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EAN : 9782919241088
180 pages
Ad Astra (24/05/2012)
3.81/5   85 notes
Résumé :
Raphaël est un drôle de vampire. Non seulement il est vieux et immortel, mais il entretient un rapport ambigu avec le Vatican. Pour tout dire, il travaille en sous-main pour lui... comme espion assassin. Avec ses dons de vision, ses capacités surnaturelles, il ne peut être qu'un agent hors normes ! Et, voici qu'il se rend au Brésil, mis sur la trace d'une autre créature de la nuit dangereuse, qu'il doit capturer... ou éliminer. Accompagné d'un prêtre, Ignacio, et d'... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (52) Voir plus Ajouter une critique
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Avec « Métaphysique du vampire », Jeanne-A. Debats quitte pour une fois le domaine de la science-fiction pour ceux du fantastique et de la bit-litt. Connaissant déjà un peu le style percutant et très cynique de l'auteur, ce mélange des genres me semblait prometteur, et le résultat ne m'a pas déçu. Il faut dire que l'auteur a le don pour dépoussiérer tous les vieux clichés qui collent malheureusement souvent à la peau de ce type de roman : cette fois, nous sommes dans les années 1960, alors que se poursuit la traque des criminels de guerre nazis ayant échappé à leur procès après la Seconde Guerre Mondiale, et le protagoniste n'est pas une fille canon et grande gueule trimbalant de gros pistolets (comment, je caricature ?) mais un vampire séculaire cynique, solitaire... et travaillant pour le compte du Vatican. Avouez que le pitch de base change un peu de l'ordinaire, et c'est ce qui fait l'un des principaux attraits de ce roman dont le véritable sujet n'est pas le surnaturel mais plutôt la monstruosité : de quoi s'agit-il réellement et dans quelle mesure peut-on la détacher de la définition de ce qu'est la nature humaine ? Qui a dit qu'on ne pouvait pas réfléchir grâce aux littératures de l'Imaginaire ?

Parmi les autres points forts du roman figure évidemment l'univers élaboré par Jeanne A. Debats, univers d'ailleurs déjà existant et auquel l'auteur a consacré plusieurs nouvelles parues dans diverses anthologies et recueils : « Gilles au bûcher » dans « La Vieille Anglaise et le Continent » où on en apprend davantage sur le « créateur » du héros du roman ; « Le Blues du Vampire le soir au-dessus des paraboles » dans « Fiction 2011 » ; ou encore « Eschatologie d'un vampire » dans « Elfes et assassins ». La volonté de l'auteur est claire, il s'agit de mettre en place une vaste fresque dans laquelle coexisteraient tous les genres de l'Imaginaire, de la fantasy à la SF en passant par le fantastique, la fantasy urbaine, la bit-litt... Un projet de grande ampleur mais qui ne manque pas d'attraits. Parmi les autres points forts du roman, citons également la plume de l'auteur, pleine d'humour et toujours aussi incisive et mordante. Une seule ombre au tableau, mais hélas de taille : la trop grande brièveté de l'ouvrage (un peu moins de deux cent pages). L'intérêt du lecteur pour les personnages et l'histoire en pâtit, et c'est d'un oeil presque distrait que l'on suit l'avancée de l'intrigue, bien trop vite résolue.

