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4,29

sur 4141 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il m'a fallut un temps fou pour finir ce livre, pas parce que le roman était lourd et indigeste mais plus par manque de temps dans ma vie privée. Une fois de plus Stephen King a fait un travail énorme sur ce livre pour créer son ambiance. Sur ce point coup de chapeau.

Par contre pour la prise de risque je lui met un zéro pointé. Il aurait put partir du principe du bouc émissaire au niveau de Oswald au lieu de partir sur la fausse théorie que tout ce que l'on a appris dans les média de l'époque puis tout ce qui en a écoulé ensuite était la vérité.

Tout le monde sait que c'est Hoover qui dirigeait vraiment le pays à cette époque et non Kennedy. On pourrait aussi reprendre l'idée de Oliver Stone avec la fameuse balle magique. En faite il apparaît clairement qu'il y avait eu plusieurs tireurs. Oswald malgré ce qu'en dit l'auteur n'était un tireur médiocre il n'aurait jamais atteint sa cible de là où il était.

Stephen King aurait pu aussi travailler la piste des espions russe s'étant mêlé à la population américaine et qui aurait monté le coup. Sur ce sujet il y a une série très biens qui s'appel Americans. Pleins de pistes étaient ouverte à l'auteur mais il préfère rester dans le politiquement correct et nous offrir une histoire plaisante mais sans plus.

Je trouve que Joyland est de loin très supérieur à 22/11/63. le livre aurait pu être bien meilleur s'il avait été plus court de 400 pages. Pas que c'est mal écrit mais l'histoire d'amour tire en longueur et ne m'a guère intéressé.

Seul la fin du livre apporte une perspective intéressante, bien que tiré par les cheveux, sur ce qu'aurais été le monde si Kennedy aurait été au pouvoir sans parlé des conséquences des changements temporelles. En faite je vais vous dire ce qui se passerait si on changerait le court de l'histoire de l'époque. Rien ! car Kennedy était un homme comme les autres et comme tout le monde le sait ce n'est pas le président qui dirige le pays.

Et le schéma post-apocalyptique me direz-vous ? Ridicule d'introduire une telle vision à la fin de ce livre alors que l'ensemble de l'oeuvre est resté d'un ton égal du début à la fin. Soit on nous offre des rebondissements à tout bout de champ soit on reste tranquille et on écrit une petite histoire sans prétention.

Nouvelle ombre au tableau pour moi, c'est le chassé croisé avec ça, livre j'ai détesté du début à la fin. Mais pour la qualité d'écriture je mets toutefois une note passable pour ce livre qui m'a fait passé un agréable moment dans les années 60.
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J'adore les histoires de voyages dans le temps. Aussi ne pouvais-je rater le livre du grand Stephen King intitulé « 22/11/63 », jour néfaste marquant l'assassinat du 35è président des Etats-Unis d'Amérique : John Fitzgerald Kennedy à Dallas (Texas) par un illuminé du nom de Lee Harvey Oswald.
Jake Epping est un prof d'anglais tranquille de Lisbon Falls, état du Maine, son copain le restaurateur al lui dévoile une nuit qu'il existe un portail temporel dans sa réserve lui permettant de se retrouver toujours à la même date de l'année 1958, le 9 septembre. al sait qu'il va mourir d'un cancer du poumon d'avoir beaucoup trop fumé et il sait aussi qu'il ne pourra mener à bien la mission qu'il s'était donnée : abattre Oswald avant que ce dernier ne tire sur Kennedy.
Quel que soit le temps passé en 1958, lors du retour en 2011, il ne se sera écoulé que deux minutes exactement. Chaque passage par le portail vers 1958 remettant tout ce qui a été fait par notre protagoniste dans ce passé exactement à zéro. Cependant de 1958 à 1963, le temps passe malgré tout régulièrement, marquant le voyageur à jamais. Aussi aux yeux de Jake, al a-t-il semblé vieillir en très peu de temps alors que pour Al, parti explorer le passé, de longues années s'y sont déroulées durant lesquelles il est tombé malade.
Jake accepte le défi que lui laisse al en mourant d'autant plus qu'il vient d'être marqué par la rencontre au collège du seul rescapé d'un massacre familial… Mais le passé sait résister au changement comme le corps à un virus et Jake va devoir affronter bien des péripéties.

