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EAN : 9782246813286
288 pages
Grasset (28/08/2019)
3.64/5   28 notes
Résumé :
Comme le FLNC, Huma Benedetti est née en Corse en 1976, entourée des secrets de son histoire familiale, dans un climat de colère et de ressentiment muet. Mais tôt ou tard, les enfants devinent ce qu’on leur tait, et Huma aperçoit dans l’œil de ses ascendants le reflet du mystère soigneusement occulté.
Elle grandit dans une villa perchée sur un rocher, entourée d’une grand-mère acariâtre, d’une mère énigmatique et d’un père masquant sa sensibilité sous des kil... >Voir plus
Que lire après On ne peut pas tenir la mer entre ses mainsVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Lecture achevée le 7 février 2020...Chronique manuscrite à cette date, que je dépose sur Babelio, avec quelque retard !

"Je me demande ce qui m'effraie à ce point, pourquoi le chemin est si tortueux. Comme si raconter allait guérir quelque chose que je ne voulais pas guérir. Il faut peut-être le reconnaître. On chérit certaines souffrances. "(p. 13)

Le personnage féminin central, Huma, explique combien elle a le coeur lourd vis vis de la Corse, sa terre natale, et Bastia, "sa ville", qu'elle a dû quitter à cause de drames et de secrets de famille...
Au bout de sept ans de silence, elle se décide à y revenir, et à reprendre l'histoire de famille. Tout est mystérieux dans cette famille, jusqu'au prénom de notre héroïne, prénom choisi par sa mère, Alice... et dont elle ignore le pourquoi du choix !
un style fort poétique, très riche en images, couleurs et senteurs... Des impressions très contrastées sur l'île, et sur la ville de Bastia..; Cette alternance d'ombres et de lumières me fait étrangement songer au merveilleux texte de Marie Susini, "La Corse, la renfermée", sorte d'amour-haine pour son île; Terre de contrastes et d'excès d'émotions...
Heureuse de découvrir la belle prose de cette auteure...

En sus du suspens réel, concernant le secret de la famille du personnage féminin, Huma, nous nous familiarisons avec les détails des traditions, usages, superstitions insulaires...dont certains m'évoquent moult souvenirs familiers, ayant vécu près de 10 années avec un compagnon
bocognanais [ Corse du Sud- dans les montagnes, à une 40 ne de Kms d'Ajaccio ], entre l'Ile de Beauté et le continent...Bien sûr, cet élément n'est pas étranger dans le choix et l'acquisition de ce texte !!...

Revenons à cette histoire familiale, remplie de non -dits, de rejets, de refus des étrangers !...
Une confrontation violente, entre la grand-mère de la narratrice, May ( Corse de pure-souche), qui refuse sa belle-fille, Alice, venant d'ailleurs, du continent, avec des origines asiatiques (suggérées), Hippolyte, le demi-frère d'Huma, de quinze ans son aîné, a quitté l'île, en laissant Huma finir péniblement son enfance... Une famille éclatée comme un puzzle,
qui aura toujours des difficultés à se rassembler, à trouver une harmonie ...

Une histoire "noire de noire" où les parents se débarrasse de leur fille unique, comme une victime expiatoire, la confiant à la grand- mère, May, qui habite l'étage au-dessus.
Cette aïeule détestant au plus haut point sa belle-fille, se vengera sans vergogne sur sa petite fille, Huma...

"Huma arrête de manger, c'est sa seule arme, et elle est exaltante, cette sensation de maîtrise totale de son corps. C'est comme si on commandait à l'univers. Elle devient presque transparente. (...) Elle se dit que plus elle s'effacera, plus elle commandera à la parole d'advenir. Elle aura enfin des explications. Mais rien ne répond aux blessures. "(p. 211)

Huma, en plus de cette famille toxique et destructrice... expérimente la douleur supplémentaire de rapports difficiles avec son Père, pour qui , elle n'est qu'une fille !!

"En réalité, ils ne savent rien l'un de l'autre. La fille est une sorte d'organe en plus pour le père, un avorton de son propre tronc. Un avatar dont il peut se vanter, à l'occasion. Pas un individu. Huma a toujours attendu le jour où elle serait enfin, dans ses yeux. Sans complément, sans adjectif. Juste être." (p. 243)

Un style agréable, vivant... pour un texte induisant souffrances, détestations, et gâchis familiaux, irréparables, si tristes !.. Des bagarres, secrets, des blessures qui pèseront très injustement sur une petite fille, sorte de bouc-émissaire d'une famille déchirée et dysfonctionnelle....

