Quand passent les vautours

Je remercie Publishroom pour l'envoi, via net galley, de Quand passent les vautours de Philippe Laperrouse.
2032 : en France, un parti d'extrême-droite « le Matin Clair » accède au pouvoir. Une chape de plomb s'abat sur le pays.
Des Tribunaux du Peuple sont institués.
Les « mauvais » citoyens sont stigmatisés.
Les médias libres s'expatrient.
Une journaliste, réputée de gauche, Louise Martinot, décide de rester et d'enquêter en s'infiltrant dans les arcanes du nouveau pouvoir. Une investigation à haut risque, qui n'effraie pas la professionnelle, jusqu'à ce que les meurtres se multiplient autour d'elle...
Entre manipulations et mensonges, Louise ne pourra se fier à personne pour sortir du piège dans lequel elle s'est engouffrée.
Saura-t-elle profiter des conflits et contradictions internes au système en place ? Ou devra-t-elle échanger son intégrité contre sa liberté ?
Quand passent les vautours est un roman intéressant qui fait froid dans le dos car nous ne sommes pas à l'abri (pas du tout même) qu'un jour l'extrême droite accède au pouvoir. C'est malheureusement prévisible et c'est que qui m'a mis mal à l'aise, car mine de rien 2032 ce n'est pas si loin que ça. Qui sait si cela n'arrivera pas avant.. Et quelles en seront les conséquences... Comme dans ce roman ? Ou pire ???
Le scénario imaginé par Philippe Laperrouse est donc crédible, et j'ai apprécié les passages politiques. Même si je dois avouer que je ne connais pas grand chose à la politique, du coup certains passages m'ont parus un peu compliqués.
Louise est une femme ambitieuse qui souhaite faire éclater la vérité sur certaines pratiques du nouveau gouvernement. Mais la manipulatrice risque bien de se retrouver manipuler.. Sait elle dans quel piège elle s'est fourrée ???
Quand passent les vautours est un cours roman qui est très intéressant, dans l'ensemble j'ai apprécié ma lecture.
Ma note : quatre étoiles.

Merci à Net Galley pour l'envoi de ce roman autoédité de Philippe Laperrouse.
Quand passent les vautours est une dystopie politico-journalistique qui nous transpose dans un avenir proche où, en France, l'extrême droite est au pouvoir. Les « mauvais » citoyens sont stigmatisés et les médias libres s'expatrient. Une journaliste, réputée de gauche, Louise Martinot, décide de rester et d'enquêter en s'infiltrant dans les arcanes du nouveau pouvoir.

La quatrième de couverture était tentante annonçant une série de meurtres, des manipulations et des mensonges… le prologue, dans la même lignée, amorçait une problématique prometteuse sur la phobie d'autrui, le rejet des migrants, la stigmatisation des délinquants et des cas sociaux, l'homophobie, l'individualisation de la société et le formatage des masses…
Je reconnais un choix d'environnement sociopolitique très intéressant, une mise en perspectives des libertés individuelles et de la presse, un bel écheveau de contradictions et d'ambivalences… mais ce court roman, 140 pages à peine en format broché, ne m'a pas convaincue.

Les péripéties s'enchainent mais demeurent peu crédibles et cela nuit à la portée de l'éventuel message car les dérives décrites pourraient bien, quant à elles, survenir en cas de montée en puissance des partis populistes. Les personnages manquent de profondeur et la qualité du récit s'en ressent… Les détails sont abondants mais surtout architecturaux et vestimentaires ; cela allonge peut-être le récit mais n'apporte rien à l'histoire elle-même.
Je me serais davantage intéressée aux difficultés déontologiques des journalistes d'opposition et aux difficultés qu'ils rencontrent si l'ensemble avait été davantage travaillé. On passe sans transition du stage de reconditionnement idéologique à une enquête policière bâclée (et pour cause !) et aux conflits et contradictions au sein du gouvernement en place.
L'idée est bien là, mais le canevas manque de finesse comme s'il s'agissait d'une trame juste échafaudée où les ficelles sont encore trop visibles parce qu'il n'y a pas grand-chose autour.
J'ai aussi relevé beaucoup de coquilles dans la version numérique qui m'a été proposée.

