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3,75

sur 938 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Comme beaucoup d'entre vous, j'avais été positivement emballé par la première enquête de Yeruldelgger. J'ai donc retrouvé avec beaucoup de plaisir la Mongolie et les différents protagonistes créés par Ian Manook dans ce second volet, intitulé "Les temps sauvages". Celui-ci commence d'ailleurs sur les chapeaux de roues, entre morts violentes, assez originales pour certaines, et climat extrême des steppes. Un début véritablement captivant ! Malheureusement, la suite n'est pas forcément du même calibre : l'intrigue, se déroulant entre plusieurs pays (dont la France !), devient un peu tortueuse, abusant de développements pour certains peu réalistes (particulièrement celles impliquant une horde de loups). Dommage...
Bref, si la mise en place de l'intrigue est vraiment réussie, ses développements et sa conclusion m'ont un peu laissé sur ma faim. Quelques petits bémols qui ne m'empêche pas d'attendre avec impatience la sortie du troisième tome de Yeruldelgger.
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Dans la série "Mon tour du monde en polars", voici donc un épisode en Mongolie. Dépaysement assuré avec en plus, une cargaison bien remplie en termes d'aventures et de rebondissements, des personnages bien carrossés avec ce qu'il faut de flics fatigués, d'agents secrets à la veste très réversible, de militaires corrompus et autres joyeusetés. Bref, ça déménage (il faut dire qu'avec les températures là-bas, il vaut mieux s'agiter) et on ne s'ennuie pas.

Malgré tout le bien entendu sur le premier épisode, Yeruldelgger, du nom de son héros récurrent, je n'avais malheureusement pas eu le temps de le lire. Pas trop gênant, même s'il semble qu'il ne manquait pas non plus d'action. On comprend au fil des pages que le commissaire Yeruldelgger n'a pas chômé, qu'il a même dû affronter le mal au coeur même de sa famille (un beau-père en figure de proue du crime organisé, ça la fout mal pour un flic) et que son équipe n'a pas été épargnée, notamment l'inspecteur Oyun, jeune femme encore marquée par les séquelles de l'attaque sauvage dont elle a été victime. Malheureusement pour eux, le crime ne prend jamais de vacances, les cadavres se ramassent à la pelle même dans les lieux désertiques les plus improbables. D'Oulan-Bator aux montagnes de l'Otgontenger, des plaines de Sibérie aux ports de Honfleur et du Havre, aucun répit en vue.
Il y a d'abord la figure de Yeruldelgger, sorte de justicier qui peine à dompter sa sauvagerie naturelle réveillée par l'accumulation des crimes qui jalonnent sa route. Et ce, malgré l'enseignement du Septième Monastère, celui des moines Shaolin. Ce côté border line est parfaitement en phase avec le climat de la Mongolie, tout comme les rapports très virils qui règnent dans son équipe, même du côté de ses éléments féminins. Il y a le pays lui-même, coincé entre Chine et Russie, encore marqué par le joug communiste, un terrain propice à la corruption comme tous ces anciens bastions finalement abandonnés à leur sort et peinant à trouver le chemin qui mène à la démocratie. Un pays qui oscille entre modernité et traditions, entre immeubles hérités de l'architecture collectiviste et yourtes ancrées dans la culture mongole.

Ici, on peut mourir écrasé par un yack tombé du ciel ou être sauvé d'une bande d'assassins par une meute de loups. Ici se côtoient citadins et nomades à l'hospitalité chaleureuse matérialisée par la tête de chèvre rôtie qu'ils servent à leurs visiteurs. Ici, on met du beurre et de la farine dans son thé et l'on sert les gâteaux avec de la crème de yack. Ce contexte, finement inséré dans la trame romanesque constitue une bonne partie du succès de l'histoire.

