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3,48

sur 523 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La superbe plume de Yasmina Khadra épice sa description de l'Algérie, en 1963, au lendemain de l'indépendance, quand la nomenklatura du FLN met la main sur toutes les richesses du pays et impose sa dictature.

Mais la narration de la déchéance d'Adem Naït-Gacem est déprimante et j'avoue avoir toujours de l'inconfort avec les romans dont le héros est antipathique.

Abandonné par son épouse Dalal, lassée d'un époux aussi exaspérant, notre instituteur sombre dans l'alcoolisme, devient SDF, et part à l'aventure en conservant son port altier, sa morgue méprisante et une misanthropie affligeante qui l'écarte notamment de Mika, nain d'une géante générosité.

Puis Adem est recueilli par un couple de paysans dont l'époux a sauté sur une mine qui l'a gravement mutilé, et qui est harcelé par le préfet local qui rêve voler leur propriété. Adem s'active pour défendre les droits de cette famille et est alors torturé par les nervis du régime, ce qui est tout à son honneur. Mais, victime de ses propres démons, Adem, dès sa libération, se retourne contre ses protégés …

Glauque et désespérant, malgré une écriture classique et magnifique, ce roman m'a donc déçu et va rejoindre rapidement tous mes oublis.
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Avec le sel de tous les oublis, ce qui me touche le plus c'est cette écriture si particulière de Yasmina Khadra , son empathie pour ses personnages, cette alternance de noirceur et de poésie qui fait partie du charme de son style.
Après s'être fait quitter par sa femme, Adem Naït-Gacem part sur les routes et rejette la société. Il va sombrer dans l'alcoolisme, se retrouver à l'asile psychiatrique. Il est en colère et ne veut pas oublier, il va devenir sombre, négatif, se complaire dans sa souffrance jusqu'au jour ou il éprouve une certaine attirance pour une autre femme mais il sera emporté par sa noirceur et seul le sel de l'oubli l'en délivrera.
C'est un excellent roman avec un magnifique personnage : Mika qui aurait toutes les raisons de haïr le monde et pourtant à décidé de profiter de la vie.
C'est aussi un éloge de la simplicité, en ville les laissés pour compte sont rejetés ou enfermés dans des hôpitaux psychiatriques alors qu'à la campagne, les gens font preuve de bienveillance, de compréhension, essaient d'aider même si Adem préfère rester enfermé dans son malheur mais peut-être le départ de sa femme n'est-il pas la seule raison ?
Yasmina Khadra nous livre le portrait d'un homme qui malgré son éducation, son savoir n'éprouve aucune gratitude envers ceux qui l'aident et se montre même impoli, agressif.
Ce livre est une réflexion sur notre propension à accepter les épreuves et notre volonté de nous en sortir où pas.
Merci aux éditions Julliard pour leur confiance.
#Le sel de tous les oublis #NetGalleyFrance
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Les errances de l'instituteur

Yasmina Khadra nous offre avec «Le sel de tous les oublis» une version algérienne de «Sur la route» en mettant en scène un instituteur quitté par sa femme et qui décide de fuir son village et son métier d'instituteur.

