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4,04

sur 1230 notes
Comment dire quoi que ce soit d'original sur ce bouquin, après les rafales de critiques élogieuses ? C'est désespérant… Que dire, sinon qu'à mon tour je suis victime du sortilège Lehane, que j'ai succombé à ses attributs littéraires sitôt franchies les limites de Dorchester, conquise dès les premières pages comme pourrait l'être mon coeur d'artichaut par un seul regard appuyé d'un quelconque beau ténébreux. Mais foin de quelconque ici, il n'aura pas fallu deux chapitres pour que je devienne une inconditionnelle, sans pourtant savoir dans quoi je plongeais vraiment. Une première fois inoubliable, comme hélas elles ne le sont pas toutes. Mais ça c'est une autre histoire.
Séduite d'autant plus aisément que je sortais traumatisée d'un Patricia Cornwell. Et passer de Scarpetta au tandem Kenzie-Gennaro, c'est presque (tré-)passer du pays des Teletubbies à celui du Mordor. du noir, à haute teneur en adrénaline, café bien serré, chocolat estampillé 95% cacao, qui laisse un goût amer en bouche et le marchand de sable accroché par les pieds au portemanteau.
Boston, ses bas-fonds vraiment bas, ses politiciens louches vraiment pas clairs, ses gangs ultraviolents vraiment impitoyables. Chargés par un sénateur (Blanc) de retrouver sa femme de ménage (Noire), Kenzie et Gennaro mettent les doigts (jusqu'à l'épaule) dans un engrenage infernal où il est question de racisme, de pédophilie et de maltraitance.
Mais laissez-moi vous les présenter, ces deux-là, puisque si tout va bien, on devrait les revoir dans d'autres épisodes : Patrick Kenzie, anti-héros par principe, qui n'a jamais réussi à « tuer le père » boulonné depuis un bail sur son piédestal de Héros des pompiers de la ville. Signe particulier : amoureux transi de sa partenaire Angela Gennaro. Angie (aah, si j'étais un homme…), superwoman, ou presque, puisqu'affublée d'un mari surnommé « le Connard » en raison de son affection prononcée pour les châtaignes qu'il balance généreusement à sa femme.
Personne n'est lisse dans cette histoire, même si on repère quand même les Gentils et les Méchants. Mais comme les Méchants le sont vraiment, parfois les Gentils sont obligés de l'être un peu aussi (càd méchants, vous suivez ?). Au milieu de 17 fusillades et 23 castagnes (OK, j'exagère peut-être un peu), on assiste à un feu d'artifice de violence et de connerie humaine.
Heureusement il y a l'humour, noir (évidemment), cynique, pour survivre à tout ça. Et le style, que dis-je : la classe, d'un grand auteur.
L'humour, le talent, et l'alcool. Moi qui ne buvais que du lait de fraise, je vais me mettre à la vodka.
Allez hop, cul sec.
Et cinq étoiles.
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Fan de Lehane. Mouais, faut voir. C'est vu, c'est lu.

Une lecture de « Shutter Island » ne me suffisait pas pour m'attribuer un tel insigne. le respect dans cette communauté ne s'achète pas et se mérite surtout. Je devais donc m'attaquer à Angie et Pat. Et puis parmi cette secte qui idolâtre l'auteur, il y a de gros méchants barbus et tatoués en couleur qui écoutent du métal. (si, si, je te l'assure). J'ai peur pour mes roustons… Il serait bien capable de descendre de sa Harley pour vider les bières de mon frigo et s'écraser les canettes sur son front… (si, si, je te l'assure, cette espèce n'est pas très évoluée)

Patrick Kenzie et Angie Gennaro, deux privés à Boston, dans ses bas-fonds. J'ai entamé donc leur première enquête littéraire. du haut niveau, du percutant de haut-vol. Mais avant, un dernier verre. Indispensable pour survivre dans ce milieu. J'ai besoin d'alcool, venez les enfants, c'est pour ma pomme.

