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Le temps qui file dans ce premier roman de Mankell n'est pas toujours rempli de bonheur et loin d'être un roman qui aspire à la vie pleine de joie et d'amour.
Justement les personnages de ce roman sont des victimes qui subissent une vie chargée de déboires,  des responsabilités à assumer, une vulnérabilité et un manque d'amour qui les mène à une vie mouvementée et pas forcément réussie. le transgénérationnel est bien présent dans l'histoire, on a donc Elna, mère très jeune, d' Eivor qui elle aussi, mettra au monde des enfants dont une fille qui enfantera à son tour au même âge et auront leur vie en Suède pleine de rebondissements.
On est loin du registre pathétique avec Mankell, fort heureusement, son écriture est toujours aussi délicate mais il est vrai qu'à certains moments le récit met mal à l'aise quant à la suite des événements existentiels des personnages...
Cela dit c'est un très bon roman et qui réconcilie merveilleusement bien si l'on a été un peu déçu avec les bottes suédoises. ..un roman posthume à découvrir absolument .
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Daisy Sisters est le premier livre écrit par Henning Mankell. Il fait une description de la Suède des années 60 aux années 90, à travers le regard de deux femmes : Elna et sa fille Eivor.

Elle suivront la même trajectoire, auront des rêves vite écartés, face à la réalité de la vie.

Ce qui m'a dérangé dans cette histoire, c'est qu'Eivor ne se réalise pas. Bien que divorcée, elle aura la charge de ses 3 enfants, mais à part les aimer, elle ne s'occupera pas de leur devenir. Lorsque son fils, Stafan part en vrille, elle prendra les mesures qui s'imposent pour le sortir de la drogue. Mais à part cela, rien. Elle reproche à sa mère de n'avoir pas su communiquer avec elle, mais elle reproduit la même chose avec ses enfants.

Pire encore, sa fille suivra le même chemin qu'elle et sa grand-mère : elle quittera l'école tôt, voudra travailler et se retrouvera enceinte… Elles reproduisent le même schéma de vie.

Où est l'espoir là-dedans ? Je sais que c'est le cas parfois, mais la chaîne se casse à un moment donné. Heureusement ! Mais pas dans ce cas.

