Son rapport à la famille, au VIH SIDA, sa réussite personnelle, la plus belle remarque qu'on lui a faite sur son livre, découvrez l'entretien avec Anthony Passeron, dixième et dernier épisode de cette première saison Filature.
Anthony Passeron enseigne les lettres et l'histoire-géographie dans un lycée professionnel. Il est né à Nice en 1983, une région qui est au coeur de son premier roman, paru aux éditions Globe, dans lequel il revient sur l'histoire familiale et la figure de son oncle Désiré, mort prématurément du sida et dont le destin tragique a longtemps été occulté. Une véritable révélation littéraire.
Filature, la nouvelle série du Média de la Fête du Livre de Bron présente 10 podcasts où Florence Aubenas, Sébastien Joanniez, Victor Hussenot, Jeanne Macaigne, Corine Pelluchon, Michka Assayas, Kamel Benaouda, Seynabou Sonko, Philippe Jaenada, Anthony Passeron se laissent aller au fil des mots.
10 formats courts de 4 minutes à écouter sur le Média et les réseaux sociaux de la FdLB.
© Collectif Risette/Paul Bourdrel/Fête du Livre de Bron 2023
Jeanne Macaigne/5
8 notes
Résumé :
L’hiver s’est installé tout autour d’Isabelle, personne ne sait pourquoi. La tristesse et le froid s’infiltrent par les trous de sa maison et emplissent le vide de sa vie. Elle reste comme endormie sans rêve ni souvenir, comme engourdie sans passé ni avenir.
Une fenêtre se met à vibrer, un drôle de vent s’invite sous son toit et amène une fée au caractère bien trempé. Elle lui apprendra à renouer avec ses souvenirs. Elle lui apprendra à retrouver le ... >Voir plus
Une fenêtre se met à vibrer, un drôle de vent s’invite sous son toit et amène une fée au caractère bien trempé. Elle lui apprendra à renouer avec ses souvenirs. Elle lui apprendra à retrouver le ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4)
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L'hiver d'Isabelle est un petit livre très touchant par sa simplicité et par le sujet dont il traite.
Jeanne Macaigne nous parle du malheur et de la place qu'il peut prendre dans une vie. Plus on vit dans le passé plus l'on s'enfonce dans la dépression.
Isabelle doit renouer avec son passé et affronter la réalité en faisant un bon dans ses rêves et ses souvenirs afin de pouvoir aller de l'avant.
Il y a un beau travail au niveau des illustrations. Au début Isabelle vit dans le froid hivernal qui représente sa zone de malheur et au fur et à mesure les couleurs s'éclaircissent pour arriver à des couleurs automnales qui représente sa zone de bonheur.
Je vous laisse découvrir par vous même ce petit livre qui se lit très vite mais qui est très bien écrit.
Je remercie les éditions MeMo pour cet envoi et la masse critique de Babelio qui m'a permis de faire une jolie découverte.
Jeanne Macaigne nous parle du malheur et de la place qu'il peut prendre dans une vie. Plus on vit dans le passé plus l'on s'enfonce dans la dépression.
Isabelle doit renouer avec son passé et affronter la réalité en faisant un bon dans ses rêves et ses souvenirs afin de pouvoir aller de l'avant.
Il y a un beau travail au niveau des illustrations. Au début Isabelle vit dans le froid hivernal qui représente sa zone de malheur et au fur et à mesure les couleurs s'éclaircissent pour arriver à des couleurs automnales qui représente sa zone de bonheur.
Je vous laisse découvrir par vous même ce petit livre qui se lit très vite mais qui est très bien écrit.
Je remercie les éditions MeMo pour cet envoi et la masse critique de Babelio qui m'a permis de faire une jolie découverte.
Ce livre aborde un sujet rarement vu dans les albums, la dépression, d'une manière très poétique.
Un livre doux, qui part du pire pour aller vers le mieux, du froid pour aller vers le chaud, de la tristesse vers le renouveau.
Jeanne Macaigne utilise la couleur pour souligner le cheminement d'Isabelle, partant de couleurs froides pour aller vers des couleurs de plus en plus chaudes lorsqu'on avance vers le renouveau, vers le printemps, finalement.
J'ai adoré la façon dont Isabelle est envahie, agressée même par tout ce qui l'entoure au début, puis petit à petit prendre plus de liberté, de libérer de ce qui lui pèse, ou du moins vivre avec...
