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3,9

sur 1877 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
L'humour noir domine ces contes, la plupart du temps situé dans la campagne normande et misérable. Un humour triste, amer, horrible. Les non-dits, les suggestions grivoises atteignent des sommets de maîtrise. Certains contes lorgnent du côté du fantastique comme "la peur." D'autres comme "la folle" nous marquent à vie, sans que l'on comprenne vraiment pourquoi. Peut-être la simplicité du tragique, la banalité de la cruauté qui fait mouche. La guerre avec la Prusse est aussi évoquée dans "Saint-Antoine" dont le titre ironique et le grotesque pourraient constituer un manifeste de la vision désespérée De Maupassant.
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Maupassant fidèle à son esprit, une vision de son époque, de ses manquements, de ses lacunes, du temps de la guerre de 1870, du milieu paysan d'alors, une critique acerbe de l'esprit simplet et intéressé d'une catégorie sociale qu'il connaît plus que bien, le rire vous serre le coeur, et d'ailleurs, la plupart de ces histoires ne font que refléter l'ironie du sort, l'ironie de la vie telle qu'elle était en cette fin de XIXème siècle, avec des questions posées à chacune des conclusions de ces nouvelles : que reste-t-il de la gloire d'une l'époque d'antan? ("Menuet") ; est-il préférable d' échapper à son milieu pour avoir une vie meilleure (Aux champs) ; qu'en est-il des conséquences du libertinage d'alors, qu'il plaisait à la gent masculine d'ignorer pour mieux s'en arranger... ("Un fils") ; la guerre, cette étrange absurdité et ses conséquences ravageuses et/ou cruellement inattendues ("La folle", "Saint Antoine", "L'aventure de Walter Shnaffs") ; que vaut l'amour sincère dans un monde incapable de le recevoir et de l'abreuver ? ("La rempailleuse", "Le testament", mais aussi "Aux champs") ; et on retrouve aussi bien souvent un terrible fond de bêtise et d'appât du gain, où l'être humain se trouve rabaissé à une valeur bien misérable ("Un Normand", "Une farce normande", "En mer") au final c'est une peinture sociale d'une effroyable réalité sur cette époque, sur ses moeurs et ses travers et sur la psychologie des représentants de la société d'alors...Comme tous les livres de cet auteur d'ailleurs, du pur Maupassant.
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Des contes courts écrits par le maître du genre. Des histoires de personnages qui sonnent vrai. Des histoires qui résonnent en nous. Des fables. A lire et à relire. C'est un livre doudou, une friandise.
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J'avais été impressionnée par la lecture de "La Peur" en classe de seconde. Pourtant, je n'étais pas allée plus loin dans la lecture des "Contes de la Bécasse". C'est grâce à mon défi personnel de lecture ou relecture des classiques que je m'y suis plongée. Aujourd'hui, je me dis que les défis, ça réanime la vie.

En dix-sept histoires courtes, Maupassant nous invite à découvrir paysans, bourgeois, bonnes, soldats... dans des scènes de vie quotidienne comme dans situations trop grandes pour eux. Le style est à la fois fluide, direct et évocateur, avec un art de la chute sidérant.

Il y a une forme de noirceur dans ces récits cruels de la violence, la haine, l'avidité, la peur, la petitesse ordinaires. Le regard de l'auteur est alors sans pitié, parfois moqueur. Puis soudain, lorsque surgissent des gens simples ou bons, la lumière se fait. L'humanité se dévoile dans son entièreté et votre coeur se serre.

Un livre magnifique.
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Quel plaisir de replonger dans les contes De Maupassant ! C'est toujours un vent de fraîcheur, même s'il faut bien avouer qu'il nous parle souvent de la noirceur humaine. Mais ses anecdotes sont tellement truculentes, son écriture tellement enjouée qu'on en oublie le côté sombre.
Au cours de ces dix-sept nouvelles, seulement deux d’entre elles ne nous parlent que d'amour. Mais quel amour ! Une rempailleuse amoureuse d'un pharmacien et qui lui consacrera toute sa vie sans jamais le lui avouer. Et ce couple âgé de danseurs virevoltant dans la pépinière du Luxembourg, que d'émotions il nous donne !
Déjà rien que pour ces deux contes, il faut lire et relire Maupassant, fin observateur de son époque et des us et coutumes d'alors. Mais il faut aussi replonger dans la lecture de Pierrot, ce pauvre chien jeté dans un puits car coûtant trop cher à sa propriétaire ! Ou encore relire « aux champs » et s'apercevoir que l'amour donné à un enfant n'est pas toujours le mieux perçu...
Et il y a encore tant d'autres sentiments ou émotions à partager chez Maupassant, certains contes vous glacent le sang, vous écoeurent ou vous font sourire. On ne s'ennuie jamais de son sens de la dérision ou de son cynisme parfois. Mais les hommes sont méchants, mesquins, ingrats, vaniteux.. et le terreau fertile pour l'auteur !
Et pour nous lecteurs, le plaisir est immense.
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Ici ce sont des contes de la campagne sur des histoires de chasse principalement on se regale comme toujours grace au talent de l'auteur la bienveillance est là et ces contes sont moins sombres que d'autres romans de l'auteur !
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Grâce à une lecture commune, je me suis replongé dans les Contes de la Bécasse. Bien que cette lecture date de 25 ans au moins, certaines nouvelles étaient toujours très présentes dans mon esprit, notamment celle du chien Pierrot et les enfants dans Aux Champs.

