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Kornelius Jakobson tome 3 sur 3
EAN : 9782080445575
416 pages
Flammarion (03/04/2024)
4.15/5   62 notes
Résumé :
Un chalutier en fuite intercepté en pleine tempête par un hélicoptère des forces spéciales. À son bord, le corps de la petite Anika, que toute l’Islande recherche.
Trois cadavres incrustés dans la glace, libérés par l’effondrement d’un iceberg au cœur de la lagune de Jökulsarlon.
Une base nucléaire américaine secrète que le réchauffement climatique fait émerger de la banquise groenlandaise.

C’est à Kornelius Jakobsson qu’il revient de me... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (55) Voir plus Ajouter une critique
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L'auteur nous embarque dans une histoire totalement passionnante, qui se déroule en Islande. Il nous immerge, avec une grande dextérité, dans ce monde glaçant ,frissonnant. Habillez vous chaudement, et laissez vous embarquer dans cet univers hors norme, avec des personnes hauts couleur.
Trois corps sont découverts, emprisonnés dans la glace , un mystère qui sont-ils, comment ont- 'il pu se retrouver ainsi Un trouvaille du pur hasard, le réchauffement climatique qui entraîne la fonte des glaces , les sont fait ressurgir .Dans un deuxième temps, la découverte de la jeune Annicka , âgée de 15 ans ,qui a ému le pays à bord d'un chalutier en fuite, quel lien si lien il y a entre ces deux affaires ,
Le dégel permet de découvrir une ancienne base nucléaire américaine, que personne ne connaissait l'existence La vérité refait surface, et il n'est jamais bon de remuer un tel passé. L'auteur nous plonge dans un monde nauséabond, du milieu politique, un monde de manipulations , un monde de corruption. Une histoire qui nous mène du Groenland et des États-Unis,  Cette double enquête est confié à Korneluis Jakobsson , un homme qui vaut mieux éviter , son surnom est « le pire meilleur flic » Cette affaire est un véritable casse tête, mais rien ne l'arrêtera, il fonce, rien ne lui fait peur, même en mettant un danger sa personne et sa vie privé ?
Arrivera t'-il à mener à bien cette affaire ? Il utilise les bons mots, pour définir le monde sans scrupule de la politique Une histoire à multiples rebondissements, une intrigue et un suspens passionnants La plume est fluide, subtile entraînant une lecture addictive
Un grand cru de Ian Manook.
Livre reçu dans le cadre Masse Critique Privilège, un grand merci a l'équipe babelio et aux Editions Flammarion
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Le Krummavísur, cette complainte du corbeau affamé que chante Kornelius Jakobsson, plane sur ce nouveau polar islandais signé Ian Manook. Ce chant et la présence des corbeaux étaient déjà évoqués dans Heimaey.
Je retrouve donc ces terres froides et volcaniques situées entre le Groenland et le Danemark. Si le Groenland a obtenu une autonomie renforcée, sa capitale, méconnue, se nomme Nuuk. Kornelius y passera… Les États-Unis avaient creusé la glace du Groenland, « Iceworm », pour aménager une base secrète destinée à contenir le péril soviétique, base que le réchauffement climatique a révélée.
Voilà pour la géopolitique qui sous-tend l'intrigue de ce thriller venant après Heimaey et Askja, sans oublier À Islande, consacré aux pêcheurs bretons. Après avoir créé Yeruldelgger (Les temps sauvages et La mort nomade) sur les terres mongoles, Ian Manook a donné vie à un autre flic hors normes : Kornelius Jakobsson. Comme pour son alter ego asiatique, je suis vite intéressé, captivé par cet homme qui se joue des convenances, des principes, des autorités figées dans leurs routines et les compromissions, pour faire éclater la vérité, abattre l'injustice.
Le corbeau, le piolet et les taches de sang qui ornent la couverture du livre, évoquent bien le principal d'une intrigue qui paraît souvent compliquée, voire tarabiscotée. Pourtant, l'essentiel n'est pas là.
Pour me laisser porter par l'écriture imagée, sensible, non dénuée d'humour de Patrick Manoukian (Ian Manook), je n'ai pas tenté à tout prix de décrypter toutes les révélations politiques du roman pour m'attacher aux femmes et aux hommes impliqués dans l'histoire.
D'abord, cela débute très fort. Dans ce petit avion qui, en 1995, survole plus grand glacier d'Islande, le Vatnajökul, en pleine tempête, le stress est à son maximum. C'est pour ça que j'adore lire Ian Manook ! Ils sont deux à bord, avec le pilote, car son passager porte une mallette, une fameuse mallette dont on reparlera souvent.
Des années plus tard, de découvertes en événements dramatiques, se met en place toute l'histoire, récit basé sur le réel. Avec l'Islande, cette île à la fois captivante, envoûtante et dangereuse, je suis gâté. de Reykjavik à Akureyri, je passe par la lagune glaciaire de Jökulsárlón, le cratère de Hrossaborg, sans oublier le volcan Herðubreið et bien d'autres lieux extraordinaires.
Alors qu'il n'est plus flic, Kornelius se retrouve au coeur d'une histoire folle qui lui permet de faire parler son expérience et son savoir-faire. S'il retrouve des collègues, c'est le jeune Ari Eiriksson qui se met rapidement en évidence et tape sur les nerfs de Kornelius avec les proverbes de son grand-père qu'il adapte à toutes les situations. Il faut dire que son aïeul en a sept-cent trente-quatre à son palmarès, de quoi voir venir !
Bien sûr, impossible de passer sous silence l'action extraordinaire de l'inspectrice Botty Sigmarsdóttir qui intervient depuis l'hélicoptère de la Viking Squad, les forces spéciales islandaises. Avec un courage exemplaire, elle réussit à neutraliser deux criminels qui, sur un chalutier, emmènent le corps sans vie de la jeune Anika.
Ça y est ! Tous les éléments commencent à s'assembler dans ce qui fait penser à un vrai puzzle. Heureusement, tout est passionnant, haletant, dépaysant et… instructif.
Il ne manque plus que les politiciens corrompus, un avocat véreux, la CIA et les rencontres étonnantes, parfois dangereuses qui jalonnent le parcours de Kornelius. Ian Manook maîtrise bien une écriture qui peut passer du percutant très animé à de savoureuses descriptions. L'auteur sait si bien donner vie à l'Islande qu'il excite ma curiosité comme il l'excite souvent en débutant certains chapitres de manière très énigmatique. Impossible de résister. Il faut aller plus loin, surtout que, comme d'habitude, il intitule chaque chapitre avec les derniers mots de celui-ci.
Au-delà de l'enquête policière souvent chaotique, de remises en question, je me régale avec les pauses salutaires, la gastronomie locale et la complicité retrouvée entre Kornelius et Ida, la légiste, et l'inspecteur Komsi. J'ajoute que celui que l'auteur qualifie souvent de troll, s'offre deux excursions nécessaires à son enquête : au Groenland et au Danemark.
Ian Manook m'a donc offert un nouveau polar très animé, plein de surprises, d'actions, de rebondissements, de violence mais aussi d'amour, sans oublier les pauses salvatrices dans les fameux hot spots.
Je remercie Babelio et les éditions Flammarion qui m'ont permis de poursuivre l'aventure aux côtés d'un auteur qui me régale à chaque fois en m'emmenant loin. Je n'oublie pas Ravage (Canada) et surtout L'oiseau bleu d'Erzeroum et le chant d'Haïganouch, saga familiale sur le génocide du peuple arménien.

