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4,29

sur 4142 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le voyage dans le temps, passé ou futur a déjà fait l'objet de nombreuses expériences littéraires et cinématographiques. Tentant et fascinant, il est néanmoins particulièrement risqué de s'y perdre en anachronismes et erreurs historiques. Une des façons de contourner l'écueil est de l'utiliser et d'en jouer. Pas de ça ici. Stephen King n'oublie rien. Et t'emporte sur les pas de Lee Harvey Oswald. Tu le suis, tu l'épies, tu y crois, bien que tu n'oublies jamais que tout ça n'est pas réaliste...et heureusement.
Le jeu de cette lecture consiste à se laisser trimbaler tout en guettant du coin de l'oeil un oubli ou une erreur, un décalage, une poussière qui n'aurait rien à faire là...Tu as tendance à aimer les traces de poussière, alors tu n'en as remarqué aucune inadéquate.
Lien : http://ausautdulivre.blogspo..
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Un peu à part dans la carrière de Stephen King, ce pavé mélange les genres : voyage temporel, uchronie, romance, tout en restant axé sur la quête de Jake Epping, jeune professeur en 2011, qui a promis à un ami mourant de tout faire pour empêcher à tout prix l'attentat contre J.F. Kennedy en 1963.
Impossible ?
Non, car Stephen King a doté le restaurant - caravane de cet ami d'un passage temporel qui ramène en 1963. L'emprunter c'est revivre l'Amérique des grosses limousines, du travail à foison et d'un certain art de vie. L'emprunter c'est faire la connaissance d'une jeune et jolie bibliothécaire qui touche profondément le coeur de Jake. Mais l'emprunter c'est aussi tout faire pour se rapprocher de Lee Harley Oswald pour l'empêcher de tuer Kennedy. Tâche énorme qui nécessite d'abord de vérifier s'il est bien l'assassin.
Et c'est là que ce roman pêche un peu. La traque d'Oswald, sa vie, son approche de Dallas, tout est décrit en détail. Stephen King a certes écrit un roman, mais sa documentation sur le sujet semble sans fin et grande est sa conviction qu'Oswald est l'assassin. du coup, le livre prend une ampleur hors norme et se perd dans des détails. La reconstitution des années 60 américaine est impressionnante. Mais la partie la plus réussie à mon sens est la romance impossible entre le jeune professeur et la bibliothécaire. Rarement King n'aura écrit de façon aussi sensible. Au final, un énorme livre, avec beaucoup de passages creux et quelques moments lumineux.
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Je découvre la plume de Stephen King avec ce roman. Jusque là je mettais toujours refusée de lire un roman de l'auteur qui a la réputation d'être le maître de l'horreur et de l'épouvante. Alors certains passages sont violents, un trop sanglant pour moi, mais rien à voir avec de l'horreur ou de l'épouvante !

Pour autant, il m'est difficile de décrire le genre de ce roman. Ce n'est pas vraiment un roman fantastique, ni seulement un roman policier, ni uniquement un roman historique, je le décrirais plutôt comme un mélange des trois.

C'est un gros pavé de 936 pages, mais dans cette histoire nous vivons de nombreuses aventures aux côtés de Jake Epping pendant plus de 5 ans de sa vie. Alors, inévitablement, il faut un certain nombre de pages pour retranscrire autant d'années, de déménagements, de rencontres, de vies dans différentes villes de différents états des États-Unis.

Mais, du coup, il y a des passages que j'ai trouvé longs, des moments où le roman en lui-même commençait à devenir très long. Et même si les 300 dernières pages sont captivantes, j'avais vraiment hâte de le finir. Pour connaître la fin certes, mais aussi pour enfin passer à autre chose après 10 jours en compagnie de Jake Epping.

J'ai apprécié ce voyage dans le temps et cette immersion au coeur de l'Amérique des années 60, j'ai adoré la dernière partie du roman qui est pleine de suspense, et j'ai aimé les questions qui sont soulevées comme l'effet papillon. Même si au final cette lecture ne m'a pas complétement transportée, la longueur du roman et de certains passages y étant pour beaucoup je pense.

