En lisant ce livre, au départ, je n'avais pas fait le lien avec le film que j'avais déjà suivi et beaucoup aimé avec l'acteur Harrisson Ford, à partir de là, la suite du livre a été d'un seul trait. Mais je dirais que je suis plus sensible avec les mots d'un livre qu'avec l'écran.
Dans le livre on a l'impression d'être soi-même le personnage ou les personnages du livre, on se familiarise avec eux. Une fois qu'on ait fini de lire le livre. On a l'impression d'avoir quitter des amis. le plus beau pour moi est de pouvoir leur donner une forme qui me convienne sans être influencé par une quelconque image
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Il ne pouvait pas retourner en prison, à une vie dénuée de sens, à une souffrance éternelle. En prison, il n'avait aucune chance de retrouver le tueur d'Helen. Le seul espoir résidait dans la liberté. Il résisterait, quoi qu'il lui en coûtait, et n'hésiterait pas à exposer sa vie aux pires dangers pour une chance, si petite fut-elle, de passer entre les mailles du filet
A défaut de preuve, mieux valait continuer à fuir jusqu'à la mort. D'une manière ou d'une autre, il devait aller voir Charles Nichols, lui faire cracher la vérité. Kimble voulait avoir la satisfaction de l'affronter en face. Il n'avait vraiment rien à perdre.
Il connaissait le regard d'un tueur : le ressentiment borné, la lueur d'amusement un peu folle, l'arrogance et, parfois, pire que tout : l'indifférence.
On ne travaille pas tous les jours pendant douze ans avec quelqu'un sans le connaître un minimum.
La mort, portée par un déluge de balles, est rapide, à défaut d'être propre.