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sur 540 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dans une ville de l'Oregon nommée Wakonda, la villa des Stamper se niche au bord de la rivière. La vie de cette famille est centrée sur la forêt et l'abattage de hauts arbres parsemés sur des pentes abruptes.
Les hommes de la maison sont Henry le patriarche que rien n'arrête, son fils Hank au charisme indéniable, il est un roc. Enfin, le cousin Joe et son épouse vivent ici aussi.
La femme de Hank, Viviane est le personnage féminin de cette saga.
Bûcherons de père en fils, les hommes sont des durs, des caïds que rien n'arrête même pas l'autorité syndicale de la ville. Seul contre tous, le clan des irréductibles n'a qu'un objectif : braver la force de la nature et rassembler le plus de bois possible pour la vente.
C'est dans cette ambiance masculine que réapparait Lee le second fils de Henry et demi-frère de Hank. Ce dernier est plus sensible, plus intellectuel comme l'était sa mère qui a fui ce milieu rude il a une dizaine d'années emportant avec elle un lourd secret.
Dans ce roman à la construction complexe, il est difficile d'entrer dans le sujet. Les personnages se succèdent à un rythme soutenu au point de semer le trouble chez le lecteur par moments.
Mais il est certain, qu'une fois passé ce cap des cent pages, l'histoire se délie et nous sommes emportés sur les rives de cette rivière, dans les contrées de nature aux paysages incroyables.
Les forces s'affrontent, celle de la nature présente à chaque instant et celle de ces hommes forts comme des ours et déterminés comme des lions. le caractère de ces hommes donne à réfléchir sur le sens qu'ils donnent à leur vie.
En commençant ce pavé, j'ai pensé ne jamais y arriver et puis si bien-sûr, la traversée de ces pages a été une longue et belle aventure.
L'adaptation cinématographique en 1971 est un coup de maître et met en scène Paul Newman et Henry Fonda. La musique du film vaut le détour elle aussi, Charley Pride « All his children ».
Cette lecture exigeante est prenante et attachante. Il est difficile de quitter les Stamper à la fin du roman, au point de reprendre les premières pages.
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Je peux vous dire que je finis bien l'année avec une pépite, un chef d'oeuvre, quelle lecture!
Je ne peux que la recommander pour tous les amoureux de la littérature américaine, de la nature, des aventures sociales et familiales, une lutte fratricide est au coeur de l'histoire, oui il y a tout cela dans ce magnifique roman d'une puissance exceptionnelle, je n'avais pas envie de quitter cette famille de bûcheron de l'Oregon, c'est aussi dû à l'écriture car l'auteur nous permet de rentrer dans l‘intimité des pensées des personnages ou fur et à mesure en nous dévoilant les attentions de chacun et donc nous lecteur nous nous sentons impliqués, acteurs dans ce roman.
C'est un roman MAGISTRAL, les personnages sont inoubliables, un grand moment de lecture que je recommande vivement.
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Pas de critique ! C est avec ce livre que je vais terminer cette super année 2021 (ah ah !!) Je tenais juste souhaiter de bonnes fêtes à tous mes amis Babelio....et aux autres aussi !! "Essayons d essayer" de garder nos rêves intacts, nos envies et nos aspirations contre les vents contraires. une belle phrase, un riff de guitare, un mélange de couleurs, un plan large sont les marches d un escalier à sensations qui monte, toujours. nos échanges en font partie. Merci et belles lectures à venir :)
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Me voici arrivée à la fin de « Et quelquefois j'ai comme une grande idée ». Il m'aura fallu environ trois semaines à raison de plusieurs heures par jour pour y parvenir, car c'est une oeuvre gigantesque ! J'ai d'abord eu du mal à m'y plonger tant le style de l'auteur m'a surprise : les descriptions d'actions mélangées aux pensées des protagonistes elles-mêmes ponctuées des réflexions du narrateur (voire de la narratrice, car on change en cours de route) m'ont d'abord déstabilisée puis, au bout d'une bonne centaine de pages, le puzzle a commencé à se mettre en place et les personnages à s'épaissir.
Alors là, ce fût une plongée vertigineuse au coeur de l'histoire.
J'ai vécu dans l'Oregon, en plein coeur d'une forêt, dans la maison en bois des Stamper, tout près de la rivière Wakonda ; pour sauver l'entreprise familiale, je les ai vus ces gens, braver leur communauté de bûcherons et leur syndicat pour n'en faire qu'à leur tête et continuer d'abattre des arbres pour les vendre à « l'ennemi ». Dans ce but, le vieux Henry Stamper et son fils Hank, une force de la nature, ont voulu rassembler leurs forces et ont fait revenir Leland Stamper, demi-frère de Hank. Mais si celui-ci, étudiant en littérature et vivant à New-York est revenu, c'est moins par solidarité que pour accomplir une vengeance contre son demi-frère. J'ai découvert l'histoire de cette famille aux liens puissamment tressés, leurs difficultés, leurs problèmes et leur façon de les résoudre, toujours à la manière forte, sans jamais « rien lâcher ».
C'est un livre fort, dense, où le cheminement est parfois difficile, comme dans une forêt à la végétation inextricable. Mais c'est un voyage passionnant, puissant, capable de reléguer votre vie quotidienne au second plan tant l'immersion est totale.
Certains le désignent comme un chef-d'oeuvre, je ne suis pas loin d'adhérer à ce point de vue.
Merci Michemuche, pour cet excellent conseil de lecture !
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It's my turn!