En bref : Je suis contente d'avoir pu découvrir la plume de Stephen King avec ce beau roman, mais qui malheureusement trop long.
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J'avoue: j'ai été déçue. Même si je dois reconnaître que l'idée à l'origine est intéressante et que la recherche historique est de qualité (pour autant que je puisse en juger), j'ai trouvé ce livre trop long, la fin un peu mièvre et prévisible et l'intrigue sans grande surprise.
Imaginez: mon premier SK, Shinning, je n'ai pas pu le finir tellement j'avais la trouille seule dans ce grand appartement. Je l'ai rangé (lire jeter) dans le four (oui le four mais éteint) en attendant le retour de mon conjoint parti en voyage (et j'ai mangé des sandwiches le reste de la semaine)
Alors 22/11/63 en comparaison, c'est de la roupie de sansonnet, d'où ma déception.
Et puis, une grosse question me reste derrière la tête et me dérange:
Pourquoi, quand les amis de Mr A. s'interrogent sur les trous dans son passé, ne pensent-ils pas qu'il puisse faire partie d'un quelconque service secret? L'époque l'aurait voulu pourtant et cela aurait, à mon avis, étoffé le suspense et été plus plausible que de se dire qu'il venait du futur.
Ce livre reste cependant une lecture correcte pour l'été quand on n'a pas envie de trop se prendre la tête sous le soleil. Mais sans plus.
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Je viens de terminé cette brique et je suis mitigée. Déja par mon temps de lecture plus d'une semaine et demi pour celui-ci pourtant le sujet est vraiment intéressant. Ce retour dans le temps pour modifier des destins avec pour conséquences ce qu'on appelle l'effet papillon. J'ai cependant je pense un problème avec l'écriture de Stephen King car sur mes dernières lectures comme celle-ci je suis emballée par le début, moins conquise par le milieu et déçue par les fins.

Ici il y a pour moi clairement des centaines de pages en trop, sans cela ce livre aurait été beaucoup plus digeste. Et ne parlons pas de la fin avec une centaine de page en trop.

Je mets tout de même trois étoiles car je ne connaissais rien de cette période de l'histoire américaine et cela m'a permis d'apprendre certaines choses sur le meurtrier de Jfk. On sent que Stephen King a voulu transmettre son savoir et sa connaissance de cet évènement tout en transposant celui-ci dans une autre dimension (et si on pouvait voyager dans le temps et rectifier cela). Autre problème pour moi dans ce livre la traduction car pas moins de 4 fautes de syntaxes en une cinquantaine de pages au début du livre.

De plus je n'ai pas aimé plus que cela les différents protagonistes de ce livre, d'où le temps de lecture qui a été amplifiée.
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Enfin fini ! Enfin ? Est-ce une façon de commencer la critique d'un livre qu'on a plutôt bien aimé ? Je n'en suis pas certaine mais c'est exactement ce que je me suis dis en terminant ce pavé sur une ultime 740ème page.

Le livre est long, très long, trop long ; c'est littéralement un roman fleuve et je pense que c'est là son principal inconvénient. On s'attend à de l'action, tout de suite, tout le temps, mais, si ce n'est lors du deuxième plongeon en 1958 - le "test" - l'adrénaline ne monte pas et tourner la page compulsivement ne m'est jamais arrivé. le livre souffre en effet de nombreux passages peu utiles ou dont on ne comprend l'utilité que bien plus tard, au moment où on les a déjà oubliés. Et l'histoire d'amour, certes nécessaire pour donner du piment à la vie de Georges/Jack, est d'une platitude telle qu'elle m'a laissé indifférente.

