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Hap Collins et Leonard Pine tome 1 sur 11
EAN : 9782207114964
240 pages
Denoël (05/05/2014)
3.5/5   123 notes
Résumé :
C'est en trimant ensemble dans des champs de roses au Texas que Hap Collins, petit Blanc white trash , et Leonard Pine, grand Noir homo et vétéran du Vietnam, sont devenus potes. Un sale boulot, bien peu rémunérateur ... Aussi, quand Trudy, l'ex-femme de Hap, toujours aussi sexy et manipulatrice à trente-six ans, resurgit pour lui faire tourner la tête et l'associer à un coup d'un million de dollars, ce pauvre hétéro mélancolique de Hap a bien du mal à résister. C'e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
3,5

sur 123 notes
Alors que Hap et Leonard tirent au pigeon d'argile, c'est d'un très mauvais oeil que ce dernier voit arriver Trudy, l'ex de son ami. Il en est sûr, le lot d'emmerdes débarque avec elle. Faut dire que dès que Trudy est dans les parages, Hap, toujours accro bien que la jeune femme l'ait fait souffrir, met son cerveau de côté. Il en est certain, il ne se laissera pas mener par le bout du nez cette fois-ci. Mais, Trudy, en plus de ses longues jambes à faire pâlir et son décolleté plongeant, a visiblement d'autres atouts: un super plan pour se faire de l'oseille facilement. Suffit juste de savoir nager ! Un plan foireux selon Leonard qui, malgré tout, va suivre son pote...

Première aventure du duo, Hap Collins et Leonard Pines, nos deux Texans inséparables. Hap Collins, la quarantaine, blanc, hétéro, a fait de la prison pour avoir refusé de partir au Vietnam (ce qui lui a d'ailleurs coûté son histoire d'amour avec Trudy). Leonard Pines, la quarantaine aussi, noir, homo (aucune crainte à avoir: Hap n'est pas du tout son genre) et vétéran du Vietnam. Bien que différents, ces deux-là se complètent assez bien finalement. Joe R. Lansdale nous peaufine aux petits oignons des personnages secondaires hauts en couleurs, noirs et parfois déjantés, notamment ces ex-pacifistes devenus activistes. L'intrigue, efficace et rondement menée, s'achève dans un final explosif. Au delà de cela, c'est bien cette amitié virile à la joute verbale fleurie et incisive qui pimente ce roman corrosif aux moult rebondissements, dans un décor de western des temps modernes.
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Les Mécanos de Vénus, c'est l'effet Babélio ... où comment j'aurais pu passer à coté de ce 1° volet d'une série, si une amie Babélio , Pecosa, ne me l'avait pas ajouté dans une liste .
Alors c'est l'histoire de deux mecs, l'un blanc , Hap Collins, et l'autre Léonard Pine, noir , homo et vétéran du Vietnam, qui gagnent difficilement leur vie , en bossant dans les champs . Ils en sont là, quand apparaît la divine Trudy, ex femme de Hap , dont il ne s'est jamais remis . Elle a un plan pour gagner beaucoup d'argent , il faut juste retrouver un pont et plonger dans une eau glacée . Après elle partagera le magot avec ses 3 autres complices qui rêvent de faire la révolution . Ex fan des sixties , leurs années folles , ils les ont passées dans des groupuscules d'extrême gauche . "Peace and love", mes frères et mes soeurs , sauf que ces "Zippies" là, sont loin d'appliquer cette formule magique et Hap et Léonard ,qui au début étaient caustiques, vont devoir muscler leur défense !
Entre cette belle amitié virile, les vannes et les balles qui défouraillent , les causes écolos musclées , l'attirance virile hétéro de Hap pour Trudy, la virilité homo de Léonard , la plongée ( ultra sportive ), je trouve que cette série est .. .très virile .
Je peux vous dire qu'on ne s'ennuie pas en compagnie de ces deux lascars . Ce que j'ai préféré ? Leur complicité à la vie , à la mort .
C'était ma première fois avec Hap et Léo , et je compte bien poursuivre , le duo étant prometteur !
Merci Pecosa...
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Trudy n'aime plus Hap. Leonard n'a jamais pu blairer Trudy.
Aussi, lorsque cette dernière vient se rappeler au bon souvenir de son ex toujours accro, en lui faisant miroiter moult pépettes aisément glanées, Leonard sent bien qu'il y a anguille sous caillou.
Toujours écouter son meilleur pote, toujours…

Lansdale entame ainsi la série Collins/Pine avec ces mécanos plutôt bien huilés.

