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EAN : 9782226439079
420 pages
Albin Michel (26/02/2020)
3.64/5   120 notes
Résumé :
« La technologie est capable de nous changer de façon fondamentale, jusque dans nos corps, et Derek Künsken témoigne de cette révolution avec un talent fou. » Liu Cixin, lauréat du Prix Hugo et auteur du Problème à trois corps.

Belisarius Arjona est un homme quantique. Ses pairs ont été créés pour pousser les capacités cognitives de l'humain à un niveau extrême. En fugue quantique, Belisarius est capable de transformer la probabilité en réalité. Toujo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (38) Voir plus Ajouter une critique
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Bizarre.

Un homme génétiquement modifié pour être un surhomme cognitif, embauché pour faire passer une flotte dissidente par un trou de ver protégé, sans payer le prix. Une équipe d'hommes presque tous génétiquement modifiés et sacrément bizarroïdes pour le renfort avec un IA cinglée pour faire la maille.

Avec un titre comme ça, il fallait s'attendre à de la hard science, ok, on l'a, enfin je crois. Un traitement moins sérieux que prévu (et la hard science, dans mon monde à moi, c'est sérieux) mais sans être drôle. Ce n'est pas un roman où l'humour domine, ni même ne perce, mais ce n'était pas l'intention de l'auteur, du moins je l'espère.

La comparaison avec Océan Eleven ? Ça s'annonçait bien. le démarrage était dans le ton, mais la bizarrerie de l'univers m'a largué. J'ai détesté la relation tellement glauque des Numen et des Fantoches. Je n'ai pas apprécié la grossièreté, pour moi gratuite de l'homo eridanus.

Des bonnes idées dans cet univers si particulier, mais tellement particulier que je ne suis même pas sûr d'en avoir compris intégralement la structure.

Bref et en un mot : Bizarre.
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Certaines accroches font davantage mouche que d'autres ; avec le Magicien quantique, chez Albin Michel Imaginaire, on nous promet un Ocean's Eleven dans l'espace, alors banco pour le premier roman de Derek Künsken, annoncé comme l'étoile montante de la « science-fiction canadienne »…

Le casse du millénaire Belisarius Arjona arnaque à tout-va et se fait même appeler le « Magicien quantique » ! C'est un homme quantique, c'est-à-dire qu'il a été modifié pour que son intellect cohabite avec une intelligence supérieure de type quantique et qu'il puisse s'en servir en plusieurs « modes » de pensée. Quittant la planète-laboratoire où il est « né », Arjona survit en devenant un as du braquage, d'argent mais bien vite aussi d'informations, son cerveau quantique en étant bien sûr très friand. Une fois sa réputation faite, même parmi les autorités dirigeantes qui usent parfois de ses services, Arjona est l'objet de convoitises devant un potentiel aussi talentueux. C'est ainsi qu'une flottille de vaisseaux ressortie des tréfonds de la galaxie l'embauche pour lui faire traverser l'un des trous de ver les plus surveillés du coin. Son art de « transformer la probabilité en réalité » est donc mis à rude épreuve, car ses capacités ont tendance à s'amenuiser avec le temps et organiser un tel passage va nécessiter une équipe hors-normes.

Du hard et du fun On se souvient de la volonté affichée par Gilles Dumay au lancement d'Albin Michel Imaginaire de proposer des romans si besoin funs et décomplexés, pouvant rendre le genre SFFF (science-fiction, fantasy et fantastique) attrayant pour un public non initié. C'est clairement dans ce créneau que s'affiche le Magicien quantique. Ainsi, il y a quelques passages un brin typé « hard SF » dans ce bouquin, mais il ne constitue pas un obstacle majeur pour profiter de l'aventure. Il y a l'inverse davantage d'aspects « bon enfant », à commencer par la constitution du groupe, le choix parfois très pittoresque de ses composants et puis l'usage régulier sans être lourd d'un vocabulaire québécois qui fait mouche pour « folkloriser » le récit de notre point de vue très français : les termes comme « hostie », « tabernacle » et « câlice » sont de sortie, ça dépayse un peu sans gêner la lecture.

