AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,98

sur 2819 notes
Un roman fort différent de ce à quoi Stephen King nous a habitués. Pas de monstres terrifiants (quoi que certains personnages humains s y rapprochent peut être plus que les creatures fantastiques en elles même), un peu moins d humour noir, et surtout des protagonistes ne dépassant pour la plupart pas 12 ans.

Des enfants sont kidnappés et se retrouvent dans un institution où ils subissent des tests abominables et interminables. Ils savent juste qu ils n y resteront pas éternellement et qu ils se retrouveront "à l arrière ", sans savoir de quoi il s agit. Les gardiens de cet institut promettent qu ils en sortiront, et qu après le passage à l arrière, ils se réveilleront chez eux, avec la mémoire effacée concernant les jours passés là. Mais qui sont ces médecins insensibles ? Pourquoi ces enfants là en particulier ont ils été arrachés à leurs familles ? Et surtout... Comment vont ils parvenir à s échapper ?

Ce roman m a vraiment plu et je le recommande vivement !
Commenter  J’apprécie          274
Il y avait bien longtemps que je ne m’étais pas plongé dans un roman de Stephen King, j’ai
ai pourtant beaucoup dans ma bibliothèque que je n’ai pas lu. Mon frère aîné m’a donné il y a des années la passion de cet auteur, il me prêtait ses livres au fur et à mesure et je les dévorais dans le jardin de mes grands-parents ou dans ma chambre d’adolescente.

Ayant du temps devant moi, j’ai eu envie de découvrir L’institut, dont j’ai lu beaucoup de bien. C’est comme souvent, avec l’auteur, un gros roman qui demande de nombreuses heures de lecture mais j’ai beaucoup aimé, le sujet est passionnant et Stephen King n’épargne une fois de plus rien aux enfants qu’il y a mis.
Commenter  J’apprécie          271
Un très bon Stephen King !
J'ai été capté de bout en bout, on peut effectivement se rallier à une ambiance strangers things voir la ligne verte (pour le côté carcéral).
L'écriture reste fluide, elle nous prend par la main, nous attache aux protagonistes tout ça sous fond de complot universel (cela devrait plaire à Chattam) !
Difficile de ne pas succomber.
Commenter  J’apprécie          265
J'ai passé un bon moment avec ce nouveau roman qui me faisait de l'oeil. Je ne lis jamais la quatrième de couverture donc je me suis laissée embarquer sans attente. On retrouve du déjà- vu chez Stephen King: la télépathie et la télékinésie, un groupe d'enfants qui s'unit face à un ennemi, un complot mondial ....encore une fois on ne s'ennuie pas ou presque car il y avait quelques longueurs en milieu de la lecture. Quelques facilités ( notamment lors de la traque de Luke, son parcours est facilement deviné) aussi. Mais sinon on ne sent pas ce gros pavé tellement la plume est fluide et prenante. Ce n'est pas le meilleur mais il est vraiment sympa à lire.
Challenge Mauvais genres 2022
Challenge pavés 2022
Commenter  J’apprécie          250
Ce nouveau produit de Stephen King présente les mêmes qualités que les précédents : poésie du vagabondage avec le personnage de Tim, sensibilité remarquable à l'enfance et à son monde, efficacité des oppositions simplistes entre bons et méchants. Les mauvais traitements subis par les enfants enlevés et enfermés à l'Institut sont pénibles à supporter : peut-être même le traducteur est-il conscient des sinistres connotations du mot "institute/ institution" en anglais américain, où "to be institutionalized", c'est être interné de force dans un asile de fous, alors que l'Institut, en France, est une noble école de très haut niveau créée par Bonaparte. Même, à la fin, la perspective s'élargit à des questions géopolitiques et on retrouve le King paranoïaque habituel, si américain, des Tommyknockers ("la police de Dallas") ou du Fléau (où un Institut étudie les rescapés de la Super-Grippe au point de les tuer). Voilà donc Stephen King tel qu'on le connaît, qui même, par éclairs de lucidité, dépasse sa propre bêtise manichéenne. Cependant Bret Easton Ellis avait raison, dans son dernier ouvrage ("White") où il donne une description hilarante de la bourgeoisie américaine de gauche et de ses obsessions hystériques anti-Trump. Alors que les précédents romans de King semaient la méfiance envers l'état fédéral en général, ici Donald Trump est injurié nommément, et les pauvres enfants enlevés, ou les victimes innocentes de l'Institut, sont démocrates. On croise même au passage Saint Obama et Sainte Hillary, tandis qu'un gentil leader arabe du Moyen-Orient et un sénateur au nom soigneusement choisi pour être juif, sont éliminés grâce à l'Institut. Voici donc une couche de militantisme de plus, sur ce qui pourrait être un produit de divertissement sans conséquence comme l'auteur sait si bien en livrer. Cela ne gênera pas le lecteur courant qui croit aux médias, bien sûr, mais qu'adviendra-t-il de ce pauvre roman militant quand les fièvres du moment seront retombées, à la fin de 2020 ou dans quatre ans ? quand les médias milliardaires et les "beautiful people" lacrymatoires se seront trouvé un autre bouc émissaire à détester ensemble ? Cette couche de haine militante perdra toute signification et fera perdre au reste du livre tout intérêt, malgré ses qualités. Même dans la littérature du niveau de Stephen King, "la politique est un coup de pistolet au milieu d'un concert", pour citer Stendhal, romancier aux idées progressistes.
Commenter  J’apprécie          250

