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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un sujet insolite, un style charnel, Kiruna est un tout petit livre qui parle d'une chose impressionnante, la plus grande mine de fer du monde, dans un territoire au nord de la Suède, en Laponie.
De Kerangal s'y rend dans le cadre des résidences “mineurs d'un autre monde “.
À sa suite, nous atterrissons en pleine nuit à l'aéroport international de Kiruna. S’en suit alors une visite guidée des lieux actuels et de l'histoire d'une mine à ciel ouvert devenue souterraine en 1965, et au réseau routier souterrain le plus important du monde, 400 km. Mais, ne pouvant franchir le seuil au-delà du Musée de la mine, sécurité oblige, confidentialité, l'écrivaine est forcée à “arpenter la surface, imaginer le fond”, de ce corps vivant actif 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et 365 jours par an.

De Kerangal a majestueusement relevé le défit de traiter un sujet très vaste à grande connotation humaine sur 146 pages d'un petit format 11x15.
De ce lieu politique et social que l'homme a transformé en un monstre qui menace de tout engloutir peu à peu, elle en palpe toutes les dimensions à l'échelle humaine, sous forme de petits paragraphes, tels des nouvelles, nous donnant à réfléchir sur l'avenir de l'équilibre écologique de la région. D'Alice la jeune géologue française qui semble y avoir trouvé son bonheur, aux émigrés Érythréens qui célèbrent leurs fêtes dans l'église de Kiruna, de Lars jeune responsable des relations publiques de la mine qui n'a pas voulu quitter son lieu de naissance, aux cuisinières d'un temps , les premières femmes de la colonie minière, elle nous esquisse un monde vibrant de vie et d'émotion sous le froid polaire du Grand Nord.

Un petit livre, un grand voyage ! Superbe !
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Kiruna késako ?
Une ville de Laponie suédoise située à 150 kilomètres au nord du cercle Arctique, fondée au début du XXe siècle à proximité d'une des plus grandes mines de fer au monde, un gisement d'une exceptionnelle qualité.
Voilà succinctement le décor du dernier ouvrage de Maylis Kerangal.

Mais pourquoi Kiruna ?
Dans le cadre d'un programme de résidences artistiques intitulé « Mineurs d'un autre monde », carte blanche a été donnée à Maylis de Kerangal pour rendre compte de ses recherches, de son voyage, faire découvrir l'une des plus grandes exploitations minières au monde, raconter les hommes et les femmes qui écrivent et ont écrit l'histoire de cet espace hostile et gigantesque.
Un espace en danger, car « la ville s'effondre, elle est peu à peu engloutie par la mine. Des visions d'apocalypse surgissent – gouffres, brèches, glissements de terrain, maisons et silhouettes aspirées par le fond de la terre – quand il s'agit d'une menace plus insidieuse : édifices qui se froissent, béton qui se lézarde, trottoirs qui se fendillent comme du biscuit sec, béances et craquèlements. »
C'est bien sûr le résultat de l'exploitation intensive d'une mine qui produit 90 % du minerai de fer européen et qui fait vivre toute une région. Dilemme classique à la fois environnemental, humain et économique !
Alors, depuis 2004, il a été décidé de déménager l'essentiel de la ville à quelques kilomètres. Un gigantesque défi en cours.