Humanité modifiée Si certains peuvent voir dans ce livre assez peu de « world-building », ce n'est pas pour autant qu'il n'y a pas de décor très science-fictif. Certes, certains mots peuvent servir un peu de « totems », à commencer dans le titre par l'attrait pour le « quantique » ; toutefois, il y a l'effort de créer des espèces humaines variées, toutes plus ou moins issues de celle que nous connaissons actuellement (l'auteur en profite pour utiliser le plus souvent possible des terminologies latines comme si ces espèces existaient). Ainsi, le personnage principal est un « homme quantique » (Homo quantus) : son esprit est colonisé par quelque chose ressemblant à une intelligence artificielle qui lui permet de temps à autre d'entrer dans une phase « réflexion accélérée » ou « analyse surdimensionnée » ; cela apparaît au départ comme un super-calculatrice portable, mais cela a aussi comme conséquence de se donner l'impression de quitter son corps, d'être une entité extérieure ; c'est bien développer au moment de la résolution de l'intrigue. Ensuite, l'Homo eridanus est un mastodonte transformé génétiquement et contre son gré pour résister aux plus fortes pressions : résultat, il ne survit que dans les abysses les plus profonds ou dans un conteneur spécial. Troisième exemple, tout aussi étranges sont les Fantoches : petits êtres transformés également génétiquement, ils sont toute leur vie subjugués par leurs créateurs qu'ils considèrent comme des dieux ; problème, ceux-ci ont disparu et l'objet d'une quête sans fin pour les Fantoches. le casse peut alors apparaître comme un prétexte pour faire se confronter ces différentes espèces du genre humain. Ces différents changements appliqués à l'humanité sont autant de questionnements sur notre propre finalité. Je dois bien l'avouer, j'ai lu ce roman au moment où j'ai développé un virus (pas un coronavirus !) qui m'a créé une sacrée fièvre au point de pas mal délirer deux jours et trois nuits de suite. Alors, entre deux cauchemars sudoripares, la lecture du Magicien quantique m'a à la fois tenu en haleine et complètement confirmé dans mon délire. Car, au fond, ne pourrions-nous pas être déjà des êtres dont le subconscient est parfois en train de prendre le dessus ? Vaste questionnement métaphysique en perspective qui est parfois touché du doigt par ce roman.

Le Magicien quantique est donc un récit fun qui transporte très loin, il mérite clairement le détour !
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Les monstres se rebiffent.

Tout le monde sait ce qu'est un magicien, personne ne sait ce qu'est le quantique. Mais à la fin du roman, tu sauras ce qu'est un magicien quantique. Enfin, un magicien assez orthodoxe, sa spécialité étant de flouer, d'arnaquer pour son propre profit (l'homme moderne dans toute sa splendeur ;p).

Le pitch : un péage a été mis en place au bord de l'autoroute spatiale, soit tu raques, soit tu passes 500 générations à faire le parcours via les nationales. Comme il existe toujours des radins, il y en a qui tente de se faufiler, ni vu ni connu, en te collant au train pour passer à l'as. C'est, en très gros, ce qui se passe ici en remplaçant autoroute spatiale par trou de ver. Mais on ne passe pas dans un trou de ver comme dans un péage. Alors dans ce cas précis, l'utilisation d'un magicien quantique est ce qu'il faut.
L'astuce t'es donnée ici pour la modique somme de 12€, soit beaucoup moins cher qu'un avocat.

On va pas se mentir, si le quantique te donne des boutons, prépare la crème apaisante : le jargon scientifique à toute sa place dans le roman, la dénomination de hard SF n'est pas usurpée. Mais comme personne ne comprend ce qu'est le quantique, ce n'est pas grave, il faut voir cela comme une licence scientifique. Donc tu fais somme moi, tu mets par-dessus ta tête les explications Hard SF et tu profites du reste, car il y a du lourd et même du sense of wonder.

