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Joona Linna tome 2 sur 9
EAN : 9782742799411
450 pages
Actes Sud (05/10/2011)
  Existe en édition audio
3.66/5   606 notes
Résumé :
Une jeune femme est retrouvée morte à bord d un bateau dérivant dans l'archipel de Stockholm. Ses poumons sont remplis d'eau de mer, pourtant il n y a pas une seule goutte d'eau sur ses vêtements. La sœur de la victime, une célèbre militante pour la paix, est quant à elle poursuivie par un tueur implacable.
Le même jour, un corps est découvert pendu à une corde à linge dans un appartement à Stockholm. Il s'agit de Carl Palmcrona, le directeur général de l'Ins... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (72) Voir plus Ajouter une critique
3,66

sur 606 notes
Il y avait déjà un petit bout de temps que je n'avais vécu une aventure avec Joona Linna, super flic finlandais de la criminelle de Stockholm. Et pour celle-ci, alors disons que je suis restée sur ma faim. Je crois qu'une certaine lassitude m'a habitée tout au long de cette lecture. Une impression de oui c'est pareil qu'avant, rien ne change. Joona qui carbure aux intuitions pour son enquête, Saga Bauer, flic elle aussi, mais une flic elfe ou princesse , boxeuse de haut niveau, frustrée professionnellement et leur entourage. Ces gens avec un lourd passé, passé un brin occulté dans cet opus. Magouille de trafic d'armes, complot international, cupidité de fonctionnaires, génocide, musique et surtout violons, bref un peu trop de tout et une finale en bateau...hum que dire sauf que oui on nous mène en bateau! Donc, outre le fait que les auteurs nous ouvrent une porte pour une autre aventure de super flic Linna, rien d'autre à signaler .
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C'est le 2ème volet de la série Joona Linna. Je dois dire que j'ai largement préféré ce 2ème volet au 1er : l'hypnotiseur qui m'avait déçu.
Dans ce roman on retrouve avec plaisir le personnage de Joona Linna, policier Suédois. ce personnage est très attachant et surprenant. J'ai beaucoup apprécié de le suivre tout au long de ce roman. Ici, il va devoir mener une enquête qui va l'amener à s'intéresser au trafic d'arme international. On apprend également que la Suède est un pays qui vend beaucoup d'arme et comment elle est impliquée dans le trafic d'arme international.
L'auteur prend librement le parti de dénoncer et critiquer les ventes d'arme aux pays d'Afrique souvent pauvre qui entretiennent des guerres civiles sans fin.
Ce que j'aime beaucoup dans les polars nordiques, c'est que souvent l'enquête prend son temps, l'intrigue s'installe lentement et le suspens va crescendo. Dans ce roman, on est servi de ce côté là. L'intrigue est particulièrement bien construite, les informations et les rebondissements sont distillées tout au long du récit. Les chapitres sont courts mais bien découpés. On vit cette enquête à travers les yeux de plusieurs personnages. C'est passionnant de bout en bout, c'est dense et je ne me suis jamais ennuyé.
La fin reste, malgré tout, prévisible et l'affrontement final n'est pas forcément à la hauteur du reste du récit. C'est un peu dommage.
De mon point de vue, ça reste un très bon polar nordique avec lequel j'ai passé un vrai bon moment de lecture. A suivre.
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Les éditions Actes Sud avec leur désormais célèbre couverture noire bordée de rouge et cela depuis le succès de la trilogie de Millénium, attirent l'oeil du lecteur en quête de romans noirs de qualité venus du froid. Hélas, « le pacte » de Lars Kepler déroge à la règle. Si le début met le lecteur rapidement dans l'action, il est vite perdu dans une histoire embrouillée où viennent se mêler trafiquants d'armes, complots politico-commerciaux et dictature africaine dans une intrigue tirée par les cheveux. Ce livre est décevant, on pense y trouver du suspense, une histoire solide avec du fond mais tout n'est que superficialité, j'ai d'ailleurs eu quelques difficultés a trouvé une citation originale, ce qui n'est jamais le cas dans un livre de qualité. On se noie dans une multitude de noms, d'endroits, de sigles, d'abréviations peu nécessaires à l'intrigue sauf pour qui voudrait rédiger un mémoire politique sur l'état suédois et son action en matière de politique internationale. L'auteur donne l'impression d'avoir fait du remplissage avec de la documentation, des noms improbables de services et de lieux que l'on ne mémorise pas et qui n'apporte rien au roman. Bref un livre qui ne fera certainement pas date. Il existe bien une littérature nordique de qualité qui a trouvé son lectorat en France mais ce succès ne doit pas se transformer en manne commerciale qui pourrait rapidement détourner les lecteurs que nous sommes des écrivains scandinaves.
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Le Pacte est un peu au roman policier scandinave ce que la fiction de prestige est à la télévision française : ce n'est pas bien, ce n'est pas nul, ça met en oeuvre beaucoup de moyens, mais au début, au milieu et à la fin, une vague impression de déjà-lu et de lassitude est bien là.

