Paloggia

Voici mon retour de lecture sur Paloggia de Valérie de la Torre, reçu dans le cadre de la masse critique de septembre. Merci babelio et les éditions Ex Aequo pour l'envoi.
Bertrand Keller, quinquagénaire bordelais, vit avec sa femme Véronique dans leur échoppe de la place Amédée Larrieu. Leurs fils partis de la maison, ils partagent leur vie entre leur travail et leurs amis, Brigitte et Marc.
Les deux femmes, cadres de santé au CHU Pellegrin, se connaissent depuis leurs études d'infirmières.
Les maris, eux, ont appris à s'apprécier avec le temps. Chaque été, ils partent ensemble profiter du soleil méditerranéen sur la petite île de Paloggia, au sud de Gênes.
Mais depuis quelques mois, Bertrand, fondateur d'un cabinet de stratégie entrepreneuriale, fait face au burn-out de son associé. Débordé, il ne compte pas ses heures.
Lors d'un séminaire à Pau, il fait la connaissance d'Amélie, une journaliste économique dont il tombe sous le charme. Leur liaison est un véritable tsunami pour lui.
Ballotté entre passion et culpabilité adultérine, Bertrand plonge alors dans un questionnement solitaire sur ses choix de vie passés et futurs.
Jusqu'à ce que survienne, à Paloggia, en plein coeur de l'été, un événement inattendu qui va le mettre au pied du mur…
Paloggia est un très joli roman qui nous fait voyager dans le sud puis sur une petite ville au Sud de Gênes. Les descriptions donnent envie d'y aller. J'ai beaucoup aimé les passages se déroulant à Pau, ville que j'ai visité il y a de nombreuses années et où j'ai eu l'impression de me retrouver. L'écriture est très parlante, je trouve qu'on visualise bien ce qu'on lit.
J'ai aimé que l'histoire se déroule du point de vue d'un homme et pas d'une femme. Cela change, pour une fois, même si la trame est assez prévisible quand on a l'habitude de lire ce genre de roman.
Bertrand est marié depuis de nombreuses années avec Véronique. Il n'est pas malheureux mais plus vraiment heureux non plus. Il se pose des questions sur son couple, sur la routine. Surtout sur cette routine qui lui pèse de plus en plus sur les épaules.. Sûrement à cause du burn-out de son associé.. Ou pour une autre raison, difficile à savoir quand on peine à ouvrir les yeux.
Une rencontre va le bouleverser. Il se posait déjà des questions mais celles ci vont se faire plus pressentes.
J'ai aimé sa façon de voir les choses, ses questionnements. Il est touchant cet homme qui doute, tout en ayant encore de la tendresse pour son épouse. C'est pertinent et très réaliste.
Même s'il y a un petit goût de déjà lu j'ai été charmé par ma lecture, dévorant ce roman d'une traite.
L'écriture est fluide, l'histoire est bien ficelée et les personnages sont très intéressants.
Je n'ai pas tout à fait eu un coup de coeur mais je suis ravie de l'avoir lu et je le note 4,5 étoiles.

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[SERVICE PRESSE]
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Paloggia de Valérie de la Torre
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Je remercie les éditions ex æquo et babelio pour ce service presse
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Mon résumé :
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Véronique et Bertrand. Brigitte et Marc. Deux couples amis depuis 20 ans. Depuis trois étés, les couples partent ensemble à Paloggia, une île au sud de Gênes. Sauf que cette année, Bertrand n'est plus le même. Il a une maîtresse.
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Véronique et Bertrand sont ensemble depuis qu'ils sont étudiants. Elle est cadre de santé, il est entrepreneur. Mariés depuis 25 ans, leurs fils sont grands et ont quittés la maison
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Brigitte et Marc ont le même parcours. Amis fidèles de Veronique et Bertrand, ils se voient régulièrement et passent leurs étés ensemble. Brigitte sera la première à voir que Bertrand a changé. Et pour cause.
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Mon ressenti final :
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Ce roman a été extrêmement rapide et facile à lire.
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Nous faisons connaissance avec deux couples, amis depuis des années. Brigitte et Veronique travaillent au même endroit et leurs maris ont fait connaissance par la force des choses. C'est l'amitié des femmes qui tient ces couples unis, car les hommes n'ont rien en commun. J'ai eu l'impression qu'ils subissaient chacun la présence de l'autre, ils n'ont même aucun sujet de conversation et semblent gênés d'être ensemble.
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Le sujet principal de ce roman est l'adultère et potentiellement, l'usure du couple passé un certain temps. Je pense qu'on traverse tous des moments où la vie professionnelle a un tel ascendant sur nous qu'elle nous submerge. Bertrand a fait le choix de partir à ce séminaire pour souffler dans son couple, j'estime qu'il avait donc à l'esprit que la routine gangrenait son couple. Lorsqu'Amélie entre dans la vie de Bertrand, il ne lui faudra pas beaucoup de temps pour succomber. Immédiatement, je l'ai détesté pour sa faiblesse et plus encore, pour les mensonges qu'il réservera ensuite à Veronique.
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Une fois l'acte consommé et la relation suivie, c'est la culpabilité qui va ronger Bertrand. Suivi de l'incertitude. Suite logique et cohérente, j'ai tourné les pages avec frénésie pour voir où cette situation allait menée Bertrand. Son attitude m'a tellement choquée et agacée que j'espérais qu'il se torture tout seul, ce qu'il a fait. Nous en savons peu sur Amélie, et je dois dire que je la met dans le panier que Bertrand. Celui des lâches et des hypocrites. S'il est bien quelque chose que j'exècre, c'est le mensonge.
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Voici un roman qui m'aura fait passer un très bon moment de lecture. L'écriture de l'auteure est très agréable, fluide et au vocabulaire varié. J'ai beaucoup aimé les descriptifs de Paloggia, c'était très vivant. La fin du roman est suggérée, moi qui n'aime pas vraiment cela, ici, cela m'a satisfait. Des coeurs seront brisés, par l'égoïsme de deux personnes.
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Le premier roman d'une auteure jeunesse dont le titre et la couverture sont la promesse d'un beau moment en cette fin d'été.
J'ai découvert une écriture fluide, de très belles descriptions de la région Sud Ouest, de Bordeaux à Pau, en passant par les carrelets, ainsi qu'une envie de découvrir l'ile de Paloggia au large de Gênes, si joliment décrite ! Une histoire dont la trame est connue mais, là, l'auteure se place d'un point de vue masculin.
Un joli premier roman, mais bien trop court à mon goût, à peine commencé, déjà terminé ! J'attends son prochain roman pour savoir si l'auteure transformera ce bel essai ! Laissez vous tenter par cette brève escapade ensoleillée ☀️

