Alors que la famille s'apprête à partir en vacances dans quelques jours, père et fille partent en chantant. Leur voiture est percutée par un camion et Colin et Clara perdent la vie.
Un double deuil pour Diane qui n'arrive pas à se reconstruire malgré l'amitié de
Félix, l'ami et associé de Diane qui sont propriétaires d'un café littéraire dont l'enseigne est le titre du livre.
Au bout d'une année, elle s' exile en Irlande, pays que son mari avait eu envie de visiter et qui avait renoncé à son projet devant le peu d'enthousiasme de sa femme qui n'aimait que les pays de soleil.
Elle est accueillie par des gens merveilleux qui vont lui faire connaître tous les voisins. Ils lui louent un cottage charmant et lui font savoir que celui qui est près du sien est habité par leur fils.
Au fil des jours, son voisin Edward, est de retour avec son chien et fait montre d'une parfaite incorrection vis à vis de Diane, souhaitant son départ.
À partir de là, on devine hélas trop vite la suite des événements.
L'atmosphère et la chaleur de coeur des Irlandais sont toujours présentes.
Et pourtant les péripéties ne manquent pas.
J'ai bien aimé ce livre qui fut pour moi une totale découverte et je l'ai lu en quelques heures car la narration n'engendre pas l'ennui.
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J'avais envie de découvrir ce roman depuis un petit moment, non pas parce la quatrième de couverture me plaisait mais parce qu'il est souvent décrit comme un excellent roman . . . Je suis cependant un peu déçue, première déception 186 pages, c'est très court pour raconter deux ans d'une vie. D'autant plus que durant ces deux ans le personnage principal, Diane, va endurer le deuil de son mari et sa fille, vivre un déménagement en Irlande et faire des rencontres riches en émotion.
Deuxième déception, presque tout au long de ma lecture j'ai eu l'impression que le personnage de Diane était "surjoué", elle manque cruellement de naturel et est vraiment emprunte de clichés. Je ne me suis pas du tout attachée à elle.
Malgré que le sujet traité soit grave et émouvant, je n'ai pas trouvé la profondeur des sentiments que j'attendais.
Je garde un goût amer suite à cette lecture, je n'y ai pas relevé de jolis passages que j'aime noter pour les relire de temps à autre, j'ai le sentiment d'une écriture bâclée. Je lirai néanmoins le tome deux car, fait contradictoire, j'ai malgré tout envie de connaître la suite et surtout je souhaite savoir si je dois définitivement abandonner cette auteure. Peut-être que si je persévère j'aurai une belle surprise parmi mes prochaines lectures.
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Une incompréhension pour ma part...
Une énorme déception aussi...
Je ne comprend pas l'engouement qu'il y a autour de ce livre si banal et cliché !
Les premières pages j'avais devinée que son ami était gay ( cliché du best ami gay ) .
J'avais devinée également qu'elle finirais avec son voisin ( c'était cliché et évident )
L'ex qui reviens pour embêter le monde ( cliché...)
Si vous aimez les clichés , vous allez aimer ce livre , moi j'ai eu beaucoup de mal , avoir devinée la fin au milieu de livre m'a beaucoup saoulé .
Les personnages sont creux ...
A part ça , la lecture est fluide .
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J'ai lu ce livre en avant première en 2012 (ou 2013), pour la simple et bonne raison que le titre était fantastique... Je me souviens seulement n'avoir pas apprécié ma lecture, cependant, j'avais vécu un deuil récent (bien que ce n'était ni celui d'un mari ni celui d'un enfant) et j'ai réalisé récemment que cela avait peut être joué sur ma lecture.
Invitée à une rencontre avec l'autrice, j'ai décidé de relire ce roman.
Malheureusement, la magie n'a toujours pas opéré. le début était plutôt prometteur, bien que le style soit très simple et fluide, l'héroïne est attachante, la psychologie du personnage face au deuil crédible, le détail du café littéraire charmant... Mais les choses se compliquent dès l'arrivée de la narratrice en Irlande. le roman devient alors une petite romance, pleine de clichés et de bons sentiments. Les dialogues entre Diane et son rustre d'irlandais ne sont pas crédibles et m'ont parfois gênés tellement cela sonnait faux. le décors de l'Irlande n'a pas été exploité, cela manquait également de descriptions, je n'ai rien visualisé. Les personnages Irlandais sont des clichés ambulants et ne sont pas assez développé, servant souvent de décors (dire que l'autrice a vraiment été là bas, a rencontré des habitants... cela ne se ressent pas dans son récit).