Je pense toutefois que mon avis mitigé sur ces points (notamment, la longueur) vient en partie du fait que j'ai lu le livre en version originale et dans un moment de rush au travail : une combinaison qui m'a empêché d'y plonger aussi sûrement et profondément que Jack se jette tête la première dans cette entreprise folle, celle de sauver JFK.

Et quelle idée ! Quelle bonne idée que celle de jouer sur le spatio-temporel, et d'amener son lecteur à se demander ce qu'il ferait, lui, s'il pouvait atterrir demain, comme ça, en 1958 ? N'aurait-il pas envie de retrouver immédiatement son ordinateur, son téléphone portable, son cinéma aux couleurs chatoyantes et cet Internet qu'on aime tant, mais qui peut s'avérer si dangereux ? Aurait-il dans l'idée d'aller visiter un pays désormais en guerre, pour profiter des lieux avant toute destruction ? Et si, comme à Jack, un ami lui soufflait d'aller sauver Kennedy, pour éviter tous ces morts au Vietnam : le ferait-il ?

Dans la mise en application de cette idée, j'ai trouvé à King une imagination foisonnante. J'ai aimé ce passé qui se battait contre les changements, ces harmonisations étranges qui m'ont parfois laissé perplexe et perdue face à ces noms de personnes qui revenaient si souvent, ces mystères autour du Yellow/Orange/Green/Black Card Man. Cette idée du bon changement qui entrainerait un mauvais évènement comme en boomerang, surtout.

J'ai apprécié de me retrouver dans ces Etats-Unis des années 60, en pleine guerre froide, parmi ces gens effrayés à l'idée de mourir d'un jour à l'autre sous une bombe atomique larguée par l'URSS. J'ai aimé l'optimisme de Jack, au départ, cet optimisme qui s'édulcorera au moins un peu, par la suite, avec le constat du racisme ouvertement affiché contre ces "nègres", encore allègrement désigné ainsi, par ce mot qui me donne la nausée, ici, maintenant, en 2015.

J'aurais pourtant imaginé une fin différente, une fin où la Terre aurait causé moins de désastres dans ce futur que Jack retrouve après cinq années de vie dans le passé ; une fin où les Hommes auraient été les principaux responsables du chaos dans lequel il atterrit, si brutalement et après tant d'efforts et de pertes pour accomplir sa périlleuse mission.

Quoiqu'il en soit, pour une première rencontre avec Stephen King, j'en ressors plutôt satisfaite, bien que nullement conquise. Un second essai à venir, avec le Dôme, peut-être ? A voir !

(9/26, challenge ABC 2014 - 2015 - lettre K)
(1/52, challenge Variétés 2015 - dans la catégorie "Un livre dont le titre contient un nombre")
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La première partie est captivante grâce à la découverte de la faille temporelle et de la première tentative de George Amberson alias Jake Epping de modifier un horrible fait divers.
Jusqu'au 2/3 du récit, je le trouve longuet ; impression qu'il faut tuer le temps laborieusement pendant des années, puisque l'histoire commence en 1958, pour arriver jusqu'en '62-'63 ; ce remplissage par la romance entre George (Jake) et Sadie, la vie à Jodie (près de Dallas), en suivant chaque faits et gestes d'Oswald - qui d'ailleurs est quand même mit entre parenthèse pendant près de la moitié du livre ; ce remplissage donc prend une part étouffante dans l'histoire.
Après coup, une éclaircie, le rythme affolant de la dernière partie (les 140 dernières pages, précisons-le) était la bouffée d'air attendue depuis longtemps.
En gros, histoire pas mal en partie...Faut juste être patient pour joindre les deux bouts.
J'ai connu plus de sensations fortes avec des récits réduits proposés par le maître S.King.
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Mes attentes étaient élevé pour ce livre, peut-être à cause de mon intéret pour cet évènement, qui le cinquantième a été commémoré récemment. Les deux cents premières pages m'ont emballé, quelle idée de genie, une introduction sans faille en route vers un classique. Les cinq cents pages suivantes m'ont refroidis, je retrouvais dans un feuilleton policier mélange a quelque épisode de Glee où des étudiants chantent et montent des spectacles. J'exagère probablement, il y a eu de bonne scène ou notre héros poursuit ce Lee Harvey Oswald, mais le rythme était cassé et moi j'en voulais plus du Oswald et du Kennedy! J'ai mis trois semaine à completer ces cinq cents pages, j'avais perdu le page turner du début. La fin a racheté le livre, un rythme effréné, des éléments inatendu et une fin un peu moralisatrice sur l'importance de profiter du moment, enfin je l'ai perçu comme ça. Un bon livre, un très bon livre probablement entâché par mes attentes.
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Jake Epping, professeur de littérature divorcé, découvre par le biais d'un ami mourant, Al, un étrange terrier permettant de remonter le temps jusqu'en 1958. Hésitant entre inquiétude et émerveillement, Jake finit par accepter de terminer la mission qu'Al s'était assigné : empêcher coûte que coût l'assassinat de Kennedy, et ainsi les conséquences désastreuses qui s'ensuivirent (guerre du Vietnam, assassinat de Martin Luther King...).

