Halldor LaxnessLes annales de Brekkukot
Vous en avez assez de la littérature petite...
Vous en avez par-dessus la tête de ces romans
autour des problèmes existentiels des uns et des autres,
Vous trouvez que ça commence à bien le faire ces romans
vendus à grand coup de publicité et de marketing...
alors revenez au pays qui a le plus d'écrivain et le plus de prix Nobel – quatorze fois plus que la France(par rapport aux populations),
et revenons vers les mots d'
Halldor Laxness,
et de tous ces écrivains d'Islande,
où la page de garde d'une bible publiée en 1584, dans une vallée perdue du Nord de l'île nous dit que le prix d'une bible correspond à celui d'une vache à son premier vêlage ou à six brebis pleines.
Cette île, dans laquelle quand le poisson vient à se faire rare, c'est le latin qui prend le relais et où les mots sont trop précieux pour qu'on en fasse usage, si l'on adhère à l'idée que les mots sont prononcés pour cacher la pensée, selon laquelle les mots signifient une chose entièrement différente, parfois même radicalement opposée à ce qu'ils disent, il est possible de se réconcilier avec eux et de pardonner au poète.
Pardonner aussi aux savants qui mettent l'âme - cette splendide invention technologique - en doute pour la raison que sa propriété ne peut être assignée aux gens ni par acte notarié, ni par test urinaire.
Tous les livres de
Laxness sont un bonheur de lecture.
80% des Islandais – en mesure de le faire – écrivent, la moitié d'entre eux a un éditeur.
Il y a 370 000 habitants,
c'est un pays splendide, où l'on peut marcher dans une nature propre et se baigner en plein air dans de l'eau à 40° - ce qui n'est pas trop quand il fait moins 10°...
Un inconvénient, le coût de la vie est très élevé.
effleurements livresques, épanchements maltés http://holophernes.over-blog.com © Mermed
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