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Si vous voulez voir du pays, vous frotter à d'autres cultures, mieux qu'un guide touristique, lisez Ian Manook. En effet, ce journaliste écrivain n'a pas son pareil pour nous emmener loi, très loin de notre petit confort.
Dans Krummavisur, l'auteur nous plonge dans le feu et la glace de ce pays rude qu'est l'Islande.
Nous retrouvons le flic Kornelius Jakobsson, qui n'est plus flic, mais qui va quand même jouer au flic pour mener l'enquête sur la découverte de corps congelés et d'autres morts mystérieuses.
Lecteur, accroche-toi bien, car, outre le climat rigoureux de l'île, il te faudra affronter moult personnages impliqués dans plusieurs intrigues. Mais l'effort en vaut la chandelle car l'histoire sert d'ouverture sur le monde avec ses politiques corrompus, l'avidité de ses voisins plus gros et le réchauffement de la planète. Et oui, ça ne rigole pas ! Mais tout cela est tempéré par des dialogues vifs et désopilants.
Le début du roman s'ouvre sur la lutte d'un petit avion avec la tempête. Outre le pilote, il transporte un passager : « Ils survolent le Vatnajökull, le plus grand glacier d'Islande ».
Sept ans plus tard, alors que des pans de glace se brisent, voilà que réapparaissent les deux corps congelés des mystérieux voyageurs. Dans le même temps, en pleine mer, la jeune et intrépide inspectrice Botty arraisonne un bateau de pêche qui transporte le corps de la petite Anika.
Kornelius a du pain sur la planche, ou plutôt du « pylsa » sur la planche, ce qui permet un petit détour gastronomique et le lecteur apprendra que la pylsa est ce fameux « hot-dog aux trois viandes. Saucisse d'agneau, de porc, de boeuf, bardées de bacon ; pain vapeur à peine grillé ; ketchup sucré aux pommes ; rémoulade à base de mayonnaise, de cornichons, de carottes et de câpres ; chou rouge émincé mariné au vinaigre ; oignons frits et moutarde brune sucrée. » …et c'est tout ! Ce met emblématique est à la mesure de la vie islandaise et de ses excès.
Dans l'équipe de notre colosse Kornélius, on trouve l'inspectrice Botty qui n'a pas froid aux yeux et le dévoué inspecteur Ari, fidèle dépositaire des sept cent trente-quatre dictons de son grand-père auxquels on ne comprend couic. Un exemple : « le mouton a peur du loup mais c'est toujours la bergère qui finit par le cuire. ».
Chacun des personnages de ce roman a sa personnalité et ses failles et on les aime pour cela.
Krummavisur, c'est plus qu'un polar à l'intrigue bien ficelée, c'est aussi l'affection particulière et sincère de l'auteur pour l'Islande et ses habitants. Et je ne résiste pas à partager avec vous ce petit bout de paysage :
« Quelques touffes de joncs frissonnent dans le vent. Plus loin, des moutons ronds, clairsemés dans l'herbe verte. On devine les mâles attentifs à leurs cornes torsadées en spirale. Des chevaux à la crinière insolente se chamaillent puis se suivent, au pas, comme des promeneurs. Et surtout, ce qui donne sa perspective et sa dimension à tout ce paysage, tout au fond de la plaine étroite, le glacier. » …je vous laisse méditer !

