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EAN : 9782081363786
227 pages
Editions Arthaud (07/09/2016)
2.84/5   49 notes
Résumé :

« Je débute dans la carrière de voyageur. Quand je parle de destination inconnue, je ne pense pas à la Nouvelle-Zélande, ni à la Mandchourie, encore moins à la Terre de Feu. J’ai bien conscience de mes limites.

Je sais que pour durer, il faut démarrer en douceur. Le Luxembourg contenterait mon désir d’exotisme. »

Benjamin Lechevalier rêve d’ailleurs. Lorsque se présente l’occasion de quitter sa mère et son île natale d’Oléron, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Les titres à rallonge, c'est assez tendance de nos jours.
Benjamin trouve enfin une place stable.
Il doit donc quitter l'île d'Oléron, et sa mère, et partir à Paris.
Employé dans une grande firme dédiée au tourisme, il va être amené à beaucoup voyager pour décrocher des contrats.
Sauf qu'il a le mal de mer et une phobie des voyages en avion.

Un livre court, léger, sans prise de tête.
Sans beaucoup d'intérêt non plus.
Même s'il y a une bonne pointe d'humour, on se lasse vite des tourments de Benjamin.
D'ailleurs je n'ai pas vraiment compris quelle était ce genre de société de tourisme et quel était son rôle précis .
Heureusement, le texte est aéré, ça se lit vite.
Aussi vite que ça sera oublié.
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Ce Mexicain qui venait du Japon et me parlait de l'Auvergne
Jean-Claude Lalumière Arthaud( 17€ - 22 8 pages)

Ce roman, au titre bien saugrenu en apparence, éponyme du chapitre 9, mais dont le sens s'éclaire beaucoup plus tardivement, est une invitation aux voyages.La table des matières nous ouvre un vaste horizon !

Vous vous souvenez peut-être du premier roman de Jean-Claude Lalumière le front russe dans lequel son personnage rêvait déjà de voyager. Ce récit ,dans la même veine rapporte , en 27 chapitres, les tribulations de Benjamin Lechevalier, qui aspire à quitter son île d'Oléron, berceau familial afin de s'éloigner de sa fratrie, où les discordances ont surgi lors de la disparition du père.

Au départ le protagoniste, tout nouveau dans ce poste , chargé de promouvoir La cité de l'Air du Temps, se voit cantonné à des déplacements dans l'hexagone,son boss se réservant la crème des voyages. Mais, n'a-t-il pas avoué sa phobie de l'avion ? On imagine, sans peine, le stress, l'angoisse, d'autant qu'un frère tient le décompte des crashs aériens, collectionne les articles. Comment pourra-t-il dominer sa peur ?

On embarque avec ce globe trotter impénitent, de 36 ans, et comme lui, on se retrouve ballotté, un séisme s'étant invité au départ et au retour de l'aventure nipponne , ravivant la catastrophe de Fukushima.

Voilà Benjamin, incollable sur les aéroports, les hôtels, toutefois la frustration est grande de ne pas connaître, sauf en les traversant en taxi,les villes où se déroulent les «  workshops ». Ne retenant que l'odeur de kérosène ! A peine le temps de poster une carte pour sa mère. On le suit donc dans toutes ses tribulations, d'un pays à un autre.

La lassitude d'être toujours en partance pointerait si les rencontres ne venaient pas pimenter ces déplacements professionnels. Et Clara, une consoeur a tous les atouts pour le charmer, un rapprochement s'opère, mais lui, plus gaffeur que séducteur, cumule les maladresses, les bévues au point qu'elle lui tourne le dos. Comment cette romance avortée va-t-elle évoluer ? Benjamin, habité par Clara, n'en sait rien lui-même. Va-t-il la recroiser dans d'autres voyages ? Clara, une présence à éclipses, à la merci du hasard. Pour le moment, il a en mémoire leur première rencontre , leur déambulation dans Rome, de nuit..

L'exotisme, Benjamin le découvre quand il se retrouve immergé dans le décor de Lost in translation, dans un taxi japonais, ou à la fermeture d'un bar. Il tente de s'approprier le vocabulaire des tours operators (citybreakers), ainsi que des bribes d'anglais et de japonais.

Les lieux convoquent des écrivains : Du Bellay pour Rome, Albert Londres pour le café Excelsior et ses chroniques japonaises, Huysmans et sa description du retable d'Issenheim à Colmar, Jane Austen et Charles Dickens à Londres.