Parce que toutes les histoires intéressantes commencent et finissent dans un bar. Même miteux. Et souvent, c'est dans ces lieux que je me sens au mieux, au milieu d'individus extrêmes, parfois extrêmement louches. C'est là que se résolvent les affaires, que se trouvent les enquêtes, que se mêlent indics, flics corrompus, et être malsains en tout genre. Boston ne fait pas exception à cette règle. Et pour cette première affaire que je suis, je me trouve confronté à une guerre de gangs, à des politiciens corrompus (mais là, ce n'est pas une exception bostonienne), à des pédophiles et des extrémistes de droite. le menu est corsé, savamment étudié en mode abject pour frôler l'indigestion avant le dessert.

Des coups reçus, ma lèvre n'a pas encore fini de désenfler, oeil au beurre noir en guise de Ray-Ban et pluies de coup bas (comprendre dans mes couilles). Ça fait sacrément mal, je te le garantis. Mais comme je suis proche du masochisme ou alors avec une tendance quasi suicidaire, j'en redemande toujours plus. Ce n'est plus une pluie de coups, mais une envolée de tirs de Uzi. En plein jour, en pleine rue, en pleine face. Bref, même avec mon gros calibre (tu vois de quoi je parle, Angie !), je ne fais pas le poids.

Et si j'accepte, bon gré, mal gré, cette surenchère de violence, cette peau tuméfiée qui bleuie d'heures en heures, c'est pour – grâce à – Angie. Elle est belle cette nana, callipyge d'une certaine manière, ma muse de détective privé. Je la mettrais bien dans mon lit, une fois l'enquête terminée, mais je crois que je lui offrirai juste une bière. C'est déjà si beau, une nana qui boit une bière directement au goulot… Oui, je suis amoureux. ET le premier qui la touche ou qui lui manque de respect, je sors mon magnum 44 (au sens propre du terme, pourquoi tu vois toujours des connotations sexuelles dans mon discours ?).

Alors, fan de Lehane, je réponds par l'affirmatif. OUI. Je changerai bien de pseudo mais je crois qu'il est déjà pris par un barbu qui écoute du métal (pas très finaud, par conséquent le gars). Mais on a que ce qu'on mérite ou ce qu'on récolte. Alors je lui paye une bière s'il veut venir, juste parce qu'avec son pseudo qui se la joue, il se la ramenait et jouait les gros bras. Fan de Lehane. Ouais. C'est lu, c'est vu. Je vais continuer à lire les enquêtes d'Angie (et de Pat' aussi) ; parce que Lehane, c'est du thriller, de la violence extrême, de la pourriture humaine, mais c'est une putain de sacrée bonne littérature. Et en plus Patrick Kenzie écoute les Rolling Stones dans sa caisse…
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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Oui, bonne idée de boire un dernier verre avant d'entamer son premier Lehane... Par précaution, pour supporter l'insupportable.

Si le récit commence plutôt doucement avec la recherche d'une femme de ménage noire disparue en emportant des documents compromettants, il sombre vite dans la violence. La guerre, ici, est l'affrontement sanglant des gangs des quartiers noirs de Boston. Mais c'est aussi le combat de deux détectives qui aspirent à une certaine forme de justice. Car la violence n'est pas que dans la rue, la plus insidieuse se cache à l'intérieur des foyers, parfois chez des êtres dont on honore publiquement la morale.

Patrick Kenzie et Angela Gennaro, les héros de Dennis Lehane sont tout sauf lisses. Ils sont imparfaits et cabossés par la vie et c'est justement ce qui les rend attachants. Patrick nous confie peu à peu les traumatismes de son enfance, tandis qu'Angie finit par réagir aux coups de son mari d'une manière assez jubilatoire.

Le style n'est pas lisse non plus, c'est le moins que l'on puisse dire, et cela m'a énormément plu. C'est cru et parfois grossier, souvent exagéré et surtout plein d'humour, ce qui distingue l'élégance de la vulgarité.

L'intrigue se tient et donne envie d'aller au bout du livre, même si certains éléments sont prévisibles. Petit bémol pour les scènes de fusillades, dignes de films à grand spectacle, où les gentils ont une propension surnaturelle à échapper aux tirs de leurs poursuivants. Mais sans ce petit coup de pouce du destin, l'histoire s'arrêterait, n'est-ce pas ?