Pour le reste, on apprécie les moeurs un peu brutales des enquêteurs qui néanmoins ne manquent pas de références littéraires (notamment les philosophes et écrivains français), les ramifications d'un vaste trafic impliquant des jeunes adolescents envoyés aux quatre coins d'Europe pour constituer des escadrons de voleurs, ce qui nous vaut une étape à Honfleur et la connexion savoureuse avec l'équivalent français de Yeruldelgger, qui mériterait à lui tout seul un spin off.

Alors bien sûr, c'est un peu violent, pas toujours très moral mais bon, le voyage vaut le détour, ne serait-ce que pour les coutumes locales, la trame géo-politique complexe, les poursuites en moto-neige et le comparatif entre gastronomies française et mongole.

Du très bon polar !
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Une enquête à travers l'Europe avec le même personnage atypique, yeruldelgger. Policier cultivé, il nous fait découvrir certaines spécialités culinaires de Mongolie mais aussi de France tout en subissant une enquête complexe et politique.

Un bon suspense, il reste cependant un cran en dessous du premier tome.
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L'hiver est rude dans les steppes glacées, et le pays est victime pour la troisième année consécutive du malheur blanc, le terrible dzüüd qui fait suite à des étés courts et caniculaires, et vitrifie la steppe prise entre blizzard et brouillard.
La Mongolie est à l'abandon et considérablement appauvrie durant cette période post-soviétique.
Les villes sont polluées, les habitants s'enfoncent dans la pauvreté, et la corruption est partout. le lecteur découvrira au cours de sa lecture, Krosnokamensk, une de ces villes à la dérive, connue pour ses mines d'uranium à ciel ouvert, ses quartiers emplis d'ouvriers mongols désoeuvrés, où traînent de vieux nomades imbibés de vodka. Et Mardaï, surnommée la ville secrète, car elle ne figurait encore sur aucune carte quinze ans après le départ des soviétiques.
L'inspecteur Oyun est appelée sur une scène de crime. Un yack gît, le corps complètement glacé sur un mystérieux cavalier et son cheval. Gourian, un militaire du coin est chargé de l'accompagner. Elle va succomber à ses charmes, elle qui s'était promis de ne plus jamais laisser un homme s'approcher d'elle.
Pendant ce temps, ailleurs, au milieu de la steppe glacée, dans un lieu protégée du massif de l'Otgonrenger, Yeruldelgger accompagne un passionné de rapaces, le "professeur" Boyardjian, toujours suivi par Grandgousier, son yack apprivoisé qui accourt dès qu'il le siffle. le "professeur" ne manque pas d'imagination et donne le nom d'auteurs français du siècle des Lumières, Voltaire, Diderot Montesquieu... à ces gypaètes ! Il a aussi créé un musée dédié à la faune et la flore de la région. En observant les oiseaux à la jumelle, tous deux découvrent un corps suspendu à la falaise.
Yeruldelgger est commissaire à la Criminelle d'Oulan-Bator, en Mongolie. Comme toujours, les ennuis pleuvent sur lui. Il se fait arrêter, et accuser du meurtre de son indic, une femme qu'on le soupçonne d'avoir également pris pour maîtresse. Il sera heureusement assez vite relâché. Mais qui a organisé cette arrestation ? Est-il victime d'un complot ?
Lui s'inquiète plutôt de la disparition du gamin de la victime. Elle l'avait adopté pour le sortir de la rue. En même temps que lui, un autre enfant a disparu : c'est Gantulga que le commissaire connait bien puisqu'il l'a en quelque sorte adopté lui-aussi, en le confiant à un monastère Shaolin.
Son enquête va le mener à la frontière russe et jusqu'en Europe, en France, au Havre exactement, sur la piste d'enfants disparus...piste suivie aussi par Zarzavadjian, un inspecteur arménien, qui découvre que les gamins sont séquestrés dans des containers. Zarza, qui apparaît dans la série pour la première fois ainsi que Soulzic, le journaliste trop curieux, a lui-aussi, comme Yeruldelgger, été mis de côté parce qu'il dérangeait. Il travaille aujourd'hui dans l'inspection des gares, des trains et donc des containers...