« Métaphysique du vampire » avait au départ été pensé par l'auteur comme une nouvelle, et cela se ressent malheureusement un peu trop. le cadre, les personnages et certains éléments de cet univers sont cela dit intéressants et c'est avec plaisir que je poursuivrai ma découverte des textes de Jeanne A. Debats qui, décidément, semble aussi à l'aide en SF qu'en fantastique ou en fantasy. Ne vous laissez donc pas rebuter par la brièveté de l'ouvrage, la réflexion qu'il propose ainsi que l'ironie et la brutalité qui imprègnent chaque réplique valant à elles seules le détour.
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2ème défi de l'année de notre petit groupe, je viens de terminer Métaphysique du Vampire proposé par Nadou38.
Je connais Jeanne-A Debat avec La vieille dame et le continent, novella de science-fiction que j'avais beaucoup appréciée.
Avec ce roman, l'auteure nous propose du fantastique, de la science-fiction, de la fantasy. Il est scindé en quatre, un court roman et trois nouvelles. Tous à des périodes différentes de la vie de notre vampire Navarre alias Raphaël pour ses employeurs.
Un sacré loustic né au 14ème siècle et ayant survécu à une vie tourmentée et mouvementée comme on peut s'en douter. Il est froid, cynique, buveur de sang bien sûre et sympathique. Il travaille un certain temps pour le Vatican, cela a de quoi surprendre, car tout ce qui est sacré le brûle de mille feux. Mais pour lui c'est une sorte de pause dans sa vie, dans un milieu où il n'a de compte à rendre à personne qu'au Pape et ses subordonnés. Car la vie de Vampire est assujetti à une hiérarchie et Navarre est très très indépendant.
Le court roman, écrit en 2012, qui démarre le livre le fera se frotter aux dieux vaudous et à d'odieux nazis réfugiés au Brésil.
Les nouvelles ont un autre registre.
La première : La Lance (2014) a une connotation fantasy avec la légende Arthurienne et des créatures mythiques comme un dragon et des sirènes.
La deuxième : Ovogenèse d'un vampire (2014), a plus un côté cyberpunk, avec des oeufs Fabergé qui servent à remonter le temps.
Et la troisième : La Fontaine aux serpents (2013) se passe dans le futur. L'homme voyage dans l'espace et notre Vampire souffre de tous les maux, car rien ne peux le protéger des rayons cosmiques lors de ces voyages.
J'ai beaucoup aimé le petit roman et la dernière nouvelle. Cette dernière a un côté à la fois SF et mythologie aborigène. Un chouette mélange, lorsque la science et les mythes se rencontrent.
Merci à toi pour ce choix Nadou, j'ai bien apprécié ma lecture, un peu crue, très cynique mais pleine d'humour teintée d'hémoglobine. Navarre est un vampire attachant et lucide sur la nature humaine. Il ne se fait aucune illusion sur la cruauté des hommes et de la sienne.
Je pense lire ses autres aventures à l'occasion. C'est un très bon divertissement mais aussi une réflexion sur l'âme humaine.

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Vous avez envie d'une histoire de vampire à la fois courte, riche en rebondissements et avec un vraie qualité d'écriture ?
Venez donc faire la connaissance de Raphaël Navarre, un vampire âgé de 500 ans et qui se met de temps en temps au service du Vatican, comme ce sera le cas ici, puisqu'il devra traquer un criminel nazi parti se réfugier au Brésil.
Il sera aidé par le père Ignacio qui prend quelques libertés avec sa hiérarchie et par une femme aussi mystérieuse que dangereuse, la très belle Dana.
J'ai adoré plonger dans ce roman qui dépote, à la langue travaillée, dans lequel l'humour est souvent présent, et où on ne risque pas de s'ennuyer une seule seconde car l'intrigue est captivante; elle nous fait découvrir l'univers des vampires, des nazis cachés dans les pays d'Amérique Latine et celui du vaudou.
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Métaphysique du Vampire est, du début à la fin, une sorte d'OLNI (Objet Littéraire Non Identifié). Ça commence dès les premières lignes, entre le protagoniste, un vampire au service du Vatican, et la plume, mélange improbable de vocabulaire riche et de ton assez cru d'une acidité à tout épreuve.
Au premier abord, le mélange fonctionne plutôt pas mal, la langue de pute de Navarre séduit d'emblée, et lui aussi par la même occasion. On le suit à Rome, puis au Brésil... et c'est là que les choses commencent à se gâter.

