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Nous, les enfants de l'Archipel tome 1 sur 1

Kitty Crowther (Autre)Alain Gnaedig (Traducteur)
EAN : 9782211307178
368 pages
L'Ecole des loisirs (24/11/2021)
4.6/5   40 notes
Résumé :
Sur un coup de tête, Merkel Merkenson, veuf et père de quatre enfants, a loué une maison pour les vacances sur Saltkråkan, une petite île au large de Stockholm.
La tribu se compose de Malin (19 ans) la grande soeur qui gère le foyer, Yohan (13 ans), Niklas (12 ans) et Pelle (7 ans). Les citadins débarquent sans rien connaître à la vie des îliens, mais ils sont pleins de bonne volonté et apprennent vite au gré de leurs aventures. Surtout, ils sont si sympathi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
« Par un matin d'été, descends donc sur le quai de Strandvägen à Stockholm, et s'il y a un petit bateau blanc qui dessert les îles de l'archipel, le Saltkråken I – oui, le Cormoran, c'est le bon bateau –, il ne te reste plus qu'à monter à bord. »

Comment résister ? Nous voilà donc embarqués pour Saltkråken avec la famille Merkerson. On ne s'ennuie pas avec eux ! Il y a le père fantasque et poète, deux ados intrépides, le petit dernier qui s'émerveille de tout. Et Malin, l'aînée qui s'efforce tendrement de canaliser ce petit monde… Avec leurs adorables voisins, ces citadins découvrent un mode de vie insulaire, l'art de scruter la météo et le vent, de pêcher, de construire des cabanes et de se repérer dans les ilots de l'archipel. Mais surtout, la saveur incomparable du partage.

Astrid Lindgren enchante ces vacances de sa plume malicieuse et de l'esprit d'enfance qui semble lui appartenir (j'en parlais déjà à propos de Karlsson sur le toit ou de Ronya, fille de brigand par exemple). Ses dialogues sont particulièrement réjouissants. Son humour décuple la saveur de la moindre mésaventure. On rêverait de faire les 400 coups avec les enfants Melkerson ! Mon moussaillon de onze ans partage leur amour des animaux et a été ravi d'en croiser autant dans ces pages : chien, corbeau, agneau, grenouille, lapin, phoque et même une flopée de sympathiques guêpes !

Paru en 1964, le roman a le charme d'un monde révolu où l'enfance consistait de journées entières passées dehors à explorer, expérimenter, rencontrer. L'époque se ressent, certes, aussi dans le rôle dévolu à Malin, principale responsable du ménage et dont chacun s'attend à ce qu'elle se marie prochainement. Cela dit, la mère de Fifi Brindacier nous propose plusieurs personnages féminins hauts en couleur, c'est même une fillette de sept ans qui règne sur l'archipel.

Les couleurs et la fantaisie de Kitty Crowther s'accordent parfaitement avec l'univers d'Astrid Lindgren. J'ai particulièrement aimé comme elle dessine le regard de Bosco où semble se refléter toute son âme de chien fidèle.

Ode joyeuse à l'amitié et au hareng fumé, gorgée de soleil et de parfums iodés, ce roman était LA lecture à voix haute idéale pour nos vacances d'été. Ça marche aussi très bien pour prolonger à volonté le bonheur des vacances, à bon entendeur !
Lien : http://ileauxtresors.blog/20..
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Astrid Lindgren n'est pas seulement la mère de Fifi ou Ronya. Elle est aussi la mère des enfants de l'Archipel. Et j'ai fait cette découverte complètement par hasard, en tombant nez à nez avec un livre à la couverture magnifique. J'y ai tout de suite reconnu la patte de Kitty Crowther, une illustratrice que j'aime énormément. Avec ses crayons de couleurs, elle a donné vie aux personnages d'Astrid Lindgren et à la douceur de vivre des îles de l'archipel.