Une autre histoire de Stephen King que dis-je une perle qui dormais au fond de l'abime trouvé par le grand maitre afin de nous éblouir, ce grand auteur nous hypnotise page après page nous racontant une histoire et nous sommes ébahis tels des enfants a un spectacle de marionnettes. La lecture de l'Institut fut pour moi un retour dans mon passé de lecteur à une époque ou dans ma librairie du coin exposais un nouveau King a sa devanture fit de moi tel un zombie un client assidu. L'Institut raconte l'histoire d'enfants enlevé par une organisation secrète du gouvernement car ces enfants ont des talents particuliers et Luke un enfant de douze ans, hyper intelligent et attachant fera en sorte avec la complicité des autres gamins enlevés comme lui de réduire à néant ce système. Dans ce roman nous y reconnaissons une sorte d'archétype présent dans tous ces romans, les enfants, l'alcool, la cigarette, les mensonges de l'état et la lutte du bien et du mal. Pour tout vous dire un bouquin que je recommande.
Commenter  J’apprécie          240
Je regrette les livres de l'auteur antérieur aux années 2000 (à part 22/11/63, chef-d'oeuvre). L'institut n'est pas un bon King. Je dirai même qu'il est en dessous de la moyenne, compte tenu de l'ampleur de sa bibliographie. Je n'ai pas passé un mauvais moment, mais il m'a manqué le principal, ce que l'auteur fait de mieux, la densité de l'histoire, mais plus particulièrement celle des personnages.

Commenter  J’apprécie          230
Luke, jeune garçon surdoué de douze ans, est enlevé en pleine nuit dans sa chambre pendant son sommeil à Minneapolis, ses parents sont assassinés. Quand Luke se réveille, il est dans une chambre qui ressemble à la sienne dans un endroit inconnu. Cet endroit, c'est l'institut, lieu où des enfants surdoués et qui ont des dons de télékinésie ou télépathie sont retenus prisonniers et vont servir de cobayes humains. Des expériences sont faites sur eux, l'équipe médicale leur administre des traitements dangereux et douloureux pour amplifier leurs pouvoirs, les manipuler pour pratiquer des assassinats politiques et éliminer des personnes gênantes.
Je suis passée par plusieurs états en lisant ce gros roman de six cents pages. J'ai aimé, été captivée par l'histoire, puis j'ai trouvé des longueurs, des descriptions superflues , qui m 'ont un peu découragée de ma lecture par moments.
Je ne suis pas une lectrice assidue de King. Ses gros pavés de SF me faisaient un peu peur. Ce roman m' a interpellée surtout sachant qu'il y a une part de vérité dans cette histoire., cela m'a donné envie de sortir de ma Pal d'autres romans qui m'attendent par ex : misery, Salem et 22/11/63 pour commencer...
Commenter  J’apprécie          230
Et bien !... Ce fut un raté de lecture!
Du moins en grande partie, car j'ai parcouru besogneusement ce gros pavé de 600 pages, la plupart du temps en déplorant son rythme mou et bavard et sa trame convenue.

On peut parler ici d'immersion dans un univers carcéral abject mais ( même si l'auteur arrive à nous le rendre réel avec les meilleurs moments du livre, en ambiance de science-fiction) sa crédibilité est proche du plancher, avec des personnages caricaturaux dans les rôles de (très) méchants et des enfants en victimes sacrificielles.

Je me suis agacée d'une narration prévisible, où se cultive le sceau du secret à des fins politiques, où se mêlent des scènes d'action survoltées et des surprenantes capacités intellectuelles hors normes. Sans parler de ce patriotisme héroïque façon Oncle Sam!
La mayonnaise n'a pas prise: trop long, trop touffu, trop déjà vu...

Et que penser de la chute finale qui voudrait nous faire croire que la fin justifie les moyens, avec ce pragmatisme proprement anglo-saxon, et qu'il peut être légitime de subir quelques dommages collatéraux pour le bonheur du plus grand nombre.
Un peu grosse, la ficelle !

Positivons néanmoins. On parle ici de Stephen King, et si ses romans étaient mauvais, cela se saurait. On peut s'amuser aussi du clin d'oeil à la société américaine dérivant vers une certaine forme de totalitarisme social.

Conclusion faite que l'auteur ne me fait plus rêver comme dans le passé. Question d'âge/d'intérêt pour ces fictions, ou un quelconque manque d'inspiration comparée à celle de romans précédents)
Commenter  J’apprécie          232
Ce roman de Stephen King m'a fait flipper - le sort réservé aux enfants de l'Institut est terrifiant - mais je n'ai pas ressenti la peur escomptée.
On retrouve ici les caractéristiques de ses romans: des longueurs un peu exaspérantes et des montées en tension très fortes, mais à la fin il me manque le frisson que j'ai pu avoir avec d'autres histoires de Monsieur King.
Reste une histoire qui se lit facilement et des personnages attachants, même si certains sont par trop manichéens.

Challenge des 50 objets 2021-2022

Commenter  J’apprécie          220




Lecteurs (5962) Voir plus



Quiz Voir plus

Le quiz Stephen King !

Quel est le premier livre de King a avoir été publié ?

Shining
Dead Zone
Carrie
Le dôme

10 questions
1723 lecteurs ont répondu
Thème : Stephen KingCréer un quiz sur ce livre

{* *}