AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,75

sur 67 notes
5
6 avis
4
5 avis
3
3 avis
2
3 avis
1
0 avis
A redécouvrir mais ne vaut pas Pascal.
J'ai d'ailleurs revendu cet essai.
Certes profondeur des pensées du romancier capte notre intérêt, comme ses questions parfois sans réponse comme le titre l'indique, mais ayant le mérite d'être abordées avec sincérité, intelligence, parce quelle s'imposaient d'elles-mêmes et de toute évidence.

Tout cet ensemble de cogitations que la plupart d'entre nous a coutume aussi d'aborder et tourner dans sa tête en y apportant aussi des réponses ou non - tout ce travail de réflexion qu'a fourni Douglas Kennedy mérite d'être lu une fois, comme un écho à nos propres doutes et réactions.
Le pardon est sans doute la meilleure des solutions, écrit l'auteur, pour vivre heureux ou du moins en paix.
C'est bien possible.
Mais peut-on tout pardonner ? C'est une question, encore, d'actualité.
Une question peut-être encore sans réponse.
Moi, je ne pardonne jamais.
Commenter  J’apprécie          70
Tout en nous racontant sa jeunesse et certains épisodes de sa vie, D. Kennedy essaie de questionner notre existence et en particulier nos difficultés à faire des choix ; pourquoi son père ne pouvait-il pas quitter sa mère malgré l'enfer d'une vie faite uniquement de disputes qu'ils s'imposaient et imposaient à leurs enfants ?
La question des choix que nous faisons dans nos vies est une de ces "grandes questions" dont parle le titre et que pose l'écrivain dans cette réflexion assez complète ; se livrant comme jamais, l'auteur émeut, intéresse, surprend.

C'est en puisant dans de nombreuses histoires arrivées à des membres de sa famille ou à des amis en particulier écrivains, que l'auteur essaie d'apporter des réponses : la terrible douleur de perdre un enfant voue-t-elle ses parents à être atrocement malheureux et désespérés toute leur vie ou y-a-t'il un autre possibilité ? Pourquoi ne pas avoir le courage ou faire l'effort de quitter un conjoint qui ne convient pas ? Faut-il passer par des groupes de paroles - les séances de thérapie de groupe chrétienne pour personnes en surpoids sont particulièrement hilarantes - pour s'empêcher de trop manger ?

Attention à notre obstination à être les architectes de notre malheur !

D. Kennedy regarde attentivement les comportements autour de lui avec un oeil perspicace non dénué d'humour et recense ceux qu'il observe régulièrement : par exemple ce travers bien humain de toujours vouloir re-écrire l'histoire à son avantage, qui serait une façon d'arriver à accepter l'inacceptable. le fait de se mentir à soi-même et de se raconter des histoires ? Une acceptation du réel qui serait sinon impossible pour l'esprit humain.
Et le silence assourdissant de Dieu quand on se tourne vers lui ?

De ces exemples, il tire un certain nombre de conclusions : les parents, s'ils sont responsables du bonheur de leurs enfants petits, ne sont plus que des conseillers et des guides quand ils atteignent l'âge adulte ; même chose pour les conjoints qui ne sont pas vraiment responsables du bonheur de l'autre, chacun enfant, conjoint en est le créateur et l'artisan...

Abordant la notion de hasard dans le déterminisme de nos existences (et celle de "mauvaise pioche"...), celle de spirale d'échecs, il dissèque et analyse nos modes de réponse ; et on se surprend à digérer les propos tenus et à y repenser souvent...
Dans la dernière partie du texte, consacrée à ses relations avec ses terribles parents, puis avec son fils autiste, l'auteur s'intéresse au pardon et à sa signification, ainsi qu'à l'acquiescement à la vie, quelle qu'elle soit.

Très doué pour nous placer face à toutes nos contradictions, " le caractère étrangement répétitif et infernal de la plupart des comportements humains", l'auteur surprend ici ceux qui sont habitués à lire ses romans ; mais toutes les vies racontées ici ne sont-elles pas aussi puissantes que des fictions ?