Peut-être aurait-il mieux valu faire tout de suite faire un blockbuster et prévoir ses trois suites, parce que ce livre semble avoir été fait pour l'adaptation, avec une surenchère d'effets spéciaux, une multitude de thématiques, le tout en un temps record, sauf le nôtre, 500 pages c'est long.
Pêle-mêle on trouve : chantage, suicide, morts violentes, hélicos, chute d'hélico, tueur à gages (avec don d'ubiquité), corruption d'Etat, photo meurtrière, soupçon de pédophilie, grand banditisme international, guerres civiles sur plusieurs continents, vendeurs d'armes vs ONG, des stradivarius, le schéma détaillé des polices suédoises, traque d'île en île, présentateur télé taré, des peoples, insomnie, fusil à vision de nuit, bombes, grenades, incendies, schizophrène, mélomanes(à coire que toute la Suède écoute radio classique toute la journée), mère éplorée...

Au-delà de l'intrigue qui part dans tous les sens, mais qu'on voit quand même venir de loin, les personnages semblent sans relief et leur interaction inexistante (le tueur à gages plutôt intéressant est expédié, les héros ne sont que des héros, le méchant est grand-guignolesque, les victimes on s'en fout), on est un peu au degré zéro du personnage.
L'écriture elle aussi n'est pas très bonne, avec des passages qui ressemblent à un copié collé de documentation sur telle loi, tel service de police, tel type d'arme, ou encore des passages descriptifs sur le mode un nom un adjectif : la porte vernie qui s'ouvre l'homme bronzé qui habite la maison en briques.

Par l'intrigue techno-politique, ça ressemble à Millenium, mais c'est plutôt un des ersatz qui se fait dans son sillage, comme une recette qu'on aurait appliquer parce qu'elle se vend bien.
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Le pacte s'est avéré être un très bon page turner, mais… dont j'ai également très vite oublié l'intrigue.
Tout au plus restent présents à mon esprit la personnalité de Joona Linna, enquêteur intuitif tourmenté par de nombreuses migraines, sa collègue Saga, un peu trop superwoman pour emporter totalement mon adhésion, et une femme de ménage étrange.
Obligée de me replonger brièvement dans le roman pour retrouver le fil de l'intrigue pour rédiger cette chronique. Une activiste pacifiste est prise en chasse par des tueurs professionnels tandis que le directeur chargé de valider les contrats d'armement pour la Suède est retrouvé mystérieusement mort. Un troisième axe de narration est ouvert avec la relation étrange entre un ex-violoniste tourmenté et une jeune paumée. le tout s'entremêle dans une enquête dont la principale victime risque bien d'être le Darfour…
Il y a dans le Pacte des scènes d'actions trop visuelles pour être honnêtes : une ambassade en feu, un marché où se déroule une implacable fusillade et pour finir un yacht décadent théâtre d'une fusillade effrénée.
Il y a également une étrangeté dans certains personnages qui donnent une atmosphère particulière, que j'ai trouvée plaisante et inhabituelle.
L'écriture en duo est très intrigante : je me pose toujours la question de savoir comment deux écrivains entremêlent leurs plumes. Trépidant et intense d'un côté, un brin mystérieux et implicite d'un autre, serait-ce là l'explication à mes interrogations ?
Première lecture de Lars Kepler, jusqu'ici soigneusement évité tant le matraquage autour de L'hypnotiseur m'avait fatiguée, mais cela ne sera sans doute pas la dernière.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Les peuples africains sont traditionnellement agriculteurs, et une certaine rivalité a toujours existé entre ces derniers et la partie nomade de la population. Pourtant, c'est le pétrole qui constitue la motivation réelle du génocide. On a trouvé des gisements sur des terres habitées par les vieilles tribus africaines et on a voulu les déloger.
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Quand, par une nuit claire, un large bateau de plaisance est retrouvé à la dérive dans le pertuis de Jungfrufjärden, au sud de l’archipel de Stockholm, c’est le calme plat. L’eau bleu-gris s’abandonne à des mouvements doux comme la brume.