Je remercie les éditions Flammarion et Masse critique de Babelio pour cette lecture haletante.



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Krummavisur est un roman policier, qui se passe en Islande. Et pourtant non, pas d'un de ces auteurs au nom imprononçable, mais d'un Français, que j'adore, au nom quand même plus facile à retenir, quoique le facétieux en utilise plusieurs, ....
Ian Manook revient donc en Islande, où il redonne vie à un de ses héros récurrents, Kornelius Jakobsson, déjà présent dans deux romans que je n'ai pas lus, mais que celui-ci m'a vraiment donné envie d'ouvrir. J'avais pourtant déjà croisé cet auteur dans ce pays avec le très beau A Islande que je vous conseille ... aussi.

Le livre s'ouvre sur une scène saisissante : un chalutier au milieu des flots déchainés, un hélicoptère qui le surplombe, deux commandos dans l'eau glaciale, et une flic qui réussira elle à prendre pied sur le chalutier et ...

Il y aura aussi des gros morceaux de glace, pas de ceux que vous mettez dans l'apéro, mais de ceux qui peuvent contenir des cadavres gelés et des morceaux d'avion, des cadavres de phoque servant de garde-manger, un député et un avocat véreux (non ce ne sont pas des pléonasmes), des manoeuvres politiques, des agents secrets américains, des lituaniens fort antipathiques, et puis des corbeaux...

Il y a a surtout la plume de Ian Manook, que j'ai trouvée dans cet opus proche parfois de celle de Roy Braverman, dans la série Freeman, pour cette capacité à créer des personnages hors normes,ente le géant Jacobsson, « le pire meilleur flic » d'Islande, mais aussi Ari au fameux grand-père, et puis Botty surnommée Bottyful après ses exploits sur le chalutier, et puis tous les autres ...

Pour aussi cet humour, saupoudré par petites touches au travers des pages, qui permet souvent de faire baisser la tension, des dialogues qui m'ont fait parfois éclater de rire, surtout quand Ari y glisse un des 734 proverbes inventés par son grand-père.

Pour aussi cet art à peindre les paysages, ceux de l'Islande, volcanique, minérale, tourmentée, sauvage. Un pays qui fait dire à Jacobsson :
« Si les hommes sont vraiment ce que fait d'eux la terre qu'ils habitent, pas étonnant que nos vies soient si compliquées »

Un pays où habitent aussi les corbeaux que Jacobsson invoque par ce chant qu'il fredonne, le Krummavisur, complainte envoutante, qui donnera des alliés ailés à l'ex inspecteur.

Un roman à l'atmosphère souvent glaciale, malgré les bains chauds, malgré ce diner en extérieur (pensez, il faisait 10° ce soir-là), aux informations distillées peu à peu, à une tension qui ne se dément pas, aux personnages inoubliables tout comme les paysages. J'ai adoré, et je rajoute les deux premiers dans ma PAL.