Quand on plonge dans la rivière, 'faut pas s'attendre à en ressortir tout sec. (Cherchez pas, c'est de moi.)

"Et quelquefois, j'ai comme une grande idée." C'est un titre de roman ça?
Il paraît que le titre original lui est venu en écoutant une chanson composée par Leadbelly, "Goodnight Irene". (mais écoutez la version de Tom Waits, en toute subjectivité, c'est la meilleure).

"Yeah, sometimes I live in the country
and sometimes I live in town.
Yeah, and sometimes I take a great notion
I'm gonna jump in the river and drown"

Bref, en cette année 2024 j'ai déjà découvert au moins trois auteurs dont je n'avais jamais rien lu et qui m'ont…
Comment dire?
Ben voilà, à chaque fois que je cherche des superlatifs, je trouve pas.
Il y a John Fante, Philip Roth et Ken Kesey.
Vous avez déjà entendu parler de ce lascar? Oui, c'est celui qui a écrit "Vol au-dessus d'un nid de coucou". Au-dessus ou au-dessous? Je ne sais jamais.

Je vous l'affirme, ce mec est complètement barré. Perché comme vous avez pas idée. Prophète, gourou, il traverse les Etats-Unis avec son schoolbus bariolé accompagné de "ses disciples", les "Merry Pranksters". Mais bon, c'est pas le sujet. Cherchez un peu sur le Net, vous trouverez et peut-être que j'en ferai un petit billet d'humeur quand j'aurai lu "Acid Test" de Tom Wolfe.

En attendant, moi j'ai lu "Et quelquefois j'ai comme une grande idée"
C'est l'histoire d'une grève… mais pas que.
ça raconte une famille de bûcherons dans l'Oregon…
C'est aussi l'histoire de deux frères mais pas que, non plus.
C'est l'histoire d'une v… (vous savez, le truc qui se mange froid).

Il en a pas écrit beaucoup des livres, Ken Kesey, mais après avoir lu celui-ci, je comprends mieux. Il a pas pondu ce machin en deux mois attablé à la terrasse d'un café. C'est pas possible.

Croyez-moi, c'est du lourd, vraiment du lourd au sens littéral et figuré.
Et comme je désire ardemment emporter cette chose livresque sur mon île déserte, j'ai intérêt à nager fort pour atteindre le rivage.