Malgré le plaisir que j'ai eu à lire ce thriller, j'ai trouvé l'intrigue un peu plus embrouillée que dans le premier tome, comme vous vous en doutez les trois enquêtes vont se recouper. Il faut impérativement à mon avis, lire ce roman sans grandes interruptions sous peine de se perdre dans les lieux et les machinations.
Heureusement que l'on connaît bien les personnages puisqu'on les a presque tous déjà rencontrés dans le premier opus. le lecteur retrouve en effet, des personnages récurrents dans la série aux côtés de l'inspectrice Oyun. Il y a Gantulga, un des gamins rescapé du conteneur ; Solongo, le médecin légiste, amoureuse de Yeruldelgger ; et surtout celui dont tout le monde a peur, et qui est recherché par tous car il représente la clé de tous les meurtres et trafics... Erdenbat.
Même si on les connait déjà, ils font tous l'objet d'un portrait psychologique remarquablement bien brossé.

J'ai trouvé que certains passages étaient très durs à lire, comme par exemple, les scènes de torture et les attaques dans les steppes glacées.
L'ambiance de ce roman noir est vraiment pétrifiante. Les morts dans ces étendues glacées n'ont rien de douces...
A la peur qui habite les hommes, s'ajoute la présence des loups qui protègent mystérieusement Yeruldelgger de ses ennemis.
Il y a aussi tous ces militaires qui survolent les lieux en hélicoptère pour parvenir à réaliser leur sombre trafic et n'hésitent pas à se faire passer pour ce qu'ils ne sont pas. Oyun en paiera le prix.
Ce qui est intéressant, et là on sent bien que l'auteur est un journaliste passionné, c'est que se mêlent dans le roman, problèmes contemporains, coutumes ancestrales (j'ai adoré toutes ces références au peuple mongol), descriptions fabuleuses des paysages, et bien entendu grand intérêt pour des personnages pétris d'humanité et des ennemis totalement pourris, cruels et prêts à tout pour survivre..
Un auteur à découvrir pour les fans de thrillers !
Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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Je l'ai trouvé encore plus immersif que le premier. le premier livre est déjà très bien mais on sent une confiance dans celui-là qui permet à l'auteur de jouer (un peu de façon sadique d'ailleurs) avec ses personnages. On a une grande aisance de lecture. Ses chapitres courts nous donne un rythme fort qu'on a beaucoup de mal à lâcher. Comme pour le premier roman, j'ai aimé les titres des chapitres ! On ressent le vent, le froid de ce climat rude. Les us et coutumes de ce peuple. L'histoire de ce pays pris entre la Russie et la Chine. Cet histoire va nous faire parcourir des kilomètres et nous emmener bien loin de son point de départ ! Une intrigue palpitante...Je dois dire que je l'ai même préféré au premier !

Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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Les premières pages de la suite de Yeruldelgger s'inscrivent dans la continuité du tome précédent. Patrick Manoukian reprend ses personnages là où il les avait laissés et repart pour un tour dans la steppe mongole. Deux cadavres sont retrouvés en même temps en pleine tempête de neige. Oyun, l'adjointe de Yeruldelgger est confrontée à un charnier où s'empilent un cheval et son cavalier éclatés sous un yack. A elle de démonter le mikado. Yeruldelgger, lui, récupère un bras humain qu'un gypaète a balancé en vol. le reste du corps suit dans un glacier. Dans la foulée, Yerruldelger est arrêté par la police des polices locale, pour le meurtre d'une ex prostituée à Oulan Bator, dans ce qui ressemble à un complot pour le faire tomber.

Autant dire que le schéma d'action non stop du premier opus se poursuit. Les courses poursuites s'enchaînent; les vrais méchants / faux méchants, agent triples voire quadruples, surgissent à chaque nouvelle yourte.

