Ma vie de pingouin

Tomas, Wilma et Alba ne se connaissent pas mais se retrouvent à bord du même bateau pour une croisière à destination de l'Antarctique. Ils sont très différents les un des autres et devront apprendre à cohabiter durant cette expédition.
Alba est une petite mamie ayant encore trente ans dans sa tête, Wilma est une jeune femme assez maladroite mais qui garde un espoir et un optimisme à toute épreuve, tandis que Tomas semble complètement au fond du trou...

Une de mes lectrices m'en avait dit beaucoup de bien et ayant apprécié "Le mec de la tombe d'à côté", "Le caveau de famille" et "Les larmes de Tarzan", je me suis lancée dans cette lecture avec plaisir.

J'ai aimé apprendre à connaître ces trois personnages principaux, mais également les secondaires. Notamment, grâce à Alba qui ne peut s'empêcher de comparer les humains à diverses espèces animales. C'est assez drôle et dans ce domaine là, l'auteur ne manque pas d'humour. Ce qui amène à passer un bon moment de lecture !

Bien évidemment, il y a quelques éléments que l'on devine dès le début de l'oeuvre. Mais j'ai trouvé que l'auteur les amenaient assez bien et qu'au final cela passait tout seul.

Ce roman n'est certes pas mon préféré de l'auteur mais on y passe un agréable moment.

Je dois tout de même avouer que certains passages descriptifs notamment en ce qui concerne les animaux, m'ont un peu lassé... mais comme l'auteur le précise dans la préface, le lecteur peut aisément passer ces paragraphes là.

Bref, un livre plaisant !

Lien : http://lespetitslivresdelizo..

Au prime abord l'idée peut paraître originale : comparer les moeurs et attitudes de croisiéristes à ceux des animaux

Si au début le lecteur prend un certain plaisir à lire ces comparaisons, rapidement l'effet s'étiole et le livre tire en longueur.

Il n'y a pas la fraîcheur du le mec de la tombe d'à côté et le caveau de famille et le petit suspense sous-jacent de la rencontre qui tenait le lecteur en haleine.

Ici il y a bien une histoire entre l'héroïne et un autre passager, mais il n'y pas de grands marqueurs qui laissent penser qu'elle existe autrement que dans la tête de la jeune fille.

Après avoir péniblement lu la moitié du livre, j'ai décidé de ne pas poursuivre et de rester bloquer tel un navire pris dans les glaces polaires hivernales.
Lien : https://quoilire.wordpress.c..

Contente de retrouver la Katerina Mazzetti du Mec de la tombe d'à-côté, du Caveau de famille et des Larmes de Tarzan ! Wilma, Alba, Tomas, trois personnages principaux embarqués pour une croisière sur l'Antarctique, et toute une galerie de personnages satellites hauts en couleur.
Chacun des ces trois personnages se livre tour à tour, pour un roman à 3 voix (et quelques autres voix parallèles, dans les cabines d'à-côté, qu'on peut lire indépendamment, comme nous le précise l'auteur en préambule). Au fil des chapitres concernant Wilma, Alba, Tomas se dessine leur portrait et leur vie, par petites touches comme un tableau qui se peindrait sous nos yeux, et le résultat est remarquable. le style est aussi très agréable, avec beaucoup de profondeur par moments, et beaucoup de légèreté à d'autres, parfois teinté de beaucoup d'humour.
Alba, vieille dame, aventurière, qui se compare elle-même à un albatros, a pour occupation de dresser des comparaisons entre les humains qu'elle observe autour d'elle, lors de cette croisière et la faune qu'elle découvre au gré des escales. Elle partage sa cabine avec Wilma, jeune femme à la joie de vivre incomparable, alors même qu'on devine au fil des pages qu'elle porte en elle beaucoup de blessures qui ont fait sa force et qu'elle souffre d'un gros problème de santé. Wilma qui, dès le début de l'aventure, se rapproche naturellement et contre toute attente de Tomas, un jeune homme désespéré dont le but ultime est de mettre fin à ses jours.
Il est évidemment beaucoup questions dans ce roman des relations hommes-femmes et des relations humaines en général, de l'être et du paraître, et c'est plutôt finement analysé. Il est aussi question d'environnement et de réchauffement climatique, des thèmes plus que d'actualité.
Ces trois personnages, étoffés à souhait, sont hyper attachants. Une seule envie en refermant ce livre, partir pour cette croisière au bout du monde parmi les manchots, les phoques, les éléphants de mer, les pétrels et les albatros.

Sur un paquebot en route pour l'Antarctique une faune humaine cohabite avec plus ou moins d'empathie. Alba, septuagénaire, rédige un carnet appelé "La ruine des espèces" où elle compare ses congénères avec l'espèce animale. Elle connaît très bien Sven le médecin du paquebot ave qui elle a entretenu un relation des années auparavant. Il y a aussi Tomas, divorcé, séparé de ses enfants et qui a décidé d'en finir avec la vie. Puis Wilma qui justement voudrait que tout redevienne comme avant. L'un souffre de désespoir, l'autre de douleurs physiques. le roulis, le ballotage va les rapprocher et les confronter à leur destin.