Extrait p 153 : " C'est le problème avec la mort : non seulement elle met fin à la conversation avec une brutalité sans pareille, mais elle vous extrait brusquement d'un récit en constant développement. Lorsque je pense à ma propre fin - n'est-ce pas Montaigne qui a dit qu'il était nécessaire de réfléchir chaque jour un peu à la mort afin de continuer à vivre ? - je dois accepter le fait incontournable que la comédie humaine s'accomodera sans doute fort bien de mon absence, et surtout que touts les déceptions, petites et grandes, toutes les réussites et tous les revers, toutes les complexités qui ont déterminé mon existence s'évaporeront avec moi.
Lien : https://www.les2bouquineuses..
Commenter  J’apprécie          20
♫D'ou vient le bonheur, où poussent les rêves ?
La lueur de nos coeurs quand le jour se lève ?
Où se cache l'amour quand il dort ?
Il y a tant de choses qu'on ignore
Est-c'qu'il faut choisir une vie sans ratures ?
Ou ecrire sans relire suivre l'aventure ?
Le futur nous joue des accords
Qu'on ne peut pas connaître encore
Il m'a fallut des voyages et des mirages pour être sûr de moi
Aujourd hui je sais que je n'sais pas
Ne me demande pas où se trouve le droit chemin
Même si chacun a le sien, personne ne connait sa route
Et c'est la beauté du doute♫
-Florent Pagny-2017-
----♪-----♫----😕----🙏----😕----♫----♪----
Les ennuis sont les ennuis,
et nous n'avons aucun droit de nous moquer du désespoir d'autrui...
Agneau de Dieu, Agnus Dei
Donne nous la paix
Agnostique invétéré
l'histoire de l'agneau qui invite le loup à manger
Réticences sur un fond qu'on fit denses
Questions, réflexions qu'ont des sans dents !
Ce qui est arrivé est arrivé, c'est un rébus enveloppé dans une enigme, laquelle est contenue dans un mystère...
Sempiternel questionnement sur la quadrature
du cercle, il n'y a pas de départ, il n'y a point d'arrivée,
pas de destination, ni de futur,
seul un mouvement giratoire répété.
Tous mes respects à Mr Kennedy dont j'adore habituellement ses Thrillers. Belle sortie de route, il nous livre ici une foule d'expériences personnelles, nombreuses citations, références, anecdotes pour que l'on puisse s'y appuyer, comme un pèlerin sur son baton tout au long de son chemin, et c'est à l'affût de "la dernière chasse" que je vais en Grangé rechercher de nouvelles intrigues ....
Commenter  J’apprécie          944
Si vous vous attendez à un livre philosophique, passez votre chemin. Il répond à certaines "grandes" questions qui nous taraudent toutes et tous mais en employant certains "clichés" .
Vous l'avez compris, ce n'est pas le livre de l'année !
Commenter  J’apprécie          10
Mort, divin, pardon...à travers des exemples d'épreuves ou de moments forts qu'il a connus, Douglas Kennedy nous donne sa vision de ces grandes questions existentielles qui nous traversent tous. Et son talent fait qu'on lit cela comme on lit ses romans, avec complicité et reconnaissance.
Commenter  J’apprécie          20
Ce livre est bien écrit, sincère et touchant. L' auteur se livre et se laisse découvrir avec beaucoup de sincérité et de transparence, chapeau !
J' avais écouté une interview et avais hâte de lire ce livre.
Je trouve qu' il aurait pu gagner en synthèse et concision. Il y a de grands moments "philosophiques" que j' ai trouvés un peu longs. Est-ce pour cette raison ou bien parce que le livre est trop remuant pour moi (eu égard des échos à ma propre histoire), en tout cas je n' ai pas aller au-delà de la page 142. J' ai peut-être raté quelquechose...peut-être le reprendrai-je un jour...
Commenter  J’apprécie          32
Réflexions existentialistes de Douglas Kennedy à partir d'épisodes de sa vie.

Certains passages sont intéressants, mais dans l'ensemble... Bof bof, les avants-mémoires de la crise de la quarantaine mauvaise...

Une lecture loin d'être indispensable
Commenter  J’apprécie          100
Un texte qui a pour vocation de tenter de répondre aux 7 questions qui forment les 7 chapitres. Elles abordent les questions essentielles que les hommes se posent généralement : le bonheur, la destinée , le pardon...? et Douglas Kennedy nous offre ses réflexions sur ces sujets en fonction de ses expériences , de son histoire personnelle et nous propose une sorte de philosophie de la vie. Un texte qui oscille entre récit autobiographique, souvenirs, réflexion philosophique, citations et analyse d'oeuvres écrites ou musicales...Un mélange intéressant et agréable qui permet en plus d'approcher l'univers littéraire de Douglas Kennedy et d'avoir un regard sur la littérature américaine .
Commenter  J’apprécie          10
J'ai toujours été fasciné par les artistes, les écrivains en particulier. A quoi ressemble la vie d'un écrivain capable de créer un telle oeuvre ? Que se passe-t-il dans sa tête ? Je me souviens de la biographie de Romain Gary par Dominique Bona et j'avais adoré découvrir « l'envers du décor ». Là, pour avoir vu de nombreuses vidéos d'interviews de Douglas Kennedy, je connaissais son humour naturel Ma surprise a été de voir à quel point il était normal. Enfin, normal… J'espère car je me suis énormément reconnue dans ses réactions. Dans ce livre, on retrouve également une critique de l'Amérique qui, je l'espère, est entendue jusque là bas et pas seulement à New York où il est né. Douglas Kennedy voyage, vit, traverse les épreuves et ne cesse jamais d'assouvir sa curiosité. Voilà ce qui donne à Toutes ces grandes questions sans réponse un merveilleux témoignage de notre époque. C'était ma 18ème et dernière lecture de l'année 2017.
Lien : http://blog.charlotteboyer.f..
Commenter  J’apprécie          00
Douglas Kennedy est le prototype même de l'auteur qui a su concilier succès commercial et agrément de la critique.

Après une première carrière comme journaliste, le plus francophile des écrivains américains a enchaîné pendant deux décennies des succès considérables avec (quelques exemples) L'homme qui voulait vivre sa vie à La poursuite du bonheur.

A chaque fois, une histoire bien charpentée, des ressorts dramatiques en acier trempé, et une qualité de narration exceptionnelle.

Et puis un jour la machine s'est grippée, car l'homme s'est un peu cassé : divorce très douloureux, terribles problèmes relationnels avec ses parents, doutes sur le sens de son existence...

C'est ce dernier pan de vie que Douglas Kennedy tente de raconter dans cet essai autobiographique.

Toutes ces grandes questions sans réponse (pas terrible, le titre...) n'est pas à proprement parlé un livre de souvenirs, ce n'est pas non plus un essai sur l'existence, pas plus qu'un livre de développement personnel : on est exactement au milieu de tout cela.

Lire la suite de ma critique sur le site le Tourne Page
Lien : http://www.letournepage.com/..
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (198) Voir plus



Quiz Voir plus

Douglas Kennedy

En quelle année parait son premier roman Cul de Sac (parfois titré Piège nuptial)?

1973
1987
1994
2003

10 questions
216 lecteurs ont répondu
Thème : Douglas KennedyCréer un quiz sur ce livre

{* *}