Un immense merci à Babelio et aux éditions Flammarion pour ce beau cadeau. Quand j'ai été sollicitée pour cette masse critique privilégiée, je n'osais y croire. Et puis, j'ai été sélectionnée. Quelle chance !
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Je viens de tourner, enfin, la dernière page de ce roman de Ian Manook, et je pousse un gros soupir.
Voilà 10 jours que je peine à le lire, moi qui aies tant aimé jusqu'à présent tout ce que j'ai découvert de cet auteur sous ses différents pseudos.
Comment exprimer de façon objective les sentiments mitigés que m'a inspiré cette histoire ?

Commençons par tout le positif : l'écriture, toujours magnifique, imagée et précise à la fois, hyper documentée (même si comme moi vous n'avez jamais posé un pied en Islande, vous « verrez » parfaitement les glaciers, la mer, les volcans ou encore les quartiers de Reykjavik où se déroule le récit). L'histoire et la géopolitique de ce pays, ainsi que celle du Groenland et du Danemark qui sont intimement liées n'auront presque plus de secrets pour vous. Vous comprendrez également pourquoi les services secrets américains sont très contrariés par le réchauffement climatique plus rapide que prévu, qui fait émerger à l'air libre « Iceworm », cette base militaire secrète abritant des missiles nucléaires, construite dans les années 50-60 dans le cadre de la guerre froide qui opposait les USA à l'Union Soviétique. Honnêtement j'ai appris une foule de choses et j'ai découvert ces pays dont j'ignorais presque tout, n'étant pas très attirée à priori par le froid.

Parce là-bas, quand il fait 10°, on considère que c'est le bon moment pour faire un pique-nique ! Ou pour aller faire un tour dans le « hot-spot » ; et plonger dans le lac glacé d'à côté juste après… Non, pas mon trip tout ça… Mais Ian Manook vous donnerait presque envie, tout comme vous goûteriez presque du kiviak, dont je préfère ne pas vous donner la recette, je n'ai pas envie que vous vomissiez sur votre écran.

Les personnages à présent, que l'auteur sait rendre si vivants qu'on a l'impression de les connaître, et de les comprendre, même parfois les plus ignobles tant leur psychologie est fouillée, et leur âme mise à nu. Et d'abord le pire meilleur flic d'Islande, je veux parler de Kornelius Jacobsson, surnommé le Troll à cause de son physique imposant. Suite à ses actions controversées dans les deux premiers tome de la trilogie qui lui est consacrée (que je n'ai pas lus, mais ce n'est pas gênant), il a été mis à l'écart par sa hiérarchie, mais pour les besoins de l'enquête on lui demande de devenir consultant. Il va donc épauler le jeune inspecteur Ari (et non Harry!), talentueux mais qui a le don d'agacer tout le monde en citant à tout bout de champ des proverbes farfelus inventés par son grand-père . Exemple : « qui aime les oeufs ne mange pas de poule », ou « il n'y a pas plus ridicule qu'un chat qui pète ». le grand-père en ayant pondu plus de sept cents, on va donc en retrouver régulièrement, ce qui donne une touche d'humour à l'histoire.
Une autre enquêtrice marque de sa personnalité attachante, il s'agit de Botty, surnommée Bottyful non seulement à cause de son physique avantageux, mais aussi parce qu'elle n'a pas froid aux yeux. D'ailleurs on la découvre dès le début du roman accrochée par un filin à un hélicoptère au-dessus d'un bateau en pleine tempête, et à elle toute seule elle va maîtriser deux salopards qui s'apprêtaient à balancer le corps d'une jeune fille de 15 ans dans la mer déchaînée.

Qui dit flics dit enquête, et vous en aurez même deux pour le prix d'une. La première, dirigée par Ari et Kornelius, concerne la découverte de trois cadavres pris dans un glacier, suite à l'effondrement d'un paroi dudit glacier. La seconde, chapeautée par Botty, a pour objectif de découvrir les circonstances et le mobile du meurtre d'Anika, la jeune fille évoquée ci-dessus.
Bien entendu les deux vont s'entremêler puisque qu'on y retrouve les mêmes protagonistes, politiciens pourris, intérêts financiers plus que douteux et autres vices pas toujours cachés.