L'arnaque étant ici gigantesque, notre magicien va faire appel à toute une équipe pour l'aider dans sa résolution. La galerie de personnage vaut clairement le détour et c'est surtout avec eux que j'ai pris mon pied. Nous avons le droit à une Intelligence Artificielle qui se prend pour un Saint, une otarie ordurière, une fanatique de dynamite, un savant fou et un duo d'adorateur pervers. Même si Derek te fout tout ça dans la gueule sans t'en donner les codes au départ, plus tu avanceras, plus tu pousseras des Ouah, des Oh et aussi des Yeah.

Un peu ardue, mais c'est sans compter l'humour qui nous est apporté par l'otarie, la fana d'explosifs et l'otarie ordurière qui permet d'alléger l'ensemble. Et tu apprendras quelques formules grossières pas piquées des hannetons !
Plus sérieusement, les interrogations sur les modifications génétiques, la bio-ingénierie font et sont le coeur et le sel du roman. Qu'en est-il des monstres créés, quelle libre arbitre, comment donner un sens à sa vie alors que tu as été conçue dans un seul but ? Les Numens et les Fantoches sont clairement flippant : Deux peuples liés on ne peux mieux dans une relation sadique, couplée d'un retour à l'envoyeur.
J'ai franchement adoré ces parties du roman.

Le côté Ocean Eleven m'a beaucoup moins convaincu et j'avais parfois l'impression que l'auteur ne s'en préoccupait pas trop par moment, pour mon plus grand bonheur car il abordait d'autres thématiques ayant eu mon intérêt. J'ai eu du mal aussi avec les différents lieux, n'ayant jamais réussi à me les imager, rendant mon immersion difficile. Donc je n'ai pas réussi à me représenter comment l'arnaque se mettait en place et comment le magicien quantique allait s'y prendre (et comment il s'y est pris). La première moitié, la mise en place, m'a paru longue mais j'ai dévoré le reste, avec son action tonitruante et ses réflexions.

Un univers complexe, drôle, brouillon aussi. Un mélange audacieux de space opera, de batailles stellaires et de whodunit qui aurait mérité peut être d'un peu plus de bagout pour maintenir cohérent l'ensemble. Cela reste cependant un premier roman réussi, et laisse présager un auteur qui nous offrira de bien beaux romans dans l'avenir.
A réserver tout de même aux amateurs de SF
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Comme beaucoup de critiques ici sur Babelio, ce roman plein d'intérêt et
d'espoir au vu de son sujet me laisse perplexe.
On s'attend à de la hard science, mais non, on a plutôt un embrouillamini de quantique à la sauce Künsken. Parfois c'est réussi, quelque fois brumeux, souvent incompréhensible, mais bon, on s'intéresse quand même à cette arnaque spatiale gigantesque montée par le héros l'homo quantus Belisarius Arjona avec ses complices tous hauts en couleurs.
Oui, l'histoire est captivante, prenante et amusante, les personnages fouillés et certains assez délirants : de belles imaginations et trouvailles de la part de Künsken.
On prend du plaisir à lire ce premier tome, mais bizarrement pas d'engouement.
Je lirai tout de même la suite, le Jardin Quantique.
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C'est avec cette superbe couverture signée Manchu que le Magicien Quantique a attiré mon attention. Sauf que qui dit "quantique" dit Hard SF en général et j'appréhendais un peu cet aspect. Alors, je remercie énormément Gilles Dumay d'Albin Michel Imaginaire de m'avoir proposé de tester quand même ce roman et ainsi de mettre fin à mon hésitation.

