AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Paul Benita (Traducteur)
EAN : 9782265082694
283 pages
Fleuve Editions (13/03/2006)
3.48/5   23 notes
Résumé :

Bobby et Sara ont été brûlés vifs, incinérés à une telle température que leur image s'est imprimée sur un mur comme une photo... Jim Rook, le prof qui entend ses élèves et voit les morts revient s'installer à LA. Par chance, il se voit proposer un appartement grandiose sur lequel semble régner un étrange tableau, le portrait d'un homme au visage masqué par un tissu noir. Très ... >Voir plus
Que lire après Magie des flammesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Rook 6- Dernier tome de la série, sous le signe du feu. de retour dans sa ville de Californie – près de Los Angeles – Jim Rook retrouve sa classe Spéciale II endeuillée par le décès de deux élèves.
Au début, nous faisons la connaissance d'un étrange tableau. Tout de suite, je pense à l'excellent « Le portrait du mal ». Toutefois, la comparaison s'arrête là. Autre ressemblance : « Le trône de Satan » où là, c'est plus flagrant.
Je reste assez déçu par ce dernier acte. Si l'histoire s'avère être originale et surtout très Fantastique, le résultat est décevant. le livre peine à démarrer et ce n'est qu'autour de la centième page, que l'on découvre l'intrigue. On pourrait croire que tout s'emballe par la suite, mais il n'en n'est rien. L'auteur reste sur une narration sans relief où le manque de dynamisme fait défaut.
L'horreur et l'épouvante n'existent pas dans « Magie des flammes ». le récit est avant tout centré sur le Fantastique, avec d'étranges apparitions. J'aime bien ce dosage surnaturel et le manque d'hémoglobine ne me choque pas. Sur ce point, Graham Masterton réussit son pari.
Toutefois, le récit est empli de choses qui gâchent la lecture. Jim Rook étant parti à Washington, il revient après une mauvaise aventure dont il ne mentionnera jamais les faits exacts. J'ai eu l'impression de rater quelque chose – comme si j'avais zappé un tome de la série.
Autre fait qui m'a déconcerté est la présence d'une directrice adjointe, véritable casper de l'histoire. On la rencontre une fois, puis elle disparaît complètement du livre, alors que ses prédécesseurs eurent connu un rôle plus important.
Bref, ces petits désagréments ont fait que je n'ai pu apprécier totalement ce sixième tome.

Quand on connaît le talent imaginaire de l'auteur, on se dit qu'il est passé à côté de son roman. L'histoire aurait pu être bien mieux exploité. Au final, je ressens comme un arrière-goût d'inachevé.
Dans cet épisode, Jim Rook me déçoit par sa naïveté. Une fois de plus, il fait confiance à n'importe qui et dévoile son don à tout le monde. On a beau savoir qu'il se fait entourloupé, il continue à se corrompre. L'auteur nous rabâche plusieurs fois l'origine de ses facultés sensorielles, ce qui est énervant.

Le tout donne une saga magnifique – hormis les deux dernières fausses notes. C'est dommageable, d'autant plus que l'on s'attache à Jim Rook et ses élèves.
Il est préférable de lire dans l'ordre, car l'auteur s'amuse à faire des allusions aux précédents ouvrages. Après six livres des qualités diverses, j'avoue ne pas m'être lassé. Je suis déçu par ces deux derniers opus et également du fait que cette saga soit terminée.
La série de Jim Rook est abordable par chaque personne, tant le degré d'horreur et d'épouvante est minime. Elle se résume davantage à du vrai Fantastique, comme on en voit peu. Merci à Fleuve noir et Pocket de l'avoir édité – bien qu'aucun signe distinctif ne distingue l'ordre des livres. Comme je l'ai évoqué dans « Magie vaudou », ce serait bien qu'un éditeur décide de rassembler ces six livres en une seule intégrale.
Commenter  J’apprécie          109
Sixième et dernier livre où intervient Jim Rook, le prof qui parle aux morts, venu s'installer à Los Angeles.
Après l'eau, le feu, dont l'origine provient cette fois tout droit de l'appartement où est logé notre héros, et plus précisément d'un tableau représentant un homme au visage masqué par un voile noir. Je n'aimerais pas trop être enfermée dans un tableau, et je peux comprendre que son locataire s'en échappe de temps en temps pour aller vaquer à quelque occupation. SI seulement il se contentait de faire les courses ou rendre de menus services, cela ne serait pas si dérangeant, mais lui, c'est le feu qui l'éclate.
Pourquoi pas ? On ne doit pas s'ennuyer dans le cerveau de Graham Masterton, si vous voulez mon avis, parce qu'aller imaginer une créature gigantesque, à la fois homme et appareil photo, ce n'est pas banal.
Toujours est-il que la ville foisonne de négatifs grandeur nature, lesquels déclenchent des flashes d'une intense luminosité qui vous l'aurez deviné, prennent feu. Dites cheese et vous vous transformez en chamallow sur un feu de bois.
Une digne fin à cette série qui nous aura bien fait frémir, voire plus. Incontournable. Bravo au Maître de l'horreur.
Commenter  J’apprécie          40
La photo tue ! Faudra que je choisisse un nouveau passe-temps ... et voilà donc Jim Rook embarqué dans une invraisemblable aventure fantastique contre un photographe monstrueux adepte de daguerréotypes (oui, non, je ne professe pas aujourd'hui, vous vous débrouillez seuls pour savoir) ... c'est gros comme fil ... mais ça fonctionne ... mais si on sent bien que le dernier opus est un brin fatigué par moments, Masterton ne se casse pas le postérieur a inventer des sous-intrigues diverses ... que nenni, ma bonne dame, on fonce à l'essentiel et on y va franco de port ... le résultat est assez réussi, jouissif sous une certaine vision et puis c'est avec un certain plaisir qu'on découvre ce monde de photographies d'antan ... c'est aussi ça Masterton, un apprentissage par le biais de l'amusement !
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
— L’argent est si pur qu’il peut capturer la partie la plus noire de notre âme… Judas à trahis Jésus pour trente pièces d’argent. Et les loups-garous ne peuvent être tués par des balles en argent, parce que les balles absorbent tout le mal velu, qui est en eux et ne laisse que la part bonne. Celle qui n’a pas de poils.
Commenter  J’apprécie          110

Videos de Graham Masterton (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Graham Masterton
Rejoignez-nous sur Ulule : https://fr.ulule.com/dune
Catherine Dufour, l'autrice du Goût de l'immortalité (Prix Rosny aîné 2006, Grand Prix de l'Imaginaire 2007), d'Entends la nuit (Prix Masterton 2019) et, plus récemment, de Danse avec les lutins (Prix Imaginales 2020) nous explique en quoi l'ordre des Bene Gesserit est… une… plantade. En gros. Si, si.
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus
Livres les plus populaires de la semaine Voir plus


Lecteurs (78) Voir plus



Quiz Voir plus

Les titres de Graham Masterton

Peur ...

Aveugle
Sourde
Muette

7 questions
27 lecteurs ont répondu
Thème : Graham MastertonCréer un quiz sur ce livre

{* *}