L'auteur aborde les rapports sociaux avec lucidité: l'hypocrisie des puissants, le machisme et surtout le racisme donnent lieu à des tirades remarquables. Avec la virtuosité d'un équilibriste, Lehane tranche dans le vif et montre plusieurs points de vue, sans fausse note.

Une première lecture qui en appellera d'autres. Merci à Jeranjou pour cette entrée réussie dans l'univers de Lehane.
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C'est mon premier Lehane et c'est une vraie découverte, pour ne pas dire une révélation ! le début m'a séduite par son style choc, avec des formules à mi-chemin de l'humour pince-sans-rire et de la vulgarité absolue. J'ai adoré, j'arrêtais pas de sourire ou de rire (oui, quand on critique Lehane, on peut zapper une négation).

J'ai un peu moins souri par la suite, parce que ça devient quand même bien noir tout ça, entre les puissants prêts à toutes les compromissions et lâchetés (ou pire), et les pauvres paumés qui virent enragés à force de désespoir... Pas mal de racisme et de connerie primaire par-dessus le marché. Disons que ça donne pas une belle image de l'homme, quoi. Ou pas uniquement. Mais c'est intelligent, intéressant, pas manichéen et bien rendu.

Heureusement quand même qu'il y a Kenzie, Angie, Bubba, Richie et quelques autres pour nous remonter le moral. Parce que, oui, ce duo improbable qui a un bureau non moins improbable dans le clocher d'une église, fonctionne parfaitement. Kenzie n'est pas la énième version de l'enquêteur divorcé, solitaire et à la dérive. En fait, si, un peu, mais une version très réussie à laquelle on croit et on s'attache. Puis sa relation avec Angie apporte un peu de douceur dans ce monde de gangs, d'uzi et de pervers.

En un mot, Lehane a un nouveau fan, je vais pas tarder à lire la suite, merci à tous les babelionautes qui m'ont donné envie de lire cet auteur par leurs critiques dithyrambiques (placer dithyrambique dans une chronique sur Lehane, ça me plait !)
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Voilà, c'est fait ! Je ne suis plus vierge de lectures de l'auteur Lehane ! Et oui, j'ai franchi le pas. Pourquoi ? Grâce à Jeranjou qui m'a plus que conseillé de découvrir cet auteur... Une fois que j'eus trouvé ce livre, je l'ai lu de suite.

Comment cela s'est passé cette découverte ? Bien, très bien. Pour une première fois, je suis conquise, c'est l'orgasme littéraire, le Nirvana, le 7ème ciel, le panard total.

Pourtant, ma main a tremblé un peu lorsque j'ai débuté la lecture de ce roman. Imaginez que je ne l'aime pas ? Aurais-je osé écrire une mauvaise critique et surtout la publier ?

Heureusement pour ma vie, j'ai ADORÉ le bouquin. Tiens, si je pouvais lui attribuer un 5,2 et bien, je le ferais.

C'est du pur malt, ce livre, la plaquette de chocolat noir !

Les personnages de Lehane sont haut en couleur, torturés, aussi. D'ailleurs, si l'on pouvait décerner les titres de "pires pères" à ceux de Patrick Kenzie et à Roland, je voterais pour. Plus que des salauds, leurs papas.

Pour ce qui est des lieux, nous sommes dans la ville de Boston et découvrons le ségrégationnisme poussé assez loin.

Ce qui a de bien, c'est que l'auteur n'enfonce pas de portes ouvertes et faciles avec des clichés tels que "Il est méchant, le Blanc" ou "Il est gentil, le Noir".

Oh non, l'auteur ne met pas les fautes dans l'un où l'autre groupe, les fautes sont partagées et les crétins finis sont aussi cons d'un côté que de l'autre.

Entre le Blanc qui insulte le jouer de foot parce qu'il est noir et le Noir qui pense que s'il a une vie de misère, c'est la faute aux autres, alors il doit prendre des flingues et descendre tout le monde, sans réfléchir... et j'en passe.