Une lecture intéressante... à la tonalité bien sombre , à lire en des périodes plus légères... en ayant un moral d'acier...!!
@Soazic Boucard@mars 2020
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On ne peut pas tenir la mer entre ses mains Laure Limongi Grasset, août 2019 #OnNePeutPasTenirLaMerEntreSesMains

Surprenant roman que celui-ci! Laure Limongi nous emmène à Bastia sur les traces de Huma partie voici 7 ans pour le continent suite à l'effondrement familial.Huma est de retour.
Huma c'est la fille de Lavi et d'Alice, la petite fille de May, l'arrière petite-fille de Madeleine. Huma c'est L'Alcyon , la belle demeure familiale, sur les hauteurs de Bastia, Huma c'est le village et la maison familiale sans eau et peu d'électricité. Huma c'est la Corse certes mais c'est aussi une famille comme il y en a bien d'autres où le silence règne en maitre, où l'un des membres prend l'ascendant sur les autres, où une enfant peut devenir objet de revanche et de vengeance. Huma c'est une famille où l'on s'entre-déchire, où tendresse et amour n'existent pas, Huma c'est une enfant qui essaye vaille que vaille de s'en sortir quitte à fuir au loin.
Un roman poignant servi par la très belle écriture de Laure Limongi, un roman qui ne peut laisser indifférent , un roman certes marqué par l'insularité mais aussi le reflet de trop nombreuses familles continentales ou iliennes. Un roman à découvrir c'est certain.
Un très grand merci aux éditions Grasset pour ce partage. même si le choix du titre me laisse perplexe.
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A 20 ans la jeune Huma quitte sa mère Alice, malade et sa grand-mère Marie, femme acariâtre pour rejoindre Paris, la capitale et poursuivre des études. Partir, respirer loin des siens qui semblent l'étouffer.

Elle a vécu son enfance avec sa famille à Bastia, juchée sur une petite colline dans cette villa la bien nommée L'Alcyon, qui abrite quatre générations. Ses parents Alice et Louis, sa grand-mère Marie et son arrière grand-mère Madeleine.

Des siens, enfant, elle ne sait rien lorsqu'à l'école elle doit dire la profession de ses parents, elle ne sait pas. Comme elle nous le confie plus tard, elle aurait dû effectivement suspecter quelque chose, mais " le secret engendre le secret ". Elle ne sait pas plus comment ses parents se sont rencontrés.

Et puis un jour alors qu'elle est adolescente, son père disparaît sans aucune explication. " Comme toujours, on ne se confie pas, personne ne se parle, mais bruissent les rumeurs.." Tant de mystère quand tous à ses côtés vivent dans une vigilance certaine et permanente.

Alors Huma se plonge dans la musique, se nourrit dans la littérature, s'abreuve de poésie. C'est tout cela qui l'a fait tenir vivante.

Elle aura mis donc sept ans, à l'approche de la trentaine, pour pouvoir revenir sur ce sol Corse qui l'a vue naître

Ce récit raconte son enfance avec les silences, les mystères, il raconte une famille avec les questions et des réponses. Tout au début du livre, le lecteur se demande ce qui se passe au coeur de cette famille, ce n'est que petit à petit que les protagonistes se dévoilent, ces personnages liés bien étrangement mettent en lumière leur vie. Qui est Louis, le père d'Huma, qu'est-ce qu'il veut dire quand il affirme : " Il m'avait pris ma grand-mère, je lui ai pris sa femme. Nous sommes quittes."

Pas facile à suivre ces allers-retours au coeur de cette famille, ces histoires qui s'entrelacent. J'avoue avoir eu quelques difficultés parfois à suivre l'auteure et puis j'ai été happée par Huma quand elle a quitté les siens .... et que certaines choses se sont révélées. J'ai été touchée par Alice, cette femme malade, si seule.

Merci à la plateforme Net Galley et les éditions Grasset pour leur confiance.
#OnNePeutPasTenirLaMerEntreSesMains #NetGalleyFrance
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Huma va retourner sur son île natale, la Corse, d'où elle est partie sans y remettre les pieds depuis plusieurs années. Pour quelles raisons est-elle partie ? Quels secrets cache sa famille ? C'est ce que le lecteur va suivre au travers du récit d'Huma, au fil des ans.

Je tenais à lire ce roman en premier lieu pour le cadre environnemental. Effectivement, dès que j'ai lu que l'intrigue se déroulait en Corse, j'ai eu envie de découvrir ce récit. Je n'ai pas été déçue. Laure Limongi nous offre une immersion totale dans l'île de beauté, où je me suis laissée transporter par les paysages. C'est un véritable roman d'ambiance que l'auteure réussit à merveille. À chaque page, on sent son amour pour la Corse.

