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3,71

sur 3787 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Voilà un roman réjouissant et intelligent à la fois. le décalage entre le vocabulaire contemporain et l'époque pré-historique a quelque chose de délicieux. Mais l'important est le fond du roman : la bataille qui oppose - et qui n'a cessé d'opposer depuis - les partisans du progrès et les défenseurs des traditions.
C'est facile à lire sans prendre le lecteur pour un idiot : un livre pour tous !
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Depuis mon adolescence, j'entends parler de ce bouquin. Il ne m'avait jamais attiré, sans raison particulière.
Lors d'une brocante, j'ai eu l'occasion de l'acquérir en me disant.... "pourquoi pas !"
Ensuite, il a trainé encore un bon moment dans ma bibliothèque et puis.... challenge abc ... et le voila lu !
J'ai vraiment trouvé ce roman particulier. La préhistoire n'est pas une période qui m'attirait, mais vu sous cet angle ... j'ai adoré la partie concernant les problèmes de logement du pitécanthrope !
Je me pose tout de meme une question :"a t'on vraiment évolué ?"
Le style est riche en vocabulaire. le fond est tout à fait inattendu.
Un livre que je suis bien heureuse d'avoir lu, j'aurais meme du le lire plus tot.
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Beaucoup d'humour dans ce petit roman qui fait parler les pithécanthropes avec un langage moderne pour expliquer la découverte du feu et autres techniques qui ont fait progresser l'humanité. J'ai aimé que le personnage principal fasse des comparaisons avec notre ère, comme s'il était omniscient et extralucide. Au delà du ton décalé, j'ai suivi avec intérêt le développement technologique de la horde, marquant ainsi la fin du pléistocène.
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C'est un livre qui est très connu et qui a reçu beaucoup d'éloges, entre autres de la part d'un célèbre scientifique qui le décrit comme un ouvrage extrêmement drôle. Personnellement, j'ai esquissé quelques sourires.
En gros, l'auteur a essayé d'imaginer l'apparition de certaines découvertes importantes datant de la préhistoire, notamment l'invention du feu. L'idée de départ est originale : malgré le cadre préhistorique, l'histoire et les traits de caractère des personnages sont très contemporains. On retrouve un père inventeur, un oncle réactionnaire, un fils artiste. Les gens sont jaloux, mesquins, avides, curieux, un tantinet bête etc.
Le but de l'auteur n'est évidemment pas de décrire le mode de vie réel des hommes préhistoriques mais de critiquer notre société actuelle à travers cette famille à peine évoluée. L'axe principal de l'ouvrage est le progrès et la science, qui auront des conséquences négatives non seulement sur l'environnement mais aussi sur le fonctionnement primitif de la société. le style d'écriture est un peu alambiqué mais reste assez digeste puisque le livre est très court. Malgré ses éloges, je reste assez réservée puisque certains évènements sont assez approximatifs, voire à tirer par les cheveux. Bien que je ne sois pas très renseigné sur la préhistoire, il vaut mieux ne pas se focaliser sur l'aspect documentaire du livre. Au contraire, je vous conseille de tout prendre tout au second degré afin de ne pas être induit en erreur ou croire des absurdités.
En quelques mots : idéal pour un petit moment de détente mais sans plus.

Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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Avec cette stratégie de transposition de la société à l'époque préhistorique, Roy Lewis développe une histoire de l'évolution atypique. On suit Edouard, le chef de tribu, avide de progrès et de découverte pour que ses fils n'aient pas à remonter dans les arbres, comme il l'explique à l'oncle Vania, réac qui se promène encore de lianes en lianes. A sa suite, ses fils doivent expérimenter ses découvertes, ses épouses tentent de trouver comme faciliter le passage d'une alimentation végétale à un régime carnivore, le tout au milieu de bêtes féroces aujourd'hui disparues. L'aspect comique de la narration réside essentiellement dans cet anachronisme que l'on imagine aisément entre la réalité historique des capacités des hommes préhistoriques et cet univers créé de toutes pièces par Roy Lewis.

Au-delà, la réflexion sur le progrès amenée est plutôt intéressante. On y voit un personnage qui cherche à améliorer la conditions des siens, quelqu'en soit le prix, même s'il faut pour cela se corrompre par moment, et au risque que le progrès finisse par se retourner contre lui... Car si évoluer apparaît dans un premier temps comme un challenge intéressant, les enfants d'Edouard en viennent parfois à se poser des questions sur la pertinence des recherches et découvertes de leur père... le progrès oui, mais pourquoi ?

