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3,71

sur 3761 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
L'évolution de l'homme à la préhistoire vue avec humour, c'est le pari assez périlleux de Roy Lewis avec ce roman.

Au fil des pages, Ernest et sa horde, sous le contrôle d'Edouard, un père parfois un peu fantasque et très idéaliste. Quelques personnages de la famille, comme l'oncle Vania ou Oswald, l'un des frères, en plus de donner un peu d'épaisseur au récit, permet de mettre en scène les divergences d'opinions dans la société. Ces mises en scène sont d'ailleurs très actuelles.

Toutes les situations dans lesquelles Roy Lewis met ses personnages ont quelque chose de très pédagogiques et ingénieuses. L'auteur a très bien expliqué la naissance de nouveaux besoins dans les communautés humaines qui poussent les plus ingénieux de la horde à changer leurs habitudes ou à se creuser les méninges pour perfectionner leurs techniques.

Et à mesure que les méninges se creusent, hourra ! la société moderne se profile. Certains remarques sont très pertinentes et nous permet de voir notre société où les individus ne savent (presque) plus rien faire sans joujoux high-tech sous un autre angle… et de questionner l'utilité de certaines choses qui sont aujourd'hui présentées comme de réelles avancées pour faciliter notre quotidien.

Toutefois Pourquoi j'ai mangé mon père s'est révélé, contrairement à ce que je pensais, une lecture pas si facile que ça. Il est vrai que certaines situations sont humoristiques, de façon très British, mais je n'irai pas jusqu'à dire que ce roman est drôle.
Je soupçonne très fortement la traduction de Vercors et Rita Barisse d'avoir contribué à avoir rendu cette lecture parfois laborieuse.
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A l'ère du pléistocène, Edouard et sa famille font leur petite vie d'Homo-sapiens. Et puis Edouard découvre le feu, il a le sentiment qu'il est purement et simplement l'instingateur de l'évolution de l'Homme. Mais Ernest, son fils, et d'autres membres de la horde ne sont pas de cet avis...

La préface, la quatrième de couverture, les nombreux lecteurs, la renommée de ce bouquin... Tout vous annonce une lecture hilarante, amusante, comique, drôle, folklorique, poilante, et j'en passe d'autres synonymes. Suis-je passée à côté ? Je ne me suis ni tordue de rire dans mon lit, ni n'ai ri aux éclats ou aux larmes dans le bus, et encore moins hurlé, pleuré ou été pétée de rire dans mon canap'. Pourtant je suis ouverte à toute lecture, mais là, je n'ai pas compris.
Certes, l'anachronisme (déroutant dans les premières pages) est original et prête parfois à lever les zygomatiques pendant une brève seconde ponctuée d'un "hum !", mais bon, faut pas pousser Mémé dans les orties (enfin si elle aime s'y prélasser, c'est son problème...).
Je n'ai pas vraiment trouvé cette lecture passionnante. On y retrouve de la philosophie à quatre sous, avec l'évolution de l'Homme qui se fait au prix de l'environnement, la critique sur l'égalité des sexes, la religion, la conquête, la peur du progrès, et bla bla bla...
Alors malgré mon coeur à rire et ma gorge déployée de baleine bossue, je suis restée un public de marbre. Mais bon, il vaut mieux en rire...
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Le titre fait fureur ! (« Pourquoi j'ai mangé mon père » -ce n'est pas une question, ou, si c'en est une, ce serait plutôt : « Pourquoi ne l'ai-je pas fait plus tôt ? ») La préface de Vercors est terrifiante, et laisse présager du meilleur ! Quant au livre en question il est… drôle… seulement… c'est-à-dire qu'il fait sourire, mais d'un mouvement de zygomatiques qui traduit à la fois la politesse et la déception fade.


Avec Roy Lewis, nous retournons à l'ère préhistorique et mettons en application la théorie de Freud quant à la naissance de la civilisation. La haine du père –tyran qui monopolise les femmes, la nourriture et le pouvoir- conduit les fils à le tuer (engendrant par la même occasion le sentiment de culpabilité). Ici, foin de la psychanalyse ! L'idée de Freud attire surtout par son caractère saugrenu et offre, il est vrai, de grandes possibilités de délires scénaristiques, que Roy Lewis n'exploite jamais complètement.


Allez, hop ! pour mimer jusqu'au bout le subversif d'un livre en fait doux et docile comme un agneau, Roy Lewis permet une double lecture : ces vieux réactionnaires rétifs de l'arrivée de la technologie du feu ne sont-ils pas aussi étroits et limités que les partisans actuels de la décroissance ? Et ces petits jeunes ambitieux qui croient révolutionner le monde en deux coups de silex ? ne prévoient-ils pas qu'ils sont à l'origine de la course à l'autodestruction de l'humanité ?