Le deuxième point qui a attiré mon attention, c'est la présence d'un secret de famille, thématique que j'aime particulièrement retrouver dans mes lectures. Une fois de plus, c'est rondement mené. Les non-dits, les silences se font de plus en plus pesants au fil des pages. Même si parfois l'auteure m'a quelque peu perdue dans les méandres d'une intrigue très riche, je me suis laissée transporter par le récit d'Huma.

Le point fort de ce roman réside sans aucun doute dans la force de l'écriture. La plume est très belle, parfois véloce mais toujours avec une pointe de poésie qui se marie à la perfection avec le décor idyllique que nous propose Laure Limongi.

C'est donc une réussite. Avec une plume à la limite de la poésie, l'auteure aura su m'immerger dans un décor somptueux, le tout mêlé à une histoire de famille où les secrets ne demandent qu'à se dévoiler.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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La famille, ses mystères, ses mensonges et ses impasses, ses douleurs, ses silences et ses blessures.
Laure Limongi nous plonge dans la luxuriance des années 1970, celle d'une famille Corse qui doit sa fortune à un ancêtre parti vivre le rêve américain du café en Amérique Latine.

Sur les hauteurs de Bastia, la villa L'Alcyon et la maison de village bercent une enfance qui n'est pas ce qu'il y a de plus tendre, où l'hostilité même est déjà présente, plane dès lors menace et incompréhension pour une petite fille, Huma Benedetti.
Sa généalogie malheureuse contient bien trop de secrets étouffés, ceux que l'on ne voudrait jamais voir dévoiler et pourtant que l'on ne peut pas éternellement taire.
C'est elle qui va nous livrer son histoire, celle de sa mère énigmatique Alice et de son père absent Lavì, de sa grand-mère colérique May et de son grand-père Gabriel parti sur le continent.
Huma ne sait pas grand chose de ses parents, ni leur métier, ni leur rencontre. Mais Huma a appris à ne pas poser de question, elle trouve sa liberté dans la musique et dans la littérature avant de s'émanciper.

Revenir sur son passé, c'est peser la distance glaciale qui existait dans sa famille aussi profonde que celle qui sépare la Corse et le continent. Barrière infranchissable, protection mais aussi isolement.
Trois générations sous le même toit, un dialogue rompu et un retour sur la méchanceté vengeresse de la grand-mère de Huma, maltraitance sournoise, pressions psychologiques qui se mêlent à une enfance qui n'a d'autres choix que de suivre son cours à l'ombre des non-dits qui se dévoilent tout au long du roman.