Dès que l'on aborde le thème du voyage temporel, nous nous heurtons à de multiples paradoxes, bien sûr. Stephen King va les contourner avec beaucoup d'habileté et de savoir-faire (Il élude le fait que son héros n'est pas encore né lorsqu'il va pourtant rencontrer Sadie, l'amour de sa seconde vie). Cet écrivain à l'imagination prolixe et souvent morbide vous étonnera ici par sa maîtrise du récit et sa connaissance des faits. Il saura avec la même habileté éviter de répondre à la question oswald a-t-il agi seul ? Masquant les possibles révélations du passé par des coups de théâtres exceptionnels et parfaitement agencés.
Mais le roman vaut aussi pour la description qu'il nous donne d'une autre Amérique, d'une Amérique que l'on croise rarement à l'écran où dans des reportages : celle des laissés pour compte du grand rêve américain. Les quartiers mal famés que va fréquenter Jake à la suite d'Oswald et de sa misérable famille, on le sent bien, King les a parfaitement connus pour y avoir vécu enfant et il est passé par Lisbon Falls aussi. Cette Amérique faussement puritaine mais profondément raciste, gangrénée par la mafia et que déteste Oswald.
Un roman dense, maîtrisé ou émotions et suspens tiennent le lecteur en haleine. Sur quelques 1000 pages, c'est assez remarquable pour considérer King autrement que comme un petit maître du roman contemporain.
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Une idée de départ bien sympa, une porte située au fond de la réserve d'un petit fast food américain permet de revenir dans les années 60. Le propriétaire du resto atteint d'un cancer en phase terminale demande à un ami de retourner dans le passé pour sauver Kennedy. Problème, la porte retourne en 1960, il faut donc passé trois ans dans le passé pour accomplir cette mission.
Si le début du livre est sympa, trois ans c'est long, surtout si cette période est interrompue par un retour dans le présent. Il faut alors tout recommencer. Pour le lecteur aussi.
Je suis arrivé au bout de ce pavé de plus de 1000 pages mais j'avoue que passé la moitié du livre, je me suis mis à sauté des paragraphe, puis des pages pour en finir. Et ce d'autant plus que passé la découverte de l'idée et des premières confrontations du héros avec les années 50 je me un peu lassé.
Dommage que mr King ne sache pas faire court et concis ;0)
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« Dôme » devait être mon dernier livre de Stephen King. Mais difficile de résister quand on est un fidèle lecteur comme moi. Surtout qu'une histoire de voyage dans le temps est assez rare chez l'auteur. Ajouter à cela la très belle couverture des éditions Albin Michel composée de coupures de journaux relatant l'affaire de Dallas selon deux réalités alternatives...

J'ai trouvé le début de ce « 22/11/63 » pas mal. Sans être surprenant, il y a de bonnes idées. Ainsi, à chaque voyage dans le passé, il est toujours 11H58 le matin du 09 septembre 1958. de même, chaque voyage est toujours le premier. Et le temps écoulé dans le passé (un an ou dix ans) ne dure que quelques minutes en 2011. Cependant, dès le départ, on comprend que l'auteur s'intéresse peu à JFK. Tout comme son héros qui pour un américain est plutôt ignorant des détails de l'assassinat du Président. Il y a un peu tromperie sur la marchandise. Heureusement, les actions réparatrices de notre voyageur temporel sont suffisamment émouvantes pour toucher le lecteur (s'agissant de jeunes victimes…). Même si l'auteur utilise ses artifices habituels pour nous apitoyer (le copain cancéreux…).

