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Christian Jacomino (Éditeur scientifique)
EAN : 9782070428854
214 pages
Gallimard (19/06/2003)
3.31/5   13 notes
Résumé :
Depuis leur enfance, Hector et Cordélia s'aiment et se promettent le mariage. Rien ne s'oppose à une union si parfaitement harmonieuse. Pourtant, à son retour d'Amérique, Hector pressent un mystérieux complot : Cordélia n'est plus la même, elle lui échappe ! Un artiste, un certain Patrick, paraît la tenir sous sa coupe. Le cœur de sa belle est cambriolé, mais le voleur a une existence bien énigmatique... Passion, fatalité, fantastique : les ingrédients de ce roman v... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
De retour d'un long séjour en Amérique, Hector apprend que sa promise, Cordélia, a rencontré Patrick, un mystérieux artiste qui pratique l'hypnose et la suggestion.
Depuis son retour, elle semble pourtant l'avoir oublié. Mais le jour de leur mariage, celle-ci reçoit en cadeau un portrait d'elle signé d'un "P". Quelques heures plus tard, la jeune femme sombre dans une profonde catalepsie...

Gaston Leroux signe ici un texte à la créativité sans frontière, à la croisée du roman d'intrigue, de la littérature romantique et de l'histoire fantastique.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Quand je revins à Vascœuil, une lettre m’y attendait. Elle venait de Paris et je ne connaissais point l’écriture de la suscription. Dans l’enveloppe, je trouvai un mot de mon oncle, qui m’écrivait à la hâte du fond du Tyrol.
Le Tyrol ! On ne va point dans le Tyrol pour affaires !
Quelle raison avait-il de se promener dans le Tyrol avec Cordélia pendant que je les attendais dans cette triste maison ? Il ne m’en disait rien. Il me donnait une adresse :
« Écris-nous le plus souvent possible, me disait-il, écris-nous tous les jours. En attendant notre retour, je vais te donner de quoi t’occuper. Tu vas remettre Vascœuil à neuf avec « tout le confort moderne ». Je m’en rapporte à toi. Meuble-le comme il te plaira. Il vous appartient à Cordélia et à toi. Je le dépose dans la corbeille de noces. C’est à Vascœuil que vous vous marierez. Je sais que la propriété ne t’a jamais beaucoup séduit ! Fais en sorte qu’elle te plaise. Mais ne touche pas au parc. Ce sera l’affaire de Cordélia. Elle a des idées là-dessus. Nous t’embrassons fort. »
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Cordélia désira terminer notre journée comme nous l’avions fait la veille, par un petit dîner intime dans son boudoir et, certes, ce n’est pas moi qui pouvais avoir l’idée de m’y opposer. Tout ce qui me rapprochait de ma femme me donnait l’espoir, sans cesse renouvelé, que j’arriverais à chasser, d’une façon définitive, les mirages qui me séparaient encore d’elle ! J’ai dit mirages, car j’en étais revenu là, le second soir où je m’assis à côté, devant notre table.
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Mais j’arrive à ma seconde nuit de noces, qui va jeter sur les événements de Vascoeuil et sur ceux qui devaient suivre une lumière que d’aucuns qualifieront de surnaturelle et que je suis bien obligé, hélas ! après ce que je sais et après ce que mes yeux ont vu, de déclarer la plus naturelle du monde. C’est, du moins, ce que j’affirme aujourd’hui, mais alors je naviguais en plein inconnu, et l’on verra jusqu’où il me fallut aller pour me rendre à l’évidence.
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Mais je résolus d’aller à Hennequeville. J’y fus dès le lendemain. J’y arrivai vers six heures du soir. Mon Dieu ! que cette campagne me plaisait et que ce domaine avait d’agrément ! Ah ! certes ! avec la verdure lustrée de ses plantureux herbages, l’encadrement odoriférant de ses haies en fleurs, Hennequeville n’avait rien de fantomatique... et, cependant, quand j’aperçus tout à coup, au détour du chemin, la maison fermée, mon cœur se remplit d’angoisse.