Un grand merci à Masse critique et aux éditions Exaequo de m'avoir envoyé ce roman de Valérie de le Torre et de me permettre d'émettre ma critique.
Bertrand Keller, 50 ans, de Bordeaux, et sa femme Véronique habitent leur boutique de la place Amédée Larrieu. Leur fils ont quitté la maison et ils ont partagé le temps entre leurs amis Brigitte et Mark. Les deux femmes sont cadres de santé au CHU Pellegrin et se connaissent depuis leurs études d'infirmière. Au fil du temps, les maris ont appris à s'apprécier. Chaque été, ils partent ensemble profiter du soleil méditerranéen sur la petite île de Pologia, juste au sud de Gênes. Mais depuis quelques mois, Bertrand, fondateur d'un cabinet de stratégie entreprenariale fait face au burn-out de ses associés. Débordé, il ne compte pas son temps. Lors d'un séminaire à Pau, il rencontre Amily, une journaliste économique dont il est tombé amoureux. Leur liaison a été pour lui un véritable tsunami. Bertrand oscille entre passion et culpabilité adultère, puis tombe dans un questionnement solitaire sur ses choix de vie passés et futurs. Jusqu'à ce qu'un événement inattendu survienne et le mette au pied du mur.
C'est un bon petit livre qui se lit d'une traite. L'histoire est écrite avec beaucoup de pudeur et de tendresse. L'auteure nous livre son 1er roman en littérature générale et c'est une jolie réussite.

Pour commencer, je souhaite remercier Valérie de la Torre pour ce service presse par l'entremise des éditions Ex Aequo.
Se remettre en question à cinquante ans.
Portée par la voix de Bertrand, nous voyons dérouler devant nous, l'histoire d'une rencontre qui va bouleverser une vie.
Lui travailleur boulimique marié à Véronique, voit son couple s'installer dans la routine, le même repas concocté par son épouse un dimanche sur deux, les mêmes amis depuis longue date, Marc et Brigitte, le même coin de villégiature chaque année à Paloggia. Pour casser ce rythme il accepte un séminaire à Pau lors d'un week-end et fait la connaissance d'Amélie, journaliste économique.
Elle aussi mariée, habitant tout comme lui à Bordeaux ce qui facilite leurs rencontres. La magie des bords de Garonne avec ses carrelets, les échoppes qui renferment le charme d'hôtels particuliers, tout ce cadre sensoriel sera le théâtre de leurs ébats. Cette relation cachée va se construire, s'ancrer, et résister aux vacances qui les séparent pour trois semaines.
L'auteur nous promène dans les villes où gravitent Bertrand, accompagnées de belles descriptions, où personnellement j'ai retrouvé des lieux très souvent foulés et découvert d'autres à travers ses yeux.
L'originalité de ce roman n'est pas tant le thème de l'aventure extraconjugale que l'histoire narrée par le « coupable ». Valérie de la Torre place sa plume précise au service de cet homme qui vit le doute, jusqu'au choix final.
Paloggia est un roman qui se lit rapidement, sans difficulté, avec plaisir, et se déguste comme un entremet.