On retrouve l'humour de Jean-Claude Lalumière, et aussi son regard critique sur la mode des selfies, sur les réseaux sociaux où l'on poste des photos «  pour épater la galerie. » Il brocarde les transports. Doit-on conclure comme Benjamin que «  les transports réservent plus de surprises que les séjours » ?!

Il surprend par ses formules : «  à un jus de tomate  de Paris ».

L'auteur signe un roman sous le signe des turbulences: celles d'un coeur amoureux qui s'emballe, celles dues aux conditions atmosphériques dans un avion. En filigrane apparaît la quête du père disparu qui hante le narrateur. Jean-Claude nous offre , pour notre plus grand plaisir, une lecture roborative, truffée d 'imprévus, d'aléas qui rappelle La campagne de France.



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Je suis une inconditionnelle de Jean-Claude Lalumière, je n'ai pas tout lu, mais j'ai beaucoup aimé découvrir cet auteur avec le front russe, je me suis régalée avec La campagne de France, alors lire ce roman était une vraie envie.
C'est l'histoire d'un jeune homme qui quitte sa mère et l'île d'Oléron pour commencer un travail à Paris avec le rôle de promouvoir la Cité à travers le monde et même la province. Une promesse alléchante de voyage pour ce trentenaire célibataire !
Mais enchaîner les hôtels, les réunions et les salons s'avèrent plus pénibles qu'on pourrait le penser... Pas de visite touristique, mais des trajets surtout, des aéroports, des gares et quelques rencontres. L'une d'elles va bouleverser sa vie, celle avec une jeune femme...
Ce que j'ai retrouvé c'est un personnage qui n'arrive pas à dire ce qu'il veut dire et se trouve embarqué malgré lui dans des situations qu'il n'a pas désiré. Un vrai naïf auquel on s'attache, un empoté sympathique. Et ça j'adore, c'est très drôle notamment l'épisode où le personnage garde le chien de son patron.
Mais justement à part quelques passages drôles et inattendus je trouve qu'il manque un peu de mordant par rapport à ses autres romans. j'ai trouvé que ce n'était pas assez extravagant, des aventures improbables, je dirai que là c'est un peu plus sage... Un peu dommage ! J'ai moins ri. Après c'est un roman très divertissant et rafraîchissant qui se lit très facilement et on ne rechigne pas à y retourner, surtout que la situation initiale réécrite et détaillée à la fin du roman est assez drôle, une vraie scène de théâtre.
En revanche j'ai un véritable a priori pour le titre du roman qui fait très commercial et très à la mode, mais le rapport avec l'histoire est un peu forcé. de plus il est trompeur et cela ne relève pas de quelque chose de drôle. Une petite déception, je préférais les titres certes moins drôles a priori mais ils avaient leur propre touche.
A lire pour rire et se divertir.
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Benjamin vit sur l'ile d'Oléron et a enfin trouvé un emploi : Chargé de l'accroissement du rayonnement extérieur de la Cité de l'Air du Temps » à Paris mais poste qui consiste à voyager autour du monde afin de participer à des salons sur le tourisme, des rencontres avec des tours opérateurs etc..... Il voit là un moyen d'enfin quitter son île et sa mère et voit ce poste comme un emploi de rêve même s'il a le mal des transports et une peur bleue en avion.
Il ne voit que le bon côté des choses : visiter le monde, les villes etc... mener une vie de luxe dans des hôtels, faire des rencontres etc.... mais il va vite se rendre compte que cette vie de
voyages compte bien des inconvénients : il ne voit rien des pays qu'il traverse parce qu'il y passe pas assez de temps pour visiter, il voit toujours les mêmes personnes, pas toujours très intéressantes et très caricaturales du monde du commerce.
Il fera la rencontre de Clara qui sillonne également le monde dans le même but que lui et la croisera à différentes reprises, en tombera amoureux mais la vie itinérante contrariera ses plans.
Benjamin va vite comprendre que son travail est loin de la vie idyllique qu'il imaginait et même auprès de sa famille qu'il pensait impressionner il déchantera.
Le monde n'est pas aussi grand qu'on le pense et que rien ne ressemble plus à un salon au Japon qu'un salon en France ou aux Etats Unis.
Traité sur le mode humoristique on suite sans déplaisir les péripéties du personnage, ses mésaventures aux 4 coins de la planète.
Lien : http://mumudanslebocage.cana..
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Ce mexicain qui venait du Japon et me parlait de l'Auvergne, encore un titre à rallonge, racoleur par son originalité mais rien de plus.
L'histoire d'un mec normal à la vie insulaire qui rêve d'ailleurs lui permettant de fuir une famille à conflits et une vie monotone.
Il saute sur l'annonce d'un job lui permettant enfin de réaliser ce rêve.
S'en suit le récit de ses voyages dans les hôtels et autres salles de séminaires sur fond d'histoire d'amour et de quête d'un être cher...
Très honnêtement, malgré quelques passages rigolos, l'histoire n'est pas passionnante voire décevante. le début du livre nous vend un final de cinglé qui oblige à dévorer les pages pour découvrir ce qui arrive à la fin.
Bah c'est aussi léger qu'une plume emportée par le vent.
Bon, l'auteur à travers les voyages de Benjamin, en profite pour critiquer la standardisation des hôtels et le manque cruel d'exotisme de ces derniers. Il met un petit taquet aux touristes qui veulent voir du pays tout en gardant les mêmes repères que chez eux. Mais bon, ça reste gentil, aucun militantisme :-)
Donc, c'est une lecture légère, une petite lecture au style poulinesque , oui, j'invente des mots.
On retrouve cette même recette : humour, légèreté, romance, un soupçon d'originalité ici avec ce fameux mexicain du Japon et qui cause de l'Auvergne.
Recette idéale pour un petit téléfilm couleur curry avec Mr Dussollier en voix off.