Un roman agréable qui aurait mérité d'être plus travaillé sur l'aspect psychologique. Cela manque de profondeur. J'ai préféré "Le mec de la tombe d'a côté".

Je n'ai jamais pris de croisière, et ce livre ne m'y incite pas vraiment. La visite autour du continent Antarctique, racontée tour à tour par les passagers, n'est pas sans intérêt psychologique. L'histoire se centre sur les relations entre homme et femme avec des comparaisons avec la faune rencontrée pendant le voyage. Mais il est peut-être que la différence entre les hommes et les femmes se reflète aussi dans cette critique car je suis homme et l'auteure femme, si je n'ai jamais pu vraiment m'accrocher à ce livre. Mais n'y découragez-vous pas, ce n'est que personnel, et si je retourne avec soulagement à Émile Zola, cela ne veut pas dire que vous n'aimerez pas ce livre qui à certainement son charme particulier.

Katerina Mazetti est de retour dans la veine du Mec de la tombe d'à côté.
A lire sans modération. Que du positif, malgré une tentative de suicide ou les plans drague des 60+

Un livre idéal pour une lecture en milieu hostile, pendant une perf de cinq heures par exemple !

Départ de Suède pour une croisière, non pas sur le Nil, mais en direction de l'Antarctique, n'oubliez pas les doudounes !!

Le roman tourne principalement autour de trois personnages. Albane, Thomas et Wilma qui à chaque fois qu'ils interviennent font vivre les autres participants et membres de la croisière. Et bien entendu, ils n'ont pas laissé leurs casseroles à quai et les ont embarquées.

La seule qui ne s'est pas encombrée de sa batterie est Albane, joyeuse septuagénaire (oui on est joyeuse à cet âge!!) n'a apporté que des carnets vierges.

Son plaisir, observer les gens, de comparer leur comportement à celui d'animaux et je dois dire que les retranscriptions ont fait ma joie, peut-être une joie féroce !.

Un livre qui se lit rapidement, qui a rempli son rôle avec efficacité, de par l'écriture de Katarina Mazetti et la traduction de Lena Grumbach.
Lien : https://zazymut.over-blog.co..

Quand une croisière en antarctique devient un voyage initiatique et remet la vie en perspective. Ces êtres humains de 35 ans à 80 ans qui regardent les oiseaux et les animaux marins du bout du monde comme des bizarreries....mais qui sont les plus bizarres? Ce roman est drôle et plein de vérité sur les relations humaines et le regard des hommes sur la nature.

Ce livre est dans mes listes depuis .….. long­temps ! j'apprécie cette auteure qui fait partie des gens qui me font du bien. D'abord parce que Kata­rina Mazetti aime racon­ter des histoires et que j'adore que l'on m'en raconte. Ensuite, parce qu'elle a un sens de l'humour avec lequel je suis bien : jamais méchant mais telle­ment perti­nent. La fin est peut-​être trop gentille, mais elle ne fait que deux pages et il fallait bien finir ! C'est pour­tant pour cette raison et l'aspect un peu cari­ca­tu­ral de certains person­nages que ce roman n'a pas eu ses cinq coquillages que j'ai parfois eu très envie de lui mettre. Nous sommes embar­qués sur un bateau de croi­sière vers l'Antarctique avec des Suédois sans soucis finan­ciers mais avec parfois des diffi­cul­tés bien plus graves. Les deux person­nages centraux sont un jour­na­liste et une certaine Wilma. le jour­na­liste se noie dans un divorce qui le prive de ses enfants. Tous les torts sont évidem­ment, selon lui, du côté de son épouse, mais peu à peu on se rendra compte que ce n'est peut être pas si simple. Et surtout, comme dit mon beau-​frère préféré « il y a malheur plus grand » : que cache, en effet, la raideur et la maladresse de Wilma ? Il prend le risque à force de ne s'intéresser qu'à sa petite personne et profi­ter sans vergogne de la gentillesse et de l'optimisme de celle qui ne veut pas étaler ses problèmes de passer à côté d'une véri­table diffi­culté de la vie. Et puis, il y a, Alba qui compare chaque type humain à des compor­te­ments des animaux mais préfère ces derniers au hommes car : l'expression « les hommes sont des animaux » est une offense aussi bien envers les manchots que les autres espèces animales. C'est vrai que ce n'est pas un roman qui va rester à vie dans ma mémoire mais il m'a fait sourire et j'ai bien aimé les obser­va­tions sur les compor­te­ments des mammi­fères dits supé­rieurs, un peu cari­ca­tu­raux, peut-​être comme ces deux soeurs : l'une, la riche exploite sans pitié la gentillesse de l'autre, la plus pauvre. Ces petits bémols ne doivent pas faire oublier que c'est avant tout un roman léger et agréable et pas l'étude du siècle sur les moeurs de la société suédoise.
Lien : http://luocine.fr/?p=8245

C'est bien écrit, ça se lit, ce n'est pas incroyable mais on passe un bon moment.