Ce que j'ai aimé, c'est tout le côté sociologique de la Suède pendant cette période et notamment les espoirs de modernité, d'évolution, de progrès du monde ouvrier, à travers chacun des personnages du roman et notamment des femmes.
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Bien que je lui ai trouvé quelques longueurs à certains moments, j'ai apprécié découvrir ce premier roman de Mankell, auteur que chéri de plein d'amour. Un livre dense, riche d'un pan de l'histoire de la Suède que Mankell nous décrit par le biais de deux femmes, pour lesquelles je me suis prise d'affection... de grosse thématiques sont abordées dans ce roman, d'une plume pleine de sens et d'équilibre... Mankell nous parle, entre autre chose, de la condition féminine, de viol, d'avortement, des désastres de l'alcoolisme. Un roman très riche, avec quelques petits défauts que nous pardonnons facilement à l'auteur... Un roman à découvrir, même si ce n'est pas un coup de coeur...
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Deux correspondantes se retrouvent en 1941 à la frontière entre la Suède et la Norvège. Par un effet de mode, elles se surnomment les Daisy Sisters, une amitié se noue mais l'une d'entre elles se fait violer par un soldat de garde.
Nait une petite fille prénommée Eivor dont l'auteur raconte la vie jusqu'en 1981.
Ces femmes, surtout la dernière, principale héroïne de l'histoire, se laissent porter par les évènements, rudoyer par les hommes sans bien se révolter, sauf une fois - et c'est le seul passage du livre que j'ai vraiment apprécié, vers la fin, en me disant que cette lecture allait enfin devenir intéressante ! -.
Vous l'aurez compris, les personnages ne me sont pas très sympathiques.
En revanche, j'ai pris conscience que, malgré tout ce qui est dit sur le "modèle suédois", la vie du peuple est aussi dure qu'ailleurs en Europe de l'Ouest.
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En 1941, Elna passe quelques jours de vacances avec son amie Vivi. Elle va être violée par un garde-frontière (la Norvège est alors envahie par les troupes allemandes nazies). Un enfant naîtra, une fille prénommée Eivor, qui fera traverser le lecteur dans la Suède du Nord au Sud pendant la période qui va des années 40 aux années 80.
La condition de la femme, la lutte des classes, le chômage : les thèmes de prédilection de l'auteur sont réunis dans ce premier roman de littérature blanche.
Eivor est un personnage attachant et les épreuves qu'elle traverse, son courage et ses abandons parfois, ne peuvent que susciter l'empathie du lecteur.
Même si ce roman n'a pas la beauté poétique de Les chaussures italiennes, il est un portrait documenté et approfondi de l'évolution d'un pays dont je connais mal l'Histoire.
Le modèle suédois se mettra en place dans la période suivante avec les limites que, en revanche, nous connaissons.
Sur le plan personnel, il s'avère que j'ai une tendresse particulière pour les paysages suédois pour avoir fait un « road trip » dans ce pays magnifique. Je me suis sentie en terrain connu et ma lecture n'en a été que plus agréable.
Je vais donc poursuivre ma découverte des autres romans de Henning Mankell, son style étant à la fois si fluide et si précis qu'il rend son récit captivant quel que soit le sujet.
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Difficile de qualifier cette lecture, à la fois intéressante et à la fois un brin longuet.
Je retiendrai un pan d'histoire en Suède, et la condition féminine sur 40 ans durée sur laquelle s'étale le récit.
Je dois dire qu'Eivor m'a quelque peu énervée, j'avais bien envie de la bousculer, et j'ai trouvé peu crédible ses grossesses accidentelles, le coup pas de chance mais trois fois d'affilées ça fait un peu trop. Enfin passons ce détail, ce n'est qu'un roman après tout.
Sinon on peut également apprécier la solidarité féminine, les difficultés qu'elles ont subi dans le monde du travail notamment en sidérurgie et comment elles ont du se battre pour garder la tête haute.
je ne pense en garder un long souvenir de ce roman.
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Premier roman d'Henning Mankell, ce Daisy sisters est très plaisant à lire.
Il nous entraîne en Suède entre 1940 et 1980 aux côtés d'une famille et surtout de femmes en prise avec leur destinée et leur avenir.
La construction du récit est assez particulière puisqu'elle nous fait suivre les événements de la vie d'Elna tout d'abord, le texte étant initialement centré sur son amitié avec sa correspondante Vivi, pour changer complètement de point de vue et suivre le destin d'Eivor, fille d'Elna, à différentes périodes de sa vie.
Les personnages sont riches et l'histoire consistante, le contexte historique et social est évoqué tout le long du roman et donne du corps à l'ensemble.
Les réflexions philosophiques abondent, toujours avec pertinence, notamment sur la condition de la femme.
C'est un auteur que je découvre avec grand plaisir, il semble en tout cas que ce roman préfigure des schémas et des pensées que l'on retrouve dans toute l'oeuvre de Mankell, affaire à suivre pour moi, donc...
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Ce n'est pas le meilleur livre de Henning Mankell mais j'ai lu ici et là qu'il s'agit de son premier roman, aussi on lui pardonne ses imperfections, les longueurs et l'impression de lire parfois un synopsis ou un scénario.
Je ne veux pas croire que Mankell décrive ici le portrait des femmes en général, mais plutôt d'une femme en particulier, dans le milieu ouvrier de l'après guerre en Suède. Eivor, prise entre un lourd secret concernant sa naissance et des rêves d'une vie meilleure, se débat pour s'en sortir mais reproduit les mêmes erreurs. Même si je comprends le message de Mankell, j'ai eu souvent envie de secouer cette jeune femme, pourtant lucide, pour qu'elle fasse d'autres choix que ceux qui la maintiennent dans sa vie sans aucune lueur d'espoir.
On ne croit même plus à la note d'optimisme finale.
C'est un livre bien sombre dont j'ai malgré tout apprécié la lecture.
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Ce livre me faisait très envie, suite aux différents avis que j'ai pu lire sur Babelio, mais je ne me suis pas éclaté autant que j'aurais aimé, ce livre permet de passer un bon moment de lecture mais sans plus.
Nous suivons le destin de deux femmes, Vivi et Elna, deux jeunes filles insouciantes, qui ne rêvent que de vivre leur vie de façon passionnante, malheureusement le destin d'Elna va vite être bouleversé, quand à l'âge de 17 ans, elle se fait violer et donne naissance à une petite fille, Eivor.
Malgré le soutien de ses parents, elle ne sera jamais réellement heureuse et restera hantée par cet événement. Elle aime sa fille, mais leur relation sera toujours compliquée, même lorsqu'Eivor devient adulte et également mère de famille. Nous suivons également Eivor dans sa vie d'adulte qui n'est pas des plus simples, elle connaîtra la trahison, le dénouement, le doute..., mais elle fera toujours en sorte de s'en sortir.
Je n'ai pas été spécialement intéressée par l'histoire de ces jeunes femmes, je pense que l'auteur a voulu nous montrer la précarité dans laquelle les suédois ont pu se trouver à certains moments de leurs existences et en fonction de leurs lieux d'habitation j'ai trouvé ce livre assez long par moment, comme si un cycle se reproduisait de façon incessante, ce livre sera très certainement vite oublié et ne me donnera pas envie de le recommander, par contre, je lirais d'autres livres de Henning Mankell mais plutôt dans son domaine du thriller.
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Henning Mankell nous décrit, dans Daisy sisters, l'histoire de deux amies au coeur de la Suède à partir des années 40. On y suit avec le plus grand intérêt ces destins de femmes qui traversent les époques en luttant pour trouver leur place. En premier lieu, le destin d'Elna et Vivi, les "Daisy sisters", puis et surtout celui de la fille d'Elna, Eivor, et des enfants de celle-ci.
C'est aussi de la place des femmes en général dont il est en question ici : nos héroïnes cherchent à concilier leur rôle de mère et le positionnement qu'elles voudraient occuper dans la société. Dotées d'une ferme volonté d'indépendance, d'accomplissement et d'épanouissement personnel, elles essaient désespérément d'accomplir les objectifs qu'elles se sont fixées, malgré des grossesses qui ne surviennent pas toujours au meilleur moment, un environnement plutôt hostile et une incompréhension de certains de leurs proches.
Cette recherche d'évolution sociale (et sociétale) ne remet aucunement en cause l'amour qu'elles portent à leurs enfants, auxquels elles souhaitent le meilleur. En effet, chacune d'elle aspire à autre chose pour ses enfants et surtout pour la génération suivante de filles, mais le destin est capricieux et l'histoire se répète ...
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