"Epaves et pavés
Sont faits pour se rencontrer
Pour se perdre en retrouvailles"
chantait Bashung et c'est un peu ça.

Un bouquin qui se mérite disent certains.
Un bouquin qui s'apprivoise mais ne se livre pas d'emblée ai-je lu ailleurs. Tout ça est vrai.
Parce que oui, Ken Kesey fait exploser tous les codes narratifs classiques. Écriture aux voix multiples, polyphonique, l'auteur passe d'un narrateur à l'autre sans crier gare. Il joue des parenthèses, de l'italique, de la typographie et bon sang, QUEL PIED!
Aurait-il abusé de quelque substance illicite genre LSD pour rédiger quelques passages? C'est pas impossible dirons-nous.

J'étais tellement impatient de le lire que je l'ai attaqué façon sprinter, trop pressé. Grave erreur.
Le temps de reprendre mon souffle et je l'ai poursuivi façon coureur de fond sans m'inquiéter de la ligne d'arrivée. Parce que, voyez-vous, lire "Et quelquefois j'ai comme une grande idée", cela s'apparente à une course de cross-country. Cela nécessite d'avoir une bonne endurance et d'être capable de changer de rythme rapidement, mais aussi de savoir changer de foulée, plus petite pour les montées, plus longue sur du plat, relâché dans les descentes. Mais le plus important, c'est la hargne, la niaque qui va vous permettre de tenir le dernier kilomètre.

J'aimerais faire une petite dédicace spéciale à Stoner, lecteur babéliote qui a eu la très grande idée de ma parler de ce bijou il y a quelques mois. Merci à toi! Quel cadeau!

Encore une dernière petite chose (ou deux).
Paul Newman a racheté les droits en 1970 je pense, et en a fait un film qui vaut la peine d'être vu. Je l'avais un peu oublié mais à la lecture de certains passages, des images me sont revenues. Des flashs que je vais taire ici pour pas spoiler. Mais avec un acteur formidable, Michael Sarrazin. Vous voyez certainement. C'est lui qui a joué dans "On achève bien les chevaux" de Sydney Pollack.
Et également une sublime chanson pour le générique: "All his children" de Charley Pride.

Et comme j'aime autant la musique que la littérature et parce que ça me fait plaisir de la citer; une des plus grandes poétesses américaine de ce siècle encore vivante aujourd'hui m'a accompagné pendant cette lecture.
Allez écouter "Pissing in the river" de Patti Smith.
Quand vous entendez cette chanson interprétée par la Dame, elle vous explose, vous déchire en confettis emportés dans le grand vent sombre et furieux de son interprétation. C'est beau à pleurer.

C'est immense et éternel comme ce livre dont j'ai bien modestement tenté de vous parler et pour lequel j'ai essayé de vous partager mon enthousiasme.

Me vient une question. Faulkner? J'y vais ou j'attends encore...







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Henri Stamper a fondé sa scierie, en 1898, sur les rives de la rivière Waconda, en Oregon.. 50 ans plus tard, Hank le fils dirige les affaires et comme il refuse de se joindre à la grève des travailleurs syndiqués et continue d'approvisionner la région en bois, l'ambiance est plus que tendue dans le village.

Une lecture très difficile puisque @Kesey change continuellement de narrateur, passe du je au il en milieu de paragraphe. Cela est assez perturbant au début mais une fois habitué j'ai ressenti un grand plaisir à découvrir cet immense roman.

Les descriptions de la nature environnante sont magnifiques  :
la forêt opaque, pleine d'embûches dans laquelle la faune est omniprésente, attention aux ours  !
La rivière indispensable au transport du bois et qui sait se montrer intraitable à ceux qui voudraient la braver quand les crues automnales arrivent. Les scènes de consolidation des digues pour protéger la maison Stamper sont totalement hallucinantes.