Roy Lewis nous livre un exercice de style qui se croque aussi aisément qu'une patte de lièvre grillée et dont les prétentions seraient à peine plus élevées que celles qui régnaient en matière de littérature au cours de la préhistoire –si ce n'est cette recherche de l'humour qui parvient à nous convaincre, bon gré mal gré, que Roy Lewis est un peu plus qu'un animal préhistorique !
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Une tribu d'hommes préhistoriques. Il y a le père, l'oncle, la mère, les tantes, les filles, les fils. le père veut faire entrer sa famille dans la modernité. Il va capturer le feu, notamment. Cela leur permettra de s'installer dans les cavernes & descendre des arbres au grand dam de l'oncle.... Ils vont aussi pouvoir mieux chasser. chaque fils a sa spécialité. le père va aller jusqu'à les pousser à chercher une femme en dehors de la tribu.
Il y a des conflits de génération, des conflits philosophiques....
C'est écrit avec une pointe d'humour qui nous permet de réviser le déroulement de la Préhistoire avec facilité.
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"Sympa sans plus", c'est ainsi que je qualifierais ce court roman. Je pourrais aussi ajouter, pour lui rendre justice, qu'il fait preuve d'une grande originalité.

Mais il faut croire que la préhistoire ce n'est pas mon truc, et que si je suis enchantée d'avoir ajouté les mots "pléistocène" (époque géologique durant laquelle se déroule l'histoire) et "pithécantrope" (primate héros de cette aventure) à mon vocabulaire, j'avoue avoir manqué d'enthousiasme pour tourner les pages.
Je ne me suis pas franchement passionnée pour cette famille aux prises avec un père cherchant à la faire "évoluer" au sens noble et scientifique du terme, ni d'ailleurs pour le second degré assuré de l'auteur.
Dans la préface le traducteur avoue avoir éclaté de rire à de nombreuses reprises, j'ai pour ma part souri, un peu...
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je n ai pas saisi l'humour que tout le monde a apprécié
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Rires caverneux
Narguée par le titre et la couverture, ma curiosité m'a poussée à ouvrir ce livre venu du fond des ages.
On avait eu le temps de m'en faire de nombreuses et savoureuses critiques. Je m'attendais donc un peu à retrouver une version préhistorique de la Grande Entourloupe de Roald Dahl. J'étais prête à dégainer mes excuses les plus plates auprès de mes voisins de métro, pour les fous-rires dès la 1ere page.
Et non. Petit sourire en coin, amusement mais pas de larmes aux yeux.
Pourtant ce fut plaisant. L'auteur a décrit la préhistoire avec un vocabulaire du XXè siècle. de ce côté là il a plutôt très bien réussi, créant ainsi une empathie improbable entre nous les modernes et eux les anciens.
Alors faut-il le lire ? Oui, bonne détente. Mais ne vous attendez pas à des fous-rires, juste à des sourires.
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Roman décevant sur l'histoire d'une famille préhistorique, prétexte à une réflexion sur l'évolution et le progrès de manière plus générale. Comme dans un roman classique, on suit la vie quotidienne d'une horde préhistorique, ses difficultés pour survivre à cette période, les relations familiales et amoureuses. Mais régulièrement Edouard, le père de famille découvreur du feu et inventeur en tout genre, se lance dans un long discours scientifique parfois complexe qui m'a alors donné plus l'impression de lire un documentaire qu'un roman. Ces réflexions modernes à une époque si éloignée permettent à l'auteur des anachronismes qui prêtent à sourire, mais pas plus pour moi. J'ai tout de même lu le livre en entier parce qu'il n'était pas très long, mais je me suis plutôt ennuyée.
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Bien que ce roman soit hilarant, instructif de l'homme de pré-histoire, je n'ai pas du tout accroché avec le style narratif, l'histoire en elle-même.
Je n'ai pas trouvé de constance, d'évolution dans ce roman. Un intérêt et une dynamique à la fin du roman comme l'indique le titre du livre.

Ravi tout de même de l'avoir lu. Je suis ainsi fixé !
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J'ai beaucoup entendu parler de ce livre avant de commencer sa lecture. En plus, en 2015, ce livre a été adapté au cinéma : Pourquoi j'ai pas mangé mon père réalisé par Jamel Debbouze.
Ce roman se lit bien sûr très rapidement, écrit de manière très simple avec de nombreux dialogues, le narrateur est un des protagonistes. Nous sommes plus devant une nouvelle qu'un roman d'ailleurs.
Incorporer des discussions et des débats du XXI° siècle dans une horde d'Hommes préhistoriques est une idée originale. J'ai souris bien sûr mais je me suis assez vite lassé car l'auteur, pour moi, n'est pas allé assez loin.
En plus, le côté machiste avec les femmes qui restent à la popotte pendant que les hommes chassent, c'est la vision de certains des Hommes préhistoriques, mais qui est loin de la réalité.
Il y avait quelque chose de bien à faire avec cette idée, mais pour moi, l'auteur l'a gâché.
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