Au revoir là-haut

Un de plus à la liste des appréciés des autres...mais je passe à côté.

Comme dit Babeliote @witchblade, le résumé ne colle pas à ce que j'en ai lu.
Bon, j'avoue avoir tenu 30% avant d'avoir une crise d'allergie à l'idée de le poursuivre.
Pourtant je me suis accrochée car je devais le lire en lecture commune.
De plus, j'aime, en général les romans qui portent sur les deux Guerres Mondiales, avec une préférence pour la seconde.
Lemaitre place beaucoup de descriptions sur le combat, les blessures, les morts et après tout, cette guerre a bien eu lieu et de tels évènements se sont produits. Mais pour ce que j'en ai lu, ça ne répondait pas à mes attentes.
J'ai bien senti la haine monter chez Albert mais c'est trop lent à se mettre en place et il y a pas mal de répétitions de situations qui ont fini par me lasser.

J'ai nettement préféré "Alex" de cet auteur et je retenterai un autre de ses thrillers mais je vous laisse apprécier ce genre si ça vous correspond plus.

Livre découvert en furetant sur youtube. Je connais l'auteur de nom mais je ne me suis jamais intéressée à sa bibliographie. Ça sera donc une totale découverte du style et de l'univers.

Le lecteur est très enjoué et donne corps au livre. Même si la période choisie n'est pas la plus heureuse de l'Histoire (guerre 14-18 dans les tranchées), la voix du lecteur et son style donne envie d'en savoir plus. de temps en temps, je perds quand même le fil car les élucubrations d'Albert tournent souvent en boucle. Malgré tout, je me demande où l'auteur veut nous amener car du peu que j'ai lu du résumé, ça ne correspond pas du tout. Au final, on change rapidement de narrateur et l'auteur a fini par me perdre avec les noms des soldats et le grade de certains. J'en ai écouté 1h20 pour n'en rien retenir à part que les noms cités dans le résumé correspondent à 2 personnages morts et que la première partie du roman concerne à leurs mésaventures pendant la guerre. du coup, j'ai vite perdu le fil et mon intérêt s'est changé en désintérêt.

Comme vous l'aurez compris, malgré le style du lecteur, je n'ai pas accroché à l'histoire ni aux personnages surtout à partir du moment où on a changé de narrateur. Je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre avis. Pour ma part, je continue à fureter et à essayer de découvrir de nouveaux auteurs intéressants à suivre.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

A contre courant de beaucoup de critiques émises sur le livre et sur le film, je n'ai pas du tout aimé cette histoire. Les histoires ayant pour toile de fond la guerre ne sont pas mes préférées en règle générale, mais là, rien ne m'a convenu. Ni le cynisme du début, ni la détresse des personnages, ni l'acharnement à sauver le soldat défiguré en lui garantissant une vie de peine, ni la suite. Une vie minable, mensonges sur l'identité, arnaque peu glorieuse...
Bref, je pensais lire un bon livre, mais je ne suis pas allé au bout, j'ai juste survolé les chapitres jusqu'à la fin. Quand au film, je ne le verrai certainement pas.

N.B. : J'ai lu ce roman lors de sa parution. Je publie ici et maintenant une critique écrite alors sur un autre site littéraire (avant de connaître Babélio).


Le synopsis de ce roman aurait pu faire de ce récit un excellent livre, voire un prix Goncourt :-) ! Hélas, pour cela il aurait fallu qu'il y ait un écrivain derrière la plume (le clavier, à notre époque ?!). Or nous en sommes très loin. Je n'ai jamais senti aussi fort qu'un livre pouvait être un pur objet commercial ; j'ai l'impression d'avoir eu en mains un ersatz de littérature alimentaire pour ménagère au coeur sensible.
Le récit traine en longueur, s'enfonce dans des détails et des à-côtés inutiles, et se répète de nombreuses fois à la façon des Monty Python se moquant du style biblique (cf. le passage de la "Sainte Grenade" dans Holly Graal !) – mais ici, aucun effet comique… aucun effet du tout, d'ailleurs, si ce n'est d'augmenter exagérément le nombre de pages ! On patauge dans le pathétique à faire pleurer les coeurs simples, peu regardant sur la qualité littéraire, ni exigeant sur le romanesque.
Personnages falots et manichéens, rebondissements peu crédibles, erreurs historiques, beaucoup d'anachronismes et d'approximations (autant dans le fond que dans la forme). Peut-on imaginer un poilu (Albert) écrivant à un autre poilu (Édouard) en commençant un nombre important de phrases par "En même temps, …", tic verbal du 21ème siècle, très en vogue dans la logorrhée diarrhéique des chroniqueurs de TV (remplacé depuis par "du coup" !) ! Et ce n'est pas le seul (anachronisme) ! Lenanomaître ne nous épargne aucun poncif, ni aucun cliché de roman de gare : vous savez le genre "… avec une incroyable rapidité chez un homme de sa corpulence." (Phrase apparaissant au moins deux fois dans le roman) ! le reste est à l'avenant ...
Il n'y a plus de relecteur ni de travail d'éditeur aux éditions Albin Michel ?!
Seul point positif de ce livre : la quatrième de couverture donne fortement envie de lire ce roman. Bravo à son rédacteur. Dommage que ce court texte ne reflète en rien le contenu du livre ; mais est-ce toujours le rôle de la quatrième de couv' à notre époque ?!