Passé la première impression, très positive, on se rend compte que tout ça est très verbeux pour pas grand-chose, que la narration piétine et que l'histoire traîne méchamment en longueur. Lorsqu'il s'agit de faire digresser Navarre pendant des plombes, Jeanne-A-Debats excelle (et, la plupart du temps, sait reprendre le fil du récit juste avant que ça ne devienne vraiment lourdingue) ; par contre lorsqu'il s'agit d'éclaircir certains points obscurs (), pouic ! Et que dire de ces passages qui ne servent franchement à rien () ? Quant aux personnages secondaires, si le Père Ignacio se révèle aussi attachant que peu présent, Dana, elle, est tantôt transparente, tantôt imbuvable. Où est la valkyrie pleine de charme promise dans la résumé ? Nulle part, et même Navarre n'est pas plus emballé que ça, lui qui a pourtant plus ou moins envie de sauter tout ce qui bouge. Pourtant, il y a là de super idées : le passage « d'infiltration », haletant ; la... « protection » de la maison, franchement rigolote. Enfin l'idée cesse d'amuser dès lors que l'auteure en abuse, d'autant qu'en dépit de l'utilisation de métaphores plus imagées les unes que les autres, aucune ne parvient réellement à retranscrire de façon un tant soit peu efficace ce que ressent Navarre. Bilan, (), mis à part pour buter du nazi lors de 2-3 passages d'action là encore bien foutus. L'ensemble a le mérite d'être original, mais l'épilogue, longuet comme pas permis, achève de laisser un goût bizarre sur le palais. En fait, l'histoire courte nommée « Métaphysique du Vampire » donne l'impression d'avoir été rallongée artificiellement, comme s'il y avait un nombre minimum de mots à atteindre...

Bref, autant dire que l'effet « soufflé qui retombe » ne pardonne pas et c'est sans enthousiasme mais avec un espoir certain que l'on se lance dans les trois autres récits, plus courts.

Dans « Lance », il est là encore question de trucider du nazi (décidément...), mais avec en plus Lancelot du Lac et une histoire de bébé à sauver d'un dragon. Que... ? Oui, vous avez bien lu. Et en attendant de savoir ce que l'auteure a fumé, on ne pourra pas lui reprocher de manquer d'idées saugrenues. Pour le reste, c'est malheureusement bis repetita malgré le changement de décor : beaucoup de blabla, la queue de Navarre toujours au premier plan, et une énorme déception au bout du compte ().

Bref, c'est de plus en plus pessimiste que l'on entame « Ovogenèse du Vampire »,qui nous emmène dans le Londres victorien. Et là, contre toute attente, la magie opère. Est-ce parce que la nouvelle est la plus courte du recueil, celle-ci ne souffre d'aucun problème de rythme. Alors oui, l'histoire manque peut-être du grain de folie des deux textes précédents, mais a justement le mérite de ne pas partir dans tous les sens. C'est direct, c'est efficace, les deux acolytes de Navarre sont attachants, la narration cesse enfin de s'attarder plus que nécéssaire sur les érections du héros et on passe vraiment un excellent moment.

Las, celui-ci ne dure pas, puisqu'il reste encore à affronter le pire du recueil, « La fontaine aux serpents ». Dans cette nouvelle, on a droit à tout pour nous rebuter : l'effet flashback peu après le début de l'histoire (alors que montrer l'arrivée de Navarre dans la navette ne sert à rien) ; le changement de point de vue, certes utile pour le scénario, mais qui commence par être pouuuuuussif à un point incroyable dans l'introduction (non, franchement, toutes ces digressions politiques de l'espace c'est bien gentil, mais ça ne sert à rien, c'est chiant à lire et les explications qui permettent de rendre tout ça compréhensible pour le lecteur n'arrivent... qu'à la fin du « chapitre », génial) ; des personnages pourtant ultra prometteurs et charismatiques sous-exploités (Joran !!!) ou dont on se demande l'utilité autre que symbolique (Eugénie, ). L'auteure parvient certes à faire le tour de son thème, reste que l'histoire elle-même n'est pas bien folichonne, que le décor fait très « station spatiale générique n°5496 » et que la conclusion laisse une impression de « tout ça pour ça ». Heureusement que la postface nous décrit l'auteure comme spécialiste de la SF, tant celle-ci s'avère (dans ce livre, en tout cas) meilleure avec le fantastique...