c'est donc avec parcimonie et délectation que je me suis immergé dans le monde rural De Maupassant, à sourire face aux bêtises des hommes et des femmes, à être consternée devant les cruautés faite aux Hommes, aux animaux.
Toutes ces petites nouvelles renferment tous ces sentiments chers à Maupassant, les rapports de courtoisie entre hommes et femmes, l'amour, l'amitié mais aussi la cruauté, la cupidité, la pleutrerie, la niaiserie, ...

Cette campagne de la fin du XIXeme siècle commence à se laisser envahir par le fléau du XXeme, le gain, l'argent, la cupidité. Maupassant met en avant tous les sacrifices que l'on serait prêt à faire pour cet appât.

Il aborde aussi un pan de l'histoire qu'a été l'occupation prussienne des fermes françaises avec toutes les cruautés, idioties et fanfaronnades d'un camp comme de l'autre.

A consommer sans aucune modération.
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J'avais déjà lu "une vie" il y a de nombreuses années, mais je n'en ai pas beaucoup de souvenir, ni positif ni négatif.... Je crains d'avoir rater quelque chose à l'époque.
L'an passé, j'ai lu "Sur l'eau", un récit de voyage, et j'ai adoré.. j'ai été bercée par ce texte qui semble si simple et pourtant très touchant, très vrai dans ces descriptions.. Il fallait que je poursuive cette vraie découverte. Et pourquoi pas des textes courts ?

Et j'ai dégusté ces contes comme des petites gourmandises. J'en lisais un, puis je posais le livre, et je vaquait à mes occupations, puis un peu plus tard je lisais un autre conte.
Chaque histoire est unique et traite d'un sujet tout à fait différent des autres (sauf peut être les deux derniers contes du recueil : Saint Antoine et l'aventure de Walter Schnaffs). J'ai eu l'impression d'explorer tous les sentiments humains : la peur, l'amour, la honte, la bêtise, l'horreur, la tristesse....
J'ai aussi beaucoup aimé des description de la campagne normande. Je ne connais pas cette région, et je rêve d'aller y flâner pour vérifier si je trouve quelque part la chapelle de Notre dame du Gros Ventre.

Je regrette peut-être juste un peu que le prétexte à ce recueil présenté en début de livre, n'ait pas été utiliser comme un fil rouge pour faire parler chacun des conteurs....

Je réitèrerai certainement prochaine ce type d'expérience de lecture (des contes De Maupassant) : c'était agréable, reposant, divertissant.

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Les contes de la Bécasse - Guy de Maupassant

Date de parution 1883
Editeur et collection Amazon
ISBN 9781534684119
Nombre de pages 111
Nombre de Chapitres 17

A l'origine, ces nouvelles de quelques pages chacune étaient destinées à être publiées dans les journaux. Son métier de journaliste aura permis à Maupassant de s'entrainer à déployer une situation brièvement, à condenser son message à travers ce type d'oeuvre.

Il s'agit d'un recueil de 17 nouvelles dont la première, la Bécasse, donne le titre du livre. Durant la période de la chasse à la bécasse, le vieux baron des Ravots, amateur de chasse et d'histoires, organise des dîners au cours desquels la cérémonie du "conte de la bécasse" désigne celui qui aura le privilège de manger toutes les têtes de bécasse ; l'heureux élu doit ensuite conter une histoire pour "indemniser les déshérités". Les nouvelles qui s'ensuivent sont censées être quelques-unes de ces histoires :
• La Bécasse (1882)
• Ce cochon de Morin (1882)
• La Folle (1882)
• Pierrot (1882)
• Menuet (1882)
• La Peur (1882)
• Farce normande (1882)
• Les Sabots (1883)
• La Rempailleuse (1882)
• En mer (1883)
• Un Normand (1882)
• le Testament (1882)
• Aux champs (1882)
• Un coq chanta (1882)
• Un fils (1882)
• Saint-Antoine (1883)
• L'Aventure de Walter Schnaffs (1883)

L'auteur dresse le portrait et les vices de la société du 19eme avec un réalisme fulgurant. Paysans, bourgeois, religieux, nobles, militaires... tous y passent avec leur alcoolisme, gloutonnerie, poltronnerie, vulgarité, grivoiserie, jalousie, cupidité, etc

En conclusion, j'ai tout bonnement adoré passer ce weekend avec Maupassant et ses Contes de la Bécasse qui se lisent très facilement. Certains m'ont ému quasi aux larmes, d'autres m'ont fait rire aux mêmes larmes. Je pense les relire régulièrement, car il me semble avoir manqué foule de détails, de figures de style.

