Le caveau de famille

La suite n'est pas à la hauteur du premier, elle est beaucoup moins réussie et surtout bien plus triste.

A nouveau, le roman est écrit à deux voix mais très vite, on se rend compte que ce couple ne peut fonctionner. Ils ne communiquent pas sur leurs émotions ou ressentis et restent étranger l'un à l'autre.

Le plus hermétique des deux, au départ, a fait tellement de concessions qu'il s'étiole dans cette vie et le titre prend alors tout son sens. le personnage s'enterre dans une vie qui ne lui correspond pas pour le bien de la famille.

Désirée, dans les dernières pages, est en pleine dépression post-partum et laisse une impression très désagréable de non assistance à personne en danger pour la lectrice que je suis. Il n'y a plus du tout cette impression de légèreté du premier tome.

Benny se débat avec son élevage qui périclite et ne remarque pas la souffrance de sa compagne. Il ne vit que pour sa ferme et ses enfants.

J'ai vraiment eu pitié d'eux et j'aurais voulu qu'à un moment quelqu'un intervienne pour les rapprocher et les aider.

Une lecture qui ne fut pas l'enchantement que j'attendais. Bien au contraire, cela m'a attristée et gênée de les laisser ainsi.

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Autant le 1er tome était décalé et m'avait bien amusé, autant cette suite est sans intérêt, à la limite de l'ennui... Tracas de l'horloge biologique féminine jusqu'à l'épuisement de la femme muée en pondeuse... le tout à la sauce fermière ! Terriblement médiocre ... Dommage !

Un petit goût de l'Amour est dans le pré (que je ne regarde pas mais suis sur twitter) dans ce roman puisque les deux héros du mec de la tombe d'à côté s'installent ensemble à la ferme. Si le ton et l'humour sont toujours présents, les dialogues toujours aussi savoureux, j'ai eu bien du mal à trouver du charme à Benny le fermier de plus en plus rustre et plus le livre avançait plus j'avais envie de crier à Désirée « mais qu'est ce que tu attends pour prendre tes clics et tes clac ? ». le tableau m'a paru aussi un peu trop chargé : l'allaitement à un seul sein (bon je n'ai pas allaité mais ça doit être assez rare, non? ), l'accident dramatique avec le tracteur, la jeune collègue dont les dents rayent le plancher et Désirée qui ne cesse de tomber enceinte ..n'en jetez plus. Encore une fois je suis déçue par les suites.

Ils sont de retour. Benny, le paysan fruste, et Désirée, la bibliothécaire intello (l'inverse eût été rigolo). le mec de la tombe d'à-côté fonctionnait sur l'attirance bien connue des contraires et sur l'alternance du froid et du chaud, un coup on s'aime, un coup on se fait la gueule, etc. Bon, le caveau de famille est comme toutes les suites, inutile et fade. Les deux compères tentent la vie en commun, on se doute bien que cela ne va pas être de la tarte. Mais pas que ce serait aussi tartignolle. Banal, avec des aspérités pour alimenter l'histoire, mais rien de bien excitant. Les couples heureux n'ont pas d'histoire, alors Katarina Mazetti ajoute quelques louches de désillusions et d'incompréhensions, pour que la soupe soit potable. Elle l'est, mais sans goût particulier. Mazette, c'est du réchauffé, ce potage-là !

Ils m'agacent, mais ils m'agacent d'une force! Ces personnages, j'ai envie de les secouer mais d'une force, de leur dire "mais décidez vous, faites un effort, pourquoi vous vous enfermez là dedans?". Et pourtant, l'auteur réussit à me faire changer d'avis régulièrement. Au début c'est Désirée, cette citadine qui ne fait aucun effort, ne comprends vraiment rien de rien. Et puis petit à petit, on glisse vers Benny, cet homme bloqué sur ces vieux principes où la femme fait tout parce que lui, il travaille voyons.
C'est un très joli dessin de milliers de famille. On pourrait se dire que c'est en Suède, vous savez, la Suède du congé parental à rallonge, de l'égalité homme femme, de la non violence et j'en passe. Mais en fait, en Suède comme ailleurs, il reste des petits îlots de "famille" où rien ne se passe comme il le faudrait. Et cette façon d'entrer dans ce foyer, c'est un peu nous tous. Et l'auteur réussit tellement bien à nous faire ressentir quelque chose pour ces personnages que rien que ça est un exploit. On ne parle pas de personnages dont on tombe amoureux parce qu'ils sont trop parfaits, non, on parle de personnages qui nous agacent, qui nous transportent, qui nous convainc, qui nous font même ressentir de la pitié parfois. La dernière fois que j'ai eu tout ces ressentis, c'est en lisant la série d'Elena Ferrante (l'amie prodigieuse etc.). Qu'est ce qu'elles ont pu m'agacer ces filles! Mais j'ai enchaîné les tomes quand même. Là c'est pareil, j'en ressort énervée, mais pas déçue du tout par le livre...
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Je garde un très bon souvenir du premier tome que j'avais trouvé drôle et frais.