Faut-il donc faire l'impasse sur ce recueil ? Pas forcément. La personnalité assez unique de Navarre rend tout de même ses aventures sympa à lire (disons-le tout net : « sauve carrément les meubles »), le mélange soutenu/vulgaire du style est une curiosité à lui seul bien que plus l'on avance dans sa lecture, plus celui-ci laisse une impression bizarre...

Un OLNI, donc, qui mérite très certainement qu'on lui laisse sa chance, qui peut sans doute être une bonne surprise, à condition de savoir à quoi s'attendre.
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Ma petite rentrée littéraire, cette année, ce fut chez Actu SF

J'aime bien flâner en librairie pour la rentrée littéraire. Et par tradition, je prends toujours deux sorties, parce que mon grand père m'offrait toujours deux livres pour la sortie littéraire. Mon grand père n'est plus là maintenant mais je perpétue sa tradition, jusqu'à ce que mes monstres puissent avoir eux aussi leur rentrée. Et comme cette fois ci, en librairie, rien ne m'a fait plaisir, je me suis dit que ma rentrée littéraire serait chez Actu SF, une de mes maison d'édition chouchou. Et j'ai trouvé deux poches dont celui ci (le premier est une réédition d'un livre que j'avais déjà lu mais que voulez vous, j'ai été faible face à la couverture) (et c'était le Bouclier Obscur de John Lang soit dit en passant).

Bref, malheureusement, je n'ai pas eu le temps de me jeter dessus car j'avais d'autres lectures à faire. Et puis, là, comme ça pouf, il m'a sauté dans les bras dis donc. J'ai été donc obligée de l'emporter à mon travail, je sentais bien qu'il avait peur à la maison. Et comme le midi, j'aime pas les gens, et bien j'y ai lu. Et j'y ai aimé. Et vala. Maintenant, je vais vous raconter un peu pourquoi.


Raphaël est le type même du vampire que j'aime bien.

Raphaël, ou Navarre, c'est comme vous voulez hein. C'est un vampire que j'aime parce que c'est un vampire qui s'assume. On n'est plus du tout au point du Oh mon dieu, je risque de tuer des gens en buvant tout leur sang, je viens du démon, il faut me crucifier et me brûler au soleil pour faire pénitence. Soit. C'est un peu ce qu'on entend en ce moment avec Bella et Edward et d'autres encore, mais ils ne m'intéressent pas. Et c'est aussi ce qui me gonflait dans mes sagas chouchou, comme Louis, pour ne citer que le champion de la culpabilité chez Anne Rice (mais pourquoi l'as tu transformé Lestat, pourquoi???)

Bref, Raphaël fait partie des vampires que j'aime bien. Il est pas super pervers, pas contre les plaisirs de la vie non plus. le nombre des années astronomiques qu'il a en stock ne le rend pas non plus super sage (n'est ce pas Marius). Cela le transforme en quelqu'un de cool, qui s'occupe (faut bien un job hein) et c'est pas vraiment le genre à passer son temps habillé en velours en train de lire des classiques. Des fois, rien que pour cela, je me dis qu'être vampire c'est gonflant.

Bref, Jeanne Lebats, elle est cool parce qu'elle reprend le vrai mythe du vampire. En gros, le mec qui est débarrassé de toute contrainte sociale, qui mène la vie comme il l'entend. Qui se plie aux règles s'il a envie. Et surtout, qu'il fait ce qu'il lui plait. Et donc, là, de suite, Raphaël, il aime bien tuer les pourritures. Et il le fait très bien. Et en plus avec la grâce du Vatican, si c'est pas beau la vie.


Jeanne Lebats a l'art et la manière de rendre un texte absolument vivant.

Le roman est divisé en quelques parties parce que ce sont des nouvelles. En gros, au tours du même mec. Les aventures de Navarre (au lieu de Conan). Oui, je sais, je simplifie à mort, mais l'avantage d'un recueil des aventures, c'est qu'en fait, la chronologie, on s'en fiche un peu. Et surtout, le récit est vraiment rythmé, il n'y a pas de temps mort et en quelques centaines de pages (300 et des ?), on a le loisir de vivre 4 aventures assez sympas.