Hélas, à partir de l'installation du personnage principal à Jodie, je me suis ennuyé ferme. Pire, après cent cinquante pages sur la vie d'un professeur dans une petite ville américaine, ses rituels d'intégration, ses fêtes locales et l'organisation de pièces de théâtre, j'ai baissé les bras.

Après un blocage de deux semaines à la page 517 (une première pour moi !), j'ai repris la lecture du roman. le récit s'accélère enfin. le héros s'intéresse à Oswald, sa petite famille, ses fréquentations etc. Bref, à sa mission d'origine. Et Sadie, son amour de l'époque, refait son apparition... de quoi continuer à lire le roman d'une traite. Il est d'ailleurs difficile de rester insensible aux dernières pages du livre. Seulement, j'ai peiné pour en arriver là (lassitude de ma part à lire du King ?).
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Je suis mitigée pour cette lecture. Autant je trouvais le sujet intéressant, autant je trouve que Stephen King se perd dans les seconds plans qui prennent à certains moments plus d'importance que le sujet principal qui est l'assassinat de JFK.Ce qui allonge le roman (plus de 1000 pages). Les conséquences du sauvetage ne sont pas assez mises en avant. J'ai aimé son point de vue sur "l'effet papillon".
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AUTEUR : Stephen King

EDITIONS : Le livre De Poche

ANNEE: 01/2011.

PAGES : 1045.

RESUME :

Imaginez que vous puissiez remonter le temps, changer le cours de l'Histoire. Le 222 novembre 1963 , le président Kennedy était assassineé à Dallas. A moins que ...Jake Epping , professeur d'anglais à Lisbon Falls , na pu refuser la requete d'un ami mourant : empecher l'assassinat de Kennedy. Une fissure dans le temps va l'entrainer dans un fascinant voyage dans le passé , en 1958 , l'époque de JFK et d' Elvis , des Plymouth Fury et des Everly Brothers , d'un dégénéré solitaire nommé Lee Harvey Oswald et d'une jolie bibliothécaire qui deviendra le grand amour de Jake .Avec une extraordinaire énergie créatrice , Stephen King revisite au travers d'un suspense vertigineux l'Amérique du baby- boom , des "happy days" et du rock'n'roll.

MON AVIS :

Je l'ai commencé puis je me suis arrêtée à la page 600.Les allers -retours me gênaient ...

Décembre pointa le bout de son nez et voilà que je le reprends...

UNE DÉCOUVERTE !

Je ne l'ai plus lâcher !

C'est la révélation de l'année 2018!
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Jack Epping, 35 ans, professeur d'anglais, découvre que la réserve du restaurant de son ami al contient un passage débouchant tout droit en 1958. Très malade, al lui présente une requête étrange, mais d'une importance capitale : puisque lui-même est sur le point de mourir, Jack pourrait-il prendre sa place et partir dans le passé afin d'empêcher l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy ?

Cet ouvrage m'a été recommandé par plusieurs personnes (dont à nouveau ma soeur), j'ai été un peu poussée à le lire. Et j'en suis enchantée ! Ce roman ne ressemble pas à la plupart de ceux écrits par S. King. La différence me saute d'autant plus aux yeux que je viens de commencer Dr Sleep ; j'ai l'impression de ne pas lire le même auteur.

J'ai découvert ici une histoire à laquelle je ne m'attendais pas. Il ne s'agit pas vraiment d'un roman de science-fiction et encore moins d'un roman d'horreur. Une atmosphère de douceur et de maturité s'échappe de ce livre, qui, certes, évoque l'éternelle question des voyages dans le temps : et si je modifiais cet évènement, l'avenir en sera-t-il meilleur ?, mais qui laisse surtout la part belle à un très beau récit d'heureuses rencontres. Jack est un héros formidable, un M. tout-le-monde à l'assurance tranquille et à la communication facile. Il doit attendre des années (il y a cinq ans entre 1958 et 1963) avant d'essayer d'empêcher l'assassinat de Kennedy et il va réellement profiter de ce temps qui lui est offert. Mention particulière aussi pour l'évocation de la personnalité et la vie de famille de Lee Oswald, l'assassin présumé du président. Jack passe beaucoup de temps à l'observer et c'est captivant.

