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EAN : 9782259216586
256 pages
Plon (04/10/2012)
3.29/5   29 notes
Résumé :
Frances Thorpe est invisible. Correctrice aux pages « Livres » d’un prestigieux journal, elle regarde briller le beau monde des lettres tandis qu’elle s’enlise dans une existence médiocre. Jusqu’au jour où un soir, elle croise une voiture accidentée sur une route de campagne et recueille les derniers mots de la conductrice, Alys Kyte.

En rencontrant la famille d’Alys, Frances entrevoit la lumière et ne résiste pas à son attraction. Le mari, Laurence K... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Il existe des romans dont le mécanisme, la construction s'avère aussi précis qu'une montre Suisse, aussi ciselé qu'un bijou, et ce n'est qu'un premier roman!!!

Frances croise un soir une voiture accidentée et recueille les derniers mots de la conductrice.
La famille de la victime a besoin de la rencontrer pour faire son deuil.
Frances , jeune femme terne , à la vie professionnelle médiocre, va être fascinée par le mari d'Alys (grand écrivain), ses enfants, leur décontraction, l'aisance financière, le prestige, les belles maisons.Elle va observer, analyser puis manipuler cette famille pour intégrer le cercle et faire partie du rêve...

Harriet Lane est comparée à Daphné du Maurier, et moi en lisant son livre j'ai pensé qu'Hitchcock en aurait fait un très joli film....
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Réservée, effacée, transparente, tous ces qualificatifs pourraient servir à définir Frances Thorpe au sein de la rédaction du Questioner, le journal où elle travaille comme correctrice. le lecteur, lui, sait qu'elle ne correspond pas à cette image ou du moins ne veut plus lui correspondre. Frances veut quitter son modeste milieu d'origine, son modeste appartement, son modeste train de vie et être dans la lumière.
L'occasion va lui en être donné de manière fortuite. Sur le chemin qui la ramène à Londres après un week-end soporifique chez ses parents, elle aperçoit une voiture accidentée, s'arrête et s'approche du véhicule. Elle va sans le savoir accompagner les derniers instants de la conductrice blessée. Plus tard, notre anonyme correctrice apprend que la femme décédée est l'épouse d'un écrivain célèbre Laurence Kyte.