Quid du "reportage" ?
Cet ouvrage est évidemment bien plus que cela et c'est tout son intérêt.
J'ai retrouvé avec plaisir le style, la précision, la sensibilité de l'écrivain Maylis de Kerangal, celle de Tangente vers l'Est, de Réparer les vivants.
En un peu plus de 150 pages captivantes, rythmées en courts chapitres rédigés avec une précision millimétrée, elle brosse un panorama fort bien documenté et assez complet, me semble-t-il, de ce qu'est Kiruna. Elle rend compte avec intelligence et finesse des enjeux aussi bien sociaux, environnementaux qu'économiques.
Maylis de Kerangal grand reporter : j'en redemande. Un témoignage captivant et instructif !
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Lors de la dernière opération Masse critique, j'ai vu le dernier livre de Maylis de Kerangal : Kiruna.
Kiruna ? Connais pas !
L'auteur étant parmi mes valeurs sûres, je coche ce nom mystérieux sans chercher à savoir quoi que ce soit.
Et j'ai bien fait !
Maylis de Kerangal m'a emmenée en promenade à Kiruna et ce fut un grand plaisir de la suivre.
Kiruna, c'est une ville. Kiruna, c'est une mine.
C'est une ville bâtie sur une mine.
Kiruna est à dix-sept heures de train de Stockholm, dans le grand nord de la Suède, en Laponie suédoise.
C'est le bout du monde. C'est un autre monde.
Située dans une zone géographique aux conditions climatiques terribles, Kiruna n'aurait jamais dû voir le jour. D'ailleurs, jusqu'à la fin du dix-neuvième siècle, la ville n'existait pas. Kiruna ne doit son existence qu'à son sous-sol qui contient un gisement de fer d'une quantité et d'une qualité exceptionnelles.
Kiruna est une ville à part, une curiosité.
Maylis de Kerangal est allée à Kiruna et en a rapporté une sorte de carnet de voyage.
Elle raconte ce qu'elle a vu, mais pas seulement, car son texte se déguste par les cinq sens : à travers ce qu'on lit, on voit la ville, mais on l'entend, on la sent, on la touche et on la goûte aussi. C'est un festival de sensations.
Par petites touches, Maylis de Kerangal nous fait comprendre Kiruna, nous fait ressentir cette ville unique. Cette ville et ses habitants.
Pour écrire, elle utilise un langage précis, millimétré. Une très belle langue, généreuse et poétique.
Cette écriture que j'aime dans ses romans convient parfaitement au reportage dont il est ici question.
Jugez vous-mêmes : "J'ai voulu descendre dans la mine, passer la tête sous la peau de la planète comme on passe la tête sous la surface de la mer afin d'entrer dans une autre réalité aussi déterminante et invisible que l'est l'intérieur d'un corps humain. J'ai voulu vivre cette expérience, j'ai voulu l'écrire. Je suis partie à Kiruna."
Maylis de Kerangal réussirait à mettre de la poésie dans une notice de montage d'un meuble Ikea !
Je n'ai qu'un seul regret, la brièveté du texte. Cent quarante-six petites pages, et au revoir Kiruna. Mais ces pages sont intenses, et Kiruna vaut largement le déplacement.
Un grand merci à Babelio pour son opération Masse critique, ainsi qu'aux éditions La Contre Allée pour ce livre. Si le contenu m'a enchantée, le contenant n'est pas en reste : un très bel objet dans un tout petit format parfaitement adapté, comme un petit carnet.
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Kiruna, ville située à l'extrême nord de la Suède, au coeur de la Laponie avec ses aurores boréales et la présence d'un gisement de fer d'une qualité exceptionnelle l'ont rendu célèbre.
Depuis quelques années, la municipalité est contrainte de déplacer de quelques kilomètres les habitations ainsi que les bâtiments principaux, comme la gare, l'hôtel de ville, l'église, etc., car le sous-sol de la ville est très instable. Et, il est inenvisageable pour eux de stopper l'exploitation de minerai qui sonnerait la fin d'une économique prolifique pour la ville.

