. On m'a promis de l'aventure et une histoire de vie et de rêve et j'ai été servie !

À première vue, Ben est un homme comblé. Il est marié, a deux enfants et est avocat à Wall Street. Mais ce n'est qu'une comédie qui va très vite s'effondrer lorsqu'il apprend que sa femme le trompe… Va s'en suivre une cascade d'événements pour que Ben vive enfin la vie qu'il avait rêvée, mais à quel prix ?

C'est littéralement BRILLANT !
Et pourtant j'ai eu du mal à accrocher aux premières pages... mais dès que l'intrigue a été posée, je me suis laissé embarquer dans l'aventure et j'ai adoré !

C'est bien rythmé, c'est fluide et complètement addictif ! L'histoire fait réfléchir et invite à se questionner sur notre société qui prône davantage la richesse que l'épanouissement personnel.

En bref, c'était une très belle découverte autant pour l'histoire que pour l'auteur que je n'avais encore jamais lu !
Commenter  J’apprécie          50
Ben est le parfait représentant de l'homme idéal, version US. Avocat aisé, avec deux enfants, une femme qu'il aime, et une grande maison dans une banlieue calme du Connecticut. Sa passion la photographie, mais il ne peut l'assouvir par manque de temps. Sa vie va devenir une véritable capilotade, quand il découvre que sa femme le trompe. Il décide alors de prendre sa vie en main, de partir loin, et de s'offrir enfin la vie qu'il aurait aimé avoir.

L'auteur nous entraîne dans un voyage émotionnel intense et inoubliable. Dès les premiers instants, on est pris dans un tourbillon d'émotions. Sa plume est tout simplement captivante, le style d'écriture fluide et vivant nous scotche au livre. Les descriptions sont minutieuses, les personnages sont complexes et profondément humains. L'intrigue est une véritable montagne russe émotionnelle. Les choix et les défis auxquels Ben est confronté lui font repousser ses limites et remettent en question sa propre existence. Ce roman est bien plus qu'une simple histoire, c'est une réflexion sur la condition humaine
On suit avec empathie les péripéties de Benjamin alors qu'il essaie de se défaire des contraintes qui l'entravent et de trouver un sens plus profond à sa vie.

J'ai lu ce roman en moins de deux jours, véritable coup de coeur, loin du film qui en a été fait il y a une douzaine d'années avec Romain Duris, que j'avais trouvé très médiocre. Il n'a en fait, à par l'idée de base, rien à voir avec cet excellent roman.


Commenter  J’apprécie          50
Attention: ne lisez pas la quatrième de couverture, je trouve qu'elle en dévoile trop.

Encore une fois, Douglas Kennedy analyse avec finesse la psychologie de ses personnages. Il sait montrer les symptômes apparents d'un mal bien plus grave qui ronge au moins deux d'entre eux.
Il parvient à faire en sorte que le lecteur ressente divers sentiments pour Ben: compassion, exaspération, dégoût, envie de le secouer... Cela m'a mise mal à l'aise. J'éprouvais de la compassion pour lui malgré ce qu'il avait fait. Je souhaitais qu'il s'en sorte. L'auteur réussit très bien à faire nager son lecteur en eaux troubles quant à Ben. D'un côté, on comprend son mal être, et de l'autre, on ne peut s'empêcher de frémir quant à ce que les circonstances, et plus tard, la peur, le poussent à faire.
Les sentiments de Ben sont très bien décrits et analysés, ce qui fait justement que le lecteur se met à sa place, et le comprend si bien.
[...]
Lire la suite sur:
Lien : http://www.lalivrophile.net/..
Commenter  J’apprécie          50
Un roman où il fait bon se plonger. Un roman d'amour et d'action, de suspense et d'évasion. L'intrigue est superbement menée, les aventures et déboires se succèdent de manière habile, avec simplicité et naturel. Kennedy joue d'élégance dans la description des décors et des sentiments, tout en conservant une modestie incroyable, à l'image de son personnage principal. Ce dernier est un personnage complet, car complexe : avocat-photographe gâché, puis photographe à succès à l'identité cachée. On s'attache à lui aussi bien qu'on s'y identifie, et c'est là qu'intervient le génie de Kennedy. Ben Bradford, l'homme qui voulait vivre sa vie voyage, et nous fait voyager, d'Ouest en Est, puis d'Est en Ouest des Etats-Unis. J'ai obtenu le statut de Copiste sur ce site, grâce à (ou bien à cause de...)ce roman, mais j'ai surtout dû en fatiguer certains, tant les citations que l'on peut tirer de ce livre sont multiples. Tantôt des aphorismes réfléchis, tantôt des mots d'amour, tantôt des notes d'humour... Kennedy m'a fait lire la liberté.
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (7963) Voir plus



Quiz Voir plus

Douglas Kennedy

En quelle année parait son premier roman Cul de Sac (parfois titré Piège nuptial)?

1973
1987
1994
2003

10 questions
217 lecteurs ont répondu
Thème : Douglas KennedyCréer un quiz sur ce livre

{* *}