Le vieux qui approche dans sa barque appelle à plusieurs reprises mais il se doute qu’il n’obtiendra pas de réponse. Cela fait presque une heure qu’il observe le bateau à moteur dériver lentement vers le large sous l’effet du courant.

L’homme manœuvre son embarcation et vient l’accoler au yacht. Il remonte les rames, s’amarre à la plate-forme située à l’arrière du bateau, grimpe à l’échelle en inox et enjambe le bastingage. Un transat rose trône au milieu du pont arrière. Le vieux attend un petit moment et tend l’oreille. N’entendant pas le moindre bruit, il ouvre la porte vitrée et descend un petit escalier menant au salon. Au travers des grandes fenêtres, une lueur grise tombe sur les meubles en teck verni et le tissu bleu nuit des canapés. Il avance dans le prolongement des marches au lambris éclatant, passe devant la kitchenette obscure, la salle de bains et pénètre dans la grande cabine. Une faible lumière s’infiltre par les hublots situés près du plafond, éclairant un lit double en forme de flèche. Près de la tête de la couchette, une jeune femme vêtue d’une veste en jean est appuyée contre le mur, en position assise, les cuisses écartées. Sa main repose sur un coussin rose. Elle regarde le vieil homme droit dans les yeux avec un mélange d’étonnement et d’inquiétude. Il lui faut un moment pour comprendre que la femme est morte.

Une pince en forme d’oiseau blanc retient ses longs cheveux noirs. Une colombe de la paix. Quand le vieux s’approche et touche sa joue, sa tête bascule en avant, un filet d’eau s’échappe de la commissure de ses lèvres et coule le long de son menton.
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Pénélope et Björn ignorent combien de temps ils sont restés cachés sans faire un bruit dans la creux du rocher. La première nuit, ils s’étaient tapis dans l’ombre, sous le tronc d’un pin renversé.
Ils n’avaient plus la force de fuir. Exténués, ils s’étaient relayés pour dormir et monter la garde.
Jusqu’alors le tueur avait anticipé leurs moindres réactions, réactions, mais depuis un moment déjà, ils ne ressentaient plus sa présence. Il semblait étrangement absent et l’effrayante sensation d’une ombre glaciale dans leur dos avait disparu lorsqu’ils avaient quitté la route menant aux premières maisons. Contre toute attente, ils avaient décidé de pénétrer dans la forêt pour s’éloigner des habitations.
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Pendant qu'elle cout aux côtés de Björn, sa peur fait ressurgir en elle un souvenir inopiné, celui d'un moment où elle avait été aussi terrorisée que maintenant. Des images de l'époque du Darfour refont surface. Dans les yeux des gens, elle pouvait voir la différence entre ceux qui avaient été traumatisés, qui n'en pouvaient plus, et ceux qui luttaient encore et refusaient d'abandonner. Elle n'oubliera jamais les enfants qui étaient venus une nuit à Kubblum avec un révolver chargé.

Elle n'oubliera jamais la peur qu'elle a éprouvée.
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- Je veille à rappeler ce regret lorsqu'il est temps de signer un contrat, poursuit Raphael avec un sourire sans joie. Je réunis les parties concernées, nous écoutons de la musique, ce son triste et ensuite nous concluons un pacte en misant sur nos vœux et nos cauchemars... c'est ça, un contrat Paganini.
- Je vois.
- Vraiment ? Il n'est pas possible de le résilier, même par sa propre mort. Car celui qui rompt les accords ou se donne la mort doit savoir que son pire cauchemar se réalisera.
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Vidéo de Lars Kepler
Lars Kepler - Incurables
Rencontre avec Lars Kepler. "Incurables" aux éditions Actes Sud http://www.mollat.com/livres/kepler-l... "Le marchand de sable" aux éditions Actes Sud http://www.mollat.com/livres/kepler-l... Notes de Musique : “Polar Icecaps” (by Dennis Hermanson/Richard Skidmore). Free Music Archives.
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