Merci à Babelio et aux éditions Flammarion de m'avoir offert ce livre à l'occasion de Masse Critique.
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
La description du poste était vague, mais une précision a tout de suite attiré mon attention : "nombreux déplacements en France et à l'étranger à prévoir". Pour moi qui n'avais que très peu voyagé, cette précision était riche de promesses. Sans hésiter, j'ai envoyé ma candidature.
Trois semaines plus tard, me voici à Paris pour un entretien d'embauche. J'ai quitté Saint-Pierre-d'Oléron à l'aube. A Angoulême, j'ai pris un TGV et deux comprimés contre le mal des transports. Je n'ai rien dit à ma mère. Elle croit que je passe la journée à La Rochelle avec un camarade d'université. Inutile de l'alarmer ; rien n'est encore acquis. Pourtant, à la lecture de l'annonce, j'ai su que ce poste m'était destiné.
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-Monsieur Lechevalier ?
Je confirme : Benjamin Lechevalier.
L'homme s'avance, me tend la main.
- Bonjour, je suis le responsable du service du rayonnement François Petitclercq de Grétanquin.
Impossible de ne pas chercher la contrepèterie.
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L'époque est à l'upgrading : la femme de ménage est promue technicienne de surface, les imbéciles sous l'influence de la pensée positive sont devenus réfractaires au rationnel et les enfants qui, en classe, regardent par la fenêtre ne rêvent plus, mais sont atteints de troubles du déficit de l'attention. L'air du temps exhale les senteurs d'une société qui pète plus haut que son cul.
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J'ai deux frères, François et Thierry, et deux soeurs, Nathalie et Véronique ; leurs rapports sont aussi chaleureux que ceux des deux Corées. La moindre question domestique prend des allures de conférence internationale. A faire passer Yalta pour une réunion de l'amicale des amatrices du tricotin.
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De plus, ces voyages me conduisent toujours aux mêmes endroits, ou presque. Les raisons qui motivent un déplacement sont des rendez-vous récurrents qui rythment l’année, de septembre à juin. Ces événements se répètent, identiques et monotones. Si parfois une destination inédite
s’ajoute à la liste, il ne faut rien en attendre de nouveau. Ces voyages mènent toujours vers des lieux uniformisés par la mondialisation qui installe un peu partout les mêmes enseignes commerciales. Il faut chercher longtemps pour éprouver le dépaysement dans les centres urbains des pays développés.
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Videos de Jean-Claude Lalumière (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Claude Lalumière
Jean-Claude Lalumière vous présente son ouvrage "L'invention de l'histoire" aux éditions du Rocher. Rentrée littéraire janvier 2023.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2676063/jean-claude-lalumiere-l-invention-de-l-histoire
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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