Alors, les gangs se forment...

Bref, pas de manichéisme, tout n'est pas tout blanc ou tout noir avec l'auteur, mais gris. Si les gangs Noirs sont armés lourdement, il en va de même pour les gangs Blancs.

Pourtant, malgré la noirceur du roman, l'auteur nous glisse des tas de petites réflexions amusantes, par l'entremise des pensées de son détective, Kenzie.

Des métaphores qui m'ont fait pouffer de rire, glousser, me faisant penser à un autre auteur, Frédéric Dard et son célèbre commissaire San-Antonio.

La différence étant que Dard faisait dans le polar burlesque, le sexuellement non sérieux. Lehane m'a fait rire mais a poussé ma réflexion sur les remarques plus sérieuses de ses personnages.

Ce que j'ai apprécié aussi, ce sont les retournements de situation, les rebondissements d'enquête. Lorsque vous croyez que tout est réglé, hop, rebondissements ! Et ce, jusqu'à la dernière ligne. Magnifique !

Mon intention est de poursuivre ma découverte de cet auteur. J'ai justement di Caprio qui m'attend sur une étagère... "Shutter Island" pour ceux qui n'ont pas compris.

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Premier opus des aventures de Kenzie et Geranno (Pat et Angie pour les intimes et les connaisseurs).
Après avoir découvert Dennis Lehane à travers son magistral Mystic River, ici, le polar est beaucoup moins noir par certains aspects.
Amis d'enfance, Pat et Angie travaillent ensemble comme détectives privés. Ils seront employés par des sénateurs, assez corrompus et peu soucieux de la cause humaine, pour retrouver une femme de ménage, soupçonnée d'avoir volé des documents importants.
Lehane transpose ici l'histoire dans la ville Boston, avec des descriptions intéressantes des ghettos, de la haine raciale et des gangs.
Nos deux héros sont, eux aussi, malmenés dans leur vie privée: Pat, souffrant de maltraitance de la part de son père (présence obsédante de ce "Héros") et Angie, victime de violence conjugale.
Des héros écorchés par la vie, dans cette ville sombre et raciste, un rythme qui s'accélère au fil des pages, une intrigue passionnante...
Je reste fan de Lehane.
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La guerre, pas une grande guerre dont on décore les héros, mais plutôt les guerres souterraines pour le contrôle des quartiers chauds de la ville. Il n'en reste pas moins que ces guerres font des victimes, et pas juste parmi les gangs qui s'affrontent, mais aussi parmi ceux qu'on qualifie de « dommages collatéraux »…

C'est un polar violent, mais avec l'humour d'une écriture qui surprend avec ses métaphores déconcertantes. C'est aussi un portrait des dessous impitoyables de l'Amérique, une Amérique où « nous écoutons des politiciens qui alimentent notre haine et notre étroitesse d'esprit, qui nous disent qu'il s'agit simplement de revenir aux vraies valeurs, alors qu'eux sont assis dans leurs propriétés de bord de mer à écouter les vagues pour ne pas avoir à entendre le cri des noyés » (p.331).

Un polar comme je les aime, avec une écriture brillante, et une histoire qui va plus loin que juste une enquête policière.
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Un avant et un après Lehane

Avant :
Comme beaucoup, je lisais des romans policiers de Mary Higgins Clark, Patricia Cornwell, John Grisham, Michael Connelly, … sachant que je ne classe pas ce dernier dans la même catégorie que les autres.
Devant l'insistance d'une proche, j'ouvre mon premier Dennis Lehane, « Un dernier verre avant la guerre », collection Rivages noir. Je sais juste que c'est le premier roman d'une série mettant en avant un couple de détectives, Patrick Kenzie et Angela Gennaro, appelés aussi Pat et Angie pour les connaisseurs, l'histoire se situant à Boston, la capitale de l'État du Massachusetts, au nord-est des États-Unis.
Patrick reçoit du travail de la part du sénateur Mulkern et va enquêter sur le meurtre de Jenna Angeline, femme de ménage... Pat et Angie vont se retrouver dans une situation mêlant corruption, et guerre des gangs, sur fond d'univers totalement décalés entre blancs et noirs,…

Lorsque vous commencez ce livre, vous êtes sous le charme de Lehane, distillant à souhait son humour au second degré. Patrick, et sa coéquipière, risquant leur vie à tout moment, vous font sourire, voire rire à des instants pour le moins désespérés.