Je pense quand même que, même si j'ai vraiment passé un excellent moment de lecture, j'aurais été encore plus réceptive en tant qu'Américaine. Des tas de références à l'Amérique des années 60 me sont sans doute passées sous le nez.

À lire !
Lien : http://leslecturesdecat.cana..
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Un bon Stephen King. le début est peut-être un peu long mais l'ensemble est bien ficelé et la fin suprenante
Lien : http://oceanopolisblog.blogs..
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Je n'avais pas lu du Stephen King depuis très longtemps. Les bonnes critiques, le sujet et l'époque traités m'ont encouragé à pousser la porte de ce livre.
Contrairement à certains lecteurs de Babelio, je ne me suis pas ennuyé. Stephen King a le chic pour vous entraîner d'un coup là où vous ne vous attendiez pas. Vous trouver sa description des années 60 américaines un peu sirupeuse, un peu trop "c'était mieux avant" et tout à coup il vous balance à la figure la ségrégation raciale.
Je ne reviendrai pas sur la mécanique du livre qui ne fonctionne bien qu'au début, je trouve. Quand le personnage principal s'installe dans sa petite vie (il débarque dans le passé en 1958 et l'assassinat de Kennedy est prévu pour 63, il a du temps), j'ai eu du mal à comprendre ce qui le poussait à poursuivre sa mission et j'ai trouvé la partie finale peu intéressante et peu convaincante. Ce doit être le côté : j'empêche l'assassinat de JFK, je change la face du monde entier.
Au final, je trouve que Stephen King réussit son petit voyage dans le temps, mais loupe son traitement du thème Kennedy/Oswald/Dallas/Conspiration/etc.
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*****SPOILER*****
Grande fane de Stephen King, il est rare que jai des sentiments mitigé en terminant un de ses livres (99% du temps j'adore complètement ce qu'il fait). Mais pour 22/11/63 je suis très mitigé.
Tout d'abord je n'ai pas lu ce livre plus tôt car la mention d'une histoire d'amour dans le résumé ne me tentait pas.
Finalement le côté voyage dans le temps pour sauvé JFK l'a emporté sur ma réticence.
Donc le pitch de base est très bien, mais l'histoire s'étire beaucoup trop.. sérieusement j'adore les pavés de King mais là non, ça m'a fait l'effet d'une purge. En réalité l'histoire de cul (enfin d'amour paraît il) prend beaucoup trop le pas sur l'intrigue. L'Amérique des années 60 n'est plu qu'une toile de fond pour une histoire de d'amour rempli de répétition lourdingue "je l'aime tellement" "nous avons couchés ensemble" à longueur de page.
Je ne sais pas trop pourquoi mais je n'ai pas pu saquer le héros , je n'ai jamais autant détesté un héros (ou anti héros) de King. (J'avais pourtant adoré Jack Torrence, malgré sa violence et son alcoolisme car la plume de King avait insufflé sa magie). Je n'ai ressenti aucune compassion pour Jake/George, j'ai même jubilé quand il lui arriver des tuiles.
Quant à la fameuse histoire d'amour.. je suis désolée mais : c'est dix fois trop long et trop répétitif et surtout ça ressemble beaucoup plus à une histoire de cul (romancé mais de cul quand même) qu'à une histoire d'amour classique.
J'ai tout de même apprécié le happy-end, les retrouvaille de Saddie et de Jake étaient agréable à lire. (Ma haine inexpliqué envers lui était retombé).
Enfin bref ce n'est pas le pire King que j'ai lu mais c'est pas le meilleur non plu. Je ne le conseillerai pas aux gens qui veulent découvrir King.
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