Repéré lors d'une opération Masse critique et n'ayant pas été sélectionnée pour cet ouvrage, lorsque je l'ai saisi des rayonnages d'une librairie, j'ai su que j'allais l'acheter.
J'ai été conquise par cette lecture, ce petit « carnet » est tel que je me l'imaginais. J'ai d'abord découvert la justesse d'écriture de Maylis de Kerangal. Les phrases, le choix des mots m'ont transporté directement au coeur de Kiruna en suivant les pas de l'auteure dans son exploration souterraine et citadine.
Petite pépite à découvrir, j'ai également hâte de découvrir les autres textes produits dans le cadre du programme « Mineurs d'un autre monde ».
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Ce nom Kiruna, je ne l'avais jamais entendu. C'est une ville se trouvant en Laponie Suédoise.
Créée au début du XXème siècle pour pallier le développement de sa mine de gisement de fer.
L'auteur qui dans le cadre d'un programme devant mettre en lumière les « Mineurs d'un autre monde » a choisi Kiruna.
« J'ai voulu descendre dans la mine, passer la tête sous la peau de la planète comme on passe la tête sous la surface de la mer afin d'entrer dans une autre réalité aussi déterminante et invisible que l'est l'intérieur du corps humain. J'ai voulu vivre cette expérience, j'ai voulu l'écrire : je suis partie à Kiruna. »
Ce choix s'explique aussi parce que « la mine est active 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par an. Elle ne connait aucun jour de pause, ni les machines qui refroidissent, ni les moteurs qui se rechargent : ici, ça ne s'arrête jamais. C'est un corps vivant. »
La vie on la sent vibrer dans les mots de l'auteur.
La mine fondement de l'économie de la cité se fit souterraine en 1965. Une seule crise grave surgit en 1969 « …mais le conflit, violent, dure 57 jours : les mineurs se déchirent tandis que LKAB refuse de négocier sous la pression. Cette grève historique a brisé l'image lisse, consensuelle de l'organisation du travail en Suède et déclenché un mouvement de solidarité qui aura un impact sur le climat social du pays. »
Maylis de Kerangal compare la mine et la ville à deux soeurs siamoises et c'est ce que l'on ressent, cette fusion de tous les instants et de tous les dangers.
Depuis 2009 la décision de déplacer la ville est prise et ceci se fera sur de nombreuses années. L'église, puis certaines maisons historiques et enfin la construction d'une nouvelle ville, les habitants auront le choix entre troquer leur maison contre une nouvelle dans le centre ou empocher le prix de leur maison au cours du marché plus un bonus de 25%. Cependant il semblerait que vivre à Kiruna soit attractif, emploi bien rémunéré et finalement une qualité de vie offerte par LKAB.
Savoir que chaque jour est extrait de cette mine l'équivalent de la Tour Eiffel, donne le vertige.
Le lecteur retrouve le style charnel de Maylis de Kerangal, cette obsession du mot juste pour que l'image soit la plus parfaite possible, ce qui chez d'autres pourrait donner quelque chose de plat dénué d'émotion. Ici au contraire tout vibre, de la lumière froide qui envahit la piste d'atterrissage aux lueurs de la ville et de la mine la nuit, tout fait sens, corps.
Nous sommes engagés dans cette descente.
De beaux portraits d'hommes et de femmes sont là pour nous servir de passeurs.
Un très beau reportage littéraire que l'auteur fait vivre passionnément lors des rencontres organisées autour de cet ouvrage, si elle vient près de chez vous n'hésitez pas. de plus c'est une très belle édition.
Tout le talent de Maylis de Kerangal est là pour vous faire vivre cette aventure comme si, vous aussi, étiez à Kiruna. Un voyage aussi inouï qu'inoubliable car ici les mots sont des instruments maniés avec virtuosité.
©Chantal Lafon-Litteratum Amor 28 janvier 2019.
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Le dernier roman de Maylis de Kerangal Un monde à portée de main m'avait laissée dubitative. Bien sûr, j'avais eu plaisir à retrouver son écriture mais la technicité qu'elle avait réussi à rendre passionnante dans Naissance d'un pont m'était apparue aussi froide que la lecture d'un mode d'emploi.

Avec Kiruna, à mi-chemin entre le carnet de voyages et le reportage littéraire, la magie a de nouveau opéré.

"J'ai cherché une mine comme on cherche un point de passage dans le sous-sol terrestre, un accès aux formes qui le structurent, aux matières qui le composent, aux mouvements qui l'animent, à ce qu'il recèle de trésors et de ténèbres, à ce qu'il suscite comme convoitise et précipite comme invention. Je l'ai cherchée comme on cherche la porte de cet espace inconnu sur quoi s'appuient nos existences, espace dont je ne sais s'il est vide ou plein, s'il est creusé d'alvéoles, de grottes ou de galeries, percé de tunnels ou aménagé de bunkers, s'il est habité, s'il est vivant. J'ai voulu vivre cette expérience, j'ai voulu l'écrire : je suis partie à Kiruna."

Si Kiruna est une ville de la Laponie suédoise, c'est surtout avant toute chose une mine. La ville est venue se greffer à ce poumon industriel et à sa population de miniers. La mine centenaire est devenue souterraine depuis 1965 et désormais elle peut plus supporter désormais le poids de la ville et de ses infrastructures. Alors un projet aussi fou qu'il puisse apparaître est né, celui de déplacer la ville : "Intimement liés, les destins de la mine et de la ville sont désormais pris dans une même impasse : si la mine continue de s'étendre sans que rien ne bouge, les habitants, menacés, finiront par vider les lieux. Or la mine a besoin des hommes pour fonctionner, et du cadre de vie que leur donne la ville pour les retenir dans cette région des confins, enfouie dans la nuit polaire ou baignée du soleil de minuit."

Dans les entrailles, au coeur de la mine mais aussi à l'extérieur, l'auteure hume l'atmosphère qui y règne, s'en imprègne. de ses rencontres et de l'histoire minière, Maylis de Kerangal ausculte et sonde les lieux. Sans que cela soit indigeste, elle nous restitue les contextes historique et économique par petites touches. En captant les ambiances, elle nous dresse un portrait complet de Kiruna et lui confère une âme, la rendant vivante. Des premières cantinières dans ce milieu masculin à Ing-Marie foreuse de mine, on découvre également des femmes fortes dont certaines sont de véritables pionnières.
Magnétique, charnel et saisissant avec des émotions et un vrai sens de la musicalité, ce livre est tout simplement superbe.