Cette suite reprend le même ton et donne un avenir à Benny et Désirée : elle n'est pas indispensable même si la fin du Mec... l'appelle fortement mais conclut bien l'histoire des deux personnages atypiques.

Malgré tout, j'ai trouvé que Benny passait du côté obscur de la force. Je me le rappelais un peu rustre mais pas à ce point, il devient le parfait cliché du bouseux des années 50, à vouloir que sa femme assume les gosses, la maison et qu'elle l'aide un peu à la ferme parce que bon, lui, il travaille et il est fatigué ! (SANS BLAGUE!!)

C'est dommage qu'il n'ai pas pu évoluer un peu face à Désirée qui fait d'énormes efforts pour repousser son âme de citadine.

Ce livre est la suite de " le mec de la tombe d'à côté". Après avoir adoré le premier, j'ai voulu découvrir la suite de ce couple atypique que tout oppose. Ce deuxième tome est vraiment basé sur l'histoire de leur vie de famille et c'est peut-être la raison pour laquelle j'ai un peu moins aimé. Malgré tout, j'ai retrouvé cette touche d'humour, ces situations loufoques et amusantes qui m'avaient tant plu dans le premier livre. Elles prouvent que l'amour n'est pas toujours "tout beau, tout rose" et cela rend le récit plus réaliste, plus crédible; C'est aussi ça qui m'a fait aimer ces deux livres. Je l'ai lu et apprécié jusqu'à la dernière ligne.
PS: En parlant de cette dernière ligne, je trouve qu'elle est parfaite; Parfaitement intrigante, amusante, étonnante... .

J'avais adoré le tome un. Je découvre donc avec plaisir le tome deux.

Désirée se met en tête d'avoir un enfant; évidemment, le seul mâle de l'espèce qu'elle connaît bien, c'est Benny même s'il est déjà en ménage avec Anita, la femme qu'il lui faut.
Et c'est reparti pour un tour, car bien sûr la raison pratique (genre "donne-moi quelques spermatozoïdes") cache un sentiment trouble et difficile à affronter.

Ce qui devait arriver arrive et la suite du roman est un récit jouissif du mariage de la carpe et du lapin (qui se révèlent très prolifiques) où la vie de famille devient un parcours semé d'embûches parfois drôlatique, parfois dramatique mais certainement pas apathique.
De plus, le roman propose une plongée très réaliste dans le quotidien de forçat d'un éleveur de vaches laitières. Ce qui entre totalement en résonance avec la situation actuelle dans l'agriculture française.

J'ai parfois souri, parfois ri (jaune comme l'héroïne) et souvent compati à la vie de cette femme qui jongle entre mari, enfants, participation aux travaux de la ferme et désir de carrière professionnelle. C'est tellement vrai.

Le ton est léger mais juste et l'auteure met souvent le doigt où cela fait mal.
La narration assumée tour à tour par les deux protagonistes principaux permet de comprendre les réactions de chacun et d'avoir leur point de vue sur les événements.

Bref, une suite réussie où l'on retrouve l'humour acerbe du premier volet.
C'est un roman d'amour tendre sans être gnangnan.
Ah, si tous les romans d'amour pouvaient être comme ça!

Séduite par "le Mec de la tombe d'à côté" lu il y a quelques années, je me suis plongée confiante dans la lecture de ce roman. Mais, il faut l'avouer, je n'ai pas été séduite. L'ensemble est assez plat, que ce soit l'histoire (finalement l'évocation du quotidien d'un couple qui n'était pas fait pour vivre ensemble) ou l'écriture. Il manque un je ne sais quoi qui nous fait éprouver de l'empathie pour les personnages et nous restons donc à distance tout au long de la lecture, ce qui est dommage.

Un récit aussi vite avalé que sa première partie mais cependant un peu plus banal. J'avais hâte d'arriver à la conclusion, me disant qu'une partie du livre était un peu du réchauffé et du blabla. La fin m'a laissé malgré tout un beau sourire. Une chouette suite mais moins surprenante.