Dans ce livre léger et grave, entre essai et fiction, où Zanganeh feint de se souvenir de lui comme d'un ami, on se croirait chez le plus russe des écrivains américains.
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Nabokov, « grand écrivain du bonheur » ? Telle est la thèse qui sous-tend ce bel essai - par ailleurs fort peu académique -, telle est la façon dont l'appréhende Lila Azam Zanganeh, familière depuis l'adolescence de la prose de l'auteur d'Autres Rivages, d'Ada, de Feu pâle.
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Nous lisons pour ré-enchanter le monde. Cela a un prix, naturellement, même pour le lecteur le plus aguerri. Déchiffrer, peiner dans des régions inconnues, se frayer un chemin à travers un atlas de phrases aux motifs complexes, une obscurité saisissante, une flore et une faune secrètes. Pourtant, si l'on persévère avec une curiosité opiniâtre et l'esprit conquérant, un panorama somptueux émerge ici et là, un paysage baigné de soleil, des créatures marines luisantes.