Quand Adem Naït Gacem rentre chez lui et découvre la valise préparée par sa Dalal, son épouse, il comprend que sa vie est en train de basculer. Elle en aime un autre et part le rejoindre. le choc est rude pour l'instituteur qui ne s'imagine pas pouvoir continuer à vivre dans ce village dans l'arrière-pays de Blida. À son tour, il rassemble quelques affaires et s'en va, sans but précis, sans projet, triste et honteux. Ce faisant, il fait pourtant preuve de courage. Car nous sommes en mai 1963, dans une Algérie qui n'a pas fini de panser les plaies de la Guerre et où sévit encore une discrimination forte vis à vis de la femme. À cette époque, la grande majorité des hommes ne comprend d'ailleurs pas sa position, à l'image du charretier qui accepte de le transporter et pour lequel sa décision est totalement incompréhensible.
Adem va alors tomber de Charybde en Scylla, ne trouvant aucun réconfort auprès de ceux qui vont croiser sa route, même ceux qui lui tendent ostensiblement la main.
Le garçon de café de Blida aimerait le remettre dans le droit chemin en lui inculquant une philosophie de la vie plus optimiste, mais pour toute réponse il trouvera une misanthropie croissante et un besoin de solitude. Alors il poursuit sa route vers un endroit où il n'aura «pas besoin de sourire lorsqu'il n'en a pas envie, ou de dire bonjour tous les matins à des gens qui l'insupportent ou bien encore de faire confiance à des êtres qui n'en sont pas dignes.» Il est perdu, malheureux et veut être oublié. Sans doute parce qu'il s'oublie lui-même.
Tout au long de ses pérégrinations, il va se trouver confronté à quelques archétypes de la société de l'époque, ce qui lui permet de dresser un portrait saisissant de l'Algérie postindépendance. Un épicier, le directeur de centre psychiatrique dans lequel il finit par atterrir et avec lequel il parle littérature, un militaire, Mika, un nain qui se cache pour le plus être à nouveau rejeté, et qui va devenir son ange gardien, un couple de fermiers, Mekki et Hadda pour lesquels il va accepter de rédiger un courrier à l'attention de Ben Bella parce qu'ils sont menacés d'expulsion par un commissaire politique, Ramdane Barra, qui veut les expulser et leur prendre leur terre, sans oublier Slim et Arezki, qui lui rappellent Lennie et George, les personnages de Des souris et des hommes et John Steinbeck.
Les souvenirs de lecture sont d'ailleurs pour l'instituteur un moyen de rester debout, de tenir. En convoquant tour à tour Frantz Fanon, Mohammed Dib, Sennac, Pouchkine, Moufdi Zakaria, ou encore le Gogol des Âmes mortes, il nous présente des personnages qui comme lui et ses interlocuteurs sont tous habités de fantômes, meurtris par une Guerre qui n'a pas fini de cicatriser ses plaies – «Nos têtes sont pleines de vacarme, nos poumons de baroud, nos consciences de traumatismes» – par un amour qui s'est enfui, par une administration qui entend les écraser.
Et c'est alors qu'il touche le fond que l'espoir renaît: «Lorsqu'il n'y aura pas une goutte d'eau au fond des abysses, lorsqu'il n'y aura que des rochers embrumés au milieu du corail et du sable brûlant, lorsque tout sera blanc devant nous, nous retrousserons nos pantalons par-dessus nos genoux et nous marcherons sur le sel de tous les oublis jusqu'au bout de toute chose en ce monde.»


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De retour du travail, Adem a trouvé Dalal assise sur le rebord du lit, une valise et un petit sac à main posés dans le vestibule. Leurs étreintes se sont ramollies, leurs baisers n'ont plus de saveur, la routine a émoussé la passion. Sa femme a décidé de le quitter pour un autre homme. Ne supportant pas cet abandon, Adem ne retourne pas à l'école où il enseigne, il quitte le village le jour même. Il erre comme une âme en peine, sombre et devient presque un clochard alcoolisé avec une barbe de dément et une puanteur qui l'accompagne en permanence.

La couverture de ce roman avec en filigrane les ombres de Don Quichotte et Sancho Pança, illustre bien ce récit où Adem le lettré, flanqué de Mika le nain disgracieux, erre à travers la campagne d'une Algérie qui vient de se libérer du colonialisme. Yasmina Khadra est un conteur hors pair, avec malice, il glisse ça et là des faits historiques, sociaux, politiques, religieux. Il nous parle à travers les lignes de cette Algérie naissante, des personnes abîmées dans leur tête et dans leur corps par la guerre, du poids des traditions notamment religieuses sur l'éducation des enfants, de l'asservissement de la femme, de la corruption et de la brutalité de certains vainqueurs qui n'hésitent pas à spolier pour s'enrichir davantage.

Lors de son errance, l'instituteur croise la route de personnages qui vont éclairer par leur souffrance, leurs croyances, leurs rêves, les propos de l'auteur. Plus qu'un récit d'aventures ce roman est une réflexion profonde sur la difficulté de l'Algérie à rompre avec son passé, et réussir à accoucher « aux forceps » d'une nation moderne.
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Conquise!..dès les premières lignes, envoûtée par une somptueuse écriture ..et puis l'histoire où souffle un vent de liberté, une femme quitte son mari dès les premières pages..et nous suivons sans en perdre une miette cet homme brisé qui tangue dans ses errances ..l'aventure nous embarque dans des contrées lointaines ! Les personnages sont ciselés, ..l'imaginaire bat son plein, le lecteur est au plus près des personnages, les respirant presque , le style articulant leurs pensées, leur vie....une vraie mécanique de précision! Un beau voyage où se croise toutes la palette des affres de la condition humaine.

Superbe roman flamboyant..qui m'a laissé sans voix..et où j'ai du attendre un moment pour rassembler mes esprits avant d'écrire un billet.

Roman Magistral!
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Au coeur d'une Algérie indépendante , libérée du colonialisme à l'aube de tous les espoirs ———, nous sommes en 1963 ———cette nation en état de choc se cherche encore une identité , les français partis, les «  patriotes » n'ont pour compétence que leur foi…

Ils ont accédé à la liberté , pour rencontrer des jours meilleurs ils doivent axer leurs efforts sur la société future , leurs enfants ——-qui , eux,——-représentent l'Algérie de demain .
C'est le cas d'Adem Naït - Gacem , instituteur, cultivé , dans un village situé à l'arrière pays de Blida mais lorsque son épouse Dalal claque la porte pour rejoindre son amant , il ne supporte pas le vide de son absence : colère , indignation , souffrance inouïe l'envahissent .
Adem cherche alors un sens à son malheur mais ne lui en trouve aucun.