Une déception !

#QuandPassentLesVautours #NetGalleyFrance

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Petit E-book d'une centaine de pages qui se passe en 2032 alors de les français viennent d'élire leur nouveau président, parti de l'extrême-droite.
L'auteur utilise sa narratrice, une journaliste rebelle , infiltrant un "camp de redressement" pour développer les thèses mises en place par ce gouvernement d'extrême-droite.
J'ai aimé les passages plus politiques que le côté roman en lui-même, qui me semble n'a été qu'un prétexte pour aborder ces points politiques. Pour le coup, la trame, les personnages n'ont pas été approfondis, l'auteur les survolant pour se concentrer sur le fond du texte, quel serait le sort de la France avec un parti d'extrême-droite au pouvoir ?

La lecture en est agréable mais je reprocherai à l'auteur de n'avoir pas été un peu plus loin, car les thèmes de l'uniforme scolaire, de l'immigration, de la décrédibilisation de la presse sont actuellement en plein coeur de notre espace politique et sans que ce soient les extrêmes.
Merci à Netgalley et Publishroom pour ce partage.

2032 : l'extrême-droite est au pouvoir. Louise Martinot, journaliste décide de rester en France et de résister alors que son rédacteur en chef est parti se réfugier au Canada.
J'aime pour ne pas dire j'adore la couverture dès que mon oeil se pose sur elle. le côté humoristique du dessin accolé au thème du livre est détonnant.
C'est donc avec un esprit curieux que je lis les premières pages. Et là, je n'ai plus lâché le livre. L'écriture est fluide ; je trébuche très rarement sur des fautes ou des coquilles malheureusement considérées comme normales même par les « grands » éditeurs… Il paraît qu'il y a un quota par livre !
Je m'enfonce dans une société considérée comme normale, dans laquelle tout le monde doit être heureux à sa place, place qui est déterminée par ceux qui sont au pouvoir.
Philippe Laperrouse a l'art de nous entraîner sans en avoir l'air dans une constatation muette et dérangeante. Je l'ai laissé me faire entrer dans le jeu et j'ai passé une heure crispée, à me faire prendre par la main dans les dédales de la manipulation.
Il semble évident qu'écrire une dystopie plutôt qu'une utopie soit plus facile aujourd'hui ; pour certains, les éléments sont déjà en place.
En tout état de cause, lire est fait pour éveiller les consciences ; j'ai bien aimé mettre la mienne en mouvement, à tort ou à raison.
C'est un bon livre, efficace, un peu trop rapide à lire peut-être mais comme je l'ai appris, un écrit n'a pas toujours besoin d'être long pour être bon.

Plongeons en 2032, dans cette France qui a installé l'extrême droite au pouvoir. Avec la stigmatisation de la population, les changements institutionnels et idéologiques et la disparition sur le sol français de nombreux médias libres, une journaliste de gauche, Louise Martinot, décide d'enquêter sur ce parti au pouvoir dans ses moindres détails. En infiltrant ce milieu, la journaliste se confronte bientôt aux manipulations, aux dissensions intestines et surtout, à cet enchaînement de meurtres inexpliqués. Son investigation se révèle bien dangereuse à mesure où elle approche de la vérité et elle n'hésitera pas à aller jusqu'au bout. Profitera-t-elle elle-même des avantage qui s'offrent à elle quitte à salir son image et ses convictions ?

Ce roman est bien sombre par son sujet, mais également, et surtout, par ce qu'il peut receler de vrai dans notre propre réalité. L'extrême-droite est un parti qui obtient de plus en plus d'électeurs jusqu'à se demander si, dans peu de temps, la France sera gouvernée par ce parti politique et connaîtra un changement radical et extrême de la société. le sujet est donc extrêmement d'actualité et nous pousse à nous interroger sur nos libertés individuelles et sur nos droits et devoirs collectifs actuels. le seul point qui m'aura dérangé est la longueur de ce roman. le livre est très court et j'aurais apprécié davantage d'approfondissement au lieu d'être presque coupée en plein vol. Je reconnais tout de même avoir passé un bon moment de lecture grâce au récit sombre de Philippe Laperrouse. Merci à NetGalley et Publishroom pour ce partenariat.
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