Merci à l'autrice, et aux éditions MeMo pour cet album, très sensible, et tellement bien vu ce sur que peut-être la dépression, et la manière dont un malade peut percevoir le monde qui l'entoure au quotidien.
Un livre doux, qui part du pire pour aller vers le mieux, du froid pour aller vers le chaud, de la tristesse vers le renouveau.
Jeanne Macaigne utilise la couleur pour souligner le cheminement d'Isabelle, partant de couleurs froides pour aller vers des couleurs de plus en plus chaudes lorsqu'on avance vers le renouveau, vers le printemps, finalement.
J'ai adoré la façon dont Isabelle est envahie, agressée même par tout ce qui l'entoure au début, puis petit à petit prendre plus de liberté, de libérer de ce qui lui pèse, ou du moins vivre avec...
Merci à l'autrice, et aux éditions MeMo pour cet album, très sensible, et tellement bien vu ce sur que peut-être la dépression, et la manière dont un malade peut percevoir le monde qui l'entoure au quotidien.
Je tiens à remercier l'Opération Masse Critique pour l'envoi de cet album au sujet grave et rare. L'hiver d'Isabelle c'est le malheur, la tristesse, la dépression. L'auteur ne nous dit pas pourquoi Isabelle s'est enfoncée ainsi dans la tristesse et, quelque part, peu importe; ce qui importe c'est le chemin que fait Isabelle pour renouer avec sa mémoire, ses souvenirs et ses rêves.
J'ai trouvé cette manière d'aborder le travail du deuil infiniment poétique et très esthétique tant au niveau de l'histoire que du graphisme. Un album qui parle à la sensibilité plus qu'à la raison et c'est parfois nécessaire.
J'ai trouvé cette manière d'aborder le travail du deuil infiniment poétique et très esthétique tant au niveau de l'histoire que du graphisme. Un album qui parle à la sensibilité plus qu'à la raison et c'est parfois nécessaire.
Je suis tombée sous le charme de cet album dont le texte autant que les images sont une ode à l'imagination et à l'introspection.
L'histoire est celle d'Isabelle qui peu à peu perd ses souvenirs à cause du froid saisissant dont sa maison se remplit. Son désarroi est visible et la torpeur qui la prend pourrait être nommée de bien des manières : nostalgie, tristesse, dépression… Mais une petite fée apparaît dans sa vie (littéralement) et va la conduire à entreprendre un voyage à la recherche de ses souvenirs...
Les illustrations épurées aux couleurs froides du début font alors place à des tons chatoyants et énergiques. Les compositions sont très fantasmagoriques et font appel à l'imagination du lecteur pour voir la signification du général comme du détail. C'est franchement magnifique ! Chaque double page est une invitation au rêve et à l'art dont on ne se lasse pas.
Un album plein de compassion et d'onirisme qu'il serait dommage de ne pas faire partager.
Lien : http://boumabib.fr/2019/01/1..
L'histoire est celle d'Isabelle qui peu à peu perd ses souvenirs à cause du froid saisissant dont sa maison se remplit. Son désarroi est visible et la torpeur qui la prend pourrait être nommée de bien des manières : nostalgie, tristesse, dépression… Mais une petite fée apparaît dans sa vie (littéralement) et va la conduire à entreprendre un voyage à la recherche de ses souvenirs...
Les illustrations épurées aux couleurs froides du début font alors place à des tons chatoyants et énergiques. Les compositions sont très fantasmagoriques et font appel à l'imagination du lecteur pour voir la signification du général comme du détail. C'est franchement magnifique ! Chaque double page est une invitation au rêve et à l'art dont on ne se lasse pas.
Un album plein de compassion et d'onirisme qu'il serait dommage de ne pas faire partager.
Lien : http://boumabib.fr/2019/01/1..
Citations et extraits (2)
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Sur une colline était posée la maison d’Isabelle.
Personne ne savait pourquoi, mais un jour, l’hiver s’était installé là.
Avec ses nuits claires et ses jours froids.
Personne ne savait pourquoi, mais un jour, l’hiver s’était installé là.
Avec ses nuits claires et ses jours froids.
Son esprit somnolait dans le blanc de l'hiver.
Sa vie passait sans laisser de traces.
Ses souvenirs ne faisaient plus surface.
Sa vie passait sans laisser de traces.
Ses souvenirs ne faisaient plus surface.
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