Il ne retourne pas à l'école où il enseignait le calcul aux élèves de CP et les leçons de choses au CE1.
Il quitte le village le jour même avec pour tout bagage un sac en toile cirée , sans dire adieu aux voisins ni à sa soeur.
Meurtri , dévasté par la douleur et la trahison de son épouse il se comporte en anti - héros , se laisse balloter au gré de ses rencontres tumultueuses ,se montre arrogant, grossier, ombrageux , taciturne , aigri .

Des rencontres surprenantes jalonnent sa route: un nain en quête d'affection qu'il rabroue méchamment , un musicien aveugle au chant prophétique , un ancien bagnard : Turambo, des déficients mentaux rencontrés à l'asile psychiatrique de Joinville , Rex, Driss , Laïd, des éclopés de la vie , des personnages attentifs ,charitables, pétris de bienveillance et de compréhension.
Adam reste fermé à toutes les mains tendues , un vrai misanthrope, antipathique , affamé de solitude et de colère …

Un homme perdu pour lui - même et pour la société .

Mais il convoque Nikolai-Gogol' des Âmes Mortes ,Frantz-Fanon, Mohammed Dib? Alexandre-Pouchkine, ,Moufdi Zakaria ……
Il a toujours un cahier sur lui…..
Rupture , errance , déchéance , alcoolisme , désirs charnels , rancoeur , place de la femme dans la société , mais aussi réflexion sur notre propension à accepter les épreuves , les affronter ou pas ,refus de rédemption d'Adem….

Jusqu'au jour où ….

Ce livre est doté d'une plume superbe, écriture classique , poétique, au réalisme cru , alternant la noirceur la plus absolue, le bruit et la fureur , à une luminosité splendide …..
Un roman dépeignant une Algérie au début de tous les espoirs !
Un peu désespérant quand même !
.
«  ——- Non, tu ne peux pas être un poète.
Tu as trop de ténèbres dans les yeux . Un poète , c'est L'Enfant des Lumières.
Son esprit est un soleil . Il sait dire des choses qui éveillent aux éclaircies de ce monde » …p 222.

«  Tu vois , tu ne connais toujours rien aux femmes . La femme est un exercice de haute voltige . Ce qu'elle montre n'est qu'illusion , ce qu'elle déclare n'est qu'allusion » …P'388.
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Le roman débute par une histoire classique, un homme Adem se fait quitter par sa femme. Il ne va pas le supporter et décide du jour au lendemain de tout quitter, son logement, le reste de sa famille et son travail d'instituteur. Il quitte sa vie confortable pour partir à l'aventure. Tout au long de sa route, il va faire des rencontres de personnes particulières mais nécessaire à sa survie tout en voulant d'un coté rester seul, pourtant certaines lui tendent la main. Derrière cette histoire Yasmina Khadra apporte toute une réflexion, des leçons de vie. Face à une épreuve (douleur de l'abandon), nous seul pouvons accepter et trouver la volonté de s'en sortir ou pas.
Finalement cette histoire principale du parcours Adem n'est pas forcement ce que je vais retenir et ce que j'ai préféré de ce livre. Je retiens plus les éléments sur la période où se déroule l'histoire en Algérie, la place des femmes, les personnages particuliers qu'ils rencontrent qui sont plus attachants et marquants (notamment le personnage du nain). Sa plume est toujours aussi douce, fluide, accessible et elle fait voyager…. mais ce n'est pas un coup de coeur pour moi ni mon préféré de Yasmina Khadra (l'attentat reste pour l'instant mon petit chouchou)
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Marches et démarches d'un homme que sa femme a quitté… et qui devient complètement misanthrope.

Il quitte son travail et sa maison, il noie son chagrin dans l'alcool au point de se retrouver en coma éthylique et d'être envoyé dans une institution pour malades mentaux. Il n'en sort que pour parcours les routes au hasard, seul, parce qu'il ne veut rien savoir de personnes.

Pourtant, il fait de nombreuses rencontres. Chacun lui offre des bribes de philosophies, des bontés, des encouragements à profiter de l'amitié et la chaleur humaine, mais rien ne semble capable de l'émouvoir. Il continue à refuser tout lien avec les autres, même si un jour, une femme…

Un roman tranquille, au rythme de la marche, pas vraiment passionnant, mais qui offre l'occasion de jolies citations poétiques, de réflexions sur l'importance de vivre en société.