D'autant qu'une deuxième partie du livre introduit, à la suite d'un container avec six jeunes garçons mongols morts déshydratés sur le port du Havre, un flic français, Zarzavadjian, un peu espion, beaucoup Rambo, qui va trouver une connexion entre ce trafic d'êtres humains provenant de Mongolie et le complot qui vise Yerruldelger. L'action fait aussi un tour en Russie avec la visite d'une cité minière russe, cité interdite aux étrangers, et accessoirement bagne pour opposants au régime, où règne la corruption et la pollution, et où l'espérance de vie est est réduite à un grain d'uranium. Tout cela finit par un nouveau bain de sang à la mongole.

Manoukian n'y va pas de main morte. L'intrigue est d'une complexité sans nom, et d'une crédibilité proche du vide sidéral, mais peu importe, le lecteur reste scotché à son livre.

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Yeruldelgger est de retour. Il ne dénote guère des autres flics. A l'instar d'un Wallander, ou d'un flic New Yorkais, c'est parce qu'il est cabossé par la vie, souvent à la limite du « policièrement correct » qu'on l'aime et qu'on lui pardonne facilement de perdre un peu de la sagesse dans laquelle il a pourtant baigné au 7ème Monastère…

« Méfie- toi d'un homme désespéré, mais tremble devant un homme désabusé. Surtout un flic désabusé. »

Dans ce pays aux paysages minéraux, aux confins de la Russie et de la Chine, propice à tous les trafics, et siège idéal d'aventures inouïes, Ina Manook, se sert de faits divers véridiques pour bâtir une intrigue complexe, et, qui dès le départ s'engage dans tous les sens.

Si son premier opus était plutôt estival et intérieur, celui-là se situe en hiver, et a la particularité de se délocaliser en Normandie ; ce qui ne manquera pas de confronter deux cultures… C'est bel et bien la tradition shamanique qui est au coeur des intrigues des romans de Ian Manook, et qui cohabite, avec le mode de vie occidental de plus en plus présent dans ce pays de steppe, et de nomades.

Le dépaysement total du lecteur lui permet de se détacher vraiment de son quotidien, tout en le maintenant dans des problématiques actuelles, parfois empruntées à l'actualité récente.

Avec Ian Manook, c'est sans temps morts. Les chapitres sont courts ; ces derniers ont chacun une petite phrase énigmatique qui pousse à aller plus loin… et c'est ainsi que l'on finit par comprendre….
Le style est simple, redoutablement efficace, et très visuel. On s'y croit ; vraiment ; On a froid, tellement froid qu'on en viendrait presque à succomber au thé au beurre de yack….je dis bien presque !!!

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Qui a aimé « Yeruldelgger » aimera « Les Temps sauvages ». En tout cas, moi je considère définitivement Ian Manook comme un grand du polar français. C'est tout de même le seul auteur capable actuellement de te faire kiffer des enquêtes se déroulant au fin fond de la Mongolie. Comme élément de départ, ce n'était pas forcément gagné. Et puis, il est né un 13 août…. comme moi… ça se passe donc de tout commentaire, non ?

Pour ce nouvel opus, on retrouve avec délectation le personnage de Yeruldelgger, flic imprévisible aux méthodes expéditives mais adaptées à la rigueur de la Mongolie, contrée en quête de démocratie et de justice alors que les profiteurs de l'ancien régime (mafieux, militaires, flics ripoux) rechignent à renoncer aux privilèges qui étaient jusqu'alors les leurs.

Au point de départ : le corps d'un cavalier retrouvé écrasé avec son cheval sous le poids d'un yack en pleine steppe enneigée et le meurtre sauvage d'une prostituée dans une chambre d'hôtel à Oulan-Bator. Apparemment, rien ne semble relier ces deux morts… et pourtant ! Nous voilà alors embarqués pour résoudre cette étrange énigme qui nous mènera de la capitale de la Mongolie au Havre (oui, vous avez bien lu ! La Mongolie s'invite chez nous et cela n'est pas pour me déplaire).