J'y ai passé d'excellents moments ! Je comprends parfaitement les Melkerson qui, une fois tout un été passé là-bas, ne souhaitent plus qu'une chose : y passer toute leur vie ! La nature y est belle bien que difficile en hiver. Même la Maison du Menuisier, malgré ses fuites dans le toit et ses fenêtres déglinguées, a des airs de paradis.

C'est que l'on s'y amuse ! Les amis, bien que se comptant sur les doigts d'une main, sont toujours là en cas de coups durs ou pour faire la fête. "La vie était une chose bien complexe avec ses changements incessants. Un instant, c'étaient les larmes, et l'instant d'après c'étaient les joies intenses et les plus belles délices, comme, par exemple, des harengs fumés, du beurre et des pommes de terres nouvelles".

Le bonheur tient à de toutes petites choses, et c'est tout un art de vivre sur les îles de l'archipel : pêche, bricolage, plantations, cabanes secrètes, confitures, courses avec le chien Bosco, Jocke le lapin ou Moïse le phoque. Les aventures sont innombrables ! C'est inévitable avec tous ces enfants : Tjorven et ses airs intrépides de Fifi Brindacier, Freddy, Teddy, Johan et Niklas, les quatre inséparables, Pelle le tendre qui aime tant les animaux, et Stina la douce. Sans parler de Melker, le papa qui a gardé son âme d'enfant.
Heureusement que Malin est là pour veiller sur tout son petit monde ! Mais qui va veiller sur son bonheur à elle ?

J'ai comme l'impression qu'il doit y avoir une suite à ce roman, et cela m'emplit de joie !
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En prenant le bateau sur le quai de Strandvagen à Stockholm, la famille Melkerson part avec ses quatre enfants pour les îles les plus éloignées de l'archipel dont Saltkrakan qui veut dire cormoran en suédois. Melker, le papa part avec Malin, dix-neuf ans, Pelle, sept ans, Johan et Niklas. Ils rencontrent sur le bateau le vieux Soderman et sa petite-fille Stina et son corbeau Saute-à-terre. Dans le village, ils sont accueillis par leurs voisins, les Grankvist, Nisse et Marta, et leurs trois filles, Tjorven et son chien Bosco, Teddy et Freddy.


Quel délice ! Quel bonheur de lire enfin ce roman de 1964 de la maman de Fifi, Emil ou Karlsson ! Astrid Lindgren nous emmène dans un récit de vacances à hauteur d'enfants sur une île de Suède en pleine nature. Journées en plein air, aventures et jeux, baignades et courses poursuites, petites peurs et grosses frayeurs et un défilé d'animaux domestiques ou sauvages ! Quelle malice ! Nous adorons les personnages hors-normes dont le père de famille si original dans la littérature de jeunesse mais surtout la fantaisie des enfants et l'ode au bonheur et à la liberté !
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Il y a longtemps que je ne suis plus une enfant mais quelque part, pas loin, je me plais à retrouver ces plaisirs de l'enfance grâce à mes lectures. Et là, à Saltkrakan, dans cette île du Cormoran en compagnie de Pelle, de sa famille, ses amis de tous poils, Astrid Lindgren me permet de revivre un temps précieux : celui du jeu, de la découverte hors les murs dans un paysage, une nature magnifique.
Et qu'elle écriture ! Simple, drôle, fraîche. Et merci à Kitty Crowther pour les illustrations ! Tellement justes !
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Ma fille l'a reçu par l'Ecole des Loisirs et n'a jamais réussi à le lire, à chaque fois, elle abandonnait sa lecture, chose qu'elle ne fait pas habituellement.
Je me suis alors lancée dans cette aventure.
Je comprends pourquoi elle l'a abandonné, l'histoire est assez lente.
Cependant c'est un magnifique ouvrage, rempli de douceurs, de poésies… Nous voyageons avec eux, là, sur cette île de Saltkråkan, une belle évasion du quotidien, à travers les saisons.