Lien : https://claraetlesmots.blogs..
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Un petit livre intense et froid, véritable bréviaire écolo, qui décrit la vie de la mine suédoise dont l'auteure a visité certains sites autorisés.
De ceux qui ont trouvé les premiers minerais aux cantinières, comme on se les représente d'après les westerns, aux émigrés intra-européens qui y viennent car les salaires élevés sont très attirants, ce texte nous emmène pas si loin de chez nous, dans une ville où les gens sont parfois obligés de déménager car la ville peut s'écrouler. Il faut creuser ailleurs, trouver d'autres filons et faire venir les touristes, pour cause d'ice hôtel ou d' aurores boréales. Mais pas les animaux ne peuvent plus transhumer à cause des barrières protectrices de sites prêts à s'affaisser...
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Si l'on m'avait dit qu'un essai ayant pour thème une mine de fer en Suède me passionnerait autant ... mais c'était sans compter sur le talent de Maylis de Kerangal !
L'histoire de cette mine, les portraits de ceux qui la vont vivre depuis plus d'un siècle, la ville de Kiruna menacée d'être ensevelie et qui finalement renaît plus loin, plus moderne, plus dynamique encore, tout cela fascine et effraie. J'ai été totalement embarquée.
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Précise, au contact, Maylis de Kerangal rend compte de ce lien ventral entre la mine et ses mille mains – un monde à part, pourrait-on dire, une entité microcosmique au développement et à l'organisation stupéfiants. Je me suis trouvée très émue à la lecture des belles pages offertes aux femmes, tenancières du lien d'abord – comme en tout lieu où l'homme a voulu établir son pouvoir – puis véritable force de travail et de production. J'ai d'ailleurs sans doute lu Kiruna sous un angle très maternel, à la lumière de cette sororité minérale qui m'obsède et dont je perçois des volutes un peu partout – mais diantre, comment ne pas lier cette bouche de terre à quelque ogresse nourricière, comment ne pas trembler face aux pentes rigoureuses de la Kiirunavaara ?
Lien : https://horizondesmots.wordp..
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C'est un trop petit bijou que Maylis de Kerangal nous offre avec Kiruna. Un bijou d'une part car Maylis de Kerangal est mon auteur préférée et ses livres se font rares. Trop petit car Kiruna est effectivement d'un format peu commun et, d'autre part, c'est le sujet, la mine, son histoire, la vie des mineurs qui m'interpelle tout particulièrement.

Ce bijou donc, qui fait partie d'un programme intitulé "Mineurs d'un autre monde", est un court roman ou un long article de style journalistique, comme toujours chez Maylis de Kerangal alliant une photographie sociale et humaine d'une grande justesse à un style poétique émouvant.

"J'ai cherché une mine comme on cherche un point de passage dans le sous-sol terrestre, un accès aux formes qui le structurent, aux matières qui le composent, aux mouvements qui l'animent, à ce qu'il recèle de trésors et de ténèbres, à ce qu'il suscite comme convoitise et précipite comme invention. Je l'ai cherché comme on cherche la porte de cet espace inconnu sur quoi s'appuient nos existences, espace dont je ne sais s'il est vide ou plein, s'il est creusé d'alvéoles, de grottes ou de galeries, percé de tunnels ou aménagé de bunkers, s'il est habité, s'il est vivant. J'ai voulu descendre dans la mine, passer la tête sous la peau de la planète comme on passe la tête sous la surface de la mer afin d'entrer dans une autre réalité aussi déterminante et invisible que l'est l'intérieur du corps humain. J'ai voulu vivre cette expérience, j'ai voulu l'écrire : je suis partie à Kiruna."

"Les villes ont des empreintes sonores. Elles ont un rythme, un flow, une tonalité et cette bande-son les distingue, joue comme un moteur d'identification aussi puissant qu'une marque olfactive, aussi immédiat que la vue qu'on en a : on ferme les yeux, on tend l'oreille et l'on sait où l'on est.

A Kiruna, fin novembre, la rue est feutrée, le vent siffle, et le bruit de mes pas s'étouffe dans la neige. le froid qui aiguise la ville est le portant sonore de tout ce qui va, de tout ce qui marche, roule, glisse, crisse, de tout ce qui craque, et réverbère le moindre souffle comme un micro géant. Je perçois parfois la vibration de la mine, sourde, qui semble s'intensifier la nuit quand la ville dort, ou bien ce grondement sec quand on dynamite la roche à plus d'un kilomètre dans le fond de la terre. J'écoute."

http://partageonsnoslectures.over-blog.com/2016/10/maylis-de-kerangal.html

http://partageonsnoslectures.over-blog.com/2016/10/naissance-d-un-pont.html

http://partageonsnoslectures.over-blog.com/2016/11/reparer-les-vivants-maylis-de-kerangal.html

http://partageonsnoslectures.over-blog.com/2016/10/dans-les-rapides-maylis-de-kerangal.html
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