Mais le passé est tenace et ne tient pas à être changé...

Ce scénario semble au départ n'être qu'un prétexte pour plonger le lecteur dans l'Amérique des années 60 : ses voitures, les aliments avec de vraies saveurs, la courtoisie ambiante mais aussi son racisme et une gente féminine encore bien peu émancipée du joug masculin. Pas d'idéalisation du passé chez Stephen King, et j'ai eu plaisir à découvrir les descriptions de cette époque.

Puis le récit prend la forme d'une belle histoire d'amour, pour finalement s'accélérer dans les dernières pages et offrir une réflexion sur le passé et notre capacité à le changer. C'est cette dernière partie qui m'a finalement le moins convaincue, j'ai trouvé la théorie de l'auteur un peu facile et ses conclusions attendues (un sentiment de déjà-vu ;-) ).

Malgré ce bémol, je me suis une nouvelle fois laissée bercée par l'incroyable talent de conteur de Stephen King ! Bien sûr, il y a quelques longueurs (plus de 900 pages tout de même ;-) ), mais l'auteur nous emmène dans son histoire et ses ramifications avec des descriptions très sensorielles, des personnages attachants et des clins d'oeil sympathiques à son oeuvre et à ses pairs contemporains (dont mon chouchou John Irving ;-) ).

J'ai donc passé un très bon moment en compagnie de Jake Epping dans les années 60 !


Lien : http://enlivrezvous.typepad...
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Qu'elle brique ! Plus de 1'000 pages. Il me faisait peur pour plusieurs raisons. Premièrement, car c'est le premier livre que je lis de King, ensuite parce que c'est un énorme bouquin et enfin, j'avais peur de tomber dans de la science fiction. Rien de tout ça !
J'avais trop envie de découvrir enfin cet auteur.
Jake, professeur d'anglais est dans la peine d'apprendre que son ami va mourrir. Celui-ci lui demande de faire une dernière chose pour lui et pas des moindres. Puisqu'il s'agit de retourner dans le passé et ainsi d'éviter l'assassinat de Kennedy. J'avais justement peur de cet aspect de retour dans le futur. Mais ça ne m'a vraiment pas dérangé puisque l'écriture est très fluide et très facile. Quoi que peut-être un peu lent pour moi.
Jake va apprendre à vivre comme les américains vivaient dans les années 50. Et j'ai appris beaucoup de choses, sur la culture et beaucoup sur l'histoire. Et j'ai beaucoup aimé cet aspect la.
J'ai beaucoup aimé la morale de cette histoire. On a beau faire tout ce qu'on peut pour changer le futur, on est complètement impuissant face au destin de chacun. Moi je l'ai vu comme ça.
Malgré une lecture très (trop) lente pour moi, j'ai beaucoup aimé ce livre. Contente de l'avoir lu et contente de l'avoir fini.
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