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EAN : 9782843790553
74 pages
Encre bleue éd. (30/11/-1)
2/5   2 notes
Résumé :
… Ma mère me disait : Francesco, tu es le dernier de mes entrailles et je te vois partir avec douleur. Mais on est riche où tu vas : voilà pourquoi je ne veux pas te retenir" … Puis elle m'a donné ce violon et elle est venue avec les autres mères jusqu'aux montagnes qui paraissent bleues quand on les voit de loin. Ensuite elles sont restées les bras tendus, et quand le soir est venu, nous avons joué de la cornemuse et du violon, afin qu'elles pussent encore nous ent... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique

« Ah ! qu'ils sont gais, les petits flocons de neige, lorsque, pareils à des papillons d'hiver bondissant sur le tremplin de la bise, ils montent, descendent, montent encore et qu'un enfant passe, à travers la fenêtre entr'ouverte, sa main dodue pour les saisir ! Qu'ils sont gais pour tout autre que le pauvre Francesco, dans cette nuit glacée de Noël. »

Ce conte n'est pas sans rappeler la petite marchande d'allumettes et l'un comme l'autre sont infiniment tristes. Ils se passent à Noël et mettent tous les deux en scène des enfants pauvres.
Ici il s'agit d'un petit garçon, Francesco, qui joue du violon pour subsister. il se heurte à la méchanceté et à l'égoïsme de tous, la famille Cappelle, ses domestiques (qui volent l'argent destiné au petit mendiant), la pâtissière tout en se flattant de faire le bien. Seule une petite fille adorable, la petite Hélène dite Leentje, fille de M Cappelle, essaie d'aider Francesco.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
- Père, supplia-t-elle, un petit sou pour le joueur de violon qui est devant la porte de la maison. Jean ira le lui porter.
Mais M. Cappelle lui répondit avec humeur :
- Qu'as-tu à t'occuper de cet affreux petit drôle? J'en ai assez de sa manivelle.
- Ah! Père, il est si gentil, fit l'enfant en joignant les mains, très doucement, et il joue si bien; il n'a peut-être plus de père, car enfin... Est-ce que tu me laisserais aller jouer du violon aux portes des maisons, père ?
- Leentje, voilà une sotte question... Qu'y a-t-il de commun entre nous et les pauvres gens? Tu es la fille de Jacob Cappelle, de la maison Cappelle et Cie.
- La plus riche maison de la ville, Leentje, dit Jean en crachant derrière sa main, dans le corridor.
- Eh bien, père... Tiens! Je voulais te dire quelque chose de très raisonnable et voilà que j'ai oublié... Attends. Ah! Je sais maintenant... Je ne voudrais jamais que ma poupée manquât de rien tant que je serai vivante, et pourtant je ne suis que sa maman. Voyons, un petit sou, s'il te plaît, papa, ou je le prends sur l'argent de mes économies.
- Tiens, voilà le sou, Leentje, mais c'est le dernier qu'aura ce petit mendiant. À votre âge, mademoiselle, j'étais déjà plus sérieux : je m'occupais des intérêts de la maison, au lieu de prendre attention à des coureurs de rue.
- Je suis pourtant bien sage, père. Je sais tous les jours ma leçon et j'ai eu hier encore trois bons points pour mon écriture.
- Oui, ma chérie, mais tu es pendue tout le jour à ma poche. Un sou est un sou, et dix sous font un franc, et un franc avec d'autres francs font au bout de l'année un joli intérêt. Crois-tu qu'on nous donnerait comme cela des sous à la porte des maisons si nous étions pauvres?
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La vitrine du marchand de vin était une vraie merveille ; le malin compère avait rangé l'une à côté de l'autre, sur les planches, toute une armée de bouteilles, renfermant de belles liqueurs roses, brunes, jaunes et violettes que la lumière de la lampe faisait miroiter comme des topazes, des rubis, des améthystes et des saphirs. Et sur le trottoir, la neige se colorait de feux qui reflétaient la nuance des liqueurs dans les bouteilles.
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De magnifiques campagnes s'étendent à présent devant lui, avec des tons de pourpre, d'émeraude et de turquoise, jusqu'aux horizons de montagnes qui dentellent l'azur du ciel. Et un abricot, étincelant comme un soleil, répand sa lumière sur les gelées, les sirops et les crèmes du paysage. Jamais le vrai soleil ne lui a paru à la fois si brillant et si humide!
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Ah ! qu’ils sont gais, les petits flocons de neige, lorsque, pareils à des papillons d’hiver bondissant sur le tremplin de la bise, ils montent, descendent, montent encore et qu’un enfant passe, à travers la fenêtre entr’ouverte, sa main dodue pour les saisir ! Qu’ils sont gais pour tout autre que le pauvre Francesco, dans cette nuit glacée de Noël.
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