Une galerie impressionnante de personnages qui tour à tour prennent part à la narration  :
La famille Stamper représente les pionniers, ceux qui se sont installés envers et contre tout sur ces terres sauvages. Il y a Henri le patriarche fort en gueule qui n'a peur de rien ni de personne, Hank le résistant qui refuse de se laisser dicter ses choix par qui que ce soit et le petit dernier Lee revenu de la «civilisation» pour aider la famille et surtout pour accomplir sa vengeance. Viv la femme de Hank, les cousins qui aident à l'exploitation forestière.
Une vieille indienne un peu sorcière, une veuve tombée dans la prostitution, des syndicalistes, des musiciens qui rêvent de gloire, le patron du bar, centre névralgique du village. Tous ont une histoire, leur histoire à raconter et @Kesey de nous emporter dans une fiction entre réalité et onirisme sur son flot ininterrompu, sauvage comme la Waconda River.

Et puis l'histoire celle évidente de la résistance des Stamper contre le syndicat, l'IWW (industrial workers of the world) qui a joué un rôle important dans l'amélioration des conditions de travail des travailleurs du bois et dont le siège se situe toujours à Portland.
L'histoire de ces habitants qui semblent vivre hors du temps, loin de la civilisation, les scènes dans le bar semblent sorties d'un vieux western.
L'histoire, enfin et surtout, des Stamper dont les membres semblent tout droit sortis d'une tragédie grecque.

Un roman d'une richesse inouïe que j'ai pourtant failli abandonner après quelques dizaines de pages, ma persévérance fut récompensée. Un roman qui finit comme il avait commencé avec un bras humain sectionné à l'épaule dont le majeur déplié défie la foule qui gronde. Magistral  !

Challenge Multi-Défis
Challenge pavés
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Nom d'un petit sourcil qui ondule…

Voilà, ouais voilà le timing parfait pour engloutir ce monument de Ken Kesey qu'est Et quelquefois j'ai comme une grande idée

J'ai pas fait le malin une seule petite seconde, je me suis laissé envahir par cette tragédie grecque sauce américano-bûcheron sous fond de Shakespeare.

Je me doutais bien que l'homme derrière le bouquin était un petit génie, on ne donne pas naissance à Vol au dessus d'un nid de coucous, toute libre que soit l'adaptation qu'en a fait Milos Forman, sans avoir ce pur talent pour mélanger à la fois des vieux racontars made in Oregon et en faire un chef d'oeuvre copieux et aussi digeste.

Je suis désolé, ça fait maigre pour vous convaincre, mais ça peut pas se résumer en un nombre de caractères limités.
C'est une expérience parfaite pour l'automne, ça c'est certain. Ça fout la chiale, ça met les sourires à l'endroit, et le tout est emballé dans une écriture digne de Faulkner, à vouloir mélanger les personnages quand ils causent et tout.
Vous pouvez même faire durer ça jusqu'à Thanksgiving si vous le voulez, promis, ça n'en sera que meilleur.

Du grand et du très très bon roman américain.
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« Et quelques fois j'ai comme une grande idée », c'est sans doute ce que l'on pense tous en refermant ce livre Extraordinaire ! Oui, le terme est galvaudé alors qu'il est exigeant. Mais toutes les exigences qu'il renferme sont ici réunies.