Je n'ai évoqué pour l'instant que les aspects qui m'ont plus, passons maintenant à ce qui m'a fait traîner la patte sur ce roman. Et commençons par le titre et la couverture. Quand j'ai été sélectionnée pour cette MC privilégiée, je n'ai vu que l'auteur, auquel je voue un amour jusque là sans restriction. Je suis donc ravie quand j'apprends que je suis sélectionnée. Et à la réception, je déchire l'emballage, et voilà que ce corbeau me saute à la figure...et que j'apprends la signification du titre (la complainte des corbeaux, une sorte d'invocation qui les attire). Ceux qui me connaissent comprendront sans peine mon désarroi.

Et ces corbeaux, et cette complainte, je vais les retrouver à maintes reprises dans le livre, jusqu'à la fin ! Déjà que je n'étais pas en super-forme, ce n'est pas cette histoire qui aura favorisé un sommeil réparateur . L'histoire n'est pas réjouissante en soi, mais là n'est pas le problème, je suis plutôt amatrice du très noir, tant que ce n'est pas du noir corbeau !

L'autre point qui m'a dérangée, c'est la complexité des intrigues et leurs intrications, ainsi que le nombre de personnages avec leurs noms à l' orthographe et aux sonorités si peu familières à nos yeux et nos oreilles. Je m'y suis un peu perdue, j'avoue, mélangeant les diverses « dottir » (fille de) et « sson « (fils de), tant il y en a. C'est que je ne suis guère habituée à la littérature nordique. Mais Ian Manook est un auteur français, pourtant ! Certes, mais il s'immerge tellement bien dans l'environnement de ses romans qu'on pourrait le croire islandais ici, mais aussi habitant des Appalaches, de l'Alaska ou de la Louisiane dans la trilogie « Hunter », écrite sous le pseudo Roy Braverman. Ou quand il nous conte l'histoire de sa propre famille, on est transporté en Arménie turque dans les années 1915-1920, en plein génocide. En général je suis totalement dans l'ambiance, et je ne décroche pas jusqu'à la fin du bouquin. Mais là, différents éléments ont fait que la magie a moins bien fonctionné.

Je ne mets pas de note pour l'instant, j'ai écrit ce retour trop à chaud pour décider. Je remercie bien évidemment Babelio et Flammarion de m'avoir offert l'opportunité de découvrir ce roman en avant-première (il vient de sortir).

Ce billet est un peu particulier pour moi, puisque je l'écris après m'être retirée de Babelio. Mais je m'y étais engagée, tout comme pour un autre livre que je m'apprête à commencer et dont j'écrirai un ressenti prochainement. N'y voyez donc pas un retour, même si je n'exclus pas totalement de revenir plus régulièrement...un jour.
J'en profite pour remercier du fond du coeur tous mes amis, ma petite communauté de babelpotes que j'adore et qui m'ont vraiment émue par leur réactions à l'annonce de mon retrait. Les amis, je vous le redis, je vous aime et je n'oublierai pas tous ces bons moments de rigolades et d'émotions partagées autour de nos lectures (mais pas que!), et tous ces délires auquel nous nous sommes livrés, ça a été une expérience merveilleuse.
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Citations et extraits (55) Voir plus Ajouter une citation
À chaque éruption, des nuages de cendres retombent sur l’île. Quand une nouvelle neige les recouvre et se compresse en glace, le glacier en garde une strie dans sa transparence. Si on fore dans un glacier et qu’on en extrait une carotte d’échantillonnage, on peut voir la trace de chaque éruption des mille dernières années au moins.
(page 21)
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Baldur. De Baldr, Dieu de la beauté et de la lumière. De l’amour. De la jeunesse.
(page 51)
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L’Islande est le genre de pays où on peut profiter des quatre saisons dans la même journée.
(page 19)
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Ils survolent le Vatnajökull, un mauvais géant. Le plus grand glacier d’Islande. Un dôme nacré et soyeux quand le ciel est bleu, mais un monstre sinistre hérissé d’armures de glace mortelle par temps de brouillard. Et pire encore sous la tempête.
(page 9)
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Les images sont magnifiques. Le drone rase l'eau immobile, dans la première lumière ambrée de l'aube, entre les blocs de glace scintillants. L'eau, le soleil et le vent les sculptent depuis des jours dans d'élégants et fragiles équilibres. Puis le drone se stabilise à deux cent mètres du front du glacier, et on voit soudain s'ourlet sous lui le remous du mascaret, poli d'or blanc et de cuivre roux par les rayons rasants du soleil, qui roule vers le glacier...
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Videos de Ian Manook (39) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ian Manook
À l'occasion de la 33ème édition du festival "Étonnants Voyageurs" à Saint-Malo, Ian Manook vous présente son ouvrage "Ravage" aux éditions Paulsen.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2799018/ian-manook-ravage
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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