Titre célèbre, Pourquoi j'ai mangé mon père satisfera sûrement les adeptes d'un humour décalé, et amènera bon nombre de lecteurs à se questionner sur l'utilité du toujours plus, toujours mieux. Mais de là à le faire entrer dans le top des lectures en fin d'année, il y a un fossé que je ne suis sans doute pas prête à franchir !
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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N°1782– Septembre 2023

Pourquoi j'ai mangé mon père – Roy Lewis- Actes sud

Traduit de l'anglais par Vercors et Rita Barisse.

Sous un titre peu engageant, entre humour et concept quasi oedipien, l'auteur nous présente une famille de pithécanthropes. C'est, Ernest, un des fils qui nous la présente. Il y a Édouard, son père, inventif, toujours en quête découvertes qui généreront l'évolution dont profiteront les siens et qui leur permettront de survivre, son oncle Vania, plus réfractaire aux améliorations, qui se cantonne dans une vie arboricole mais n'en est pas moins un peu profiteur. La mère Mathilde et quatre gars, Oswald le chasseur, Tobie le scientifique, Alexandre l'artiste et Ernest le narrateur, plus volontiers réaliste et, tempère l'impétuosité et l'ingéniosité de son père, complètent le tableau. Sans compter toute une parentèle. On se doute bien que, à l'énoncé de cette maisonnée et dans le contexte préhistorique les anachronismes ne vont pas manquer et avec eux les occasions de sourire mais peut-être pas de rire, n'en déplaise à Vercors, le traducteur et le préfacier. Les remarques et réflexions des différents personnages, les situations actuelles transposées dans cette époque lointaine valent leur pesant de confusion et d'humour. On ne coupe pas à toutes les découvertes, bonnes ou mauvaises mais le père et ses vues sur l'avenir, ses réflexions philosophiques et ses projets moraux ont de quoi nous étonner. Quant aux remarques de certains fils pour s'opposer à la tutelle du père elles ont effectivement quelque chose de très actuel. Après tout ses considérations étaient peut-être aussi celles des hommes de la préhistoire.
La quête de femelles pour perpétrer la race à quelque chose de « l'enlèvement des Sabines » et la façon de draguer et de passer une une de miel est très couleur locale.
Pour autant, malgré la 4° de couverture, le style humoristique et agréable à lire, la qualité de la documentation et l'avis général, ma lecture n'a pas été à ce point enthousiaste .
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Avec l'approche imminente de la sortie au cinéma de ce livre, je n'ai pas pu attendre de savoir que cachait cette histoire au titre aussi bizarre.
Me voilà donc affublé du nom d'Ernest vivant parmi ma famille d'homme préhistorique toujours à l'affût d'innovations régit par la patriarche Edouard .
Le récit est prenant, drôle, nous fais parfois voir certaine évolution sous un angle nouveau.
Ainsi, d'inventions en inventions ils arrivent à améliorer la chasse, la cuisine...
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Malgré une histoire riche en allégorie et forte dans son approches des problèmes modernes par le biais de son univers préhistorique, ce livre ne m'a pas accroché.

J'ai trouvé que son humour tombait souvent à plat. On s'habitue rapidement au décalage entre l'intelligence des personnages et le contexte historique dans lequel ils sont placé de sorte que la blague vieillit rapidement. L'humour du roman se fiant presque entièrement à cette absurdité, on fini par s'ennuyer.

Ce qui m'a accroché malgré tout est l'originalité des personnages. Hauts en couleurs et plein d'une vitalité contagieuse, ils vont de pair avec le rythme du roman qui rend l'expérience moins pénible qu'elle ne l'aurait été si l'auteur n'avait pas fait
preuve d'une telle concision.

Bien que je n'ai pas accroché à l'humour du roman, j'en reconnais ses grandes forces. Ce n'est simplement pas fait pour moi.


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Avant, on racontait des histoires mais il y avait une règle: ne pas dévoiler la fin.
Ce livre annonce le dénouement dès le départ. Alors pourquoi le lire? N'y a-t-il pour autant aucun suspense?
Tout est dans le "pourquoi". Je quittais donc un temps l'univers des "homo ça pionse" modernes scotchés à leur portable pour la préhistoire. Edouard, le père, croit avoir inventé le feu. D'expérimentation en expérimentation, il a soif de progrès. Il est important de sortir du pléistocène. Cela devient une obsession, dangereuse et fatigante que Vania (l'oncle qui ne veut descendre de son arbre) critique.
L'évolution est motivée par la soif d'apprendre. Ernest émet cependant des craintes quant aux potentiels dangers. Il aura donc le mot de la faim.
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Presqu'aussi drôle que RRhh
Encore plus documenté que Les Croods
Un peu plus déjanté que les Pierrafeu
Moins sauvage que La Guerre du feu
Bien plus palpitant que La Psychanalyse du feu

Tout à la fois rafraîchissant, décalé et désopilant... à mettre entre les mains de tous les p'tits sauvages que vous rencontrerez... ou presque !
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