Un Khadra différent, un peu décevant, avec un héros pas très sympathique. Mais ce genre de misanthrope existe peut-être… (un défi pour les services sociaux?)
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Le roman s'ouvre sur une rupture et un départ, Dalal annonce à son mari qu'elle le quitte.

Le monde s'effondre aux yeux d'Adem, enseignant, il décide de renoncer à toutes ses responsabilités et il démissionne. Il fuit sa vie en partant sur les routes, avec pour seul bagage un sac de toile et sa souffrance, plus rien n'a de sens ! L'alcool va l'aider à noyer ce chagrin insurmontable, ce qui va le conduire à être enfermer dans un asile. Réussissant à se libérer, il va reprendre la route et errer jusqu'à une nouvelle rencontre. Dans cette noirceur du monde, un personnage lumineux va lui apparaître, mais sera t-il reconnaître sa chance et la saisir ?

Yasmina Khadra nous décrit avec talent la souffrance et la colère, colère d'avoir été abandonné. C'est l'histoire d'une incompréhension qui mène à une amertume de tout et envers tout et tout le monde. Ce personnage m'a touchée mais en même temps il m'était insupportable, comment se laisser habiter par tant d'aigreur, de colère, comment ne pas essayer de s'en sortir autrement, en s'ouvrant aussi aux autres. le peu qu'il va essayer de faire n'est que par intérêt ! Mais en même temps n'est pas notre lot à tous ?

Un roman grave et sombre dans une Algérie qui vit ses premières heures de l'indépendance. La vie est rude, les blessures suintent toujours dans les coeurs et les corps meurtris. L'espoir est-il possible ? Combien de temps faut-il pour se remettre debout ? Pour faire à nouveau confiance en la vie et en les Hommes ?
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Ce que j'ai ressenti:

« Tu crois qu'on peut sécher la mer? »

Je ne sais pas, mais je sais que certains hommes peuvent avoir le coeur desséché, se mettre du sel, encore et encore, sur la plaie et sombrer dans des eaux troubles. Je sais aussi qu'on peut arriver à s'enfermer tout seul, même en étant libre. J'imagine très bien l'oubli. L'oubli de soi, des autres, de tout, de l'essentiel. Je sais que la solitude et la négativité font des héros taciturnes, et pourtant, Adem Naît-Gacem restera dans ma mémoire.

Parce que des fois, ils s'en vont tout simplement. Par manque de courage, d'intérêt, d'amour, les jours heureux s'en vont. Les êtres humains, aussi. Reste alors le vide, le sel sur la plaie, la fuite en avant…Adem Naït-Gacem est un homme brisé. En perdant sa femme, il perd l'envie d'être, de donner, de recevoir. Je l'ai donc suivi jusqu'au bout de son errance et ses interrogations sur un chemin très sombre, peuplé de chimères et de fantômes. Il ne reste, certes, plus rien des jours heureux, mais en devenant un vagabond aigri, il fera des rencontres étonnantes et me mettra face à mes propres questionnements. Il est des jours comme ça, où la rencontre se fait. Comme un appel, une évidence. La rencontre avec un livre, un personnage, un auteur, et ça marche. Parce que c'est le bon moment…Parce que sur la route de l'errance, ce bout de chemin ensemble, c'est mettre des mots sur l'amertume et réfléchir sur la volonté d'agir ou pas. de parler ou pas. de ruminer ou pas. Et c'est bien. Ce temps d'arrêt, ça permet de voir les mains tendues, les coups de pouces du destin, l'importance de la culture, l'ivresse de la poésie, l'essentiel de la vie.

J'ai aimé ce conte initiatique, parce qu'il s'éloignait du merveilleux, qu'il racontait ces moments compliqués qu'on traverse, à un moment ou à un autre et qu'il faut affronter. J'ai aimé la résonance de la poésie et l'étrange écho de la marginalité. Et j'ai aimé le voyage. L'Algérie fragile, fébrile, belle, vivante, possible. Il y avait quelque chose dans cette histoire de mystérieux et d'intense, comme si, sous la douleur, il allait jaillir de l'eau ou du feu. Qu'il n'en tenait souvent à pas grand-chose, que d'un seul être souvent…Peut-être, celui qui tient en main, son destin ou le livre…Je vous laisse méditer là-dessus, et je vais voir si je peux pomper la mer ou ramener sur la rive, les quelques rêves que j'aurai laissé tomber à l'eau ou le Sel de tous les oublis

« Tout ce que tu vois, c'est que du bruit et du vent, des turbulences qu'on ne fait que traverser pour aller à l'air libre. »
Lien : https://fairystelphique.word..
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