Roman sur les interrogations d'un jeune homme en perdition.Etudiant en fin de cursus, ne sachant trop quoi faire de sa vie, passant d'une fille à l'autre tout en goutant aux plaisirs artificiels dans une colocation new yorkaise.Période charnière de la vie où l'on doit s'assumer, prendre des décisions qui donneront les bases de la construction de notre vie future.Fossé qui en terrorise plus d'un.Pensant être atteint d'un mal qui l'empêche de prendre ces décisions, l'aboulie, il décide tout de même de prendre un médicament inconnu afin de se guérir.
Le point de départ de sa nouvelle vie, aidé par la médication, sera de retrouver une ancienne camarade de classe partie en Equateur .
L'éloignement et l'isolement dans un pays totalement étranger, vont lui permettre de répondre à beaucoup de ses questions et l'amener à trouver sa place dans ce monde.
Livre sympathique qui fait écho à ma situation d'il y a quelques années.
Parfois, l'auteur se perd dans le développement de ses idées pseudo philosophiques.La vérité est qu'il ne sait pas où il va, même enjolivée de belles citations et de discours , il est perdu tout simplement.
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Ce livre est annoncé comme un roman d'apprentissage satirique, un conte philosophique et une comédie politico-sociale. On aurait pu s'attacher au héros car celui-ci est effectivement drôle, mais il est fastidieux de suivre sa logique et son cheminement de pensée. On aurait également pu se sentir proche de cette homme dont la moindre décision à prendre se révèle être un cauchemar. Je dois, malheureusement, reconnaître m'être ennuyée à la lecture de ce conte qui n'a de philosophique que mon envie de le voir se terminer au plus vite. Quelle déception !
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Pour un premier roman, c'est vraiment pas mal. Quelques passages moins rythmés que d'autres.
Le roman prend une tournure inattendue et intéressante avec cette prise de conscience politique, ce qui m'a plu.
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Un peu comme lorsque je rentre d'un voyage quelque part et que tout le monde me demande comment c'était : peu à peu mes différentes réponses n'en font plus qu'une, mes impressions se resserrent sur elles-mêmes, ouais, c'est cool, là-bas, et tiens, une anecdote marrante... puis ce discours unique se substitue à la réalité du souvenir.
Du coup, j'ai franchement eu peur. J'ai ressenti cette crainte familière, soudainement intense et sincère, qu'une fois toute sensation échappée de ma vie, il ne reste plus de celle-ci qu'un cliché. Et le jour de ma mort, saint Pierre me demanderait :
- C'était comment ?
- Vraiment super, en bas. J'aimais bien la bouffe. m'enfin, avec la tourista... Bon, les gens sont tous très sympas quand même.
Et ça serait tout. (...)
Et j'ai décidé de raconter quelque chose de nouveau sur mon séjour à chaque personne qui voudrait que je lui en parle, sans me répéter une seule fois.
Mais quelle famille solitaire avais-je donc ! J'étais même ébahi que deux de ses membres avaient pu s'assembler pour engendrer les deux suivants. Seulement, des solitaires qui feignent de ne pas l'être... voilà sans doute comment les familles se construisent, et comment la race des gens seuls est devenue si nombreuse.
Mais tu crois que c'est quoi, une famille ! Sinon des gens dont on ne se remet pas ?
-Mais tu crois que c'est quoi, une famille! Sinon des gens dont on ne se remet pas?