Je m'empresse de continuer à dévorer Maupassant que j'ai découvert grâce à ces contes!
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UNE CHASSE À L'HUMANITÉ.

Il en est de certains auteurs comme de vos meilleurs et vrais amis : quand bien même vous pourriez passer des heures, parfois plus encore, ensemble, la vie n'a souvent de cesse de vous séparer, de rentre difficultueuses les retrouvailles, alors vous vous contentez, de loin en loin, d'un petit mot rapide mais tendre, de l'examen des souvenirs heureux, du bonheur inégalable de savoir que, malgré l'impérieuse absence, quelque chose de lui demeure ancré au plus profond de votre âme. Assurément en va-t-il ainsi de la fréquentation de ce cher Guy de Maupassant que votre humble chroniqueur dévora en son adolescence, après être tombé en émoi, c'est certainement l'âge ad hoc, à la lecture du Horla. Au cours des années qui suivirent, ce furent tour à tour Bel -Ami, Une vie, romans incontournables, mais aussi, bien sûr a-t-on envie d'ajouter, un nombre considérable de ses recueils de nouvelles tour à tour réalistes, coquins, critiques, drolatiques, mélancoliques, tristes, satyriques, etc, parmi lesquels La maison Tellier, le rosier de Madame Husson, Boule de Suif, Mademoiselle Fifi ainsi que quelques autres plus ou moins connus. En revanche, avouons-le, l'un de ses recueils les plus célèbres - souvent considéré, à assez juste titre, comme l'un de ses plus aboutis, ces fameux Contes de la bécasse, avaient échappé à notre antique appétit pour l'écrivain normand. Voilà un oubli enfin réparé et, osons l'avouer dès à présent, ce fut un pur et enthousiasment régal !

Les Contes de la bécasse (1883) sont le troisième recueil de nouvelles de Guy de Maupassant (1850-1893), succédant à La Maison Tellier (1881) et Mademoiselle Fifi (1882). Alors âgé de trente-trois ans, Maupassant est un auteur célébré, adulé même de ce fameux "Tout-Paris" qui fait et défait aussi vite les modes et les gloires du moment, dont les nouvelles paraissent régulièrement dans de nombreux journaux - Le Figaro, le Journal, le Gaulois, Gil Blas, etc - passage alors obligé pour tout écrivain désirant se faire lire et atteindre à l'éventuelle notoriété. À l'exception de deux contes (« Saint Antoine » et « L'Aventure de Walter Schnaffs », écrits et ajoutés in extremis afin de « grossir » le volume, lequel devait atteindre, bon an, mal an, les 300 pages), les quinze autres ont tous déjà paru, du 19 avril 1882 au 11 avril 1883, dans des quotidiens, le Gaulois - journal mondain d'obédience monarchiste mais relativement ouvert, excepté dans le domaine de la morale - et le Gil Blas - bien plus audacieux que le précédent sur le plan des moeurs... On parlerait aujourd'hui d'érotisme voire de pornographie - et qui, de tous, correspondait certainement le mieux à la sensualité, l'amour des plaisirs, le goût pour la vie De Maupassant. Un contrat est signé avec les éditeurs Rouveyre et Blond en 1883 – la même année où l'éditeur Havard met sous presse le roman Une vie, paru lui aussi déjà en feuilleton dans le Gil Blas. Pour Maupassant, il s'agit tout d'abord d'une opération commerciale. C'est d'ailleurs lui-même qui dresse la liste des personnes auxquelles il faut envoyer les Contes de la bécasse – chaque conte étant dédicacé à une personnalité différente : l'écrivain Joris-Karl Huysmans, le critique Paul Bourget, le futur auteur du Journal d'une femme de chambre Octave Mirbeau, mais aussi nombre de ses amis des représentations de À la feuille de Rose, des fameuses Soirées de Médan organisées chez Emile Zola, ou autres amoureux de canotage que Maupassant, personnage de chair et de muscle s'il en fut, pratiqua avec moulte ferveur... Des noms souvent oubliés aujourd'hui mais qui purent avoir leur importance en leurs temps.

