Le parc aux cerfs

Une Amérique implacable, froide et impardonnable pour quiconque ne rentrerait pas dans sa mise en scène. Sous le soleil brûlant de Désert d'Or les personnages se cherchent et veulent s'aimer, sans y parvenir, ayant juste le sexe pour échapper à la solitude d'un mode moderne et impitoyable. Seul le héros garde sa probité et donc sa fadeur. Une bonne réflexion sur l'utilité du jeu social contemporain avec d'excellentes citations. Livre certes un peu long qui mérite pourtant qu'on s'y attarde. Bret Easton Ellis avant l'heure.

Quand les 100 premières pages ne viennent pas me chercher, bien moi je vais voir ailleurs. J'ai essayé mais je n'ai pas de temps à perdre, il y a tant de bons livres. Écriture plus qu'ordinaire, sujet ennuyant avec des personnages non moins ennuyants.

LE PARC AUX CERFS de NORMAN MAILER
Considéré comme sulfureux lors de sa sortie, je l'ai trouvé bien banal. Des pages de dialogues sur le sexe, les tromperies diverses et variées sans recherche stylistique, j'avoue avoir terminé en travers absolument pas emporté dans cette histoire.

Un livre inepte comme Mailer en a tant écrit.
Voilà un bel imposteur du monde des lettres, qui a bâti sa prodigieuse carrière davantage sur son personnage que sur son oeuvre, décidément médiocre.