Et il n'y a pas que de l'action là dedans. Il y a une notion de ce qui est bien ou mal, de la monstruausité de l'humain, de la nature de l'âme du vampire et de l'être humain. Bref, y a pas que des aventures,il y a aussi de la matière grise et j'avoue que ce genre de réflexions, j'aime bien les avoir au repos, en lisant peinard mon recueil de nouvelles. C'est double emploi en fait.

En bref : je ne regrette absolument pas ma rentrée littéraire à ma sauce. Et ce livre est tout ce qu'il vous faut pour vous détendre. Alors, zou, on le commande et on le lit :)
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
J'ai déjà constaté ça chez les gens qui sont très souvent en contact direct avec leurs divinités : ils ont tendance à considérer avec beaucoup de sérieux chaque mot tombé de lèvres surnaturelles et en même temps, ils sont d'une incroyable familiarité. Les monothéistes sont moins relax dans les mêmes situations. Un rien les affole. J'ai déjà vu un chrétien devant un ange, croyez-moi, ça vaut le déplacement si on aime les scènes de panique. Quelque part, je préfère les athées, au moins il leur arrive de me surprendre. On ne sait jamais trop comment ils vont réagir. Et ils ont raison en plus. Quand on ne se préoccupe pas des dieux, ceux-ci nous le rendent bien ; la vie est beaucoup plus simple, même si elle n'en est pas moins garce.
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" - C'est un monstre, il est totalement inhumain!
Putain, la prochaine fois qu'on me sort une connerie de ce genre, je jure que j'ouvre mon cran d'arrêt et que je donne une leçon d'humanité bien comprise à l'abruti qui l'aura proférée. Je ne me rappelle pas avoir entendu parler de monstres canins ou félin. La monstruosité, c'est une caractéristique purement humaine. Les tigres ont juste faim, eux. Mail le mal pour la mal...le mal con en plus, c'est humain, très humain. Trop humain, même, je ne sors pas de là. Je peux le prouver : c'est mon travail de traquer les monstres. J'en ai connu beaucoup, brievement.
Ils étaient tous humains à la base."
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D'ailleurs, j'évite au maximum de me laisser entrainer au maximum sur le terrain de l'analyse, j'ai remarqué que ça ne fait aucun bien. Lorsqu'on commence à penser, on est jamais très loin de la métaphysique - qui rend dingue - comme je l'ai déjà dit. Pour vivre heureux et immortels vivons stupides.
Et beaux.
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"La Sainte Église Catholique et Romaine n'est pas devenue aussi immensément riche en pratiquant trop assidûment la charité, je présume." (P. 18)
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"Les intégristes des religions révélées sont très doués pour ne pas croire à leur propre mythologie, ils ont tendance à s'arrêter à deux principes basiques du style : Tu feras chier ton voisin comme toi-même. Ou Tu interdiras à autrui tout ce que tu t'autoriseras en douce. Si on y réfléchit bien, ça englobe assez vite les dix commandements." (P.320)
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Octavia E. Butler (1947-2006) est la première autrice afro-américaine de science-fiction.
En douze romans et un recueil de nouvelles, son oeuvre constitue une littérature qui pense l'oppression et la résistance. Plusieurs fois lauréate du prestigieux Prix Hugo, elle a aussi fait l'objet d'un hommage de la NASA sur... Mars ! Son chef-d'oeuvre visionnaire "La Parabole du semeur" (1993) prophétise l'avènement de Donald Trump dans un récit terriblement d'actualité, d'autant qu'il se déroule en 2024.
Pour parler de cette pionnière de la SF, Natacha Triou reçoit trois invités : Isis Labeau-Caberia, autrice de fiction et de non-fiction Jeanne-A Debats, autrice de science-fiction Marion Mazauric, créatrice et dirigeante des éditions Au Diable Vauvert
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