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3,98

sur 2819 notes
Un bon King comme on les aime !
Une intrigue, des personnages, un décor, de l'action et un soupçon de paranormal, bref tout y est pour nous tenir en haleine jusqu'à la dernière page.
Je ne vous en dis pas plus, le reste se trouve dans ce récit haletant.

Encore une fois, bravo Monsieur King, vous n'avez pas d'égal.
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♠ « L'Institut » - Stephen King

À son réveil, Luke est immédiatement assailli par une étrange impression. Il se trouve bien dans sa chambre, mais celle-ci semble différente : sa fenêtre a été remplacée par un mur et toute trace d'usure a disparu. Perturbé, il s'aventure derrière la porte, où il rencontre d'autres enfants particuliers, comme lui. Sélectionnés pour leurs dons télékinétiques et télépathiques, séquestrés à l'Institut et victimes d'horribles expériences, ils ne possèdent aucune échappatoire. Cependant, Luke est un garçon extrêmement intelligent et compte bien sortir de ce cauchemar coûte que coûte.

Selon moi, le gros point fort de ce roman réside dans ses personnages. En effet, j'ai été très touchée par les enfants de l'Institut ; voir ces petits héros forcés de grandir malgré eux m'a révoltée. Leur groupe, disparate mais harmonieux, fait preuve d'un courage extraordinaire dans son opposition avec les adultes sadiques qui les entourent. Luke m'a particulièrement inspirée, mais j'ai aussi adoré Avery, Mattie et Tim, remplis de bienveillance et d'abnégation. En outre, j'ai retrouvé dans ce livre la marque de son auteur : une incursion du fantastique d'abord subtile puis de plus en plus manifeste. J'ai beaucoup aimé cette évolution, tout comme les descriptions spectaculaires et le jargon scientifique très intéressant. de plus, j'ai apprécié la fluidité du récit malgré un manque de négation assez perturbant... dommage, je ne suis pas passée loin du coup de coeur ! Ce roman reste tout de même captivant, mystérieux, addictif et rempli de suspense ; j'en ai savouré chaque page jusqu'au final bien construit et électrisant.
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C'est du Stephen King alors forcément le Maître m'a embarqué à son bord sans que je vois défiler les heures...le talent du conteur est toujours là avec sa farandole de personnages qu'on aime apprécier ou qu'on adore détester.

C'est chouette sincèrement et c'est même bien chiadé par moment mais mais mais.... ce petit dernier est lisse et bien sage, comme un enfant de choeur qui s'est bien peigné avec la raie sur le côté.

Charlie à côté, c'était la gamine rebelle qui avait la gâchette facile et la vengeance bien aiguisée. Mais le temps a passé et Charlie s'est assagie pour definivement s'éteindre entre les murs bien fragiles de l'institut .

M.King nous a habitué à mieux certes mais après des monuments comme "Ça" ou comme "22/11/63" , va t'on oser lui jeter la pierre ?

Moi la BIG fan, JAMAIS !

Comme disait une très mauvaise plume il y a quelques temps , Merci pour ce moment.

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Luke Ellis, 12 ans et accepté dans deux prestigieuses universités se fait kidnapper dans sa maison, et ses parents se font assassiner.
Il est conduit dans un lieu nommé "l'institut", où il découvre qu'il n'est pas seul. D'autres enfants sont présents, des garçons et des filles qui vont lui apprendre certaines choses sur ce lieu particulier. Tout comme lui, ils sont dotés de pouvoirs psychiques.
Sont ils des rats de laboratoires ? Des jouets aux mains du gouvernement ? Ou de potentiels dangers pour les autres.
Luke va vite le découvrir.
Dans ce roman je retrouve comme un air de Docteur Sleep, où certains adultes traquent des enfants dotés de dons surnaturels.
Stephen King, comme à son habitude sur ses derniers ouvrages pose le décor avec minutie, chaque personnage joue un rôle important et la première partie du livre est un plaisir en ce sens.
Cela donne un impact plus important lorsque la machine s'enraye, jusqu'à devenir complètement dingue à la Quentin Tarantino.
L'institut est un excellent cru, qui fait le parallèle avec les puissants de ce monde, qui trop souvent jouent aux échecs avec nos soldats, sans parvenir réellement à terminer une partie.
Déjà un incontournable !!
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Luke Ellis, un enfant de douze ans extrêmement intelligent, est enlevé et se réveille dans une pièce qui ressemble en tout point à sa chambre sauf qu'il n'y a pas de fenêtre. Il se retrouve à l'Institut avec d'autres enfants et des adultes qui effectuent des expériences. Qui sont-ils ? Quel est le devenir de ces enfants ? Pourquoi ?

Un bon King comme je les aime : des enfants que tu as envie de protéger, des gentils, des méchants que tu as envie de baffer, et une once de pouvoirs surnaturels. Il suffit de se laisser porter par l'aventure de Luke mais aussi de Tim, l'ancien policier. On sait ce qui se passe à l'Avant mais pas ce qui se déroule à l'Arrière. Je n'avais qu'une envie sauver ces enfants. Oui car ces enfants sont maltraités ! Alors si vous êtes sensible à cette thématique, vous êtes prévenus.
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Un nouveau Stephen King a ajouté à ma bibliothèque. King accompagne mes lectures depuis plus de 30 ans. Ce qui est cool avec des relations de longue durée, c'est qu'on peut être à la fois bienveillant et critique.

L'institut a le mérite de clarifier les choses avec le mouvement QAnon. Non, les enfants ne disparaissent pas enlevés par des énarques pédophiles et/ou cannibales. Ils sauvent le monde à l'insu de leur plein gré.