Ce qu'il y a de bien ici, c'est le fait de rentrer dans le lard direct sans s'éterniser mollement en d'innombrables pages vantant par le menu le parcours chaotique de ce duo de choc, véritable attraction de cette franchise au potentiel hors norme.

Hap est blanc, Leonard noir.
Le premier est hétéro, le second homo.
Et tous deux personnifient à l'extrême le concept d'amitié virile mais correcte à force de sacrifices mutuels et de saillies verbales bien senties.
Une fois ce constat assimilé, plus qu'à déguster bien serré.

Ici, c'est une balade en "j'te la fais à l'envers" que vous propose l'auteur.
Une galerie de personnages truculente au service d'un même idéal, sur le papier, ça a de la gueule. Mais imaginer que tout ce blé, une fois ramassé, ne serait pas à même de retourner toutes ces tronches de fête foraine au profit d'un intérêt devenu subitement personnel, faudrait pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages non plus.

Lansdale parle d'amour sans que le bouquin vous colle aux paluches, pas le genre du bonhomme.
Il décrit merveilleusement les liens de franche amitié unissant ces deux gonzes aussi caustiques que dangereux.
Mais surtout il sait faire monter une sauce au plomb comme personne. le final s'avérant, comme souvent, susceptible d'assombrir un ciel d'azur.

Les Mécanos de Vénus pose le cadre de cette série incontournable sans en représenter forcément le meilleur ambassadeur, c'est dire le niveau des opus à venir !

3.5/5
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Quand on a un petit coup de mou et le moral en berne, rien de tel qu'un bon petit Lansdale. C'est ce que je me suis dit en ouvrant "les mécanos de Vénus", 1ère aventure du duo Hap/Léonard, mais sorti bien après les autres chez nous (aaah le joli travail de sagouin des éditeurs sur les séries...). Si ça ne m'a jamais dérangée plus que ça de lire les aventures du duo dans le désordre, je conseille cependant aux néophytes de les lire dans l'ordre, le plaisir ne sera que plus grand.
Pour ceux qui ne connaitraient pas les héros récurrents de Lansdale, je resitue : Hap et Léonard sont texans. Hap est blanc, hétéro, a un passé de militant pacifiste. Léonard est noir, homo, et c'est un vétéran du Viet-Nam. Hap et Léonard sont potes, à la vie, à la mort.

J'en ai lu quelques unes des aventures de Hap et Léonard. Toutes ne se valent pas, il y en a de moins bonnes que d'autres mais c'est toujours un plaisir de les retrouver ces deux énergumènes. En plus, "les mécanos de Vénus" est un très bon cru, Lansdale inaugurait là sa série de très belle façon. L'intrigue est prenante, particulièrement bien construite et bien menée. Pas de temps mort, on ne voit pas le temps passer et les pages tournent toutes seules.
Les seconds rôles sont tops, Lansdale compose une galerie de personnages aux petits oignons. Inattendus, bien campés, ils apportent tous quelque chose à l'histoire.
Et puis, outre cette intrigue très bien ficelée et pleine d'action et de suspense, il y a Hap et Léonard. C'est toujours pour eux qu'on lit un bouquin de cette série et de ce côté là on n'est jamais déçu. On retrouve ici Hap et Léonard tels qu'on les aime, badass et drôles, se lançant des vannes à tour de bras. Ils sont en forme, pas de doute. Et comme d'habitude, les dialogues sont très réussis, ça fuse, ça balance, ça envoie, c'est parfois grossier mais qu'est-ce que c'est bon.