Le moment de poésie

Sans conteste, ce sont les scènes quasi contemplatives avec les loups du Septième Monastère. Rien que pour les voir, on aimerait que le roman soit adapté à l'écran. C'est beau, c'est intense mais aussi sanguinaire, c'est le moins qu'on puisse dire.

Mon chouchou

Bon ben sans surprise, c'est toujours Yeruldelgger, ce flic un peu ours mais attachant et plein de sensibilité. Je ne suis pas forcément fan de son régime alimentaire à base de thé au beurre salé, de gras de mouton et de yeux de chèvres en tous genres mais j'adore comment il prend les choses en main. Ce mec, il en a !!!

La tête à claques

La palme revient au personnage de l'inspectrice Oyun qui, tombée amoureuse folle d'un beau militaire avec qui elle fait les pires cochonneries qui soient (et parfois, même en public. Eh oui, petite vicieuse va !), incarne totalement l'adage qu'est « l'amour rend aveugle ». Enfin, chérie, quand on t'invite dans une boîte gay et que ton mec ne proteste pas un tant soit peu pour t'accompagner, ça ne te met pas un peu la puce à l'oreille ? Non ? Même pas un chouïa ? Bon, on lui accordera quand même une chose, elle a un coeur d'artichaut mais elle a la couenne dure car elle en prend encore pas mal dans la tronche pour ce deuxième opus.

Pour résumer, hâte de découvrir le troisième tome, « La mort nomade ». Je l'ai croisé, il y a trois semaines, chez mon libraire et je ne devrais pas résister très très longtemps.
Lien : https://mespetitsplaisirsamo..
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Yeruldelgger est de retour avec les "femmes de sa vie"...collègue, compagne ou fille, elles sont toutes attachantes.
On a plaisir à retrouver le terrain de jeu mongol et russe...même si c'est pour découvrir les ravages de l'exploitation de l'uranium, les abus de l'armée et encore une fois les "bas-fonds" d'Oulan Bator.
Un détour prolongé par la Normandie tout compte fait ne gâche rien.
Des chevaux, un yack et des loups, et encore des loups...voilà pour la ménagerie. Quoi de plus normal au pays du Loup Bleu.
Des enquêtes qui s'entrecroisent, un manque de complexité peut être ?... mais pourquoi bouder son plaisir, ce qu'il faut c'est se laisser porter par l'excitation du moment, par les grands espaces, par une pointe de mysticisme et ...par les multiples dégustations culinaires qui jalonnent toute l'aventure!
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Quoi de mieux en pleine canicule que de lire un livre qui se passe sous le vent, la neige, le « dzüüt » pour utiliser le terme mongol.
C'est avec un immense plaisir que j'ai retrouvé Yeruldelgger, Oyun et Salongo dans ce nouveau roman de Ian Manook.

Si le premier roman m'avait fait voyager en Mongolie, ce second opus des aventures de Yeryldelgger m'a fait voyager par-delà les frontières, m'emmenant en Russie mais aussi en France, au Havre.

Bien sûr, on retrouve dans « les temps sauvages » tous les ingrédients qui ont fait le succès de « Yeruldelgger » : le style agréable, le suspens, l'intrigue bien ficelée et cette même invitation au voyage. Mais ce nouvel opus prend une toute autre direction que le premier tome, la dimension sociale est beaucoup plus présente. Ce roman abordera la question de contrebande, de trafic d'être humain, de relations internationales.

Les personnages sont toujours aussi attachants, la douce Salongo, bien sûr, mais aussi Oyun qui recommence à vivre après l'agression dont elle fut victime dans le premier tome mais aussi un Yeruldelgger plus en colère et bougon que jamais.

Tout cela en fait un très bon polar, mêlant intrigues et dépaysement total.

Un thriller agréable, rafraichissant, à lire absolument pour voyager en cette période estivale.
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