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J’ai pris grand soin de traverser à pas lents toutes les étapes de cette étrange histoire, pour que ceux qui voudront nous juger, après les juges, en sachent aussi long que moi et que les responsabilités soient définitivement établies entre moi et le plus grand voleur du monde ! Si l’on me suit pas à pas, on me comprendra et il sera loisible à toute personne de bonne foi et d’intelligence moyenne de mesurer l’immensité de mon malheur.
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Videos de Gaston Leroux (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Gaston Leroux
Gaston Leroux : Le Fantôme de l’Opéra (1964 / France Culture). Diffusion sur France Culture le 3 octobre 1964. “Le Fantôme de l'Opéra” est un film radiophonique de Jean-François Hauduroy adapté, en 1964, du roman éponyme de Gaston Leroux écrit en 1910. Ce fantôme, qui hante les sous-sols de l'Opéra Garnier, n'en est pas vraiment un. Il nous effraie et nous terrifie car c'est un personnage de chair et de sang. Erik, le “fantôme” de l’Opéra, personnage tout à fait extraordinaire, dont le rôle est tenu ici par un acteur non moins extraordinaire, Alain Cuny, avec également Danièle Ajoret, René Farabet et Jean-Roger Caussimon dans le rôle du Persan.
Résumé :
Des événements étranges ont lieu à l'Opéra : le grand lustre s'effondre pendant une représentation, un machiniste est retrouvé pendu. La direction doit se rendre à l'évidence : un fantôme ou un homme machiavélique nommé Erik hante le théâtre. Certains affirment avoir vu le visage déformé de cet être qui ne semblerait pas être humain. Peu après, les directeurs de l'Opéra se voient réclamer 20 000 francs par mois de la part d'un certain « Fantôme de l'Opéra » qui exige aussi que la loge numéro 5 lui soit réservée. Au même moment, une jeune chanteuse orpheline nommée Christine Daaé, recueillie par la femme de son professeur de chant, est appelée à remplacer une diva malade, la Carlotta. Elle incarne une Marguerite éblouissante dans “Faust” de Gounod. Or, elle est effrayée. Au vicomte Raoul de Chagny, qui est secrètement amoureux d'elle, elle confesse une incroyable histoire. La nuit, une voix mélodieuse l'appelle : elle entend son nom et cela lui suffit pour inspirer son chant. En outre, l'ange de la musique visite fréquemment sa loge. Elle affirme avoir entrevu l'être qui l'accompagne dans son art. Mais Raoul et Christine ne tardent pas à découvrir que cette voix est celle du fameux fantôme nommé Erik, un être au visage hideux. Ancien prestidigitateur, il s'est réfugié dans son royaume souterrain, sous l'Opéra, pour y composer une œuvre lyrique. Passionnément épris de la jeune Christine, il l'enlève et l'emprisonne dans son repaire des sombres profondeurs. Raoul de Chagny, aidé d'un mystérieux Persan, se lance à la recherche de la jeune femme. Il doit alors affronter une série de pièges diaboliques conçus par le fantôme, grand maître des illusions. Mais la persévérance du jeune Raoul et le courage de Christine, prête à sacrifier sa vie pour sauver le jeune homme, dont elle aussi est éprise, poussent Erik, le fantôme de l'Opéra, au repentir.
Interprétation : Danièle Ajoret (de la Comédie Française, Christine Daaé), Alain Cuny (Erik), René Farabet (Georges / Raoul de Chagny), Jean-Roger Caussimon (Le Persan), Christian Lude (Firmin Richard, le nouveau directeur), Hubert Deschamps (Armand Monchardin, le nouveau directeur), Jeanne Frédérique (Madame Giry).
Avec le concours de René-Jacques Chauffard, Raymond Pélissier, Raymond Jourdan, Micheline Bona, Dominique Jayr, Pierre Decazes et René Renot.
Bruitages : Robert Maufras Réalisation : Claude Roland-Manuel
Sources : France Culture et Wikipédia
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