Le Magicien Quantique est le premier roman de Derek Künsken, un auteur de science-fiction canadien. Il y mélange avec réussite SF militaire, science quantique et arnaque à la Ocean's Eleven. C'était totalement inédit pour moi. Pour cela, nous apprenons à connaitre Belisarius Arjona, un homme quantique qui a des capacités cognitives poussées à un niveau extrême. Mal dans sa peau à cause de ses particularités, il a trouvé un certain équilibre en tant qu'escroc. C'est ainsi qu'il se fait remarquer et embaucher pour déplacer une flotte de vaisseaux de guerre à travers un trou de ver ennemi. Pour cela, il recrute une équipe de post-humains comme lui ainsi qu'une I.A. Sauf que ce n'est pas qu'une simple mission militaire et qu'il y a un terrible plan dans le plan qui pourrait les tuer tous.

J'avais quelques appréhensions avant d'entamer ce roman, je vous en ai parlé et dans les premiers temps elles se sont confirmées. En effet, le début du récit est un peu abrupt pour le lecteur, comme moi, peu habitué aux termes de Hard SF. L'auteur place pas mal de concepts scientifiques qui ne sont pas toujours facile à appréhender, à imaginer, ce qui a rendu ma lecture des premières pages un peu compliquée. Mais l'univers étant ce qu'il est, j'ai persévéré et cette difficulté s'est vite évanouie parce qu'au final on tourne rapidement autour des mêmes notions et qu'elles étaient juste présentées en masse au début pour nous introduire dans le concept du roman.

En effet, nous sommes dans un futur lointain de notre humanité. Pour survivre celle-ci a dû évoluer. Elle a créée des hommes quantiques capables de vrais prodiges grâce à leurs capacités cognitives boostées. Mais ce ne sont pas les seuls post-humains que nous croisons. L'auteur profite de son intrigue pour nous présenter tout un panel de possibilités d'évolutions plus ou moins hasardeuses de l'homme avec ses conséquences pas toujours positives voire toujours négatives. Il y a les Fantoches, vrais fanatiques religieux qui ne peuvent vivre loin de leurs divinités et dont on va découvrir l'extrémisme glaçant. Face à eux, les Numens sont des humains modifiés pour justement apparaitre comme des divinités à suivre mais ils ont perdu leur libre arbitre entre temps. Il y a également les Bâtards, peut-être les premiers à avoir été modifiés, qui sont devenus de terrifiants et horribles hommes poissons ne pouvant vivre que dans certains milieux et qui en sont venus à détester leurs propres congénères. Enfin, existent bien sûr les I.A. dont le représentant que nous suivons est complètement fou puisqu'il se prend pour Saint Matthieu... Tout un panel qui fait frémir mais passionne le lecteur curieux.

Tout ce petit monde va être réuni pour mener à bien une vaste arnaque qui pourrait déclencher une guerre interplanétaire voire plus. Et toute l'astuce de l'auteur est de mélanger cette intrigue pleine de promesses d'action avec la mise en place d'un univers post-humains très riches en enseignements. J'ai beaucoup aimé l'équilibre qui s'est dégagé au fil des pages. Au début, on est dans une exposition pure et dure, un peu complexe à suivre à cause des concepts qu'englobent le héros et la flotte qui va l'embaucher. Puis, on le suit dans son recrutement et la mise en place de son plan, ce qui donne des dialogues vraiment savoureux avec la constitution d'une équipe disparate composée de fortes personnalités. Enfin, le plan se met en branle et là, on retient notre souffle jusqu'au final tant ça part dans tous les sens avec une bonne dose d'imprévisibilité nous faisant trembler pour eux. le final est une excellente surprise même si l'arnaque est un peu surfaite. C'est vraiment bien mené surtout qu'en parallèle l'auteur n'oublie pas de nous parler des différentes catégories de populations, des différentes planètes/clans et détaille un univers assez fascinant sur ce qu'il dit de la terrible évolution de l'humanité, surtout dans le dernier tiers du récit. Je ne m'attendais clairement pas à ça et j'ai aimé être surprise.