La famille endeuillée demande à lui parler et Frances accepte d'évoquer les derniers instants d'Alys Kyte devant les siens.
Notre effacée est dans la place : elle tombe amoureuse de la maison, du quartier, du luxe ambiant, du style de vie de ces parfaits inconnus et avec une grande subtilité, elle va observer, écouter, manoeuvrer pour se glisser dans les pas, voire dans la peau de la défunte Alys. Racontée ainsi, l'histoire apparaît comme assez cynique mais le lecteur ne peut s'empêcher d'éprouver souvent de la sympathie pour Frances, Rastignac au féminin qui utilise les faiblesses des autres pour conquérir sa part de bonheur. Ce roman, très bien écrit, ambigu à souhait est une grande réussite.
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Ce livre m'a séduite tant par l'étude des caractères des différents personnages que par sa construction qui peut paraître déroutante.
Un soir d'hiver, en rentrant à Londres, Frances traverse une forêt enneigée; elle entend un bruit bizarre et s' arrête. Elle découvre une Audi, aux vitres teintées, versée au bord de la forêt. Elle ne peut pas voir à l'intérieur de l'auto, mais elle entend une femme à l'intérieur. Elle s'appelle Alys et ne semble pas de prime abord gravement blessée. Elles engagent une conversation en attendant l'arrivée des secours. Pourtant, au fil de la conversation, sa voix faiblit de plus en plus.
A l'arrivée de l'ambulance, elle est décédée. Frances fait sa déposition et rentre à
Londres. Elle travaille comme correctrice dans un journal.
Un mois plus tard, elle apprend, par la police, que la famille d'Alys souhaite la rencontrer. A cette occasion, elle découvre, que le mari est un écrivain célèbre Laurence Kyte.
Après avoir beaucoup hésité, elle accepte de se rendre chez lui et fait connaissance avec un un autre monde, celui des privilégiés, celui dont on parle dans la presse, totalement opposé à celui dans lequel elle vit. Elle se lie avec sa fille, Polly qu'elle va réconforter. Cette amitié va lui permettre, à petits pas de se faire une place parmi les gens dont on parle.
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Mouais, bof. Sans plus. C'est plat, sans rythme, sans grand intérêt. Ça se lit - très rapidement même - mais ça se lit sans passion, sans conviction. le personnage principal, Frances Thorpe, est agaçant, on ne comprend pas véritablement ses intentions, on ne sait pas pourquoi elle tient soudain à prendre la place de la mère défunte. le fil de l'histoire se détend quant à lui beaucoup trop facilement, c'est trop simple, trop facile... Je m'étonne du commentaire de Version Femina (publié à l'intérieur de la couverture) qui écrit:" L'auteur, avec un sens de l'observation inouï, nous livre le portrait au scalpel d'une calculatrice hors pair. Et qui fait froid dans le dos." Froid dans le dos, carrément. Sérieux? Je rigole. Je m'étonne également du commentaire là aussi élogieux de Prima (toujours à l'intérieur de la couverture) qui parle d'un roman "brillant, féroce, montrant une parfaite maîtrise de la psychologie humaine". Oui si on parle de psychologie de comptoir mais sinon ... Non vraiment, ce roman est à oublier. Il n'y a aucun intérêt à voir une femme, agaçante, chercher à intégrer une famille pour gagner en position sociale et briller d'une "lumière" qui lui manquait jusque-là.
Lien : http://mezelamin.blogspot.fr..
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Tout est dit avec ces deux coquillages : ce roman n'était pas pour moi ! Pourtant Keisha en avait parlé avec un tel enthousiasme, je n'avais donc aucun doute sur mon plaisir de lecture. C'est peu dire que je me suis ennuyée avec cette pauvre Frances . Cependant, tout le long de la lecture, je me tançais en me disant : « Si Keisha a aimé c'est qu'il y a quelque chose que tu ne vois pas allez continue ! ». Mais tout est triste fade et convenu dans ce roman et j'ai été bien soulagée de le terminer et d'aller bien vite m'en débarrasser. Voici le sujet : Frances est correctrice dans un journal, mais là il ne se passe rien mais alors, rien du tout. Si vous voulez en savoir plus sur le monde de la correction et vous amuser un peu, lisez l'excellent livre de Muriel Gilbert « Au bonheur des Fautes » . Les parents de Frances sont « ordinaires » et leur fille les aime en les méprisant quelque peu. Ce sont les quelques soirées chez eux qui sauvent un peu le livre, je suis toujours intéressée par les différences sociales et les préjugés qui vont avec. Frances est le témoin d'un accident mortel pour la femme d'un écrivain de renom Laurence Kyte. Commence alors les manoeuvres pour cette pauvre fille un peu terne pour se faire aimer du grand écrivain. Et tant pis pour vous, je vais raconter la fin (ce livre m'a tellement énervée !) : OUI la correctrice anonyme va devenir l'épouse du grand Laurence Kyte . Elle va savoir se rendre indispensable pour les deux enfants dans un premier temps, puis saura se faire aimer par leur père. Tout est prévisible dans ce roman et jamais mon attention n'a été captée, il est possible que je n'étais pas d'humeur à me laisser porter par ce roman qui vaut sans doute mieux que ce que j'ai éprouvé. Et surtout, je vous recommande chaudement le blog de Keisha chez qui je trouve souvent des suggestions de lectures merveilleuses !
Lien : https://luocine.fr/?p=12218
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critiques presse (1)
LeFigaro
04 décembre 2012
L'auteur s'attarde avec malice sur l'ambiance des bureaux, le nez que tordent des enfants lorsque leur paternel se penche sur une étrangère, les soirs de solitude, les menus accommodements que nécessite l'ambition. Avec cela, un don pour décrire les intérieurs, les rapports de couple, les croche-pieds du destin.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
La plupart des gens semblent préférer parler. C'est à qui sera le plus entendu. Ils emplissent l'air de leurs bavardages, en général sur des sujets sans intérêt ; des mauvaises blagues, du bluff, des excuses. Un bruit de fond, de l'air chaud. Mais parfois, quand on tend l'oreille, on peut attraper une information qui pourrait s'avérer utile.
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-[…] Qu’ est-ce que je peux faire pour que tu te sentes mieux ? Comment puis-je me rattraper?
Ça, c’est vraiment injuste, me dis-je avec une bouffée d’indignation. S’il se donnait la peine d’y réfléchir, s’il prenait le temps de se mettre à ma place, il saurait exactement comment arranger les choses. Mais - j’ ai eu l’occasion de m’en rendre compte - d’un point de vue émotionnel,il est paresseux. Il préfère que les autres fassent le boulot à sa place.
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Ce n’est pas un véritable mensonge quand on n’est pas pleinement conscient de ce qu’on fait. Quand on croit que ce devrait être la vérité. Que ce serait exactement ainsi, dans un monde parfait.
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Parfois, tout au moins en ce qui concerne ma mère, je soupçonne que le but réel d’avoir une famille consiste à avoir un sujet de conversation tout prêt quand elle croise madame Tucker au supermarché.
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Polly est nerveuse, égocentrique, fatigante, parfois amusante. Elle a sans cesse besoin d’un public, comme les enfants. Il me semble que tant qu’on lui accorde de l’intérêt, elle est plutôt heureuse. Elle ne demande pas grand-chose d’autre. Elle n’exige aucun esprit, aucune perspicacité, aucun point de vue sur la vie qui différerait du sien, les conditions sine qua non sur lesquelles reposent la plupart des amitiés. Polly se contente d’une compagnie, quelle qu’elle soit, de l’assurance d’être remarquée, de la consolation de n’être pas seule.
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