Heureusement ce ne sont pas les bons romans avec en toile de fond la guerre de 14-18 qui font défaut (écrits par de vrais écrivains, à la plume certaine et au talent avéré !) :
- L.-F. Céline : Voyage au bout de la nuit ;
- R. Dorgelès : Les croix de bois ;
- G. Chevallier : La peur ; Crapouillot ;
- E.M. Remarque : A l'ouest rien de nouveau ;
- S. Japrisot : Un long dimanche de fiançailles ;
- M. Dugain : La chambre des officiers ;
- Ph. Claudel : Les âmes grises ;
- E. Junger : Orage d'acier :
- J. Giono : le grand troupeau ;
- M. Genevoix : Ceux de 14 ;
etc.

J'avoue ne pas avoir terminé ce livre. J'avoue avoir quitté avant le fin la salle de cinéma où j'ai essayé d'en voir l'adaptation. Non, cette histoire est lugubre et sordide, et elle n'est pas servie par un style narratif extraordinaire qui aiderait à la supporter.

Histoire d'un homme parti à la guerre qui explique son parcours pendant et après la guerre ; j'ai trouvé le récit bien trop long et écrit sur le même modèle du grand livre de la littérature Voyage au bout de la nuit de Céline qui en vaut bien plus la peine à mon avis.

Étant donné le nombre de critiques favorables je ne crains pas de donner un coup de clairon et même de baïonnette. Je ne porterai pas ombrage à l'auteur.

Ayant lu d'abord Couleurs de l'Incendie, j'ai pensé que ce premier roman d'une trilogie, porté aux nues qui plus est, ne pouvait être fondamentalement mauvais. Disons que je l'ai espéré.

En ce qui me concerne, il l'est. J'ai même fini par le laisser tomber. Un effort de gouaille lourdingue, une intrigue légère comme une terre détrempée.

Passe. Chacun ses goûts.
Mais si il y a une chose que je déteste c'est qu'on se permette de réutiliser à son profit les éléments que l'on trouve dans des oeuvres marquantes. Je pense ici à La Chambre des Officiers.

Tout le monde ne fait pas dans le subtil, et j'irai même jusqu'à dire que Mr Lemaitre, avec ses manières de bon élève, usurpe une place au premier rang.

Je n'ai pas pu finir ce livre.
Pourtant le début est bien, les personnages plutôt attachants, et l'idée est super ! mais c'est beaucoup beaucoup beaucoup trop long....
je n'en pouvais plus de l'ambiance plutôt glauque, j'avais envie de changer d'univers et de livre.
Impossible de le finir

Je suis une fan de la guerre 39-40 j'ai donc voulu changer d'époque. Mais non je n'ai pas réussi avec ce livre. Il y a du potentiel c'est sur...mais je n'ai pas réussi à me plonger dans l'histoire pourtant intéressante.

Etant donné tout ce qui se disait sur ce romancier, et étant donné toute mon envie de lire sur les oubliés de la première guerre mondiale, les gueules cassées,... j'étais toute bien partie pour lire "Au revoir là haut". Et bien, je suis redescendue. J'ai lu de manière studieuse, vraiment, comme la bonne élève, sans rien apprendre, et j'ai attendu. Ben rien.
Du théâtre, pas de sentiments, pas d'émotions, de la figuration.
Donc, rien à dire de plus.