Lehane décrit parfaitement cette batterie de personnages, du côté « amis » ou «ennemis », sachant que contrairement aux romans classiques et bien huilés, tous ne sont pas « tout blanc » ou « tout noir». Spéciale dédicace à ce personnage un peu barjo mais très attachant, Bubba, baraqué, armé jusqu'aux dents et très loyal envers ses amis.

Après :
Une fois que l'on a terminé son premier Lehane, on bascule vers un autre monde : le Polar, incorrect, percutant, gris où nos héros peuvent utiliser des méthodes pas très catholiques et surtout plus complexe.
Il m'est devenu impossible de revenir en arrière (les auteurs que j'ai cités plus haut hormis Connelly) et j'ai découvert d'autres auteurs de ce calibre comme Winslow, Ellory, Westlake, Mankell ou Lansdale

Après avoir découvert cet auteur incroyable, j'ai dévoré les quatre épisodes suivants avec Pat et Angie «Sacré» , «Prières pour la pluie», «Ténèbres, prenez-moi la main» et «Gone, Baby, Gone».
Enfin, je tiens à préciser que, comme « Un dernier verre avant la guerre », ces quatre ouvrages cités ci-dessus possèdent tous une qualité d'écriture et d'intrigue remarquable, digne d'un grand talent.

Chapeau bas, Monsieur Lehane.
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Je découvre Dennis Lehane avec ce dernier verre et je dois dire que je suis ravi de cette rencontre !
J'aime beaucoup le style très précis, le rythme idéal, et j'ai apprécié la cohérence de l'intrigue, claire et sans excès.
Le tandem constitué par nos deux détectives est plaisant, leur relation sonne vrai, ils se connaissent depuis l'enfance et leur complicité tout en "je t'aime moi non plus" agrémenté d'un humour omniprésent est tout simplement parfaite de vérité.
J'ai apprécié l'ambiance de ce Boston des bas fonds sur fond de guerre des gangs, ce côté quasi documentaire qui fait un peu froid dans le dos, cette peinture d'une Amérique corrompue par politiciens véreux interposés.
S'il y a une chose qui est omniprésente dans cette histoire, c'est une certaine forme de cynisme, une violence constante et sous-jacente qui transpire dans tous les rapports qu'entretiennent les différents acteurs de ce récit entre eux, même quand ils sont censés s'apprécier, c'est un peu dérangeant quelque part.
L'intrigue bien que classique est efficace et bien menée, la densité des personnages est réelle et leur psychologie très développée, ce qui fait que cette lecture est vraiment facile et limite passionnante.
Pour ma part je suis convaincu et je prend d'office rendez-vous pour un prochain opus !
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Depuis le temps que j'entendais parler de cet auteur, je me décide enfin d'emprunter le premier de cette série centrée autour de 2 détectives de Boston. Mon mari l'a pris en premier. Depuis il a lu le tome 2 et le tome 3 et recherche le 4 !
.
Moi clairement je suis plus modérée. Déjà ce bouquin a eu la malchance d'arriver après un livre que j'ai adoré. Donc il a souffert de la comparaison. Ensuite.... bon je ne vis pas aux USA mais plus de 20 morts en moins d'une semaine, ça m'a paru énorme ! Ca tire à tout bout de champ dans ce roman. Est-ce réaliste ? dans ce cas ne comptez pas sur moi pour m'installer aux Etats-Unis ! Moi j'avoue que ça paru "trop". Trop de violence, trop de morts, trop de tirs, trop de coups.... laissant de côté une histoire qui aurait pu être intéressante qui finit survolée entre deux tirs
A priori je ne suis pas le public visé. En revanche mon mari a adoré !
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