Dernier tome de cette merveilleuse série. Yann a décidement le don du suspense jusqu'au bout. Avec les interrogations qui n'ont pas arrêté de trotter dans ma tête : Mais de quoi cette série parle ?
Ok, cela se passe pendant la première guerre mondiale, il s'agit de deux frères (Henri et Alphonse de Castillac) qui sont sur le front, l'un dans une unité de char, l'autre dans l'aviation. Mais qui est donc cette femme ? Qui est ce pilote à l'Edelweiss ? Un pilote allemand, d'accord. Mais.... Que veut il ? quel rôle joue t il ?
Pourquoi Henri ne veut il pas affronter, en duel, ce pilote allemand ?
Toutes les réponses dans ce tome 3 qui égrène un à un toutes les questions. Tout d'abord le portrait, troublant, de cette femme, nue, belle qui est au centre de l'histoire. Walburga est enfin dévoilé. L'Edelweiss est enfin dévoilé.
Quel dommage que cela soit terminé. On aurait presque eu envie que cela ne se termine pas tellement l'histoire est belle, envoutante et avec une fin superbe.
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Le second volet de ce récit m'avait fait envisager une fin solide, mais les histoires de diseuses de bonne aventure, ce n'est vraiment pas ma tasse de thé. On se rend compte que le socle sur lequel repose cette histoire est franchement tiré par les cheveux. On tombe ici dans une banale histoire de prédestination dramatico-érotico-romantique, la guerre n'est plus qu'un prétexte. Les personnages avec leur peau trop lisse, le bouclettes au reflets métallisé, restent froid, sans aspérités, les caractères sont trop stéréotypés, les beaux dégradés du ciel ou des carlingues trop propres. Beaucoup de choses m'ont déplu, jusqu'aux rebondissements sans finesse. Je ne peux nier qu'il y a des qualités, la précision du graphisme, le rythme de l'intrigue avec ses surprises, mais rien de ce qui me fait vibrer quand je lis une BD. Ce troisième tome me fait presque regretté de l'avoir ouvert, j'aurais dû en rester là avec le tome 2.
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On démarre sur Walburga, dernière image entrevue dans le salon d'Henri. Chez Henri, c'est un tableau. Au début du tome, 9 ans auparavant, c'est une prisonnière d'Henri qu'Alphonse délivre. Soupçonnée d'avoir volé les bijoux de la mère des jumeaux, Walburga est une tzigane, elle lit dans les lignes de la main. Alphonse mourra noyé, sauf si une femme lui sauve la vie.
On revient en 1918. Henri est à l'hospice avec une balafre gigantesque. Tout le monde pense qu'il est Alphonse. On met les deux pieds dans le drame shakespearien, dans la tragédie grecque. On sent bien que le ciel bleu va se teinter de rouge, que les choses vont prendre une vilaine tournure. Les lecteurs qui ont pensé lire une BD sur l'aviation en seront fortement marri, je peux le comprendre. On a l'impression que Yann et Hugault changent de cap en cour de récit...
Pourtant, Alphonse, quant à lui, kiffe sa race… pris pour Henri, il a droit de voler et en profite. Mais il est confronté à un choix cruel : admettre François, le jeune frère de Valentine, sauvé de la noyade au Pont de l'Alma (cf. épisodes précédents).
Yann multiplie les flashbacks. le Pont de l'Alma où Henri pousse Alphonse dans les bras de Valentine en changeant encore de rôle, l'atelier de peintre du père des jumeaux où ils rencontrent Walburga qui pose nue… et la boucle est bouclée. Ou presque.
Erik, le pilote à l'Edelweiss, fixe ultime rendez-vous à celui qu'il prend pour Henri. Alphonse est obligé d'y aller, à 6000 mètres d'altitude. Un seul survivra.
Henri défiguré et obligé d'endosser le rôle de son frère… Alphonse que tout le monde prend pour Henri et que Walburga qui l'a retrouvé s'apprête à assassiner…
Yann fait monter la pression sur le lecteur, Hugault aux dessins régale le lecteur de pirouettes et de duels aériens, tout autant que de courbes amples et pleines de la tzigane.
Une très agréable trilogie menée par un efficace duo d'auteurs.
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J'ai commencé ma lecture de cette trilogie par le troisième tome par erreur. Et évidemment, j'avais eu un peu de mal à comprendre l'histoire. Jusqu'à ce que je me rende compte de mon erreur.
Donc j'ai repris la trilogie dans l'ordre, le tome 1 puis le tome 2 et enfin j'ai relu (rapidement) le tome 3 : Alors tout de suite, c'est beaucoup plus clair. Ce troisième tome donne une explication à toutes les pistes d'histoires ouvertes pendant les 2 premiers et donc il y est peut-être un peu moins question de la guerre.
D'ailleurs on est vite à la fin de la guerre, et on peut aussi profiter des festivités qui ont eu lieu à cette occasion, et la place laissée aux aviateurs.
Je suis toujours sous le charme des dessins, ces représentations de combats aériens, la couleur du ciel, des nuages... pfff... j'y étais.
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Une magnifique série à découvrir surtout à l’orée du centenaire du début de la guerre 14-18.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Panorama singulier du conflit de 1914-18, le Pilote à l’Edelweiss propose une lecture romanesque de la vie des aviateurs du premier conflit mondial. Elle trouve sa conclusion avec ce troisième tome.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Yann et Hugault nous offrent décidément une très belle plongée dans l'Histoire.
Lire la critique sur le site : Auracan
Walburga est au final un tome qui conclut en beauté la saga Le Pilote à L'Edelweiss. Après Le Grand Duc, ce nouveau triptyque risque fort de rester dans les annales de la bande dessinée d'aviation.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Il serait mal venu de bouder son plaisir et si le scénario montre parfois une relative naïveté qui tranche avec la noirceur de l’époque, Yann fait le boulot, et bien.
Lire la critique sur le site : BDGest
- Vous avez eu de la chance, mon lieutenant !C'était du gaz ethylcarbazol... Simplement irritant ! ... Et vous avez eu le bon réflexe de... de filtrer le gaz avec l'ammoniaque contenue dans votre... ahem... urine... !
- Justement, cette écharpe blanche ! C'est un porte-bonheur ! Et j'y tiens... Pourriez-vous me la restituer ?
- ?! Ma foi... comme vous voulez... Mais on va peut-être la laver avant, non ?