Ainsi, en plus d'avoir de la bonne science-fiction militaire avec le montage d'un vrai plan pour faire passer ses vaisseaux menant à une bonne bataille à l'ancienne, on a également une science-fiction plus réflexive qui interroge sur le devenir de l'humanité et les travers qu'il pourrait y avoir dans ce qu'on pense être bien au premier abord. L'auteur interroge sur notre quête d'intelligence toujours plus poussée, sur notre relation à la religion des deux côtés : croyants et objet de leur croyance, mais aussi notre humanité au sens large. Jusqu'où est-on prêt à aller pour s'adapter et avec quels conséquences ? La réponse proposée ici est assez terrible et fait réfléchir.

Du côté des personnages, j'ai trouvé ceux-ci très bien écrit. le héros a un côté vieux roublard gentil qui m'a beaucoup plu et amusée. Malgré son intellect supérieur, il a ses failles et fragilités, il n'est pas parfait et j'ai apprécié cela. Ce n'est pas un être déconnecté de tout. Il en va de même pour sa compagne qu'il va recruter pour le projet. L'ensemble de l'équipe est également bien défini, que ce soit l'I.A. qui se prend pour un martyr sans l'être (qu'est-ce que j'ai ri), l'homme-poisson à la gouaille vulgaire mais au courage immense, la fana d'explosifs qui en fourre dans les endroits les plus inattendus, le Numens qui ne veut pas en être un et qui a un grand sens du sacrifice et j'en passe. Ce sont tous des personnages marquants qui sont très bien exploités dans l'histoire et ne font pas tapisserie.

Pour un premier roman, je suis vraiment très surprise par la qualité du récit que nous offre Derek Künsken. Certes le texte n'est pas d'un abord facile au début mais il faut persévérer pour vraiment toucher son essence et se laisser prendre par l'univers proposé avec sa gouaille, ses réflexions et son aventure si particulière. Pour ma part, je le trouve très prometteur et je serai curieuse de le retrouver dans une autre aventure.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Aborder la fugue quantique donnait à Belisarius l'impression de se tenir debout sur un plongeoir. Le moi était au-dessus de l'eau, s'y reflétait. La dissolution attendait dans l'eau, l'extinction du moi. Plonger était devenir partie intégrante de l'environnement, tels l'espace, les étoiles et le néant, cesser d'être un sujet capable de ressentir. Plonger signifiait rejoindre la catégorie de choses qui étaient des ensembles de règles et d'algorithmes sans esprit, tels les insectes et les bactéries. Entrer en fugue vous transformait en une des innombrables choses dans l'indétermination du monde quantique. Son estomac se serra. ll s'était tenu sur le plongeoir à regarder son propre reflet. Il n'en avait pas sauté depuis dix ans.
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Il n’existe pas plus de trois paris :
Parfois, on joue en se basant sur les cartes.
Parfois, on joue en se basant sur le joueur.
Parfois, on se contente de lancer les dés.
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Les Fantoches naissent avec la certitude de qui ils sont. La vérité des Homo eridanus les regarde en face, pèse sur eux chaque seconde de leur vie. Les questions que se posent les Homo sapiens, toutes les générations de l’histoire y ont répondu mille fois. Les Homo quantus sont éphémères. Nous ne touchons rien. Nous ne faisons rien. Nous questionnons, indépendamment du sens.
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Le cerveau des Homo Quantus était le fruit de travaux poursuivis sur onze générations pour en développer les aptitudes tant mathématiques que géométriques, et pour le doter d'une mémoire eidétique. Cela avait suffi à produire des enfants capables de prouesses mentales remarquables, mais pour affronter les problèmes conceptuels les plus complexes du cosmos, il fallait davantage aux Homo Quantus.
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- J’ai pris une poignée de cailloux décoratifs posés sur sa tables, je l’ai réduits en poussière entre mes doigts et j’ai dit: « Ça, c’est de la poudre aux yeux » en lui balançant, eh bien, dans les yeux.

P263
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