J'ai vaguement été touchée par le drame de Diane, et apprécié de voir son évolution psychologique au fil des pages mais son aventure irlandais était inintéressante...et malheureusement cela représente les trois quart du roman.
Un livre qui sera apprécié par les lecteurs bons publics adeptes de drame et de roman feelgood, qui savent se laisser porter par une oeuvre sans se poser de question.
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Mon avis est partagé pour cet ouvrage. Un démarrage tout en émotion qui m'a beaucoup ému et brusqué. On part ensuite dans un récit plus classique où l'auteure perd un peu le fil.
[ATTENTION SPOILERS]
Je trouve qu'il manque un peu de l'auto-analyse de Diane dans le récit. Il y a beaucoup de dialogues mais on a pas le fin mot sur ce qui secoue l'âme de notre héroïne. Par exemple, on attend de pied ferme la "décision" d'Edward, qui hésite entre son passé et son présent, et quand on a enfin cette décision, POUF, Diane nous sort de n'importe où qu'en fait, finalement, elle n'a pas fait son deuil.
On aurait pu nous décrire davantage ces émotions quand on est dans sa tête.
Ensuite, l'épisode Meghan ne sert....juste à rien. Ça tourne en petites gueguerres un peu stupide qui n'apportent rien au récit.
A part ces 2 points qui m'ont un peu gâché l'histoire, j'ai beaucoup aimé et je lirai la suite.
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Difficile de comprendre l'engouement autour de ce livre. Le style est mauvais, le récit est bourré de clichés, les chapitres ne sont pas respectés et débordent les uns sur les autres, et le titre est trompeur bon sang ! Est-ce que je suis la seule à m'interroger sur ce titre ?? Quel est l'intérêt d'appâter le lecteur avec la mention d'une librairie (ou en l'occurrence d'un café-littéraire) si on en entend plus parler passé le 1er chapitre ??
Pour ce qui est de l'histoire, j'ai plus eu l'impression de lire un Arlequin qu'un roman français destiné à évoquer le deuil et la reconstruction. Tout est survolé, mal défini, et les réactions de Diane sont parfois incompréhensibles...
C'est une fois de plus la preuve que l'on trouve de tout dans le monde merveilleux de l'auto-édition. Du très très bon comme du très très mauvais. Je conserve les 2 étoiles parce que l'idée était prometteuse, que ça parle d'Irlande (!!!), que ça m'a occupé 2 heures et que ça se lit bien. Mais l'auteur n'a pas su éviter les écueils et la facilité. C'est dommage. Peut-être que ses autres livres sont meilleurs. Je tenterai de me faire une opinion prochainement.
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Après la cure Agnès Ledig, j'entame celle d'une autre Agnès Martin-Lugand cette fois-ci. J'ai lu Les gens heureux lisent et boivent du café le temps d'un trajet en voiture. S'il l'a endu plutôt agréable et me l'a fait paraître moins long que d'habitude, je n'ai pas été complètement emballée par cette histoire. J'en suis très étonnée parce que le thème de la reconstruction après un évènement aussi douloureux que la mort d'une petite fille et d'un mari ajouté au métier de Diane propriétaire d'un café littéraire avaient tout pour me séduire.
Je n'ai pas ressenti beaucoup de compassion pour Diane tellement c'était difficile pour moi de la voir s'enfermer dans sa solitude, dans son appartement, dans sa saleté, dans son refus de la vie qui continue d'avancer malgré tout. C'est comme si je ne pouvais pas accepter un tel laisser aller. Non pas que je sois insensible à sa douleur bien réelle, plutôt une incompréhension de voir son anéantissement et la manière dont elle refusait tout lien avec sa famille. Certes les relations avec ses parents semblaient difficiles avant. Je l'aurais bien secouée.
Je suis un peu déçue par la partie relative à sa renaissance en Irlande. Si j'ai bien aimé le couple Abby et Jack, surtout lui car je sentais chez lui beaucoup de pudeur et de justesse dans sa compréhension de la souffrance de Diane sans en connaître pour autant les raisons, au moins au début, j'ai trouvé l'idée de lui faire croiser le chemin d'Edward moins bonne, cousue de gros fils blanc. Je comprends qu'il y a une suite à ce roman. J'espère qu'il m'intéressera davantage. En attendant, je vais me plonger dans Entre mes mains le bonheur se faufile.
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