Personnellement les 200 premières pages m'ont résisté mais il y avait tout de même ce sentiment de lire un roman sans pareil… et j'ai donc poursuivi mon ascension dans ces lignes serpentées et abruptes, escarpées comme les flans des forêts de l'Oregon et piégeuses comme les eaux de ses rivières, même imaginaires…
On se croit d'abord courageux et peut-être même le véritable héros de cette aventure à poursuivre malgré les embûches et à supporter l'effort sur une telle distance. Mais on est soudain conscient que l'on n'est pas si méritant que cela, confronté moins à un style qui vous appelle à vous dépasser qu'à toute une oeuvre qui vous dépasse, vous surpasse et finit par vous avaler. Car Ken Kesey ne nous snobe pas plus qu'il ne nous prend par la main. Il ouvre grand une fenêtre sur le monde et nous dit « regarde : voici les hommes de ce coin. Écoute-les et apprends que tu n'es pas seul dans tes errances et tes questions, tes doutes et tes fautes ». Et la meilleure idée que l'on puisse alors avoir est de plonger dans ce roman, de sauter sur ce petit bout de terre, parmi ses habitants, frères et ennemis, voisins et rivaux, hommes de toutes tailles et femmes de toutes qualités. Car c'est la vie qui se joue ici ; cette lutte pour la beauté, la bonté même, malgré les défauts et les bassesses, et grâce aussi à la force, au courage et quelques bonnes idées. La vie qu'on se joue, tous, et qui se joue de tous ; telle est la belle et grande leçon à en tirer.

Kesey, avec grâce, finalement, ô combien d'humour souvent et d'émotions toujours, dessine la carte d'une aventure humaine sur terre, une carte d'une telle précision, reproduite avec une telle virtuosité que vous avez le sentiment d'avoir traversé le territoire lui-même, et peut-être même la terre entière. C'est proprement grandiose.
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@Et quelquefois j'ai comme une grande idée est un roman assez conséquent (870 p. environ) et inclassable.

La force du roman est dans sa construction, complétement atypique autour d'une multitude de points de vue qui s'entremêlent au fil du texte (rythmé par l'utilisation des italiques et des parenthèses lorsque l'on passe d'un personnage à l'autre). C'est un peu perturbant au début mais quand on rentre dans ce jeu, c'est vraiment très prenant. Lorsque la tension s'accroît et que le rythme s'accélère, les points de vue s'enchaînent de façon plus intime. Ensuite, c'est la force d'évocation de l'auteur, qui fait que l'on est immergé dans la vie de la communauté, des Stamper, les chantiers forestiers, minutieusement décrits, l'intimité de la maison, les troubles d'Evenwrite le syndicaliste, dans un style très réaliste et fort.
La rivière, la wakonda auga, est un personnage à part entière. Ses humeurs et ses remous rythment la vie de la famille Stamper, dans leur incroyable maison baignée dans ses eaux sauvages. le lieu est fictif mais la wakonda est bien inspirée des cours d'eau côtiers de l'Oregon, notamment autour de Coos Bay.
Enfin, le huis clos entre les deux frères, Hank et Leland, fait de non-dits, de vieilles rancunes ravivées, d'admiration et de haine, crée une ambiance oppressante qui m'a tenue tout au long de ce texte.
J'ai véritablement apprécié ma lecture même si j'ai mis du temps à finir ce roman assez dense que j'ai posé et repris plusieurs fois en fonction de mes disponibilités de temps et d'humeur.
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Comme il est agréable de ne pas être un lecteur fainéant !
La narration est un pur régal et ne laisse pas une minute de répit.
C'est vrai qu'il faut "choper le truc" mais quel plaisir d'être ainsi baladée, portée par une écriture ciselée et virevoltante au gré des voix et personnages.
"Et quelquefois j'ai comme une grande idée" est un roman-fleuve mais c'est surtout une saga familiale, celle de la famille Stamper, bûcherons mal-léchés du fin-fond de l'Oregon.
Pudique, touchant, violent... "Et quelquefois j'ai comme une grande idée" est un livre comme on en lit peu et après 900 pages, j'étais triste de quitter Lee, Hank, Viv, Henry...
J'emprunterai ma conclusion à l'éditeur Monsieur Toussaint Louverture : "ne vous laissez pas décourager, prenez le temps, remettez à plus tard si besoin, mais n'abandonnez pas, c'est l'un des plus grands livres qu'il nous ait été donné de lire."
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