Ce thriller se lit plutôt bien, l'histoire en elle-même tient assez bien la route malgré quelques invraisemblabilités qui ne gêne pas vraiment la lecture car le rythme est vraiment très soutenu, mais rien de bien nouveau dans cette histoire.
Carslon est flic, il enquête avec son collègue Harry, a un passé douloureux et est en guerre avec sa hiérarchie, mais comme d'habitude, le chef est un con qui n'a rien compris ou qui ne voit que son propre intérêt mettant des bâtons dans les roues au péril de l'enquête.
Des hommes sont retrouvés morts, décapités, avec un modus operandi similaire dans chacun de ces meurtres, les enquêteurs piétinent, mais petit à petit, des éléments nouveaux se mettent en place, permettant de démêler un peu cette affaire. Entre temps, nous en apprenons un peu plus sur le passé de notre inspecteur, une relation amoureuse se créée également, bref, rien de bien nouveau dans ce livre, une lecture passe-temps tout simplement.
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Ce livre ne pas pas transcendé, mais se lit facilement. Des meurtres sanglants nous font découvrir un sérial-killer psychopathe, puis l'histoire s'éparpille un peu sur le passé des personnages. On vit sur quelques chapitres, une romance entre l'inspecteur et la légiste qui s'éternise un peu et nous détache de l'enquête. Puis le coupable nous tombe dans les mains comme par magie, par une pirouette rocambolesque. Enfin, j'ai apprécié tout de même ce roman, et je le conseille.
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Voilà un polar intéressant et terriblement efficace. L'écriture est très cinématographique mais ce qui en fait l'originalité c'est le va-et-vient constant entre le serial killer (dont le suspense de l'identité est pourtant parfaitement maintenu jusqu'aux dernières pages) et l'inspecteur Carson Ryder. Cette double progression fonctionne parfaitement et nous tient en haleine. On se laisse prendre dans le récit et dans cette toile diabolique.
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Très bon thriller où l'on suit les traces de deux enquêteurs (Carson et Harry) bien souvent en bute contre leur hiérarchie pour l'un et des relents nauséabonds de racisme pour l'autre. Et où l'on apprend, si on ne le savait pas encore au grès de documentaires divers, que bien souvent les tueurs en série avaient été en premier lieu des victimes. de ce fait, on ne peut s'empêcher d'éprouver une certaine tristesse et pitié pour les innocents devenus des monstres de ce roman et je pense particulièrement à Jeremy que j'espère retrouver dans les autres livres de l'auteur.
Une réserve cependant, car je doute que le sevrage d'un alcoolique puisse être aussi rapide et facile.
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Une souffrance blanche, noire. Une souffrance qui transforma ses mains menues en nœuds d’acier, qui la rendit quasi transparente, jusqu’à ce que l’emportent les flammes couleur de neige. Elle ne prit jamais la moindre pilule, sauf à la fin lorsqu’elle n’en pouvait plus, et qu’elle me laissa tenter l’impossible. Elle avait besoin de vivre l’enfer, au cas où il y aurait un paradis.
– Ça ne sert à rien d’être désolé. Ce travail est tout bonnement irrecevable. Vous allez devoir faire de sacrés progrès.
Je n’ai jamais aimé entendre quelqu’un prendre un savon ; cela fait remonter trop de souvenirs d’enfance. Les mots de Claire me mortifiaient comme s’ils m’étaient adressés.
(La moitié droite de sa moustache frémissait d’intérêt, la gauche mollissait de dédain.) Entre chercher un truc à tâtons dans le noir, et espérer le trouver facilement à la lumière, quatre-vingt-dix-neuf pour cent des gens choisissent la lumière.
Derrière chacun de ces organismes détraqués se cache un mégalo assoiffé de parlote. Que tu sois journaliste, psy ou étudiant, ces barjos te racontent toujours ce que t’as envie d’entendre. C’est comme un jeu.
Voir le feu comme une entité spirituelle était absurde. Comme de croire qu’un incendie criminel désignait les personnes à tuer. Je n’y aurais jamais pensé.