Melker, veuf, emmène ses quatre enfants en vacances.
Il se passera plein de petites choses anodines, toujours avec beaucoup d'humours, entre tous ces enfants avec tous un tempérament différent.
On suivra surtout la belle Malin, la fille aînée, un peu la maman des trois garçons, qui a emporté son journal où elle aime décrire ses vacances.
Les trois frères étant très actifs et surtout facétieux, ils en feront voir de toutes les couleurs à leur entourage !

Une belle histoire donc, mais un peu trop sereine à mon goût, malgré la beauté de l'écriture.
Disons que pour m'endormir, je n'avais qu'à lire un peu de pages de ce roman et partir sur cette île enchanteresse et soporifique !
Je le conseille à tous ceux qui aime ce genre de littérature attendrissante.
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critiques presse (3)
Ricochet
26 juin 2023
L’écriture d’Astrid Lindgren et la sympathie des relations unissant la communauté de l’île font de ce long roman une très chouette lecture. Une communauté par ailleurs immergée dans de superbes paysages auxquels le trait de crayon pétillant et coloré de la grande Kitty Crowther, lauréate en 2010 du prestigieux prix commémoratif Astrid Lindgren, donne magnifiquement vie.
Lire la critique sur le site : Ricochet
LeMonde
25 juillet 2022
Par sa longueur et son réalisme, ce livre occupe une place à part dans l'oeuvre de la créatrice de « Fifi Brindacier ». Le voici traduit, près de soixante ans plus tard.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LaLibreBelgique
22 juin 2022
"Nous, les enfants de l'archipel" vient d'être traduit en français. Illustre dans son pays, l'autrice de Fifi Brindacier y menait ses combats. Du féminisme à la défense des animaux, sa parole était entendue.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Et puis, il y a les enfants, heureusement. Pelle joue avec Tjorven et Stina, surtout avec Tjorven. Je crois qu'il y a une petite lutte entre elles à son sujet, du genre « je l'ai vu le premier », mais Tjorven a l'avantage. Comment pourrait-il en être autrement ? C'est une enfant étonnante, la préférée de tout le monde, sans que l'on sache vraiment pourquoi. L'atmosphère est tout de suite plus détendue dès que l'on voit sa bouille sympathique. Papa dit qu'elle a quelque chose de l'enfant éternel en elle, un quelque chose de solaire et de chaleureux que tous les enfants devraient avoir, mais en réalité, ce n'est pas vraiment toujours le cas. Elle est la Tjorven de tout Saltkråkan, qui se promène par tous les chemins de
l'île, qui entre librement dans toutes les maisons et que l’on accueille partout par des : « Ah, mais voilà notre Tjorven ! ». Exactement comme s'il ne pouvait rien arriver de mieux à cet instant précis. Quand elle se fâche - ça arrive, car ce n'est pas un ange -, c'est comme si une force de la nature était libérée. Et croyez-moi, ça pète de partout ! Oh là là ! Mais ça passe vite.
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Il fallait profiter du moment tel qu'il se présentait. Par un matin ensoleillé comme celui-ci, la vie n'était que pur bonheur. Pouvoir sortir en pyjama directement dans le jardin, sentir l'herbe sous les pieds, piquer une tête au ponton puis s'asseoir à la table du jardin qu'il avait peinte de ses propres mains, lire un livre ou le journal en buvant un café pendant que les enfants bourdonnaient alentour, il ne demandait rien de plus à l'existence.
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On vit dangereusement quand on a sept ans. Dans le pays de l'enfance, dans ce pays secret et sauvage, on peut frôler les pires périls et considérer que ce n'est rien de spécial.
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Retour dans le petit monde de Jefferson pour un polar entre amis. Conteur hors pair, Jean-Claude Mourlevat, Prix Astrid Lindgren 2021, nous emporte dans une aventure trépidante, où la drôlerie n'exclut ni la tendresse, ni l'importance des sujets.
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