Toutefois, est-ce à cause du titre lui-même, qui, contrairement aux précédents volumes, ne reprend pas directement celui d'une nouvelle ? Est-ce le prière d'insérer qu'il écrit de sa main, précisant notamment : « Ce qui distingue particulièrement ce dernier ouvrage de l'auteur de la Maison Tellier et d'Une vie, c'est la gaieté, l'ironie amusante » ? Toujours est-il que l'accueil de la critique n'est guère enthousiaste (deux articles dans le Gaulois et dans le Siècle, puis un autre, mitigé, de Jules Lemaître dans La Revue bleue, en novembre 1884). le public, lui, ne s'y trompe pas, qui fait un vrai succès au livre : on compte sept réimpressions dès la première année. En 1887, Rouveyre et Blond ayant fait faillite, Havard réédite les Contes de la bécasse. le titre lui déplaisant, il voulut le changer. Maupassant s'y opposa : « C'est une supercherie peu digne qui sent la réclame de mauvais aloi. »

Il faut dire que les nouvelles présentes ici sont unanimement d'une parfaite qualité d'écriture (de ce style sobre, direct et efficace dont Maupassant, ayant bien retenu la leçon de son maître Flaubert, sera le chantre), parfaites de composition, mais aussi d'une profondeur - parfois camouflée derrière un ton agreste, gentiment paillard, sensuel ou ironique - bien plus sombre, sévère, désespérée parfois, qu'il pourrait y paraître à la première lecture. Hubert Juin, préfacier d'une énième publication de ce titre aux éditions Folio en fait même un ouvrage d'importance majeure chez l'auteur amoureux des falaises d'Étretat. Voici d'ailleurs ce qu'il en conclu, après avoir fait le tour, magistralement, des thématiques et traitement divers abordés par Maupassant dans ces contes :

«Ce livre-ci est un carrefour. Après la parution des Contes de la Bécasse, Guy de Maupassant ne sera plus jamais le même. Ceci est un seuil : dès qu'il l'aura passé, les fantômes viendront à sa rencontre. L'homme à la forte carrure entrera dans les songeries où règnent en maîtres les fantasmes. La mort sera au terme, dans ses habits de jeune fille. le rire des Contes de la Bécasse grimace par avance.
Mais nous savons aujourd'hui que leur auteur était démesurément blessé. Et dès ce temps de 1883, alors que la campagne normande souriait au soleil, de sa gouaille, de sa verdure, et de ses femmes.»

Guy de Maupassant décédera dix années plus tard, exactement, de ses excès, de la maladie terrible en ces temps-là qui le dévora de l'intérieur (la syphilis), des drogues qui lui permirent, un temps, de moins souffrir mais qui l'emmenèrent, plus vite encore, au seuil de la folie et de la mort. Bien qu'il n'y ait encore que très peu de cette fin terrible dans ces magnifiques Contes de la Bécasse, on en pressent toutefois l'assurance future à travers ce regard aussi souvent cru que cruel à l'égard de ses contemporains - ce qui n'empêche pas une certaine manière de tendresse pour ses personnages de papier, croqués en quelques traits de plume, à l'instar des impressionnistes, alors en devenir, qui peignirent de quelques coups de pinceau plus vifs suggestifs qu'exacts l'intériorité de leurs modèles, bien plus assurément que ne le purent faire les peintres académiques de ces mêmes années. Qu'il évoque la lâcheté, l'avarice, la bêtise, la peur, la rancune, la guerre (les deux nouvelles, un peu "hors-champ" qui traitent de la guerre de 1870, qui marquera tant l'auteur, sont de pures merveilles), la jalousie, la mort, l'ingratitude : Maupassant voit toujours juste qui manie cette ironie froide d'avec un pessimisme tour à tour jovial, satyrique ou glaçant, presque toujours emprunt de fatalité mais sans jamais en faire une critique sociale dogmatique ni une quelconque dissertation à l'usage de la moindre idéologie. Ses personnages, les milieux sociaux évoqués sont d'ailleurs trop divers et antagonistes, viennent de trop d'horizons dissemblables, pour pouvoir servir le moindre discours clé en main. Un siècle et demi plus loin, le lecteur savoure à l'envie cette voix unique, cette vivacité faite phrase, cet incroyable chasse à l'humanité - celle qui l'entourait tout autant que la sienne propre - qui fait de Guy de Maupassant l'un des plus grands nouvellistes que la littérature a jamais portée au pinacle, l'un des plus justes croqueurs d'âme et de chair qui fût.
Une fois n'est pas coutume : quelques trente années après une première découverte, votre humble chroniqueur en redemande !
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