L'institut ne fera pas partie des romans de King que je mettrai dans mes favoris. Trop de lenteur, de linéarité dans l'histoire, à mon avis. Mais Stephen King a un talent fou pour nous faire languire, nous prendre à contrepied, digresser. On attends un dénouement, et celui-ci prend plusieurs chapitres, creusant un peu plus la psychologie des personnages. le début est déconcertant, puisqu'on apprend à connaître un homme qui ne réapparaît que dans le dernier tiers du roman. Et ça j'adore.

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On ne retombe jamais en enfance : c'est l'âge adulte qui est une chute.

Le hasard veut que j'aie lu ce Stephen King en même temps qu'un autre roman au héros tombé de l'enfance (le merveilleux Sidérations de Richard Powers). Sans pouvoir comparer et moins encore chercher à classer, Sidérations étant sans doute un roman qui marquera l'histoire de la littérature américaine, King reste un auteur absolument génial. Et il l'est à mon sens plus que jamais lorsqu'il parle d'enfance (le meilleur de Ça).

Mais l'institut ne présente pas pour seul intérêt de vous emmener dans un nouveau récit palpitant et effrayant, même si, en l'occurrence on est servi… King monte encore d'un cran ici dans certaines scènes bouleversantes et révoltantes.
Il pose aussi, comme toujours d'ailleurs avec grand monsieur, des questions importantes. Sur le pouvoir et ses dérives… pour ne pas dire ses vices. Et sur ce que ce doit être qu'être libre. Contrairement aux manipulations langagière, la liberté ne se conjugue pas avec « sécurité » sans difficulté. Peut-être même ces deux pôles se repoussent-ils nécessairement. Et l'oublier, se laisser convaincre c'est prendre le risque, comme dit la formule dans ces cas-là, de perdre l'une sans gagner l'autre.
C'est folie de penser que la sécurité ne s'interroge pas, ne se discute pas : quelle sécurité ? Ma chair en a-t-elle davantage besoin que mon esprit qui la gagne dans son libre arbitre ? Sécurité pour qui ? Si celui qui la définit l'impose… Et le Pouvoir impose toujours : une vision, un ordre, un point de vue, à grand renfort de rationalité et de probabilité, exigeant la confiance et mettant en place le contrôle… autant de mots bannis de l'esprit encore libre des enfants qui, au seul ennui de leur évocation, comprennent, pressentent qu'on dresse des murs et vice des barreaux, qu'on programme des balades aux horizons bouchés.
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Nouvelle immersion dans une oeuvre récente de Stephen King. L'ambiance est glauque, prenante, touchante... Les ados enfermés dans cet établissement dans le but de leur extraire des capacités surnaturelles,se débrouillent comme ils peuvent avec plus ou moins de vacherie, d'intelligence et/ou de chance. le héros ne s'en sort pas trop mal. La critique sociétale qui traverse ce teen movie prenant est très juste. le King a une dent contre le pouvoir en place et il devance avec une tranchante ironie et un sens de l'humour flirtant avec l'absurde, ses potentiels développements. Les ados sont payés à la tâche -donc à la soumission - et avec leurs jetons, ils fument et picolent. Pourquoi ? Pour peut-être réussir à déterminer la couleur du caleçon de Poutine ricane l'un d'entre eux. En effet, leurs talents ne vont pas beaucoup plus loin. On est à mille bornes de Poudlard ou la X-Men académie, mais l'idée géniale de l'auteur est de remettre à niveau le propos dans le bain du train-train quotidien des ados en pleine croissance. Comment survivre après cela ? La lecture audio est très bien interprétée. de mon point de vue, le propos traîne un peu en longueur. Je n'ai néanmoins pas passé un mauvais moment. Les images qui me restent sont précises, étranges, bien loin de la longue et insidieuses intrigue de Joyland que j'ai beaucoup apprécié. le jeu en vaut la chandelle, car le conteur a plus d'un univers sous sa plume.
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Encore une fois, un très bon livre de Stephen King que j'ai dévoré en une semaine.
J'ai lu certaines critiques qui trouvaient que c'était lent à démarrer. Au contraire, j'ai autant aimé la première partie que la seconde.
De nombreux personnages, principalement des enfants que Stephen King prend le temps de mettre en place et auxquels on s'attache au fur et à mesure de leur calvaire.
Le soin des détails habituel, l'atmosphère instillée m'a fait difficilement lâcher ce livre.
L'intrigue globale est originale et pose une question insoluble : peut-on sacrifier une minorité afin de sauver le plus grand nombre ?
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Il y avait un petit moment que je n'avais pas lu un roman de Stephen King et je me suis laissée tenter par la jolie couverture et surtout par la quatrième bien alléchante.

Dans l'ensemble, c'est un bon roman qui joue avec nos angoisses (des enlèvements et de la maltraitance sur des enfants). Il y a une bonne dose de fantastique (des pouvoirs psychiques), un peu de suspense et des personnages très attachants.

Et pourtant la mayo n'a pas totalement pris. Pourquoi ? Parce que certains passages sont chiants comme le brouillard ! D'habitude, Stephen King peut écrire sur n'importe quoi, je reste captivée. Mais là, j'ai carrément passé des pages.

La première partie est looooongue à en pleurer. J'ai cru qu'il ne se passerait jamais rien de plus que ces fichus tests.
Heureusement, la seconde partie est plus prenante même s'il y a encore des passages longuets.

C'est bien dommage car le sujet est enthousiasmant et qu'il y a de très bonnes idées.
Mais avec 200 pages de moins, on aurait gagné en intensité.

En bref, venant du King, je m'attendais à mieux.
Au suivant !
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