Laure Limongi décrit la Corse comme un tableau, des paysages éblouissants, miroirs des sentiments, des personnages complexes, taiseux et imbriqués à la noirceur et à la rancune tenaces, des trahisons et un passé à porter comme un fardeau, celui de la honte.
Étrangère à l'écriture de cette auteure, la plume poétique et subtile m'a séduite. Je découvrirai son roman « Anomalie des zones profondes du cerveau » paru en 2015 avec grand plaisir dans une prochaine lecture.
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critiques presse (1)
LeMonde
11 octobre 2019
Inutile, bien sûr, d’avoir lu les précédents livres de Laure Limongi pour apprécier son nouveau roman. La force d’On ne peut pas tenir la mer ­entre ses mains s’impose au lecteur, saisi et ébloui dès les premières pages par l’assurance paisible avec laquelle la romancière se jette à l’eau.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
Huma arrête de manger, c'est sa seule arme, et elle est exaltante, cette sensation de maîtrise totale de son corps. C'est comme si on commandait à l'univers. Elle devient presque transparente. (...) Elle se dit que plus elle s'effacera, plus elle commandera à la parole d'advenir. Elle aura enfin des explications. Mais rien ne répond aux blessures. (p. 211)
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En réalité, ils ne savent rien l'un de l'autre. La fille est une sorte d'organe en plus pour le père, un avorton de son propre tronc. Un avatar dont il peut se vanter, à l'occasion. Pas un individu. Huma a toujours attendu le jour où elle serait enfin, dans ses yeux. Sans complément, sans adjectif. Juste être. (p. 243)
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Pour les citadins – la majorité de la population depuis plus de cinquante ans -, la vie est rythmée par le rituel des week-ends au village. En Corse, tout le monde a un village. On vomit ses tripes le vendredi soir pour y arriver avant de recommencer le dimanche soir pour rentrer à la ville ; c’est sans doute pour cela que malgré le régime imposé par leurs mères, grands-mères et arrière-grand-mères (polenta, figatelli, migliacci, fritelle, pastizzu, frappes, canistrelli, fiadone…), les Corses ne sont pas obèses. La vie est bien faite. Le fief des Pietri se trouve en Castagniccia, à un peu plus d’une heure de Bastia. Certains mettent jusqu’à quatre heures, aller-retour, pour effectuer ce pèlerinage hebdomadaire dans un village plus reculé, parfois davantage lorsque tout le monde décide de rentrer en même temps le dimanche soir. Ce sont alors des files statiques de voitures embuées, avec des autoradios beuglants et beaucoup d’impatience, les enfants ne cessent de demander quand on arrivera. Le stress de la semaine reprend ses droits. En dehors des embouteillages, les parents conduisent vite en fumant sans discontinuer. L’été, on moque les touristes qui prennent leur temps à regarder le paysage, en caricaturant leurs traits de caractère supposés – comme souvent les visiteurs caricaturent le caractère corse. Les sièges en cuir sont bien vus. L’odeur de la peau tannée chauffée par le soleil mêlée aux cigarettes a quelque chose d’écœurant et entêtant. Quand on y ajoute une radio qui ne sait pas choisir, selon les virages, entre une fréquence française et italienne, cela donne davantage une expérience aux limites de la conscience qu’un modeste trajet en voiture.
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L’eau est claire, animée de vaguelettes. Tout est nimbé de bleu. Bouées, mosaïques, signalétique. Avec ce parfum de chlore caractéristique, qu’on finit par aimer ; il se diffuse en attaquant les résidus abandonnés par les corps. C’est le mariage du chimique et de l’organique qui donne son odeur à la piscine. Je suis haute comme trois pommes et terrorisée d’être là parmi une horde affublée de maillots bariolés, de bonnets trop serrés, de petits sacs en nylon. La dernière fois, j’ai fini par expérimenter le fait qu’on ne tombait pas à pic quand on lâchait le bord, les doigts fripés agrippés aux carreaux comme si on cherchait à enfoncer les ongles dans les interstices. J’ai lâché prise, le cœur battant, poussé le mur avec mes pieds, et atteint les bras du moniteur qui me souriait. L’eau est donc bien différente de l’air. On peut y survivre sans nageoires, sans branchies. Tout du moins en surface. Cette fois-ci, il faut plonger. S’élancer et crever la pellicule plane, brillante, se laisser immerger. Pour qui a l’impression de mouvoir difficilement son corps, de ne pas bien en connaître les contours, c’est un problème. Une terreur. On se tortille dans son maillot dont on regrette déjà l’imprimé, on s’en lasse si vite, alors qu’on avait dédaigné les couleurs unies, faisant fi des conseils maternels. On avait même fait un caprice. Motifs aux tons bleu turquoise. Tentative de camouflage ? Surtout pas de rose. Le maître nageur dit qu’il faut y aller maintenant. Tous les camarades l’ont fait. Sauf celui qui se remet d’une otite. L’otite, j’aurais dû y penser, la brandir en bouée salvatrice. Ils s’ébattent à présent, gais, fiers d’eux, s’aspergent en riant. Ils ont vaincu l’épreuve. Quelque chose en eux est passé dans la cour des grands. De l’autre côté du miroir de l’eau. Je me dis que la parole me sauvera de l’événement. Tant que je parle, tant que je déroule le fil des histoires, je ne peux pas mourir. Je raconte les poissons-globes que j’ai vus à la télévision l’autre jour, jolis ballons parfois mortels ; à la moindre alerte, ils se transforment en sphères dérivantes, recouvertes de piquants. C’est bien pratique. (…) Je dis que je ne peux pas sauter tant qu’on ne m’explique pas la composition de l’eau, la vitesse à laquelle mon corps va y pénétrer, ce n’est pas sérieux : qui s’élance, comme ça, sans données, dans le vide ? Le maître nageur, fatigué, me regarde l’air narquois depuis dix minutes, les mains sur les hanches, soupire et finit par me pousser. Je tombe, avale un peu de chlore, tousse, les yeux qui brûlent, sous les rires de mes camarades. Ce n’était donc que cela. La baudruche de la peur se dégonfle tel le fugu détendu, elle fait place au malaise d’appartenir. Je suis membre d’un nouveau groupe, ceux qui crèvent la surface, s’arrogent le droit d’occuper l’espace des poissons, un peu vexée mais soulagée d’avoir franchi, même malgré moi, la frontière de ce moment. Puisqu’on ne nous autorise pas à vivre à l’orée des épreuves qu’on ne veut pas vivre. Puisque les lignes sont faites pour être traversées. Étonnée que cela soit si anodin, après tout. Il faut savoir déambuler dans les territoires effrayants d’un mouvement léger.
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La musique aide. (...) Puis les livres déplient les images, offrent d'autres perspectives. Huma se nourrit de flux pour contrer la guerre qui sévit autour d'elle. Dans les partitions et les pages, elle se crée un chemin pavé de réconfort, un chemin qu'elle emprunte seule. (...)
Il n'y a pas de meilleur lieu qu'ailleurs. (p. 161)
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