Me plonger dans cette 1ère aventure du duo culte m'a donnée envie de relire toutes les aventures de Léonard et Hap, dans l'ordre cette fois-ci.
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« Les mécanos de Vénus » est le premier volet des aventures de Hap et Léonard publié aux Etats-Unis en 1990 et édité en France vingt-quatre ans plus tard. le roman est un peu en-deçà des épisodes suivants, ce qui explique que les éditeurs ne se soient pas précipités pour le publier. Ça n'en reste pas moins un excellent polar qui peut être considéré comme un "épisode pilote" qui permet de lancer la série. le roman va être prochainement adapté dans une nouvelle série télévisée qui sera diffusée aux Etats-Unis à partir de mars 2016. Les scénaristes américains ont eu la lourde tâche d'adapter un roman à l'intrigue assez simple en six épisodes d'une heure.
Si vous ne connaissez pas encore Hap et Léonard, je vais vous les présenter en quelques mots. Hap Collins et Leonard Pine mènent une vie modeste dans l'East Texas. Leonard est un vétéran du Vietnam, afro-américain, qui assume son homosexualité. Hap enchaîne les petits boulots. C'est un idéaliste qui a fait de la prison pour avoir refusé de servir l'Armée américaine pendant la guerre du Vietnam. Les deux hommes sont à la fois différents, complices et complémentaires.
L'histoire débute lorsque Trudy, l'ex-femme de Hap, fait un retour inopiné après plusieurs années d'absence. Leonard désapprouve sans succès cette réapparition. le lendemain, après une nuit de chaudes retrouvailles, Trudy leur propose un deal. Il s'agit de retrouver le butin d'un hold-up enfoui au fond d'un marécage, le braqueur ayant terminé sa cavale par un naufrage en barque. Ils doivent se joindre à un groupe d'anciens activistes qui disent servir une même cause. L'argent leur servira à acheter des armes pour mener une lutte anticapitaliste. Une fois le magot repêché, la situation s'envenime et vire au cauchemar pour Hap et Léonard. Et la suite ne s'annonce guère mieux… Il leur faudra plus que des vannes pour se sortir de cette situation inextricable.
Le roman comprend les principaux ingrédients qui ont fait le succès des titres de Lansdale : une intrigue efficace, de l'action et de l'humour. Avec un dosage moins harmonieux dans "les mécanos de Vénus" où les personnages se battent beaucoup et plaisantent moins que dans les titres qui suivront. L'histoire a pour seule ambition de vous divertir et atteint parfaitement son objectif.
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
- Contrairement à toi, tu vois, j'ai toutes les femmes que je veux.
- Allez, arrête tes conneries !
- Je pourrais m'en envoyer un paquet, en tout cas. C'est pas nul, ça ? Elles me veulent et moi pas. Elles font la queue à la porte de ma chambre, et moi, je suis comme je suis.
- Tu devrais peut-être essayer de virer ta cuti ? Ça vaudrait certainement mieux que les branlettes.
- Je ne crois pas que ce serait plus facile. Mais ça ressemblerait au tricot ou au backgammon. Très peu pour moi.
- Je te dis juste que les choses pourraient être plus simples.
Il expédia une nouvelle rafale de coups à son sac [de frappe], puis me fit un clin d'oeil.
- Tu pourrais m'aider, tu sais. Un petit soulagement pour un ami.
- Je suis pas ton ami à ce point-là.
Après une autre série de frappes, il coinça le sac entre ses avant-bras et me sourit.
- Je t'ai mis mal à l'aise, hein ? Je vais te dire un truc, mon pote. Je t'aime bien, mais t'es pas mon genre d'homme.
- Alors là, je suis effondré ! J'ai envie de me cacher dans un coin pour pleurer...
(p. 41-42)
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- les "truites de la Sabine", comme on les appelait à l'époque. Gris métal, fins et gracieux, avec des têtes pointues et de larges queues fourchues. Les plus gros restaient au fond ou se planquaient dans les immenses racines des arbres qui se développaient sous la surface. On les nommaient "chats de vase" ou "têtes plates". C'étaient d'énormes silures, couleur de boue, qui pouvaient atteindre cinq mètres de long et peser jusqu'à cinquante kilos, avec une queue étroite et une bouche démesurée, assez large pour avaler un enfant. Et à en croire les rumeurs, c'était déjà arrivé.
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Trudy avait baisé avec moi comme si je l'avais payée pour ça et en me donnant l'impression qu'une flopée de clients l'attendaient encore, dont certains plus importants que moi. J'avais essayé de la faire jouir, mais c'était comme tenter de conquérir l'Everest en bermuda. Elle refusait mon amour. Elle voulait juste que je tire mon coup et qu'après je me sente égoïste et malheureux - et c'était exactement ce qui s'était passé.
(p. 65)
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Je jetai un coup d'oeil à l'avancement de ses travaux. Sous son évier, [Leonard] reconstruisait le meuble attaqué par des termites. [...] Il menait ce chantier par épisodes, quand il avait le temps, et, comme d'habitude, en ce domaine, son travail était d'une excellente qualité. Personnellement, je n'étais même pas foutu d'enfiler un préservatif sans lire le mode d'emploi, et après j'avais encore toutes les chances de le mettre par le mauvais côté.
(p. 37-38)
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(...) de la minijupe dépassaient des jambes si parfaites que Dieu lui-même les aurait fabriquées pour sa propre femme.
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le 1e, Savage Season (1990), est paru en France en 2014 sous le titre :

Les Mécanos de la Lune
Les Mécanos de Vénus
Les Mécanos d'Uranus
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